
Alhena Caicedo
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Papers by Alhena Caicedo
Desde hace unos años, la relación entre antropología y estudios culturales ha suscitado distintos debates académicos. No sólo se han puesto en evidencia conflictos «generacionales» promovidos por el indisciplinamiento de las ciencias sociales. Más allá, esos debates han puesto sobre la mesa ciertas discusiones sobre el carácter situado de estas producciones que permiten comprender sus particularidades como resultado de contextos institucionales, económicos, políticos y epistemológicos concretos donde operan unos y otros. El presente artículo propone algunas pistas para pensar los debates actuales entre la antropología y los estudios culturales en el caso particular de la academia y otras prácticas intelectuales colombianas (como las llama Daniel Matto) y sus posibilidades, continuidades, encuentros y desencuentros en los últimos años.
Palabras clave: Colombia, antropología, estudios culturales, prácticas intelectuales
Depuis quelques années, on observe dans plusieurs villes de Colombie une dissémination des pratiques rituelles associées à la prise d’ayahuasca (ou yajé), un psychotrope dont l’usage traditionnel, à des fins thérapeutiques et d’initiation chamanique, est propre aux paysans autochtones et métisses des contreforts de l’Amazonie. Aujourd’hui, ces pratiques engagent des personnes des classes moyennes et de l’élite, qui accèdent à ces espaces pour différents motifs où le thérapeutique et le spirituel prédominent. En s’offrant sous l’étiquette de « médecine traditionnelle », la consommation rituelle de yajé est promue comme une pratique légitime et légale, sous l’égide de spécialistes (les nouveaux taitas yajeceros) qui articulent les usages traditionnels autochtones du psychotrope avec les attentes du public urbain. Cette réflexion propose quelques explorations sur les nouveaux lieux du yajé en Colombie et montre quelques-unes de leurs particularités à travers le cas d’un nouveau taita yajecero et de la fondation qu’il a établie.
Desde hace unos años, la relación entre antropología y estudios culturales ha suscitado distintos debates académicos. No sólo se han puesto en evidencia conflictos «generacionales» promovidos por el indisciplinamiento de las ciencias sociales. Más allá, esos debates han puesto sobre la mesa ciertas discusiones sobre el carácter situado de estas producciones que permiten comprender sus particularidades como resultado de contextos institucionales, económicos, políticos y epistemológicos concretos donde operan unos y otros. El presente artículo propone algunas pistas para pensar los debates actuales entre la antropología y los estudios culturales en el caso particular de la academia y otras prácticas intelectuales colombianas (como las llama Daniel Matto) y sus posibilidades, continuidades, encuentros y desencuentros en los últimos años.
Palabras clave: Colombia, antropología, estudios culturales, prácticas intelectuales
Depuis quelques années, on observe dans plusieurs villes de Colombie une dissémination des pratiques rituelles associées à la prise d’ayahuasca (ou yajé), un psychotrope dont l’usage traditionnel, à des fins thérapeutiques et d’initiation chamanique, est propre aux paysans autochtones et métisses des contreforts de l’Amazonie. Aujourd’hui, ces pratiques engagent des personnes des classes moyennes et de l’élite, qui accèdent à ces espaces pour différents motifs où le thérapeutique et le spirituel prédominent. En s’offrant sous l’étiquette de « médecine traditionnelle », la consommation rituelle de yajé est promue comme une pratique légitime et légale, sous l’égide de spécialistes (les nouveaux taitas yajeceros) qui articulent les usages traditionnels autochtones du psychotrope avec les attentes du public urbain. Cette réflexion propose quelques explorations sur les nouveaux lieux du yajé en Colombie et montre quelques-unes de leurs particularités à travers le cas d’un nouveau taita yajecero et de la fondation qu’il a établie.