
Léon Hauregard
Chercheur indépendant en histoire de la faïence fine. Conservateur honoraire du Musée communal de la Céramique d'Andenne, Belgique. Directeur honoraire de l'Ecole industrielle et commerciale de la Ville d'Andenne, Belgique. Spécialisations : Histoire de la faïence fine occidentale. Histoire des manufactures de faïence d'Andenne (Belgique). Suivi des ouvriers faïenciers dans leurs pérégrinations à travers l'Europe.
Address: rue du Confluent 33, BE-4032 Chênée (Liège)
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Papers by Léon Hauregard
Cet article s’appuie sur la brochure publiée en septembre 1993 à l’occasion des Journées du Patrimoine (Léon J. Hauregard, Le gymnase de l’École moyenne d’Andenne et l’enseignement de la gymnastique à la fin du XIXe siècle, Athénée royal Jean Tousseul, Andenne, 1993, 50 pp.).
L’invitation au musée, publication du Service du Patrimoine culturel (Direction générale de la Culture) du Ministère de la Communauté française Wallonie-Bruxelles, n° 6/7/8, Bruxelles, 2004, pp. 4-8.
La fabrique, qui commence sa production en 1783, reçoit de l’Empereur Joseph II le titre de « Fabrique impériale et royale » en 1785 et arrête son fonctionnement en cette qualité durant l’été 1794. Le rattachement du territoire « belge » à la République française en 1795, marque le début d’une nouvelle période dans la production faïencière à Andenne.
L’article présente la découverte et, succinctement, le contenu d’archives concernant la première grande manufacture de faïence d’Andenne, plus particulièrement celles de sa première période. Ces archives couvrent, en fait, l’époque plus large (1786-1810) pendant laquelle Jean-Baptiste Boucquéau et son épouse Félicité, dite Félix, Bosquet ont détenu une part dans la propriété de la manufacture. Elles étaient totalement ignorées des historiens de la faïence andennaise. C’est ce qui explique l’expression « papiers oubliés » utilisée dans le titre de l’article.
Cet article reprend le texte de la communication présentée par l’auteur au cours de la journée d’étude « Rencontres autour de la faïence fine », organisée par le Musée de la Faïence de Sarreguemines au Casino des Faïenceries le 27 mai 2007.
L’article est mis en ligne avec l’aimable autorisation de M. Jacques Bontillot, directeur de la publication « Passion faïence » éditée par l’association « Les Amis de la faïence fine ».
In 1787 doen de nieuwe eigenaars van de Fabrique impériale et royale van Andenne hun best om uit de crisis te geraken die er was gekomen door de verwijdering van haar stichter
Joseph Wouters. In de hoop de productie te reactiveren en van een nieuw elan te voorzien wordt het hoofd productie ontslagen en vervangen door Louis Le Roux, een beeldhouwer uit Lotharingen en geboren in 1741, die toen aan het hoofd stond van de manufactuur van La Grange. Al zeer vlug echter merken de eigenaars dat de technische kennis van hun nieuwe directeur lacunes vertoont en dat hij zich maar moeilijk aanpast aan de lokale voorschriften. Blijkbaar verplichtte Le Roux de schilders om hun persoonlijk merkteken aan te brengen vlakbij het blauwe merk JWAD. Le Roux wordt ontslagen in juli of augustus 1788 en vindt onderdak bij zijn familie te Amay en later te Jehay bij mijnheer en mevrouw Saroléa de Cheratte voor wie hij in 1870 een marmeren beeld had gemaakt. Na 1791 verliezen we elk spoor van hem tot hij in 1802 opnieuw opduikt in de manufactuur van witte klei te Creil waar hij zijn carrière afsluit tot aan zijn dood ergens tussen 1804 en 1808.
Books by Léon Hauregard
Mis en ligne avec l’autorisation de Mme Caroline Marchant, Attachée à la Direction du Patrimoine culturel de la Fédération Wallonie-Bruxelles, en date du 23.02.2021.
Mis en ligne avec l’autorisation de Mme Caroline Marchant, Attachée à la Direction du Patrimoine culturel de la Fédération Wallonie-Bruxelles, en date du 23.02.2021.
Mis en ligne avec l’autorisation de Mme Caroline Marchant, Attachée à la Direction du Patrimoine culturel de la Fédération Wallonie-Bruxelles, en date du 23.02.2021.
Il s’agit du résumé succinct de l’état des recherches de l’auteur, arrêtées en janvier 2019, à propos du peintre en miniature et graveur Jean Michel L’Evêque. Voici ce qu’écrivent MM. Decker et Steinbach à son sujet (p. 37) : « Il semble qu’un artiste peintre mais aussi graveur soit à Toul vers 1815. M. Léon Hauregard, conservateur honoraire du musée d’Andenne en Belgique, propose une piste très convaincante, celle de la présence de Jean Michel L’Evêque, attestée à Toul-Bellevue vers 1814-1815 ».
