Papers by Joelle Cauville
In presenting this thesis in partial fulfilment of the requirements for an advanced degree at the... more In presenting this thesis in partial fulfilment of the requirements for an advanced degree at the University of British Columbia, I agree that the Library shall make it freely available for reference and study. I further agree that permission for extensive copying of this thesis for scholarly purposes may be granted by the head of my department or by his or her representatives. It is understood that copying or publication of this thesis for financial gain shall not be allowed without my written permission.
Nouvelles études francophones, 2001
Nouvelles études francophones, 2004
Nouvelles études francophones, 2010
Résumé:Un fait divers a passionné la France profonde des années quatre-vingt: &am... more Résumé:Un fait divers a passionné la France profonde des années quatre-vingt: "L'Affaire Villemin." Le regain d'intérêt pour celle-ci se manifeste, en ce nouveau millénaire, par le roman de Philippe Besson: L'Enfant d'octobre, (Grasset, 2006). L'auteur s'y fait le fervent défenseur de Christine Villemin, la mère du petit Grégory, retrouvé mort, noyé dans la Vologne, décrivant son calvaire de mater dolorosa,
... Ainsi, chez Marie Laberge, le théâtre, en plus d'être utopique, devient-il hétérotopie, ... more ... Ainsi, chez Marie Laberge, le théâtre, en plus d'être utopique, devient-il hétérotopie, dans le sens que lui attribue Foucault, de locus à part, où l'on peut questionner le langage accepté et interroger les mythes afin de refléter et contester la société actuelle. ...
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 2017
Cinémas, Oct 26, 2007
Comme Orphée, la Française ^Hiroshima mon amour a droit à une seconde chance, à vivre un second a... more Comme Orphée, la Française ^Hiroshima mon amour a droit à une seconde chance, à vivre un second amour. Comme Orphée, elle devra renoncer à cet amour, en prenant conscience de l'oubli universel dans lequel elle engloutira Nevers et Hiroshima. Toutefois, cette prise de conscience du personnage incarné par Emmanuelle Riva, loin de se solder par un échec, débouche sur une liberté nouvelle : elle retrouve le goût de l'amour interdit, car elle est redevenue disponible. Cette évolution constitue un exemple de réécriture du mythe au féminin, réécriture qu'Alain Resnais ne trahit pas dans son interprétation cinématographique du scénario de Marguerite Duras.

ki Shimazaki, ecri vaine d'origine japonaise, a choisi Montreal comme patrie d'adoption e... more ki Shimazaki, ecri vaine d'origine japonaise, a choisi Montreal comme patrie d'adoption et la langue francaise comme moyen d'expression pour publier cinq petits romans dont la sobriete du style et la facture toute classique de l'intrigue rappellent tantot le haiku en prose1, tantot la tragedie racinienne. Le titre meme de chaque roman a une signification symbolique sur laquelle nous reviendrons au cours de cette etude : Tsubaki, publie en 1999, signifie camelia, la fleur preferee de Yukiko, le personnage de la mere, central a ce premier roman. Hamaguri2, second roman publie en 2000, est le nom de la palourde japonaise, objet directement lie au secret familial que detient Mariko, la mere de Yukio. Le troisieme roman, paru en 2001, Tsubame, hirondelle en langue nippone, fait reference a une autre figure maternelle, celle du pretre catholique qui dedie sa vie a un orphelinat. Wasurenagusa, le titre du quatrieme ouvrage, sorti en 2003, signifie myosotis en russe et n'est autre que la fleur associee a la mere naturelle de Kenji, Sono, qu'il n'oubliera jamais. Finalement, Hotaru, publie en 2004, est la traduction japonaise de la luciole, qui symbolise le danger de la seduction masculine contre laquelle Mariko met en garde sa petite fille Tsubaki. On pourrait comparer ces cinq romans a un quintette3, car chacun relate la meme saga familiale sur un meme fond de drames historiques : bombe atomique de 1945 sur Hiroshima et Nagasaki, tremblement de terre dans la region de Tokyo et Yokohama, en 1923. avec des voix narratives differentes : Yukiko dans Tsubaki, Yukio dans Hamaguri, Yonhi/Mariko dans Tsubame, Kenji, dans Wasurenagusa et enfin Mariko et sa petite fille Tsubaki dans Hotaru. Ceci occasionne des variations sur un meme theme qui, loin d'etre monotones, renforcent la tonalite musicale et poetique de l'ensemble et lui conferent une structure mythique, car comme Pierre Albouy l'a