Resumo: Em suas últimas obras, Barão de Holbach elabora um sistema moral e político propondo uma ... more Resumo: Em suas últimas obras, Barão de Holbach elabora um sistema moral e político propondo uma análise da natureza humana a partir de sua filosofia materialista. Ao investigar as idiossincrasias humanas, ele expõe uma concepção de paixão que se liga à tradição espinosista, na qual as paixões são tomadas por sentimentos de amor ou ódio pelos objetos que afetam a sensibilidade, de acordo com as impressões de prazer e dor que esses objetos causam. Assim, um objeto que proporcione prazer nos sentidos desperta uma sensação de amor, que impele o homem a buscá-lo. Igualmente, um objeto que proporcione uma sensação dolorosa despertará o ódio, que fará com que esse objeto seja repelido e evitado. Esse mecanismo funciona tanto com relação aos objetos inanimados que servem para satisfazer as necessidades humanas, como também para dar origem às relações sociais entre os indivíduos. Por isso o autor sugere alguns princípios morais como deveres, dos quais a virtude seria seu fundamento. Logo, ações como a temperança, a prudência, a compaixão ou a tolerância, que tem por base a alegria e o prazer, funcionam como instrumentos de realização das relações sociais. Todavia, sentimentos como a inveja, o orgulho, a avareza ou o fanatismo tornam essas relações nocivas e contribuem para que os homens sejam inimigos uns dos outros. Desse modo, para que uma sociedade seja estável, Holbach sugere que as paixões derivadas das impressões de prazer e dos impulsos de amor sejam o laço que possibilita às relações humanas tornarem a vida coletiva agradável e desejada. A proposta dessa tese é analisar o pensamento político que emerge dessa perspectiva de moral, com base principalmente nas últimas obras de Holbach, quais sejam, A Moral Universal, La Politique Naturelle e Système Social. Nosso objetivo é investigar a relação que existe em sua filosofia entre três operadores morais: as paixões que servem como instrumentos para a sociabilidade, o interesse que é o motor das ações e a utilidade enquanto vislumbre dos objetos que podem ou não satisfazer as necessidades humanas. A partir destes operadores, que constituem um mecanismo que corresponde à natureza material do homem, temos o alicerce da moral e da vida política. Compreendendo a Natureza enquanto complexo de moléculas que interagem entre si a partir de suas qualidades, a sociedade é entendida nessa perspectiva. Pretendemos assim investigar o homem em seus aspectos psicológicos e sociais, e as instituições que fomentam suas relações, para enfim analisar como é possível, a partir dessa visão determinista e reducionista do materialismo, fundamentar um sistema moral e político de fato.
Les peuples ont comme des particuliers leurs caractères distingués, avec cette différence, que le... more Les peuples ont comme des particuliers leurs caractères distingués, avec cette différence, que les moeurs particulières d'un homme peuvent être une suite de son caractère, mais elles ne le constituent pas nécessairement ; au lieu que les moeurs d'une nation forment précisément le caractère national. Les peuples les plus sauvages sont les plus criminels : l'enfance d'une nation n'est pas son âge d'innocence. C'est l'excès du désordre qui donne la première idée des lois : on les doit au besoin, souvent au crime, et non pas à la prévoyance. Les peuples les plus polis ne sont pas aussi les plus vertueux. Les moeurs simples et sévères ne se trouvent que parmi ceux que la raison et l'équité ont policés, et qui n'ont pas encore abusé de l'esprit pour se corrompre. Les peuples policés valent mieux que les peuples polis. Chez les barbares, les lois doivent former les moeurs : chez les peuples policés, les moeurs perfectionnent les lois, et quelquefois y suppléent, la fausse politesse les fait oublier. L'état le plus heureux serait celui où la vertu ne ferait pas un mérite. Quand elle commence à se faire remarquer, les moeurs sont déjà altérées ; et si elle devient ridicule, c'est le dernier degré de la corruption. Un objet très intéressant serait l'examen des différents caractères des nations, et de la cause physique ou morale de ces différences : mais il y aurait de la témérité à l'entreprendre, sans connaître également