History Conference Publications by Jean-Jacques Arzalier
![Research paper thumbnail of [The Army Medical Departments in the Crimean War (1854-1856). A Comparative Study on British and French Health Support in the East] Les services de santé face à la guerre de Crimée (1854-1856)](https://attachments.academia-assets.com/32318742/thumbnails/1.jpg)
La Santé des populations civiles et militaires, E Belmas, S Nonnis-Vigilante Editors, 2010
The Crimean War (1854-1856) was the result of the protection offered to Turkey by United Kingdom ... more The Crimean War (1854-1856) was the result of the protection offered to Turkey by United Kingdom and France. Casualties and sufferings experienced by the soldiers mobilized public opinion, especially in England. Disparity among French and British health services fails to explain the losses which were mostly illness rather than fighting related. Logistical deficiencies during the first winter (1854-1855) reduced the British Army to one third of its nominal strength. The following winter, although all fighting has resumed, typhus fever striked the French Army confounded by overcrowded camps and deficient sanitation. With the public opinion acting as a catalyst, the Parliament and Royal Commission moved the War Department towards required reforms. As the French lack their ally capacity to openly examine their own mistakes, the subsequent Second Empire military campaigns will bear the consequences of this flaw…
![Research paper thumbnail of [Some thoughts about the Specialized Reserve: the Army Health Department] Réflexions sur les réserves spécialistes : le Service de santé des armées](https://attachments.academia-assets.com/32712290/thumbnails/1.jpg)
Les réserves militaires d'hier, d'ailleurs et d'aujourd'hui, M Roucaud Editor, 2009
Il existe de fortes incitations qui permettent aux médecins de souscrire un engagement dans une r... more Il existe de fortes incitations qui permettent aux médecins de souscrire un engagement dans une réserve opérationnelle. Au-delà du changement d’horizon et de l’intérêt pour la médecine humanitaire, l’absence de fiscalité (qui était déjà favorisée au XVIe siècle) est un élément motivant pour de jeunes médecins en début de carrière. La fidélité au service de santé des armées est aussi une raison d’engagement pour les médecins d’active qui se sont installé dans la société civile après avoir fait valoir leur droit à la retraite.
Deux circonstances sont cependant susceptibles de compromettre cette organisation équilibrée entre active et réserve d’emploi, toutes deux liées à la démographie médicale. D’une part, le départ massif à la retraite de la génération formée voici près d’un demi-siècle, non compensée en raison des effets d’un numerus clausus ayant fortement réduit le nombre d’étudiants en médecine. D’autre part les conséquences de la féminisation ; « la proportion de candidates admises au concours d'entrée dans les écoles du service de santé des armées est passée de 10 % en 1995 et 1996 et 15 % en 1997 à 55 % en 1998, 66 filles ayant été admises sur 120 places offertes au concours. Ce constat est tout aussi réel dans les facultés de médecine en début de deuxième année...
![Research paper thumbnail of [Dien Bien Phu, Military Casualties] Diên Bien Phu : les pertes militaires](https://attachments.academia-assets.com/32318725/thumbnails/1.jpg)
1954-2004 La bataille de Dien Bien Phu entre histoire et mémoire, P Journoud & H Tertrais Editors, 2004
Aujourd'hui « il paraît encore important de pouvoir dire que ceux qui sont morts à la guerre ne s... more Aujourd'hui « il paraît encore important de pouvoir dire que ceux qui sont morts à la guerre ne sont pas morts pour rien. Quand ce n'est pas le cas, la colère se mêle au deuil ». Dans la mesure où les estimations des pertes Viêt Minh sont proches de la réalité, on peut affirmer que l'objectif visé par le commandement français a été atteint. « Quantitativement, les pertes vietminh ont été, en tout cas, très supérieures aux nôtres » ; le V.M. « a fait détruire la majeure partie de ses divisions de choc (308 et 312), et a perdu ses meilleurs cadres ». Le général Navarre estime qu’il est « donc peu probable qu’il puisse entrer en campagne, refait et modernisé, avant le milieu de l’hiver ». Mais la perte d’unités d’élite et la disparition d'un nombre important d'officiers et de sous-officiers dans un corps expéditionnaire déjà sous-encadré sont une perte majeure. Enfin, l'ascendant moral est définitivement du côté du Viêt-Minh, lequel a montré qu'il était capable de vaincre selon le propre modèle « occidental » de la guerre... Le coût psychologue de la défaite a ainsi plus que compensé les pertes de son corps de bataille
![Research paper thumbnail of [Casualties Survey aiming Army Health Department Evaluation] L’évaluation du service de santé des armées au moyen de l’étude des pertes](https://attachments.academia-assets.com/32318490/thumbnails/1.jpg)
Le Service de santé des armées entre guerre et paix, P Richardot Editor, 2003
Le soutien des forces est la mission prioritaire du service de santé des armées [S.S.A.]. Cette m... more Le soutien des forces est la mission prioritaire du service de santé des armées [S.S.A.]. Cette mission s’exerce non seulement en temps de guerre ou en temps de crise, mais aussi en temps de paix,. Elle se définit comme « l’ensemble des actions concourant, sur les plans individuel et collectif, à la mise en condition et à la conservation du potentiel humain par une prise en charge intégrale et cohérente, dans un cadre interarmées, des combattants, des malades et des blessés des forces »[ ]. L’évaluation des résultats de ces actions, tant pour la prévention des maladies (l’hygiène en campagne) que pour les soins donnés aux blessés (dans les formations sanitaires) est donc essentielle. Elle peut utiliser les apports de l’histoire militaire, notamment par l’étude des pertes, afin d’éviter la répétition des mêmes erreurs. Mais c’est encore l’élément d’une démarche « qualité » au sein du service de santé, qui a pour ambition d’améliorer l’adéquation entre ses moyens, ses missions et ses résultats, ce qui est la définition même de l’efficience.