montre dans Mythes et mythologie dans la litterature francaise, tout mythe comporte des recits avec variations (20). Dans cette etude, on s'attachera a montrer l'omnipresence de la figure maternelle dans l'œuvre d'Aki Shimazaki, et ce, pas seulement dans le contexte du rejet de la langue maternelle comme lieu propice de l'ecriture ou sous la forme du personnage, protagoniste de l'intrigue qui regorge de relations mere/fils et mere/fille, grand-mere/petite fille a la fois etroites et tendues. La mere revet aussi les dimensions de l'archetype quand Shimazaki choisit comme theâtre de ses drames, la Grande Histoire : celle de la Mere Patrie secouee par les guerres expansionnistes du Japon en Coree ou en Mandchourie et les bombardements atomiques americains de 1945 sur Hiroshima et Nagasaki4;
Tangence, Oct 18, 2013
Qualifier Éric-Emmanuel Schmitt de « mythophage » comme le journaliste belge Jacques de Decker 1 ... more Qualifier Éric-Emmanuel Schmitt de « mythophage » comme le journaliste belge Jacques de Decker 1 n'hésite pas à le faire est sans aucun doute pertinent, lorsqu'on pense à son évocation de Don Juan dans La nuit de Valogne 2 ou encore à celle d'Hamlet dans Golden Joe 3 ou même à sa réécriture du mythe d'Orphée et Eurydice dans L'hôtel des deux mondes 4. Son avant-dernier roman, Ulysse from Bagdad 5 , paru en 2008 et qui lui valut le Prix des Grands Espaces, ne fait que le confirmer : l'écrivain, en marchant dans les pas d'Homère et en mettant en scène le héros mythologique par excellence, Ulysse, s'inscrit dans une lignée d'auteurs tels que Joyce (Ulysse, 1921) ou encore Giraudoux auquel, d'ailleurs, il emprunte l'exergue de son ouvrage : « Il n'y a d'étranger que ce qui n'est pas humain 6. »

BRILL eBooks, 1997
Definir de fac;on univalente d'une part la notion de mythe et de l'autre celle d'utopie semble en... more Definir de fac;on univalente d'une part la notion de mythe et de l'autre celle d'utopie semble en soi une entreprise tout a fait utopique. On peut s'entendre, comme le suggere L'Encyclopaedia Universalis', sur le fait que le terme d'utopie se definit principalement a partir de l'essai Utopia de Thomas More, qui avait forge son titre en 1532, sur le grec «ou» (hors) et «topos» (Heu). Si, par ailleurs, c'est du XVle au XIXe siec\e que l'utopie semble atteindre son paroxysme en Occident, il est difficile de s'imaginer qu'elle n'ait eu d'autres precedents que les grands textes greco-Iatins, L'Odyssee d'Homere et La Republique de Platon, entre autres. Le mythos grec, pour sa part, a vu son contenu ainsi que sa definition changer radicalement au cours des siec\es, et il est c\air que la denomination grecque ne limite pas sa manifestation au seul monde occidental, bati sur les paradigmes mediterraneens. Jumeler les deux notions, celle du mythe et celle de l'utopie, releve d'un processus de reflexion qui peut facilement etre a double tranchant: le mythe, construction par excellence de I 'imaginaire humain, ne se situe-t-il pas ailleurs que dans un non-Heu?-et I' utopie, quant a elle, ne fait-elle pas echo au mythe, a la fois s' en inspirant, le niant et le transformant? Redondance possible, et aussi, parfois, refus des deux domaines a admettre leur interdependance, cheminement parallele surtout et creation commune de ce qui, en fin de compte, s' avere etre mythe transforme, utopie revisitee. Toutefois, mythes et utopies, quels que soient la position choisie, le point de vue defendu, semblent faire bon menage, a en juger d'abord par la belle reception de notre projet, avec presque une vingtaine de textes couvrant, il est vrai, principalement la litterature contemporaine des femmes, mais puisant parfois aux reuvres anterieures qui ont deja prepare le terrain, en offrant des visions d'existences idylliques-ne serait-ce que litteraires. Ces reuvres pionnieres, a une epoque qu'on a tendance a appeler l'apogee de l'expression utopique, n'occupaient probablement pas toujours la premiere place. D'ou peut-etre leur besoin de s'imaginer un ordre social autre que celui dans lequel on vivait et qui, une fois mis en place, aurait pu accorder un plus grand röle a la femme, afin qu'elle exprime sa difference, developpe ses propres mythes, 'Comme le signale Joelle Cauville dans son article sur Jeanne Hyvrard,l'information se trouve dans I'entree «Utopie», de L' Encyclopaedia Universalis, page 557 et suivantes.
La mythocritique contemporaine au féminin
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