Joseph Gotte
Doctorant contractuel au sein du Centre d’étude des discours, images, textes écrits et communication (Céditec) de l’Université Paris-Est Créteil (UPEC), je prépare actuellement une thèse sur la généalogie, la spécificité et la circulation du thème de l’effondrement écologique dans le discours d’intellectuels et militants en Europe francophone (2015-2023). Sous la direction de Claire Oger.
Supervisors: Claire Oger
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Papers by Joseph Gotte
Cette recherche est fondée, d’une part, sur une vingtaine d’entretiens semi-directifs réalisés en mars et avril 2020, et d’autre part sur une grille de codage traitant de plus de 200 comptes et biographies LinkedIn. Il s’est agi de préciser les contours souvent flous de la fonction, tant dans son intitulé – faut-il parler d’attachés, d’assistants ou de collaborateurs parlementaires ? –, que dans la pluralité des missions qui la composent – soutien juridique, assistance en communication, présence locale, etc. Par l’examen et la comparaison des façons de nommer sa fonction et d’en expliquer le contenu, lors de deux contextes énonciatifs différents – à l’oral et sur un réseau social professionnel –, nous avons pu mettre en évidence l’existence de plusieurs « identités narratives » – notion centrale dans cet écrit, proposée à l’origine par le philosophe Paul Ricœur.
Plus généralement, ce mémoire dessine les tensions et luttes qui animent ce groupe professionnel, à la fois surdiplômé, car très majoritairement doté d’un niveau Bac +5 ou plus, et symboliquement dominé, car peu reconnu au sein des organisations dans lesquelles il évolue. Près de trois ans après l’arrivée au pouvoir du parti politique naissant « La République en Marche ! », ce travail s’interroge également sur la part que l’engagement politique et militant tient dans les trajectoires des collaborateurs issus de la majorité présidentielle. Se confrontant à la question désormais classique de la professionnalisation de la vie politique, ce mémoire s’attache à « lever le voile » sur le quotidien de celles et ceux qui jouent aujourd’hui un rôle central dans l’institution parlementaire, et qui deviendront, pour certains, les dirigeants politiques de demain.
Cette recherche est fondée, d’une part, sur une vingtaine d’entretiens semi-directifs réalisés en mars et avril 2020, et d’autre part sur une grille de codage traitant de plus de 200 comptes et biographies LinkedIn. Il s’est agi de préciser les contours souvent flous de la fonction, tant dans son intitulé – faut-il parler d’attachés, d’assistants ou de collaborateurs parlementaires ? –, que dans la pluralité des missions qui la composent – soutien juridique, assistance en communication, présence locale, etc. Par l’examen et la comparaison des façons de nommer sa fonction et d’en expliquer le contenu, lors de deux contextes énonciatifs différents – à l’oral et sur un réseau social professionnel –, nous avons pu mettre en évidence l’existence de plusieurs « identités narratives » – notion centrale dans cet écrit, proposée à l’origine par le philosophe Paul Ricœur.
Plus généralement, ce mémoire dessine les tensions et luttes qui animent ce groupe professionnel, à la fois surdiplômé, car très majoritairement doté d’un niveau Bac +5 ou plus, et symboliquement dominé, car peu reconnu au sein des organisations dans lesquelles il évolue. Près de trois ans après l’arrivée au pouvoir du parti politique naissant « La République en Marche ! », ce travail s’interroge également sur la part que l’engagement politique et militant tient dans les trajectoires des collaborateurs issus de la majorité présidentielle. Se confrontant à la question désormais classique de la professionnalisation de la vie politique, ce mémoire s’attache à « lever le voile » sur le quotidien de celles et ceux qui jouent aujourd’hui un rôle central dans l’institution parlementaire, et qui deviendront, pour certains, les dirigeants politiques de demain.