
Alain BOUCHER
À jour en février 2025 - Alain BOUCHER est avant tout écrivain de la mer, rédacteur technique et géographe, spécialiste des choses maritimes du Saint-Laurent et de la mer. Ethnologue de formation initiale et muséologue de profession jusqu’en 2006, il a obtenu en 2023 un doctorat en sciences géographiques -- océanologie humaine.
Alain BOUCHER a consacré sa carrière à la communication écrite et à la médiation technique et culturelle. Dès le début des années 1970, il a écrit de tout et diffusé par tous les moyens pour de nombreux clients à titre entre autres d’interprète et guide-accompagnateur, de médiateur, de communicateur, de conférencier et d’enseignant.
Les circonstances professionnelles ont tôt dirigé sa pratique vers le travail autonome, à la pige principalement pour les institutions culturelles – musées locaux, régionaux et nationaux, parcs de nature, centres d’interprétation, organisations de mise en valeur des patrimoines naturel et culturel, municipalités –, la télévision, la presse et la radio, des entreprises touristiques diverses.
Ses connaissances et son expérience des publics ont aussi été mises en valeur par l’enseignement spécialisé et la formation professionnelle en ethnographie, tourisme, histoire et géographie régionales, au service notamment de l’industrie touristique régionale.
BOUCHER le rédacteur œuvre auprès de sa clientèle comme rédacteur professionnel technique agréé (réd. a., Société québécoise de la rédaction professionnelle [SQRP]), spécialiste du Saint-Laurent, de la navigation et autres choses de la mer.
BOUCHER le géographe a fait de ses études doctorales - en océanologie humaine du Saint-Laurent et de la mer - un instrument de compétence nécessaire à l’approfondissement de ses relations avec ces espaces méconnus.
BOUCHER l’écrivain de la mer publie également depuis 2010 ses propres œuvres littéraires de genres roman, essai, récit et chronique, chez des éditeurs reconnus.
ISNI: 0000 0003 5604 7118
Supervisors: La recherche doctorale, intitulée Québec-sur-Mer -- Maritorialité en Laurentie, était sous la direction du professeur titulaire Guy MERCIER, docteur en Sciences géographiques, and Université Laval.
Address: Québec, Québec
Alain BOUCHER a consacré sa carrière à la communication écrite et à la médiation technique et culturelle. Dès le début des années 1970, il a écrit de tout et diffusé par tous les moyens pour de nombreux clients à titre entre autres d’interprète et guide-accompagnateur, de médiateur, de communicateur, de conférencier et d’enseignant.
Les circonstances professionnelles ont tôt dirigé sa pratique vers le travail autonome, à la pige principalement pour les institutions culturelles – musées locaux, régionaux et nationaux, parcs de nature, centres d’interprétation, organisations de mise en valeur des patrimoines naturel et culturel, municipalités –, la télévision, la presse et la radio, des entreprises touristiques diverses.
Ses connaissances et son expérience des publics ont aussi été mises en valeur par l’enseignement spécialisé et la formation professionnelle en ethnographie, tourisme, histoire et géographie régionales, au service notamment de l’industrie touristique régionale.
BOUCHER le rédacteur œuvre auprès de sa clientèle comme rédacteur professionnel technique agréé (réd. a., Société québécoise de la rédaction professionnelle [SQRP]), spécialiste du Saint-Laurent, de la navigation et autres choses de la mer.
BOUCHER le géographe a fait de ses études doctorales - en océanologie humaine du Saint-Laurent et de la mer - un instrument de compétence nécessaire à l’approfondissement de ses relations avec ces espaces méconnus.
BOUCHER l’écrivain de la mer publie également depuis 2010 ses propres œuvres littéraires de genres roman, essai, récit et chronique, chez des éditeurs reconnus.
ISNI: 0000 0003 5604 7118
Supervisors: La recherche doctorale, intitulée Québec-sur-Mer -- Maritorialité en Laurentie, était sous la direction du professeur titulaire Guy MERCIER, docteur en Sciences géographiques, and Université Laval.
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Alain BOUCHER ? by Alain BOUCHER
Québec-sur-Mer - Maritorialité en Laurentie by Alain BOUCHER
The sea is accessible to each and everyone, unreservedly, as a result of the differentiated concepts of possession and ownership. Unappropriable upon decision and international agreement, the sea still offers itself to all, on all scales, in possession of “substitute goods”, namely mobilities and positions that anyone (individuals, groups, States, etc.) is permitted to reach and occupy. However, as an ereme (erêmos, uninhabited space), the sea offers only a few typical positions, severely regulated and, furthermore, temporary.