![Research paper thumbnail of [Casualties during the May 1940 Campaign] La campagne de 1940: Les pertes.](https://attachments.academia-assets.com/32318810/thumbnails/1.jpg)
La Campagne de 1940, C Levisse-Touze Editor, 2001
Présenter les pertes de la campagne de mai-juin 1940 lors d'une communication contraint à faire d... more Présenter les pertes de la campagne de mai-juin 1940 lors d'une communication contraint à faire des choix. Mme Levisse-Touzé a souhaité « un survol de la ‘fourchette’ des pertes françaises et allemandes pendant l’année 1940 ». Cette étude, divisée en deux parties, porte sur un espace précis (le théâtre d’opérations de l’Europe continentale) pour une période de temps limitée (du 10 mai, date de l’attaque allemande, au 25 juin, jour où cessent tous les combats à la suite de l’armistice). Dans un premier temps, à partir de sources de deuxième main, sont décrites les pertes des Alliés et de l’Allemagne. Le coût réel des combats, qui fut élevé, est apprécié par l’examen de quelques cas. Le rôle du service de santé est rapidement évoqué, en raison de sa mise en cause quant à la prise en charge des blessés français. La seconde partie, qui utilise comme sources les archives, les témoignages et les travaux déjà publiés, permet d’évaluer le montant des pertes militaires françaises. L’étude des sources montre que les documents d'archives sont parfois contradictoires et que les chiffres avancés sont souvent des estimations. Au-delà des apparences, celles-ci ne font pas l’objet d’un consensus, ni dans leur nombre, ni dans leur composition (militaires, civils, etc..). L’espace accordé à une communication ne permet pas de les citer exhaustivement. Il est cependant possible d’évaluer le bien-fondé de l’affirmation selon laquelle le coût des combats, pour la France, a été supérieur « toutes proportions gardées » à celui de la Première Guerre mondiale.
History Book Participations by Jean-Jacques Arzalier
Les Militaires qui ont changé la France, F Fanet & JC Romer Editors, 2008
Pierre-François Percy (1754-1825) n’a pas eu la célébrité accordée à son rival Dominique-Jean Lar... more Pierre-François Percy (1754-1825) n’a pas eu la célébrité accordée à son rival Dominique-Jean Larrey (1766-1842) mais il incarne comme lui la « chirurgie de bataille » lors des guerres de la Révolution et du Premier Empire, qu’il marque de sa grande humanité.
Les Militaires qui ont changé la France, F Fanet & JC Romer Editors, 2008
Décrit par Napoléon comme « l’homme le plus vertueux [qu’il ait] rencontré », Dominique-Jean Larr... more Décrit par Napoléon comme « l’homme le plus vertueux [qu’il ait] rencontré », Dominique-Jean Larrey (1766-1842) incarne la chirurgie de guerre lors du Premier Empire. Le chirurgien a aussi été loué pour son attention à vouloir traiter les blessés des deux camps.