bien les peuples qu'on voudrait comparer, et l'on serait toujours suspect de partialité. D'ailleurs l'étude des hommes avec qui nous avons à vivre, est celle qui nous est vraiment utile. En nous renfermant dans notre nation, quel champ vaste et varié ! Sans entrer dans des subdivisions, qui seraient plus réelles que sensibles, quelle différence, quelle opposition même de moeurs ne remarque-t-on pas entre la capitale et les provinces ? Il y en a autant que d'un peuple à un autre. Ceux qui vivent à une lieue de la capitale, en sont à un siècle pour les façons de penser et d'agir. Je ne nie pas les exceptions, je ne parle qu'en général : je prétends encore moins décider la supériorité réelle, je remarque simplement la différence. Qu'un homme après avoir été long-temps absent de la capitale y revienne, on le trouve ce qu'on appelle rouillé : peut-être n'est-il que plus raisonnable, mais il est certainement différent de ce qu'il était. C'est dans Paris qu'il faut considérer le français, parce qu'il y est plus français qu'ailleurs. Mes observations ne regardent pas ceux qui dévoués à des occupations suivies, ou à des travaux pénibles, n'ont par-tout que des idées relatives à leur situation, et indépendantes des lieux qu'ils habitent. On trouve plus à Paris qu'en aucun lieu du monde de ces victimes du travail. Je considère principalement ceux à qui l'opulence et l'oisiveté suggèrent la variété des idées, la bizarrerie des jugements, l'inconstance des sentiments et des affections, en donnant un plein essor au caractère. Ces hommes-là forment un peuple dans la capitale. Livrés alternativement et par accès à la dissipation, à l'ambition, ou à ce qu'ils appellent philosophie ; c'est-à-dire, à l'humeur, à la misanthropie ; emportés par les plaisirs, tourmentés quelquefois par de grands intérêts, ou des fantaisies frivoles, leurs idées ne sont jamais suivies, elles se trouvent en contradiction, et leur paraissent successivement d'une égale évidence. Les occupations sont différentes à Paris et dans la province ; l'oisiveté même ne s'y ressemble pas : l'une est une langueur, un engourdissement, une existence matérielle ; l'autre est une activité sans dessein, un mouvement sans objet. On sent plus à Paris qu'on ne pense, on agit plus qu'on ne projette, on projette plus qu'on ne résout. On n'estime que les talents et les arts de goût ; à peine a-t-on l'idée des arts nécessaires, on en jouit, sans les connaître. Les liens du sang n'y décident de rien pour l'amitié ; ils n'imposent que des devoirs de décence ; dans la province ils exigent des services : ce n'est pas qu'on s'y aime plus qu'à Paris, on s'y hait souvent davantage, mais on y est plus parent. Il règne à Paris une certaine indifférence générale qui multiplie les goûts passagers, qui tient lieu de liaison, qui fait que personne n'est de trop dans la société, que personne n'y est nécessaire : tout le monde se convient, personne ne se manque. L'extrême dissipation où l'on vit, fait qu'on ne prend pas assez d'intérêt les uns aux autres, pour être difficile ou constant dans les liaisons. On se recherche peu, on se rencontre avec plaisir, on s'accueille avec plus de vivacité que de chaleur ; on se perd sans regret, ou même sans y faire attention. Les moeurs font à Paris ce que l'esprit du gouvernement fait à Londres ; elles confondent et égalisent dans la société les rangs qui sont distingués et subordonnés dans l'état. Tous les ordres vivent à Londres dans la familiarité, parce que tous les citoyens ont besoin les uns des autres ; l'intérêt les rapproche. Les plaisirs produisent le même effet à Paris ; tous ceux qui se plaisent se conviennent, avec cette différence que l'égalité qui est un bien, quand elle part d'un principe du gouvernement, est un très grand mal, quand elle ne vient que des moeurs, parce que cela n'arrive jamais que par leur corruption. Le grand défaut du français est d'être toujours jeune, et presque jamais homme ; par-là il est souvent aimable, et rarement sûr : il n'a presque point d'âge mûr, et passe de la jeunesse à la caducité. Nos talents dans tous les genres s'annoncent de bonne heure ; on les néglige long-temps par dissipation, et à peine commence-t-on à vouloir en faire usage, que leur temps est passé. Il y a peu d'hommes parmi nous qui puissent s'appuyer