Papers by T. Vétillart-A.

Inventaire des sources p.108 d'urbanisme (APUR), elles-mêmes issues de cartes ici reproduites 10 ... more Inventaire des sources p.108 d'urbanisme (APUR), elles-mêmes issues de cartes ici reproduites 10 , nous tendons à associer certaines configurations viaires et parcellaires présentes dans Paris avec celle de la butte. Ainsi, la faible surface des parcelles, leur grand nombre et la boucle de desserte formée par la jonction des voies rapprochent en partie cet espace du réseau situé à l'est du parc des Buttes-Chaumont, soit le haut du quartier d'Amérique dit aussi de la "Mouzaïa". De même, la division parcellaire sur la butte, assez régulière, se retrouve de part et d'autre des rues Émile-Desvaux et Paul-de-Kock, non loin de la rue de Belleville, celle-ci à la fois artère et pénétrante parisienne. En rejoignant le XX e arrondissement, un solide parallèle peut à nouveau être dressé entre la Butte-Bergeyre et l'ensemble du nom de "La-Campagne-à-Paris" qui domine la porte de Bagnolet. Sur la rive opposée de la Seine, la Cité-Florale du XIII e arrondissement, que divise la rue Brillat-Savarin, rappelle également la morphologie générale de la butte. Ces unités urbaines, disséminées dans Paris, sont parfois regroupées sous le nom de "cités", "hameaux" ou "villas" selon leur emprise dans la ville 11 .
), ARCHITECTE EN CHEF DES MONUMENTS HISTORIQUES : L'INDIVIDU ET LA FONCTION Mémoire de recherche ... more ), ARCHITECTE EN CHEF DES MONUMENTS HISTORIQUES : L'INDIVIDU ET LA FONCTION Mémoire de recherche en Master 2 préparé par Thomas Vétillart Sous la direction d'Éléonore Marantz-Jaen Année universitaire 2014-2015
Mémoire de recherche en Master 1 préparé par : Thomas Vétillart Sous la direction de : Mme Éléono... more Mémoire de recherche en Master 1 préparé par : Thomas Vétillart Sous la direction de : Mme Éléonore Marantz-Jaen

Le droit coutumier veut que la liste des remerciements, si tant est qu'il faille admettre le mot ... more Le droit coutumier veut que la liste des remerciements, si tant est qu'il faille admettre le mot liste, d'esprit classificatoire, se révèle souvent trop longue à dérouler : les rencontres, les recours, les requêtes, les soutiens encore, prennent une place considérable, dès que l'on fait remonter à la surface la chaîne des personnes qui sont intervenues non loin du travail de recherche. Je voudrais toutefois être dans l'exhaustivité la plus évidente, et même si certains noms m'échappent ou me sont, hélas, inconnus, celles et ceux qui les détiennent méritent tout autant que les autres d'apparaître ici, ne serait-ce que par une forme, peu adroite j'en conviens, d'allusion. J'offre ma reconnaissance à Mme Éléonore Marantz, pour ses intuitions quant à l'accompagnement du travail de cette année, sa disposition, son empathie, et pour l'énergie qu'elle diffuse à son entour. Je remercie d'une même voix M. Jean-Philippe Garric, qui par la pertinence, la cohérence et le développement de ses observations, a permis de réviser la recherche alors que celle-ci était en marche. Je souhaiterais que mes voeux de bienveillance et de respect accompagnent M. Christian Hottin, qui m'a fait reconnaître la vocation patrimoniale des gestes d'archives comme des bâtiments liés à l'enseignement supérieur. Ma gratitude revient également à l'ensemble du personnel des Archives nationales, à l'oeuvre sur leur nouveau site de Pierrefitte-sur-Seine : tous et chacun d'entre eux ont créé et continuent de forger un lieu de consultation adorable, et par-dessus tout humain. J'adresse mes sincères remerciements à Mme Stéphanie Méchine et M. Ludovic Bouvier, ainsi qu'aux autres membres du service des archives rectorales parisiennes. Ils m'ont accueilli, installé, et prêté main forte à chaque fois que le besoin s'en est fait sentir, dans l'enchevêtrement de locaux, pour un oeil novice, souvent surchargés. Le service des archives de l'université de Reims Champagne-Ardennes dans son intégralité : Mme Christine Voisin, M. Marcellin Guillemin, mais aussi les personnes présentes sur les lieux, à qui je n'ai pas eu affaire directement, reçoivent ma plus délicate reconnaissance. Je voudrais aussi signaler les deux agents responsables du service des archives municipales d'Asnières-sur-Seine. Pour leur hospitalité et leur altruisme, manifestant selon moi le coeur de ce qui constitue un service public, même à une échelle parmi les plus réduites, je les remercie chaleureusement. Les agents des archives départementales du Val-de-Marne, pour leur amabilité et leur déférence envers le lecteur, méritent que je les cite. J'exprime à leur égard mes plus probes remerciements. Le Centre d'Archives d'Architecture du XX e siècle et son équipe, je pense ici à M. Alexandre Ragois autant qu'à ceux et celles qui font vivre cette structure, recueillent mon entière gratitude. Je tiens en outre à remercier les agents de la ville de Paris que j'ai rencontré à la fois aux Archives municipales, à la Bibliothèque Historique et à la Bibliothèque