![Research paper thumbnail of [How to count casualties ? French traps during World War One] Dénombrer les pertes: les difficultes francaises d’adaptation à la Grande Guerre](https://attachments.academia-assets.com/31494061/thumbnails/1.jpg)
Les Armes et la Toge - Mélanges offerts à André Martel, JC Jauffret Editor, 1997
En 1895 la constatation par la section historique de l'impossibilité à fournir des chiffres exact... more En 1895 la constatation par la section historique de l'impossibilité à fournir des chiffres exacts de pertes pour les campagnes coloniales n'est suivie que de peu d'effets. La France entre ainsi en guerre en 1914 sans disposer d'un outil efficace, et ce n'est qu'au 1° juillet 1916, soit deux ans après le début du conflit, que l'organisation de la statistique des pertes devient opérationnelle. Les pertes de la Grande Guerre se traduisent par un drame humain (27% des hommes entre 18 et 27 ans disparaissent). L'importance quantitative des pertes justifie une refonte des textes règlementaires visant à l'indemnisation. Le rapport Marin recommande les "présomptions les plus larges quant à l'origine des blessures et des maladies".
Malgré ces déboires, la leçon n'a pas été retenue et il ne semble pas exister de relevé analogue des pertes pour le second conflit mondial. Quoiqu'il en soit, les différences rencontrées à l'occasion des dénombrements des pertes de guerre, lorsqu'ils existent, montrent que les sources, le plus souvent en raison de leur méthode de recueil, sont incohérentes. Les conclusions tirées à partir des données recueillies doivent donc être prudentes. Lorsque plusieurs nombres existent, et s'il faut n'en retenir qu'un, deux solutions sont possibles. La première consiste à réaliser une approximation au sens mathématique, la seconde préfère retenir la source la plus fiable. Langlois et Seignobos écrivaient à ce sujet : "non numerentur, sed monderentur".
History Papers by Jean-Jacques Arzalier
Oxford Bibliographies, 2017
The First Vietnam War, or Indochina War (1946–1954), was the result of hostilities between the co... more The First Vietnam War, or Indochina War (1946–1954), was the result of hostilities between the communist Vietnamese and the French who were reluctant to give full independence to their former colonies. This war of national liberation has to be interpreted within the general contexts of World War II, decolonization, the Cold War, and affirmations of communist political powers in China and in Korea (giving this conflict its political characteristics as a revolutionary war). The French defeat in Dien Bien Phu was the decisive event of the war, ended by the Geneva Agreements (20 July 1954). After their success in Na San (1952) against the Vietminh—the Revolutionary League for the Independence of Vietnam, led by Ho Chi Minh (b. 1890–d. 1969)—the French decided to build a similar air-land base in Dien Bien Phu. What was initially a limited operation (20 November 1953), aiming to protect Laos, became a decisive battle, lasting fifty-five days from 13 March to 7 May 1954. When the Vietminh, under the command of General Vo Nguyen Giap (b. 1911–d. 2013), took two important outposts, the French failure was inevitable, as essential factors of the defense—destroying the Vietminh artillery, and keeping the airstrip opened—were both defective. The Geneva accords, concluded within the context of the first period of detente in the Cold War and after the end of the Korean War, were disappointing to the Vietminh. Vietnam was divided by the 17th parallel into two parts, the North Vietnamese under communist rule, and the South Vietnamese ruled by former Emperor Bao Dai (b. 1913–d. 1997), then by President Ngo Dinh Diem (b. 1901–d. 1963). Both opponents wanted a unified Vietnam, sowing the seeds of the Vietnam War (1955–1975). Vietnam was reunified under communist rule in 1975 after the fall of Saigon, today Ho Chi Minh City
History Encyclopedia Articles by Jean-Jacques Arzalier
The Encyclopedia of the French Revolutionary and Napoleonic Wars, G Fremont-Barnes Editor, Vol. 2, 2006
The armies of the Revolution and the Empire are the first ones with several million men to pass i... more The armies of the Revolution and the Empire are the first ones with several million men to pass in their ranks. Recruitment of younger and younger conscripts compensated for the losses suffered. These exceed one million deaths (from all causes) for the whole period. Any evaluation of the French losses is difficult “for the reason that as the necessary documents do not exist, we could give only vague conjectures not founded on official records”
The Encyclopedia of the French Revolutionary and Napoleonic Wars, G Fremont-Barnes Editor, Vol. 2, 2006
Praised by Napoleon as “the most virtuous man I ever met”, Dominique-Jean Larrey (1766-1842) pers... more Praised by Napoleon as “the most virtuous man I ever met”, Dominique-Jean Larrey (1766-1842) personifies military surgery during the Napoleonic wars. He is also credited for his attention to treating the wounded on all sides equally.
