Books by Valéry Giroux
Presses universitaires de France, collection "Que sais-je?", 2017
Plus qu’un régime ou un mode de vie, le véganisme est un mouvement social et politique visant à l... more Plus qu’un régime ou un mode de vie, le véganisme est un mouvement social et politique visant à libérer les animaux du joug humain. S’opposant au carnisme, les véganes renoncent autant que possible à utiliser des produits ou des services issus de leur exploitation.
Leurs arguments rencontrent aujourd’hui un écho de plus en plus favorable parmi les consommateurs, alors même que les animaux, sur terre et dans la mer, n’ont jamais été tués dans de si grandes proportions.
Cet essai est l’occasion pour ses auteurs de montrer que la société que les véganes appellent de leurs vœux (et préfigurent par leurs pratiques quotidiennes) repose sur une conception élargie de la justice. Une justice qui devrait embrasser l’ensemble des êtres doués de sensibilité.

L'Âge d'Homme, 2017
Tous les êtres humains sont égaux devant la loi. Tous ont des droits fondamentaux qui les protège... more Tous les êtres humains sont égaux devant la loi. Tous ont des droits fondamentaux qui les protègent contre la torture, la mise à mort et l'asservissement. Tous jouissent du statut juridique de personne, par opposition à celui de simple chose susceptible d'être appropriée. Cela vaut pour les membres de l'espèce Homo sapiens sans exception, mais pour aucun autre animal. Une telle discrimination est-elle juste ?
Afin de répondre à cette question difficile et profonde, Valéry Giroux entreprend d'explorer la possibilité que des animaux autres qu'humains possèdent, comme les membres de l'humanité, les intérêts que les droits les plus fondamentaux de la personne ont pour fonction de protéger. Avec une implacable rigueur, elle montre que tous les êtres sensibles, en réalité, peuvent avoir intérêt à ne pas souffrir, intérêt à rester en vie et intérêt à vivre librement. À partir du principe selon lequel les cas semblables doivent être traités de manière identique, elle conclut que tous ces animaux devraient jouir des droits individuels les plus fondamentaux et se voir reconnaître la personnalité morale et juridique.
Cette enquête philosophique sur les droits des animaux est décisive dans ses conclusions : l'exploitation animale doit être abolie.

Presses universitaires de France, collection "Que sais-je?", 2020
Trophées, nourriture, sujets d’expérimentation, ressources, souffre-douleurs, jouets, vêtements… ... more Trophées, nourriture, sujets d’expérimentation, ressources, souffre-douleurs, jouets, vêtements… Depuis le Néolithique au moins, les êtres humains considèrent les animaux comme des moyens. Pourtant, les critères sur lesquels repose cette hégémonie de notre espèce n’ont pas la pertinence qui leur permettrait de justifier de tels traitements. C’est ce suprémacisme humain que l’antispécisme entend dénoncer.
Dans ce court essai, Valéry Giroux bat en brèche les caricatures, et montre que l’antispécisme, par analogie avec l’antiracisme, est avant tout une base de réflexion éthique et politique. En affirmant que l’humanité doit renoncer à certains des privilèges qu’elle s’est injustement octroyés aux dépens des animaux, elle défend l’idée qu’un monde délivré du spécisme serait non pas encore parfait, mais incontestablement plus juste.
Livres édités / Edited books by Valéry Giroux
Articles / Papers by Valéry Giroux
par Valéry Giroux « Les cochons ont un intérêt plus grand que quiconque à la demande de bacon. Si... more par Valéry Giroux « Les cochons ont un intérêt plus grand que quiconque à la demande de bacon. Si toute la planète était juive, il n'y aurait plus de cochons du tout. » -Leslie Stephen, Social Rights and Duties, 1896
Certaines discriminations sont-elles légitimes ? Oui, mais à condition d'être moralement justifié... more Certaines discriminations sont-elles légitimes ? Oui, mais à condition d'être moralement justifiées. Depuis Aristote, en effet, nous croyons que la justice exige que les cas similaires soient traités de manière similaire et que les cas différents soient traités de manière différente. Discriminer entre deux êtres sur la seule base de leur race ou de leur sexe serait raciste ou sexiste. Le faire sur la seule base de leur espèce serait spéciste.
Chapitre de livre / Book chapter by Valéry Giroux