de l'Hôtel de Ville. Les uns comme les autres se sont montrés « pugnaces » dans leurs réponses à mes demandes, celles-ci parfois incongrues et manquant à quelques occasions de clarté. À Pomme Cramer, pour sa gentillesse et la vive tonalité dont elle a incontestablement fait preuve durant mon stage automnal à l'Observatoire du Patrimoine Religieux. Mes amitiés et mes louanges vont aux compagnes et compagnons de cette année de master : dans le désordre évidemment, Lucile, Antoine, Grégoire, Alma, Élise, Anaïs, Pierre, Anastasia, sans négliger les étudiants plus occasionnels. Persistez dans votre être. À mes Parisiens de connivence indicible et d'humeur gastronome, de la bière artisanale aux niflettes, avec tout ce que cela comprend : Cédric, Hugo, Marthe, Léna, Sandra, Camille, Jules, Joseph et Martin, Morgane, Pierre Ayral, Charlotte, Boris. Ils m'habitent au quotidien, dans mes songes, dans mes actes. Je salue avec émotion les expatriés du Languedoc lato sensu, proches et lointains, amateurs ou contempteurs d'un déplacement à la capitale : Pierre Rigaud, Rémi, Maria, Olivier Sacchi et Olivier Mathieu, Youri, Emma, Pierre-Lucas, David, Antoine Fily de Redon et son gasconnisme, Valentin, Pierre Vachon du Bas-Dauphiné, Jean-Baptiste, Jérémy. J'espère vivement qu'ils reviendront chez eux. Aux Sétois et aux Montpelliérains, agglomération et aire urbaine comprises, qu'ils fussent de souche ou plantés soit récemment, soit pour un temps : Flore, Benjamin, Olga, Odile, Alexis, Mathieu, Joris, Pascal, Sylvain, Jean-Claude, Louise. Vos rayons ardents percent jusqu'à Paris et m'atteignent toujours. À ma famille, si restreinte qu'elle en est devenue coriace, et à nos amis, amies de tous bords avec leurs enfants, qui sont aussi pour moi des « membres honoraires » à part entière. Enfin, à tous ce, celles et ceux que j'ai oublié, mais dont l'empreinte s'est durcie en secret : je leur dédie intimement ce mémoire. Il n'y a pas d'écriture automatique de la relation sociale, des besoins de masse, ni en politique ni en architecture. Là aussi il y a toujours un duel, et la réaction est imprévisible. Jean Baudrillard, Vérité ou radicalité de l'architecture ? Le bulldozer a tué grand-maman, Et changé ses fleurs en marteaux-piqueurs, Les oiseaux pour chanter ne trouve que des chantiers, Est-ce pour cela que l'on te pleure ? Michel Polnareff, « Qui a tué grand-maman ? », album Polnareff's, 1971 Avant-propos Les quelques paragraphes formant cet avant-propos voudraient regarder, d'un biais autre, les conditions dans lesquelles ce travail de recherche s'est poursuivi durant l'année. Pour ce faire, trois intervenants du monde médiatique vont être mobilisés, mais auparavant, afin que ces intervenants puissent ne pas perdre pied, j'aimerais annoncer tout de suite le paysage historique qui les accueille. Ce paysage est bigarré : il se compose d'universités, de révoltes politiques, d'architecture pour la chose publique et d'industries galopantes. Il héberge également la fluctuation et le doute. L'histoire contemporaine, plus encore celle de la seconde moitié du XX e siècle, a ceci d'étrange qu'elle opère au préalable un tri dans la masse des sources documentaires avant que d'en faciliter les croisements. D'un point de vue méthodologique, il semblerait que l'intelligibilité d'une époque, traduite par l'agencement savant des faits sociaux, prenne le pas sur la seule critique historique d'un texte ou d'une image, celle-ci ou celui-là devenant document. En d'autres termes, la gêne et l'enjeu proviendraient plutôt du plein que du vide. Mai 1968, qui n'a pas attendu ses commémorations successives pour gagner une notoriété mondiale, empile à l'envi commentaire sur commentaire, analyse sur analyse, et passe de récupération en récupération. Ainsi, la tâche pour l'historien, même lorsque son étude n'apprivoise que cinq ou six établissements universitaires d'envergure variable, n'est pas sans risque : perdre de vue l'objet de la recherche, noyé dans un flot presque ininterrompu d'informations qui lui seraient étrangères ; ou bien le perdre de vue en le coupant intégralement de son environnement, en oubliant sa position, son référencement. Ces visions opposables constituent les deux travers dans lesquels il ne faudrait pas s'abandonner trop longtemps. Viendrait alors le secours de l'architecture, ainsi que la capacité d'osciller entre le coeur de l'objet d'étude et son pourtour. L'architecture peut être texte, ou image, mais elle diffère aussi du document, parce qu'elle se passe plus facilement d'interprète, et parce qu'elle traite avant tout de l'espace concret, physique, du corps tout entier. Pour autant, les architectures passées au crible dans cette recherche nous aident difficilement : elles sont, pour beaucoup d'entre nous, banales et invisibles. Parfois, leurs propriétaires les ont supprimées. Il n'en subsiste alors que des traces, et cellesci parlent encore moins que d'autres bâtiments encore dressés.
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