Philosophers of War, D Coetzee & LW Eysturlid Editors, Vol. 1, 2013
Philosophers of War, D Coetzee & LW Eysturlid Editors, Vol. 2, 2013
Philosophers of War, D Coetzee & LW Eysturlid Editors, Vol. 2, 2013
Philosophers of War, D Coetzee & LW Eysturlid Editors, Vol. 2, 2013
History Blogs & Websites by Jean-Jacques Arzalier
Dans le monde de la fin du XXe siècle, la survenue de pertes humaines lors d'une intervention mil... more Dans le monde de la fin du XXe siècle, la survenue de pertes humaines lors d'une intervention militaire est à l’origine d’importantes réactions de l'opinion publique. La fixation, a priori, d’un "seuil de supportabilité" en pertes humaines modifie l'action du pouvoir politique ainsi que la conduite des opérations. C’est ainsi que les puissances militaires occidentales se sont vues imposer le concept " zéro mort, zéro blessé ", volontiers connu sous le nom d’option " double zéro "…
History Conference Presentations by Jean-Jacques Arzalier
"En conclusion, j’espère vous avoir montré que l’engagement
pouvait avoir bien des facettes…. S’... more "En conclusion, j’espère vous avoir montré que l’engagement
pouvait avoir bien des facettes…. S’agissait-il vraiment pour moi d’un engagement – citoyen auprès du Service de santé ? Je dirais « non », puisque les motifs en étaient d’abord personnels. Or, je cite, « Un citoyen engagé, c'est donc quelqu'un qui a le souci des autres et conscience d'appartenir à une communauté » [Les offices jeunesse internationaux du Québec, http://www.lojiq.org/participer/programmes/engagement-citoyen/].
L’expérience m’a été bénéfique pour au moins deux raisons: d’une part une ouverture vers un autre milieu, avec ses spécificités militaires et médicales, d’autre part une confrontation directe avec la réalité du monde, sans médiatisation, source de leçon pour l’historien. Cette expérience a-t-elle été aussi bénéfique au Service de santé et donc à la communauté ? Ce n’est pas à moi de répondre à cette question…
Pour terminer, je ne peux que remercier, d’abord mon ancienne autorité, le Service de santé, ensuite l’établissement hospitalier qui a accepté mes départs, notamment mes camarades médecins qui ont assuré ma part de travail durant mon absence, et sans lesquels aucun volontariat n’aurait été possible."
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History Conference Publications by Jean-Jacques Arzalier
Deux circonstances sont cependant susceptibles de compromettre cette organisation équilibrée entre active et réserve d’emploi, toutes deux liées à la démographie médicale. D’une part, le départ massif à la retraite de la génération formée voici près d’un demi-siècle, non compensée en raison des effets d’un numerus clausus ayant fortement réduit le nombre d’étudiants en médecine. D’autre part les conséquences de la féminisation ; « la proportion de candidates admises au concours d'entrée dans les écoles du service de santé des armées est passée de 10 % en 1995 et 1996 et 15 % en 1997 à 55 % en 1998, 66 filles ayant été admises sur 120 places offertes au concours. Ce constat est tout aussi réel dans les facultés de médecine en début de deuxième année...
History Book Participations by Jean-Jacques Arzalier
Malgré ces déboires, la leçon n'a pas été retenue et il ne semble pas exister de relevé analogue des pertes pour le second conflit mondial. Quoiqu'il en soit, les différences rencontrées à l'occasion des dénombrements des pertes de guerre, lorsqu'ils existent, montrent que les sources, le plus souvent en raison de leur méthode de recueil, sont incohérentes. Les conclusions tirées à partir des données recueillies doivent donc être prudentes. Lorsque plusieurs nombres existent, et s'il faut n'en retenir qu'un, deux solutions sont possibles. La première consiste à réaliser une approximation au sens mathématique, la seconde préfère retenir la source la plus fiable. Langlois et Seignobos écrivaient à ce sujet : "non numerentur, sed monderentur".
History Papers by Jean-Jacques Arzalier
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History Conference Presentations by Jean-Jacques Arzalier
pouvait avoir bien des facettes…. S’agissait-il vraiment pour moi d’un engagement – citoyen auprès du Service de santé ? Je dirais « non », puisque les motifs en étaient d’abord personnels. Or, je cite, « Un citoyen engagé, c'est donc quelqu'un qui a le souci des autres et conscience d'appartenir à une communauté » [Les offices jeunesse internationaux du Québec, http://www.lojiq.org/participer/programmes/engagement-citoyen/].