Notes d'océanologie humaine by Alain BOUCHER
Ce domaine même de la science géographique appelle à s’ouvrir à d’autres horizons, propulsés par exemple par de potentiels développements en océanologie. Comme en toute science vivante, ces avancées requièrent les termes nouveaux pour nommer les idées nouvelles. Sur le terrain, une étude actuelle des relations géographiques contemporaines entretenues par certains acteurs du Québec avec le Saint-Laurent a nécessité une analyse en profondeur et la mise en question du concept de maritimité, et le mot lui-même.
Le sens de cette maritimité a été rectifié et spécifié ; le vide sémantique et conceptuel laissé par cette rectification peut être comblé par le néonyme maritorialité.
Le pionniérisme à la hussarde n’étant plus recevable, on doit tout de même reconnaitre que le concept de front s’applique parfaitement à ce phénomène, particulièrement en cette période contemporaine mondiale de maritimisation dynamique, où les politiques et les économies cherchent à sécuriser leurs mobilités et leurs approvisionnements par la mer. Une alternative vocabulairique devait alors être proposée, afin de nommer correctement cette réalité maritime d’abord, mais aussi descriptive de la propension même des humains à s’aventurer en « terrains » inexplorés.
Au Québec, pour nombre d'acteurs, le Saint-Laurent à la surenchère de superlatifs est doté d'un puissant genius loci. Néanmoins, individuellement et collectivement, et à l'inverse de leur prise de la terre, de la forêt et d'autres espaces, ils semblent ne s'y adjoindre et se le représenter que timidement et sans consensus, dans une apparente ignorance généralisée de ses qualités. Comment et pourquoi cela se peut-il ? Quelque détour de sa géographie et de son histoire les en aurait-il déviés ?
Personnes, territoires, mobilité et identité régionale prennent de tout autres dimensions.
des apports des Premiers Peuples incite à porter un regard nouveau sur le territoire du Québec, en toutes facettes et dimensions.
Le Saint-Laurent n’échappe heureusement pas au mouvement et des études sont en cours en océanologie humaine qui incluent tant que possible les perspectives autochtones dans les nouvelles recherches et mises en valeur du géant fleuve. Ceci débute par l’hydronymie, ce tout simple moyen élémentaire et inchoatif de connaitre les choses en apprenant leur nom.
Livres by Alain BOUCHER
Voitures d’eau. Les goélettes du Saint-Laurent propose d’embarquer notre sac de découvreur et de refaire la route du fleuve et de l’histoire, à bord du navire le plus représentatif du patrimoine maritime du Québec, porte-étendard de premier choix, la goélette du Saint-Laurent. Pour les marins qui l’ont utilisée autrefois, c’est un navire polyvalent, économique de ressources à la construction et économe de moyens à la navigation. Pour nous qui la regardons depuis la rive, ou sur nos pièces de dix sous, c’est un bateau élégant, racé. Un joli « bateau des autres » ? pour gagner la course dans les provinces Maritimes ?
Non, un bateau du Québec, pour travailler sur le Saint-Laurent et ailleurs.
Mise à jour 2020 -- L'ouvrage est toujours disponible auprès de moi. Cliquer sur la petite enveloppe en haut de la page, à droite sous le texte d'accueil.
The sea is accessible to each and everyone, unreservedly, as a result of the differentiated concepts of possession and ownership. Unappropriable upon decision and international agreement, the sea still offers itself to all, on all scales, in possession of “substitute goods”, namely mobilities and positions that anyone (individuals, groups, States, etc.) is permitted to reach and occupy. However, as an ereme (erêmos, uninhabited space), the sea offers only a few typical positions, severely regulated and, furthermore, temporary.
Ce domaine même de la science géographique appelle à s’ouvrir à d’autres horizons, propulsés par exemple par de potentiels développements en océanologie. Comme en toute science vivante, ces avancées requièrent les termes nouveaux pour nommer les idées nouvelles. Sur le terrain, une étude actuelle des relations géographiques contemporaines entretenues par certains acteurs du Québec avec le Saint-Laurent a nécessité une analyse en profondeur et la mise en question du concept de maritimité, et le mot lui-même.
Le sens de cette maritimité a été rectifié et spécifié ; le vide sémantique et conceptuel laissé par cette rectification peut être comblé par le néonyme maritorialité.