(V)égaux. Vers un véganisme intersectionnel, 2021
et François Jaquet pour leurs remarques utiles sur le manuscrit. 1 À ce propos, voir mon chapitre... more et François Jaquet pour leurs remarques utiles sur le manuscrit. 1 À ce propos, voir mon chapitre « L'Abolitionnisme », in Renan Larue (dir.), La Pensée végane. 50 regards sur la condition animale, Presses universitaires de France, p. 15-31. 2 Notons que plusieurs féministes ont pointé du doigt la comparaison non pas pour déplorer à la fois la situation des femmes et celle des animaux, mais plutôt pour montrer qu'il était injuste de traiter des femmes comme des animaux, suggérant ainsi que de traiter les animaux de cette façon n'était pas injustifié. D'autres féministes, en revanche, se sont portées à la défense des animaux en qui elle reconnaissaient des êtres vulnérables victimes eux aussi du patriarcat. Carol J. Adams, dans The Pornography of Meat (La politique sexuelle de la viande : une théorie critique féministe végétarienne [1990], trad. Danielle Petitclerc, L'Âge d'Homme, 2016), dénonce notamment la présentation des femmes et des animaux comme des produits offerts pour la consommation.

Pensée végane, 2020
Dans la Convention de la Société des Nations relative à l'esclavage (1926), ce dernier est défini... more Dans la Convention de la Société des Nations relative à l'esclavage (1926), ce dernier est défini comme « l'état ou condition d'un individu sur lequel s'exercent les attributs du droit de propriété ou certains d'entre eux ». L'esclavage consisterait ainsi à priver l'individu de ses libertés fondamentales, souvent par l'adoption de normes légales faisant non seulement de son travail, mais de sa personne tout entière, une propriété susceptible d'être vendue, louée, donnée, saisie ou détruite. Comme l'esclavage peut aussi exister dans une société où il est officiellement interdit, il est nécessaire d'élargir sa définition et de désigner l'esclave comme « celui qui, de fait ou de droit, est ou est placé hors du groupe légitime de référence » (Grenouilleau, 2014, p. 176). Ce qui caractérise l'esclave est donc son extranéité ainsi que ce statut qui le réduit à être la « possession » d'une autre personne, d'une entreprise ou d'un État. L'analogie entre l'esclavage humain et l'exploitation animale
The Palgrave Handbook of Practical Animal Ethics
We humans care about the welfare of our fellow sentient beings. We protect our domesticated anima... more We humans care about the welfare of our fellow sentient beings. We protect our domesticated animals from sadism by criminalizing acts of cruelty. Our preoccupation with the well-being of farmed animals is expressed in our opposition to their ill-treatment and in our demands that the methods used to exploit them be as "humane" as possible. Some of us are even willing to pay a premium to purchase products that come from animals raised on organic farms, where they supposedly benefit from better treatment than in factory farms.