Jean Michel L’Evêque, né à Soissons en 1777 et décédé à Choisy-le-Roi en 1826, a exercé les professions de peintre en miniature, peintre sur faïence puis graveur successivement à Nancy, Lunéville, Longwy, Vaudrevange, Toul, Andenne et, enfin, Choisy-le-Roi. Comme il se déplaçait avec son épouse et ses enfants, il est possible de suivre sa trace au gré des événements familiaux qui ont ponctué ses longues pérégrinations. Ses séjours les plus longs se situent à Vaudrevange dans la manufacture de Nicolas Villeroy, à Andenne dans celle de Bernard Lammens et à Choisy-le-Roi chez les frères Paillart.
On ne sait rien des années d’apprentissage, de formation et de perfectionnement de cet artiste. Tout au plus peut-on émettre des hypothèses liées aux activités artistiques que l’on connaît dans les villes où il a séjourné, particulièrement à Nancy.
Référence : Toul Bellevue, Faïencerie d’art (1756-1951), Éd. Ville de Toul/Serge Domini, Ars-sur-Moselle, 2019, 304 pp.
L’exposition montrait de nombreux documents d’archives inédits, des plans, des photographies et des planches illustrées. Le catalogue décrit le gymnase scolaire idéal, tel qu’il était conçu par le ministère de l’Instruction publique en 1879-1881, les péripéties de la construction du bâtiment de l’Ecole moyenne d’Andenne, la carrière et l’œuvre d’un des initiateurs du cours de gymnastique, Guillaume Docx, et, sous forme illustrée, divers exercices physiques que devaient effectuer les jeunes garçons.
Le catalogue présente une série de 17 gravures polychromes imprimées à Paris dans les premières années du XXe siècle. Les auteurs de cette série sont MM. J.-B. Lecerf et L. Demoulin, instituteurs. La collection, qui comprenait 20 gravures au moins, a été publiée sous la direction de M. Édouard Petit, inspecteur général de l’instruction publique. Les imprimeurs-éditeurs sont A. Picard & Kaan à Paris. Cette collection a reçu une médaille d’or à l’exposition universelle de 1900.
Le thème « La morale par l’exemple » illustre la volonté qu’avait la République française d’ajouter un rôle éducatif au devoir d’instruction qu’exerçait l’école publique. Les panneaux, suspendus aux murs de la classe, étaient censés rappeler les règles de bonne conduite auxquelles devaient se plier les enfants. Plutôt que d’assener à ceux-ci des préceptes abstraits, il convenait d’éveiller leurs sentiments par la vue de scènes à forte connotation affective, appuyées par des maximes péremptoires.
Il présente 104 planches chromolithographiques qui illustrent des épisodes de l’Ancien et du Nouveau Testament. L’éditeur est la librairie Ch. Delagrave (15, rue Soufflot à Paris) et les imprimeurs-lithographes sont les frères Becquet (37, rue des Noyers à Paris).
Cet article s’appuie sur la brochure publiée en septembre 1993 à l’occasion des Journées du Patrimoine (Léon J. Hauregard, Le gymnase de l’École moyenne d’Andenne et l’enseignement de la gymnastique à la fin du XIXe siècle, Athénée royal Jean Tousseul, Andenne, 1993, 50 pp.).
L’invitation au musée, publication du Service du Patrimoine culturel (Direction générale de la Culture) du Ministère de la Communauté française Wallonie-Bruxelles, n° 6/7/8, Bruxelles, 2004, pp. 4-8.
La fabrique, qui commence sa production en 1783, reçoit de l’Empereur Joseph II le titre de « Fabrique impériale et royale » en 1785 et arrête son fonctionnement en cette qualité durant l’été 1794. Le rattachement du territoire « belge » à la République française en 1795, marque le début d’une nouvelle période dans la production faïencière à Andenne.
L’article présente la découverte et, succinctement, le contenu d’archives concernant la première grande manufacture de faïence d’Andenne, plus particulièrement celles de sa première période. Ces archives couvrent, en fait, l’époque plus large (1786-1810) pendant laquelle Jean-Baptiste Boucquéau et son épouse Félicité, dite Félix, Bosquet ont détenu une part dans la propriété de la manufacture. Elles étaient totalement ignorées des historiens de la faïence andennaise. C’est ce qui explique l’expression « papiers oubliés » utilisée dans le titre de l’article.
Cet article reprend le texte de la communication présentée par l’auteur au cours de la journée d’étude « Rencontres autour de la faïence fine », organisée par le Musée de la Faïence de Sarreguemines au Casino des Faïenceries le 27 mai 2007.
L’article est mis en ligne avec l’aimable autorisation de M. Jacques Bontillot, directeur de la publication « Passion faïence » éditée par l’association « Les Amis de la faïence fine ».