L’expérience m’a été bénéfique pour au moins deux raisons: d’une part une ouverture vers un autre milieu, avec ses spécificités militaires et médicales, d’autre part une confrontation directe avec la réalité du monde, sans médiatisation, source de leçon pour l’historien. Cette expérience a-t-elle été aussi bénéfique au Service de santé et donc à la communauté ? Ce n’est pas à moi de répondre à cette question…
Pour terminer, je ne peux que remercier, d’abord mon ancienne autorité, le Service de santé, ensuite l’établissement hospitalier qui a accepté mes départs, notamment mes camarades médecins qui ont assuré ma part de travail durant mon absence, et sans lesquels aucun volontariat n’aurait été possible."
Deux circonstances sont cependant susceptibles de compromettre cette organisation équilibrée entre active et réserve d’emploi, toutes deux liées à la démographie médicale. D’une part, le départ massif à la retraite de la génération formée voici près d’un demi-siècle, non compensée en raison des effets d’un numerus clausus ayant fortement réduit le nombre d’étudiants en médecine. D’autre part les conséquences de la féminisation ; « la proportion de candidates admises au concours d'entrée dans les écoles du service de santé des armées est passée de 10 % en 1995 et 1996 et 15 % en 1997 à 55 % en 1998, 66 filles ayant été admises sur 120 places offertes au concours. Ce constat est tout aussi réel dans les facultés de médecine en début de deuxième année...
Malgré ces déboires, la leçon n'a pas été retenue et il ne semble pas exister de relevé analogue des pertes pour le second conflit mondial. Quoiqu'il en soit, les différences rencontrées à l'occasion des dénombrements des pertes de guerre, lorsqu'ils existent, montrent que les sources, le plus souvent en raison de leur méthode de recueil, sont incohérentes. Les conclusions tirées à partir des données recueillies doivent donc être prudentes. Lorsque plusieurs nombres existent, et s'il faut n'en retenir qu'un, deux solutions sont possibles. La première consiste à réaliser une approximation au sens mathématique, la seconde préfère retenir la source la plus fiable. Langlois et Seignobos écrivaient à ce sujet : "non numerentur, sed monderentur".
pouvait avoir bien des facettes…. S’agissait-il vraiment pour moi d’un engagement – citoyen auprès du Service de santé ? Je dirais « non », puisque les motifs en étaient d’abord personnels. Or, je cite, « Un citoyen engagé, c'est donc quelqu'un qui a le souci des autres et conscience d'appartenir à une communauté » [Les offices jeunesse internationaux du Québec, http://www.lojiq.org/participer/programmes/engagement-citoyen/].
L’expérience m’a été bénéfique pour au moins deux raisons: d’une part une ouverture vers un autre milieu, avec ses spécificités militaires et médicales, d’autre part une confrontation directe avec la réalité du monde, sans médiatisation, source de leçon pour l’historien. Cette expérience a-t-elle été aussi bénéfique au Service de santé et donc à la communauté ? Ce n’est pas à moi de répondre à cette question…
Pour terminer, je ne peux que remercier, d’abord mon ancienne autorité, le Service de santé, ensuite l’établissement hospitalier qui a accepté mes départs, notamment mes camarades médecins qui ont assuré ma part de travail durant mon absence, et sans lesquels aucun volontariat n’aurait été possible."
La rareté des sources et leur inexactitude limitent l’analyse médicale de la bataille de Marengo. Une « re-présentation » volontaire a transformé les événements, et il suffit pour l’illustrer d’opposer les deux célèbres tableaux sur lesquels figure le Premier Consul, et sa monture, au col du Grand-St-Bernard. La réalité de la mule s’oppose à la gloire du cheval de bataille... Si les premières relations « officielles » de la bataille de Marengo sont assez proches de la vérité, Bonaparte a ensuite veillé avec attention à transformer la réalité. Les historiens constatent « les multiples remaniements que les documents ont subi par ses ordres pour présenter les faits » et certains en concluent que le récit de « cette campagne est un pur roman, moitié involontaire, moitié voulu ».
"En octobre 1914, il est déjà question de lui donner [au Service de santé] une véritable autonomie, précise Jean-Jacques Arzalier. La décision de principe est prise, mais elle ne deviendra effective qu'après les pertes effroyables de l'offensive de Nivelle en avril 1917".
"S'isoler est impossible dans le monde moderne, constate Jean-Jacques Arzalier, sans quoi le virus A (H1N1) ne serait jamais sorti du Mexique plus loin que le Sud des Etats-Unis".
"L'apocalypse ne serait pas pour autant garantie, estime Jean-Jacques Arzalier. Selon lui, les services de santé, au moins dans les pays riches, seraient mieux armés contre une attaque bio que contre un assaut nucléaire. Depuis Pasteur, les médecins sont entraînés à lutter contre les microbes, par isolement et traitements pharmaceutiques. Avec la grippe A, la communauté mondiale a réagi extrêmement rapidement".