Peter Singer et La libération animale : Quarante ans plus tard, 2017
Publié dans E. Dardenne, V. Giroux et E. Utria (dir.), Peter Singer et La libération animale : Qu... more Publié dans E. Dardenne, V. Giroux et E. Utria (dir.), Peter Singer et La libération animale : Quarante ans plus tard, Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2017, p. 125-139. Comme le titre de son ouvrage phare l'indique , Peter Singer revendique la libération des animaux, qu'il fait reposer sur la reconnaissance de l'égalité animale. Singer inscrit ses requêtes en faveur des animaux dans l'histoire des mouvements sociaux, après l'abolition de l'esclavage et l'émancipation des femmes. Il assure que ses demandes suivent logiquement celles qui portent sur la reconnaissance des droits des homosexuels et des personnes en situation de handicap. Néanmoins, il refuse de penser son projet à partir d'un cadre conceptuel similaire à celui qui permettait à ses prédécesseurs de remporter les victoires dont il s'inspire. Singer semble vouloir libérer les animaux sans toutefois que leur soit octroyé un droit à la liberté.
Révolutions animales : comment les animaux sont devenus intelligents, 2016
Publié dans K. L. Matignon (dir.), Révolutions animales : comment les animaux sont devenus intell... more Publié dans K. L. Matignon (dir.), Révolutions animales : comment les animaux sont devenus intelligents, Paris, Les liens qui libèrent, 2016, p. 374-381.
Bêtes humaines: pour une révolution végane, 2015
Paru dans M. Pinque (dir.), Bêtes humaines : pour une révolution végane, Paris, Autrement 2015, p... more Paru dans M. Pinque (dir.), Bêtes humaines : pour une révolution végane, Paris, Autrement 2015, p. 105-151 En 1976, James Rachels se propose de répondre à la question suivante : les animaux ont-ils un droit à la liberté 1 ? S'appuyant sur le principe d'égalité aristotélicien, le philosophe rappelle que la décision consistant à refuser à un groupe d'individus un droit que l'on veut accorder à un autre devrait être adéquatement justifiée. Or, aucun raisonnement moralement valable, affirme-t-il, ne nous permet d'octroyer le droit à la liberté à tous les êtres humains, mais exclusivement à ceux-ci. Selon Rachels en effet, certains animaux non-humains devraient jouir, eux aussi, du droit à la liberté.

Lorsqu'ils se penchent sur la question des droits des animaux, c'est généralement aux droits mora... more Lorsqu'ils se penchent sur la question des droits des animaux, c'est généralement aux droits moraux, que l'on pourrait vouloir reconnaître aux êtres sensibles non humains, que la plupart des auteurs font référence. Il est souvent présumé que les droits légaux, pour leur part, sont l'apanage de l'humanité, qui seule peut en convenir et les utiliser. Les animaux non humains peuvent indirectement bénéficier d'obligations légales que les êtres humains s'imposent eux-mêmes entre eux, mais ils ne sont pas l'objet direct de ces obligations et ne sont jamais réellement les sujets de droits légaux. Néanmoins, certains auteurs s'interrogent sur la possibilité non seulement de concéder des droits moraux à des êtres non humains, ou encore de faire profiter ces derniers d'un renforcement des devoirs légaux assumés par les humains, mais aussi de leur accorder la personnalité juridique ainsi que certains droits légaux, dont le respect est protégé par un système de justice.
Entrées encyclopédiques / Encyclopedic entrees by Valéry Giroux
Dictionnaire de la pensée écologique, 2015

