Papers by Marie van Loon
Philosophical Psychology, 2023
In this paper I argue that a prominent account of doxastic responsibility, Epistemic Reasons-Resp... more In this paper I argue that a prominent account of doxastic responsibility, Epistemic Reasons-Responsiveness can be amended to avoid two problems with its treatment of delusions. I do so by appealing to Carolina Flores' recent work on the evidence-responsiveness of delusions: by excluding what Flores calls masking factors from the mechanism of reasons-responsiveness, we are able to accommodate the possibility for individuals with delusions to be responsible for their belief. I conclude by motivating that this possibility is one we should care about.
Philosophia, 2023
According to a popular view, excuses undermine blameworthiness. At the same time, philosophers co... more According to a popular view, excuses undermine blameworthiness. At the same time, philosophers commonly accept that blameworthiness is composed of two necessary conditions: a moral objectionability condition and a responsibility condition. For excuses to do their job, they must undermine at least one of these conditions. In this paper, I conclude that excuses do neither. By inference to the best explanation, I propose a view that reconciles this conclusion with the function of excuses.
Philosophical Explorations, 2021
It is widely believed that implicit bias is common and that it contributes, in part, to the perpe... more It is widely believed that implicit bias is common and that it contributes, in part, to the perpetuation of systemic injustice. Hence, the existence of implicit bias raises the question: can individuals be blameworthy for their implicit bias? Here, I consider what it is about implicit bias that renders agents blameworthy. I defend the claim that, when individuals omit to engage in activities that could prevent the influence of implicit bias on their behavior, they may be blamed for their implicit bias. The plausibility of my proposal depends on whether individuals are able to engage freely in such activities and on whether there exists an obligation not to be biased (broadly put). I will answer positively to the former question and open the way for an answer to the latter, and tougher, question.
Klēsis - Revue philosophique , 2020
Dans son article, « Epistemic responsibility and epistemic agency », Pascal Engel défend que la n... more Dans son article, « Epistemic responsibility and epistemic agency », Pascal Engel défend que la notion d'agence épistémique telle qu'elle est utilisée par une position qu'il appelle « kantienne » n'a de sens qu'à titre métaphorique et que la responsabilité épistémique pour les croyances est possible sans agence épistémique.

Ethics Forum, 2018
In this paper, I argue that Alfred Mele's conception of self-deception is such that it always ful... more In this paper, I argue that Alfred Mele's conception of self-deception is such that it always fulfils the reasons-responsiveness condition for doxastic responsibility. This is because self-deceptive mechanisms of belief formation are such that the kind of beliefs they bring about are the kind of beliefs that fulfil the criteria for doxastic responsibility from epistemic reasons responsiveness. I explain why in this paper. Mele describes the relation of the subject to the evidence as a biased relation. The subject does not simply believe on the basis of evidence, but on the basis of manipulated evidence. Mele puts forward four ways in which the subject does this. The subject could misinterpret positively or negatively, selectively focus, or gather evidence. Through these ways of manipulation, the evidence is framed such that the final product constitutes evidence on the basis of which the subject may believe a proposition that fits that subject's desire that P. Whichever form of manipulation the subject uses, the evidence against P must be neutralized in one way or another. Successful neutralization of the evidence requires the ability to recognize what the evidence supports and the ability to react to it. These abilities consist precisely in the two parts of the reasons-responsiveness condition, reasons receptivity and reasons reactivity. In that sense, self-deceptive beliefs always fulfil the reasons-responsiveness condition for doxastic responsibility. However, given that reasons responsiveness is only a necessary condition for doxastic responsibility, this does not mean that self-deceived subjects are always responsible for their belief.