de l'expérience. Oserai-je faire une remarque, qui peutêtre n'est pas aussi sûre qu'elle me le paraît ; mais il me semble que ceux de nos talents qui demandent de l'exécution, ne vont pas ordinairement jusqu'à soixante ans dans toute leur force. Nous ne réussissons jamais mieux dans quelque carrière que ce puisse être, que dans l'âge mitoyen, qui est très court, et plutôt encore dans la jeunesse que dans un âge trop avancé. Si nous formions de bonne heure notre esprit à la réflexion, et je crois cette éducation possible, nous serions sans contredit la première des nations, puisque malgré nos défauts, il n'y en a point qu'on puisse nous préférer : peut-être même pourrions-nous tirer avantage de la jalousie de plusieurs peuples : on ne jalouse que ses supérieurs. À l'égard de ceux qui se préfèrent naïvement à nous, c'est parce qu'ils n'ont pas encore de droit à la jalousie. D'un autre côté, le commun des français croit que c'est un mérite que de l'être : avec un tel sentiment, que leur manque-t-il pour être patriotes ? Je ne parle point de ceux qui n'estiment que les étrangers. On n'affecte de mépriser sa nation, que pour ne pas reconnaître ses supérieurs ou ses rivaux trop près de soi.
Cela n'a point de sens pour des êtres constitués comme nous le sommes ; cela est 11 Voyez t. 1 er... more Cela n'a point de sens pour des êtres constitués comme nous le sommes ; cela est 11 Voyez t. 1 er , chap. 10, et t. 2, chap. 9, p. 463 des Eléments d'Idéologie. 12 Voyez t. 3, chap. 9, p. 500 et suivantes des Eléments d'Idéologie.
Resumo: Em suas últimas obras, Barão de Holbach elabora um sistema moral e político propondo uma ... more Resumo: Em suas últimas obras, Barão de Holbach elabora um sistema moral e político propondo uma análise da natureza humana a partir de sua filosofia materialista. Ao investigar as idiossincrasias humanas, ele expõe uma concepção de paixão que se liga à tradição espinosista, na qual as paixões são tomadas por sentimentos de amor ou ódio pelos objetos que afetam a sensibilidade, de acordo com as impressões de prazer e dor que esses objetos causam. Assim, um objeto que proporcione prazer nos sentidos desperta uma sensação de amor, que impele o homem a buscá-lo. Igualmente, um objeto que proporcione uma sensação dolorosa despertará o ódio, que fará com que esse objeto seja repelido e evitado. Esse mecanismo funciona tanto com relação aos objetos inanimados que servem para satisfazer as necessidades humanas, como também para dar origem às relações sociais entre os indivíduos. Por isso o autor sugere alguns princípios morais como deveres, dos quais a virtude seria seu fundamento. Logo, ações como a temperança, a prudência, a compaixão ou a tolerância, que tem por base a alegria e o prazer, funcionam como instrumentos de realização das relações sociais. Todavia, sentimentos como a inveja, o orgulho, a avareza ou o fanatismo tornam essas relações nocivas e contribuem para que os homens sejam inimigos uns dos outros. Desse modo, para que uma sociedade seja estável, Holbach sugere que as paixões derivadas das impressões de prazer e dos impulsos de amor sejam o laço que possibilita às relações humanas tornarem a vida coletiva agradável e desejada. A proposta dessa tese é analisar o pensamento político que emerge dessa perspectiva de moral, com base principalmente nas últimas obras de Holbach, quais sejam, A Moral Universal, La Politique Naturelle e Système Social. Nosso objetivo é investigar a relação que existe em sua filosofia entre três operadores morais: as paixões que servem como instrumentos para a sociabilidade, o interesse que é o motor das ações e a utilidade enquanto vislumbre dos objetos que podem ou não satisfazer as necessidades humanas. A partir destes operadores, que constituem um mecanismo que corresponde à natureza material do homem, temos o alicerce da moral e da vida política. Compreendendo a Natureza enquanto complexo de moléculas que interagem entre si a partir de suas qualidades, a sociedade é entendida nessa perspectiva. Pretendemos assim investigar o homem em seus aspectos psicológicos e sociais, e as instituições que fomentam suas relações, para enfim analisar como é possível, a partir dessa visão determinista e reducionista do materialismo, fundamentar um sistema moral e político de fato.