In 1787 doen de nieuwe eigenaars van de Fabrique impériale et royale van Andenne hun best om uit de crisis te geraken die er was gekomen door de verwijdering van haar stichter
Joseph Wouters. In de hoop de productie te reactiveren en van een nieuw elan te voorzien wordt het hoofd productie ontslagen en vervangen door Louis Le Roux, een beeldhouwer uit Lotharingen en geboren in 1741, die toen aan het hoofd stond van de manufactuur van La Grange. Al zeer vlug echter merken de eigenaars dat de technische kennis van hun nieuwe directeur lacunes vertoont en dat hij zich maar moeilijk aanpast aan de lokale voorschriften. Blijkbaar verplichtte Le Roux de schilders om hun persoonlijk merkteken aan te brengen vlakbij het blauwe merk JWAD. Le Roux wordt ontslagen in juli of augustus 1788 en vindt onderdak bij zijn familie te Amay en later te Jehay bij mijnheer en mevrouw Saroléa de Cheratte voor wie hij in 1870 een marmeren beeld had gemaakt. Na 1791 verliezen we elk spoor van hem tot hij in 1802 opnieuw opduikt in de manufactuur van witte klei te Creil waar hij zijn carrière afsluit tot aan zijn dood ergens tussen 1804 en 1808.
Mis en ligne avec l’autorisation de Mme Caroline Marchant, Attachée à la Direction du Patrimoine culturel de la Fédération Wallonie-Bruxelles, en date du 23.02.2021.
Mis en ligne avec l’autorisation de Mme Caroline Marchant, Attachée à la Direction du Patrimoine culturel de la Fédération Wallonie-Bruxelles, en date du 23.02.2021.
Mis en ligne avec l’autorisation de Mme Caroline Marchant, Attachée à la Direction du Patrimoine culturel de la Fédération Wallonie-Bruxelles, en date du 23.02.2021.
Il s’agit du résumé succinct de l’état des recherches de l’auteur, arrêtées en janvier 2019, à propos du peintre en miniature et graveur Jean Michel L’Evêque. Voici ce qu’écrivent MM. Decker et Steinbach à son sujet (p. 37) : « Il semble qu’un artiste peintre mais aussi graveur soit à Toul vers 1815. M. Léon Hauregard, conservateur honoraire du musée d’Andenne en Belgique, propose une piste très convaincante, celle de la présence de Jean Michel L’Evêque, attestée à Toul-Bellevue vers 1814-1815 ».
Jean Michel L’Evêque, né à Soissons en 1777 et décédé à Choisy-le-Roi en 1826, a exercé les professions de peintre en miniature, peintre sur faïence puis graveur successivement à Nancy, Lunéville, Longwy, Vaudrevange, Toul, Andenne et, enfin, Choisy-le-Roi. Comme il se déplaçait avec son épouse et ses enfants, il est possible de suivre sa trace au gré des événements familiaux qui ont ponctué ses longues pérégrinations. Ses séjours les plus longs se situent à Vaudrevange dans la manufacture de Nicolas Villeroy, à Andenne dans celle de Bernard Lammens et à Choisy-le-Roi chez les frères Paillart.
On ne sait rien des années d’apprentissage, de formation et de perfectionnement de cet artiste. Tout au plus peut-on émettre des hypothèses liées aux activités artistiques que l’on connaît dans les villes où il a séjourné, particulièrement à Nancy.
Référence : Toul Bellevue, Faïencerie d’art (1756-1951), Éd. Ville de Toul/Serge Domini, Ars-sur-Moselle, 2019, 304 pp.
L’exposition montrait de nombreux documents d’archives inédits, des plans, des photographies et des planches illustrées. Le catalogue décrit le gymnase scolaire idéal, tel qu’il était conçu par le ministère de l’Instruction publique en 1879-1881, les péripéties de la construction du bâtiment de l’Ecole moyenne d’Andenne, la carrière et l’œuvre d’un des initiateurs du cours de gymnastique, Guillaume Docx, et, sous forme illustrée, divers exercices physiques que devaient effectuer les jeunes garçons.
Le catalogue présente une série de 17 gravures polychromes imprimées à Paris dans les premières années du XXe siècle. Les auteurs de cette série sont MM. J.-B. Lecerf et L. Demoulin, instituteurs. La collection, qui comprenait 20 gravures au moins, a été publiée sous la direction de M. Édouard Petit, inspecteur général de l’instruction publique. Les imprimeurs-éditeurs sont A. Picard & Kaan à Paris. Cette collection a reçu une médaille d’or à l’exposition universelle de 1900.
Le thème « La morale par l’exemple » illustre la volonté qu’avait la République française d’ajouter un rôle éducatif au devoir d’instruction qu’exerçait l’école publique. Les panneaux, suspendus aux murs de la classe, étaient censés rappeler les règles de bonne conduite auxquelles devaient se plier les enfants. Plutôt que d’assener à ceux-ci des préceptes abstraits, il convenait d’éveiller leurs sentiments par la vue de scènes à forte connotation affective, appuyées par des maximes péremptoires.
Il présente 104 planches chromolithographiques qui illustrent des épisodes de l’Ancien et du Nouveau Testament. L’éditeur est la librairie Ch. Delagrave (15, rue Soufflot à Paris) et les imprimeurs-lithographes sont les frères Becquet (37, rue des Noyers à Paris).
Le pdf du texte contient des vignettes montrant les diapositives qui ont été projetées pendant la conférence.