Véganisme
Encyclopédie philosophique, en ligne : http://encyclo-philo.fr/veganisme-gp/, mis en ligne en 201... more Encyclopédie philosophique, en ligne : http://encyclo-philo.fr/veganisme-gp/, mis en ligne en 2016. Le véganisme est le mode de vie qui consiste à éviter le plus possible les produits et les services ayant nécessité l'utilisation d'un animal. S'il est souvent associé à une alimentation végétale ou considéré comme un bon moyen de limiter notre empreinte écologique individuelle, de nombreux véganes le considèrent avant tout comme un mouvement social et politique qui s'oppose à l'exploitation animale. En effet, des considérations relevant de l'éthique animale incitent de plus en plus de gens à modifier leur mode de vie et à militer ainsi pour l'égalité animale ou les droits des animaux.
Dossiers spéciaux by Valéry Giroux
Débats publics, 2014
Il y a un peu plus d'une quinzaine de jours, plusieurs médias annonçaient qu'une soixantaine de p... more Il y a un peu plus d'une quinzaine de jours, plusieurs médias annonçaient qu'une soixantaine de personnalités québécoises influentes réclamaient une modification du statut juridique des animaux prévu dans le Code civil du Québec. Ils invitaient tous les citoyens à signer un Manifeste intitulé « Les animaux ne sont pas des choses » 2 .
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Books by Valéry Giroux
Leurs arguments rencontrent aujourd’hui un écho de plus en plus favorable parmi les consommateurs, alors même que les animaux, sur terre et dans la mer, n’ont jamais été tués dans de si grandes proportions.
Cet essai est l’occasion pour ses auteurs de montrer que la société que les véganes appellent de leurs vœux (et préfigurent par leurs pratiques quotidiennes) repose sur une conception élargie de la justice. Une justice qui devrait embrasser l’ensemble des êtres doués de sensibilité.
Afin de répondre à cette question difficile et profonde, Valéry Giroux entreprend d'explorer la possibilité que des animaux autres qu'humains possèdent, comme les membres de l'humanité, les intérêts que les droits les plus fondamentaux de la personne ont pour fonction de protéger. Avec une implacable rigueur, elle montre que tous les êtres sensibles, en réalité, peuvent avoir intérêt à ne pas souffrir, intérêt à rester en vie et intérêt à vivre librement. À partir du principe selon lequel les cas semblables doivent être traités de manière identique, elle conclut que tous ces animaux devraient jouir des droits individuels les plus fondamentaux et se voir reconnaître la personnalité morale et juridique.
Cette enquête philosophique sur les droits des animaux est décisive dans ses conclusions : l'exploitation animale doit être abolie.
Dans ce court essai, Valéry Giroux bat en brèche les caricatures, et montre que l’antispécisme, par analogie avec l’antiracisme, est avant tout une base de réflexion éthique et politique. En affirmant que l’humanité doit renoncer à certains des privilèges qu’elle s’est injustement octroyés aux dépens des animaux, elle défend l’idée qu’un monde délivré du spécisme serait non pas encore parfait, mais incontestablement plus juste.
Livres édités / Edited books by Valéry Giroux
Articles / Papers by Valéry Giroux
Chapitre de livre / Book chapter by Valéry Giroux
Entrées encyclopédiques / Encyclopedic entrees by Valéry Giroux
Dossiers spéciaux by Valéry Giroux
Leurs arguments rencontrent aujourd’hui un écho de plus en plus favorable parmi les consommateurs, alors même que les animaux, sur terre et dans la mer, n’ont jamais été tués dans de si grandes proportions.
Cet essai est l’occasion pour ses auteurs de montrer que la société que les véganes appellent de leurs vœux (et préfigurent par leurs pratiques quotidiennes) repose sur une conception élargie de la justice. Une justice qui devrait embrasser l’ensemble des êtres doués de sensibilité.
Afin de répondre à cette question difficile et profonde, Valéry Giroux entreprend d'explorer la possibilité que des animaux autres qu'humains possèdent, comme les membres de l'humanité, les intérêts que les droits les plus fondamentaux de la personne ont pour fonction de protéger. Avec une implacable rigueur, elle montre que tous les êtres sensibles, en réalité, peuvent avoir intérêt à ne pas souffrir, intérêt à rester en vie et intérêt à vivre librement. À partir du principe selon lequel les cas semblables doivent être traités de manière identique, elle conclut que tous ces animaux devraient jouir des droits individuels les plus fondamentaux et se voir reconnaître la personnalité morale et juridique.
Cette enquête philosophique sur les droits des animaux est décisive dans ses conclusions : l'exploitation animale doit être abolie.
Dans ce court essai, Valéry Giroux bat en brèche les caricatures, et montre que l’antispécisme, par analogie avec l’antiracisme, est avant tout une base de réflexion éthique et politique. En affirmant que l’humanité doit renoncer à certains des privilèges qu’elle s’est injustement octroyés aux dépens des animaux, elle défend l’idée qu’un monde délivré du spécisme serait non pas encore parfait, mais incontestablement plus juste.