Les peuples ont comme des particuliers leurs caractères distingués, avec cette différence, que le... more Les peuples ont comme des particuliers leurs caractères distingués, avec cette différence, que les moeurs particulières d'un homme peuvent être une suite de son caractère, mais elles ne le constituent pas nécessairement ; au lieu que les moeurs d'une nation forment précisément le caractère national. Les peuples les plus sauvages sont les plus criminels : l'enfance d'une nation n'est pas son âge d'innocence. C'est l'excès du désordre qui donne la première idée des lois : on les doit au besoin, souvent au crime, et non pas à la prévoyance. Les peuples les plus polis ne sont pas aussi les plus vertueux. Les moeurs simples et sévères ne se trouvent que parmi ceux que la raison et l'équité ont policés, et qui n'ont pas encore abusé de l'esprit pour se corrompre. Les peuples policés valent mieux que les peuples polis. Chez les barbares, les lois doivent former les moeurs : chez les peuples policés, les moeurs perfectionnent les lois, et quelquefois y suppléent, la fausse politesse les fait oublier. L'état le plus heureux serait celui où la vertu ne ferait pas un mérite. Quand elle commence à se faire remarquer, les moeurs sont déjà altérées ; et si elle devient ridicule, c'est le dernier degré de la corruption. Un objet très intéressant serait l'examen des différents caractères des nations, et de la cause physique ou morale de ces différences : mais il y aurait de la témérité à l'entreprendre, sans connaître également bien les peuples qu'on voudrait comparer, et l'on serait toujours suspect de partialité. D'ailleurs l'étude des hommes avec qui nous avons à vivre, est celle qui nous est vraiment utile. En nous renfermant dans notre nation, quel champ vaste et varié ! Sans entrer dans des subdivisions, qui seraient plus réelles que sensibles, quelle différence, quelle opposition même de moeurs ne remarque-t-on pas entre la capitale et les provinces ? Il y en a autant que d'un peuple à un autre. Ceux qui vivent à une lieue de la capitale, en sont à un siècle pour les façons de penser et d'agir. Je ne nie pas les exceptions, je ne parle qu'en général : je prétends encore moins décider la supériorité réelle, je remarque simplement la différence. Qu'un homme après avoir été long-temps absent de la capitale y revienne, on le trouve ce qu'on appelle rouillé : peut-être n'est-il que plus raisonnable, mais il est certainement différent de ce qu'il était. C'est dans Paris qu'il faut considérer le français, parce qu'il y est plus français qu'ailleurs. Mes observations ne regardent pas ceux qui dévoués à des occupations suivies, ou à des travaux pénibles, n'ont par-tout que des idées relatives à leur situation, et indépendantes des lieux qu'ils habitent. On trouve plus à Paris qu'en aucun lieu du monde de ces victimes du travail. Je considère principalement ceux à qui l'opulence et l'oisiveté suggèrent la variété des idées, la bizarrerie des jugements, l'inconstance des sentiments et des affections, en donnant un plein essor au caractère. Ces hommes-là forment un peuple dans la capitale. Livrés alternativement et par accès à la dissipation, à l'ambition, ou à ce qu'ils appellent philosophie ; c'est-à-dire, à l'humeur, à la misanthropie ; emportés par les plaisirs, tourmentés quelquefois par de grands intérêts, ou des fantaisies frivoles, leurs idées ne sont jamais suivies, elles se trouvent en contradiction, et leur paraissent successivement d'une égale évidence. Les occupations sont différentes à Paris et dans la province ; l'oisiveté même ne s'y ressemble pas : l'une est une langueur, un engourdissement, une existence matérielle ; l'autre est une activité sans