Le pionniérisme à la hussarde n’étant plus recevable, on doit tout de même reconnaitre que le concept de front s’applique parfaitement à ce phénomène, particulièrement en cette période contemporaine mondiale de maritimisation dynamique, où les politiques et les économies cherchent à sécuriser leurs mobilités et leurs approvisionnements par la mer. Une alternative vocabulairique devait alors être proposée, afin de nommer correctement cette réalité maritime d’abord, mais aussi descriptive de la propension même des humains à s’aventurer en « terrains » inexplorés.
Au Québec, pour nombre d'acteurs, le Saint-Laurent à la surenchère de superlatifs est doté d'un puissant genius loci. Néanmoins, individuellement et collectivement, et à l'inverse de leur prise de la terre, de la forêt et d'autres espaces, ils semblent ne s'y adjoindre et se le représenter que timidement et sans consensus, dans une apparente ignorance généralisée de ses qualités. Comment et pourquoi cela se peut-il ? Quelque détour de sa géographie et de son histoire les en aurait-il déviés ?
Personnes, territoires, mobilité et identité régionale prennent de tout autres dimensions.
des apports des Premiers Peuples incite à porter un regard nouveau sur le territoire du Québec, en toutes facettes et dimensions.
Le Saint-Laurent n’échappe heureusement pas au mouvement et des études sont en cours en océanologie humaine qui incluent tant que possible les perspectives autochtones dans les nouvelles recherches et mises en valeur du géant fleuve. Ceci débute par l’hydronymie, ce tout simple moyen élémentaire et inchoatif de connaitre les choses en apprenant leur nom.
Voitures d’eau. Les goélettes du Saint-Laurent propose d’embarquer notre sac de découvreur et de refaire la route du fleuve et de l’histoire, à bord du navire le plus représentatif du patrimoine maritime du Québec, porte-étendard de premier choix, la goélette du Saint-Laurent. Pour les marins qui l’ont utilisée autrefois, c’est un navire polyvalent, économique de ressources à la construction et économe de moyens à la navigation. Pour nous qui la regardons depuis la rive, ou sur nos pièces de dix sous, c’est un bateau élégant, racé. Un joli « bateau des autres » ? pour gagner la course dans les provinces Maritimes ?
Non, un bateau du Québec, pour travailler sur le Saint-Laurent et ailleurs.
Mise à jour 2020 -- L'ouvrage est toujours disponible auprès de moi. Cliquer sur la petite enveloppe en haut de la page, à droite sous le texte d'accueil.
Mise à jour 2022 -- L'ouvrage est disponible en version papier auprès de moi et en version numérique chez l'éditeur. Cliquer sur la petite enveloppe en haut de la page, à droite sous le texte d'accueil.
Disponible en téléchargement libre sur le site de la Bibliothèque et Archives nationales du Québec.
En ces temps d’avant nous, Euroquébécois, alors que nous n’étions à peine que vagues et rares « mishtikushuat » en cette terra incognita de nous, survenue il n’y a que cinq siècles, les Innus occupaient depuis des millénaires ce Nitassinan, « notre terre » en innu-aimun, leur langue. Les Innus et leurs ancêtres les Tshiash-Innuat « savent qu’ils ont toujours occupé le Nitassinan », le mot « toujours » ayant davantage de sens réfléchi que sa banale apparence. Toujours, depuis le retrait des glaces, il y a... mais cette précision est-elle vraiment essentielle à notre propos?
En marge de la parution de son roman maritime La mer de Cocagne (Hurtubise, 2014), l’auteur s’était penché sur la production littéraire québécoise qui aurait possiblement eu la mer ou le Saint-Laurent comme théâtre principal. Il s’agissait alors de situer l’œuvre par rapport à ses prédécesseurs, tant au pays que sur les deux rives de l’Atlantique Nord.
Sans réelle surprise, il est bientôt apparu que le Québec est d’abord un pays de terrins (néologisme de l’auteur : gens de la terre vis-à-vis les gens de la mer, tous Terriens), enracinés au sol, au village, à la forêt, au jardin.
L’article dans Nuit blanche tente de cerner sommairement le sujet et l’objet de la littérature maritime et résume l’histoire des précurseurs en France, en Angleterre, aux États-Unis et ailleurs en Occident. Également, il propose une analyse et une prospection de la rare production québécoise, dans le contexte paradoxal de notre « Mer à nous », le géant Saint-Laurent qui, dit-on, coule pourtant dans les veines des gens du pays.