Encyclopédie Philosophique en Ligne, 2018
Les biais cognitifs, parfois aussi appelés « illusions cognitives », sont un ensemble d'erreurs d... more Les biais cognitifs, parfois aussi appelés « illusions cognitives », sont un ensemble d'erreurs de raisonnement qui diffèrent du simple oubli ou de l'erreur de calcul. Les biais cognitifs sont observables lorsque, dans une certaine situation, un sujet commet une erreur de raisonnement en recourant à une heuristique plutôt qu'à une loi logique et forme ainsi une croyance injustifiée, voire fausse. Ici on entend « raisonnement » au sens large, c'est-à-dire, théorique ou pratique, conscient ou inconscient. Bien que les biais cognitifs soient principalement discutés en psychologie (psychologie du jugement et de la prise de décision, et en psychologie du raisonnement et en psychologie cognitive), cette entrée propose de contribuer à une meilleure compréhension des biais cognitifs en tant qu'objet d'étude philosophique. D'un point de vue philosophique, les biais cognitifs soulèvent des questions d'ordre ontologique et épistémologique, qui touchent à la nature de notre cognition et de notre rationalité. La nature des biais cognitifs est le plus souvent définie comme des tendances à produire des croyances ou des jugements erronés en vertu du fait qu'ils violent certaines règles de raisonnement. Néanmoins, la question de savoir si ces tendances sont intrinsèques ou extrinsèques à la cognition est parfois débattue et touche à la question plus générale de la nature de la rationalité. Une autre question qui suscite un certain intérêt chez les philosophes concerne ce qui est couramment appelé « biais implicite » ou « attitude implicite ». En plus d'être une tendance à commettre des erreurs de raisonnement de type particulier, les attitudes implicites impliquent également des erreurs de bienséance sociale et, ultimement, morales. Il n'est pas toujours rendu clair si les biais cognitifs et les attitudes implicites doivent être traités comme des catégories complètement distincte ou au contraire si ces deux catégories d'erreurs doivent être traités comme parentes. La nature des biais cognitifs est donc peu claire. Dans ce qui suit, nous passons en revue les questions énoncées ci-dessus, en présentant les réponses existantes dans la littérature des trente dernières années. Nous commençons par présenter les descriptions les plus courantes des biais cognitifs ainsi qu'une série d'exemples de biais (1.a, « Préliminaires terminologiques », 1.b, « Quelques exemples de biais cognitifs », et 1.c, « Quelques traits descriptifs communs des biais cognitifs »). Nous abordons ensuite la question du statut ontologique des biais en considérant

Encyclopédie Philosophique en Ligne, 2016
En psychologie cognitive et sociale, la notion de biais cognitifs fait référence à la manifestati... more En psychologie cognitive et sociale, la notion de biais cognitifs fait référence à la manifestation systématique de jugements faux, liée à l'utilisation automatique et inconsciente de règles de raisonnement que l'on appelle les « heuristiques ». La théorie des biais cognitifs et des heuristiques décrit les illusions dont notre cognition est victime et qui menacent parfois notre rationalité. Dans cette entrée, la théorie des biais cognitifs est exposée et discutée selon une approche philosophique. 1. Linda Je vous présente Linda. Linda a fait des études de philosophie et était politiquement active pendant sa jeunesse. Il s'agit maintenant d'estimer quelle est la profession de Linda en termes de probabilités. On vous offre le choix suivant. a) Linda enseigne dans une école primaire. b) Linda est libraire et prend des cours de yoga. c) Linda est une féministe. d) Linda est psychiatre à l'assistance sociale. e) Linda est membre de la liste des électrices. f) Linda est une employée de banque. g) Linda est agent d'assurance. h) Linda est une employée de banque féministe. Dans quel ordre de probabilité classeriez-vous ces options? Isolons deux de ces options : e) Linda est une employée de banque et h) Linda est une employée de banque féministe. La tentation immédiate est de conclure qu'il y a de plus grandes chances que Linda soit une employée de banque féministe. C'est en tout cas la réponse donnée par la majorité des participants lors de cette étude psychologique sur le jugement et la prise de décision, menée par Daniel Kanheman et Amos Tversky. Il s'agit en fait de la mauvaise réponse car elle viole
Dissertation by Marie van Loon
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