dessein, un mouvement sans objet. On sent plus à Paris qu'on ne pense, on agit plus qu'on ne projette, on projette plus qu'on ne résout. On n'estime que les talents et les arts de goût ; à peine a-t-on l'idée des arts nécessaires, on en jouit, sans les connaître. Les liens du sang n'y décident de rien pour l'amitié ; ils n'imposent que des devoirs de décence ; dans la province ils exigent des services : ce n'est pas qu'on s'y aime plus qu'à Paris, on s'y hait souvent davantage, mais on y est plus parent. Il règne à Paris une certaine indifférence générale qui multiplie les goûts passagers, qui tient lieu de liaison, qui fait que personne n'est de trop dans la société, que personne n'y est nécessaire : tout le monde se convient, personne ne se manque. L'extrême dissipation où l'on vit, fait qu'on ne prend pas assez d'intérêt les uns aux autres, pour être difficile ou constant dans les liaisons. On se recherche peu, on se rencontre avec plaisir, on s'accueille avec plus de vivacité que de chaleur ; on se perd sans regret, ou même sans y faire attention. Les moeurs font à Paris ce que l'esprit du gouvernement fait à Londres ; elles confondent et égalisent dans la société les rangs qui sont distingués et subordonnés dans l'état. Tous les ordres vivent à Londres dans la familiarité, parce que tous les citoyens ont besoin les uns des autres ; l'intérêt les rapproche. Les plaisirs produisent le même effet à Paris ; tous ceux qui se plaisent se conviennent, avec cette différence que l'égalité qui est un bien, quand elle part d'un principe du gouvernement, est un très grand mal, quand elle ne vient que des moeurs, parce que cela n'arrive jamais que par leur corruption. Le grand défaut du français est d'être toujours jeune, et presque jamais homme ; par-là il est souvent aimable, et rarement sûr : il n'a presque point d'âge mûr, et passe de la jeunesse à la caducité. Nos talents dans tous les genres s'annoncent de bonne heure ; on les néglige long-temps par dissipation, et à peine commence-t-on à vouloir en faire usage, que leur temps est passé. Il y a peu d'hommes parmi nous qui puissent s'appuyer de l'expérience. Oserai-je faire une remarque, qui peutêtre n'est pas aussi sûre qu'elle me le paraît ; mais il me semble que ceux de nos talents qui demandent de l'exécution, ne vont pas ordinairement jusqu'à soixante ans dans toute leur force. Nous ne réussissons jamais mieux dans quelque carrière que ce puisse être, que dans l'âge mitoyen, qui est très court, et plutôt encore dans la jeunesse que dans un âge trop avancé. Si nous formions de bonne heure notre esprit à la réflexion, et je crois cette éducation possible, nous serions sans contredit la première des nations, puisque malgré nos défauts, il n'y en a point qu'on puisse nous préférer : peut-être même pourrions-nous tirer avantage de la jalousie de plusieurs peuples : on ne jalouse que ses supérieurs. À l'égard de ceux qui se préfèrent naïvement à nous, c'est parce qu'ils n'ont pas encore de droit à la jalousie. D'un autre côté, le commun des français croit que c'est un mérite que de l'être : avec un tel sentiment, que leur manque-t-il pour être patriotes ? Je ne parle point de ceux qui n'estiment que les étrangers. On n'affecte de mépriser sa nation, que pour ne pas reconnaître ses supérieurs ou ses rivaux trop près de soi.
Cela n'a point de sens pour des êtres constitués comme nous le sommes ; cela est 11 Voyez t. 1 er... more Cela n'a point de sens pour des êtres constitués comme nous le sommes ; cela est 11 Voyez t. 1 er , chap. 10, et t. 2, chap. 9, p. 463 des Eléments d'Idéologie. 12 Voyez t. 3, chap. 9, p. 500 et suivantes des Eléments d'Idéologie.
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