À l'été 2001, c'est au tour d'irréductibles Québécois de se rassembler dans le minuscule village de Saint-Joseph-de-la-Rive pour participer aux Fêtes de la mer organisées par le Musée maritime de Charlevoix.
Outre les paroles et les gestes de marins, les bateaux de bois y seront à l'honneur, symboles d'un patrimoine maritime qui refuse de capituler.
Sur la Grande rivière de Canada en 1541, l’auteur présente le contexte littéraire du roman maritime La mer de Cocagne et en lit les extraits colorés et signifiants.
L’évènement dure environ deux heures.
Or, qu’en est-il de ces navires, de ces « goélettes » ? À moteur ou à voiles ? Toutes petites ou grandes ? À la pêche ou au fret ? À Montréal, Rimouski, Tadoussac ou Gaspé ? Toujours à l’ouvrage ?
Voici qu’en conférence illustrée (une heure), l’auteur répond à ces questions et raconte quelques ancêtres, marins du géant fleuve et des voitures d’eau.
La véritable histoire de notre cidre est bien plus digne, à défaut d'être éclatante. Petit à petit, après ses premières apparitions à bord des bateaux, précédant même la colonie, la noble boisson a cheminé aux XVIIe et XVIIIe siècles dans l'histoire des rares vergers et de la difficile extraction du moût de pomme, sa matière première. Fort apprécié des amateurs britanniques du XIX e siècle, il a fièrement résisté, par attachement populaire, aux violentes attaques des ligues de tempérance avant de disparaître bêtement au début du XXe siècle dans les labyrinthes législatifs et administratifs de l'État ; le mercantilisme débridé des années 1970 finira de l'achever. On doit à la foi inébranlable et à l'inventivité d'irréductibles cidriculteurs la délicieuse renaissance du cidre québécois que l'on connaît aujourd'hui.
Mots clés : cidre, cidriculture, histoire du cidre québécois, commission Thinel, cidre de glace
Dans CLOUTIER, L. Martin et A. DÉTOLLE (dir.) (2017) La transformation du cidre au Québec –
À des fins de plaisir et de science, j'ai voulu faciliter l'accès au joli monde des cidres à l'amatrice potentielle et au découvreur curieux. En rassemblant et agençant les considérations organoleptiques relatives aux vins blancs, auquel le cidre - vin de pomme - est apparenté, j'ai fabriqué une fiche de dégustation simple mais complète. L'objectif premier est de garder mémoire des caractéristiques et circonstances des cidres dégustés, afin de répéter les expériences heureuses.
Cette fiche pratique, que vous imprimerez recto-verso, est disponible en formats lettre et A4.
Je vous souhaite de bien belles découvertes dans ce joli monde!
La fiche de dégustation du cidre s'inspire bien assurément des informations détaillées contenues dans la partie Fabrication de La petite histoire du cidre au Québec suivi de La fabrication du cidre maison. Je rappelle que cette méthode de fabrication de cidre maison est utilisable en Europe comme au Québec.
Ce livre est disponible auprès de moi.
La goélette insolite du Babordais…
« À bord de cette embarcation sur le Saint-Laurent, il y a les navigations, des marins et des bateaux, des mots de la mer, des nœuds, des chansons, des platées et les butins du Babordais. Ce matelot sans âge a collectionné ces trésors de l’histoire et du patrimoine maritime du Saint-Laurent dès son arrivée en 1541 sur la Grande rivière de Canada.
L'histoire de cette découverte est relatée dans le roman maritime La mer de Cocagne, publié à Montréal chez Hurtubise en 2014. Elle aura des suites, assurément, puisque le Babordais n’a plus jamais quitté le grand fleuve et navigue depuis sans mollir avec son étonnant compagnon, Jambe-de-chien, à bord de grands et petits navires, à l’aventure et à la fortune de cette mer du Québec. »
Le poète a hérité du coffre de matelot de son grand-père, rempli des souvenirs de campagnes sur toutes les mers du globe. Beaucoup des émotions, des mots et des images de ses premières chansons s’y trouvaient.
Mais la mer est universelle : c’est désormais au rythme des marées des ports de Bretagne, de France, d'Europe et du Québec qu’il distille ses poésies aux senteurs de mer, ancrées dans la tradition et teintées d'influences diverses.
Hervé est décédé en novembre 2015. Ses coordonnées et contact à Trémuson ne sont plus valides; on peut se procurer son recueil auprès de sa compagne Hélène à helene.fournier [arobase] yahoo.fr ou par mon entremise.
À sa talentueuse mémoire !