Books by mélanie boissonneau

COMMUNEMENT RECONNU COMME « MAITRE DE L'HORREUR » grâce à des films dont l'impact culturel excède... more COMMUNEMENT RECONNU COMME « MAITRE DE L'HORREUR » grâce à des films dont l'impact culturel excède largement la semi-clandestinité généralement attachée à ce genre, John Carpenter doit paradoxalement ce surnom à sa participation à deux modestes épisodes de la série anthologique Masters of Horror (2005Horror ( -2006, qui ambitionnait de revitaliser l'épouvante télévisuelle contemporaine en faisant appel à d'anciennes gloires du cinéma de genre des années 1970-1990. De manière tout aussi curieuse, le cinéaste a commencé à son grand étonnement à être considéré comme un « auteur » au moment où une succession d'échecs commerciaux semble peu à peu l'avoir conduit à délaisser son métier de réalisateur au profit d'autres activités plus ou moins liées au cinéma et à sa carrière passée (composition d'albums de musique et tournées mondiales devant des salles ferventes, écriture de comics, participation au développement artistique de jeux vidéo). Ayant atteint aujourd'hui un statut et une légitimité peu imaginables au lendemain du naufrage de The Thing (1982) ou de l'incompréhension suscitée par un film de commande entre-temps devenu « culte » (Big Trouble in Little China, 1986), Carpenter cultive désormais avec un brin de réflexivité sa persona d'artisan émérite et « maudit » du cinéma populaire. Investi dans les échanges avec ses fans sur Internet où il n'hésite pas à reprendre lui-même à son compte l'épithète « master of horror » pour définir son profil sur les réseaux sociaux, adoubant avec une émotion visiblement sincère les projets de remakes de ses oeuvres désormais établies comme « classiques », Carpenter ne manque jamais pour autant une occasion de dire que la critique le prend bien trop au sérieux alors même qu'il n'est qu'« un vieux réalisateur fatigué de films d'horreur » 1 .
Les pin-up sont de retour. Elles n’étaient pas parties bien loin mais le féminisme les avait assi... more Les pin-up sont de retour. Elles n’étaient pas parties bien loin mais le féminisme les avait assimilées à des femmes-objets domestiquées pour servir le « désir de voir » masculin. C’est fini : la pin-up est devenue l’une des incarnations du girl power, et le cinéma l’a souvent entendu de cette oreille, bien avant que le retour en vogue du burlesque valide cette association.
D’où vient la figure de la pin-up ? Quand est-elle apparue ? Comment s’est-elle modifiée au cours des époques ? À quoi ressemblait une pinup en 1920? Que faut-il à une actrice pour endosser ce rôle ?... Ce sont quelques-unes des questions auxquelles répond ce livre.
Marilyn, Betty, Martine, Jessica... La pin-up est là pour être regardée, mais être regardée ne fait pas d’elle une potiche.
Thesis by mélanie boissonneau

Cette thèse se propose de confronter un objet singulier, les pin-up, à un espace-temps tout aussi... more Cette thèse se propose de confronter un objet singulier, les pin-up, à un espace-temps tout aussi particulier : la période dite du pré-Code hollywoodien. Il s’agit tout d’abord de définir la pin-up comme figure féminine et cinématographique, et de proposer d’aller au-delà de la femme-objet qu’elle est censée incarner. L’étude attentive (par le biais notamment d’analyses de séquences) d’archétypes de pin-up produits entre 1930 et 1934 dans une perspective culturaliste influencée par les études de genre, permet, d’une part de déconstruire l’idée d’un pré-Code synonyme de liberté cinématographique. D’autre part, un retour sur l’histoire des pin-up et leur usage féministe potentiel, autorise cette figure féminine hyper-sexualisée à devenir un outil d’analyse des relations de genre, apte à révéler les mécanismes, parfois subtilement dissimulés, de la domination masculine. Les stratégies opposées par les personnage de pin-up au cadre patriarcal, sont à cet égard révélatrices. Les carrières cinématographiques de Betty Boop, de Jean Harlow, et de Mae West, étudiées sous cette lumière, indiquent quelle formes ces stratégies peuvent prendre. Les pin-up
Page 3 évoluant dans le genre de l’horreur et le personnage de Jane Parker incarné par Maureen 0’Sullivan durant les six premiers Tarzan de la MGM complètent ce passage en revue. La diversité des archétypes choisis fait in fine apparaître une difficulté commune aux pin-up cinématographiques, quel que soit leur statut ontologique : celle
d’exister.
Papers by mélanie boissonneau
“The more I see you...” ; Une réécriture du corps masculin par le désir féminin : l’exemple du ci... more “The more I see you...” ; Une réécriture du corps masculin par le désir féminin : l’exemple du cinéma de Jane Campion ». Paru dans la revue Sextant Editions de l’Université Libre de Bruxelles, numéro spécial : Masculin/Féminin, 2009, pp 75-85 (27000 signes).
Cet article propose de développer l’hypothèse de l’existence d’un regard féminin, actif et désirant, qui, se portant sur le corps masculin, permettrait de construire une forme particulière de masculinité. Jane Campion, qui, au fil de sa filmographie, explore le regard féminin et le corps des hommes de façon originale est l’objet privilégié de ce travail.
Enjeux de la super héroïne au cinéma ». Paru dans la revue Théorème, Presses de la Sorbonne Nouve... more Enjeux de la super héroïne au cinéma ». Paru dans la revue Théorème, Presses de la Sorbonne Nouvelle, dans le numéro spécial : Du héros au super héros, dirigé par Claude Forest, 2009, pp 221-232 (38 800 signes).
Page 4 Cet article vise à interroger la faible représentation des femmes super-héros au cinéma. Puis, à partir des personnages existants, il s’agira d’étudier leurs spécificités -s’il y en a, et leur façon d’interroger la notion de genre, dans le sens d’une reconstruction des identités sexuées, ou au contraire d’une réaffirmation
des stéréotypes liés à l’appartenance à un sexe ou l’autre.
« What’s new pussycat ? Fantasmes et réalités de « la pornographie pour femmes », n° "spécial cin... more « What’s new pussycat ? Fantasmes et réalités de « la pornographie pour femmes », n° "spécial cinéma" de la revue Corps, sous la direction de Bernard Andrieu et Laurent Jullier, Editions du CNRS, 2011, pp 217-226 (27000 signes).
La simple idée qu’une femme fasse des films pornographiques, en tant que réalisatrice ou productrice est a priori une façon de bouleverser les relations de pouvoirs installées dans ce milieu. Cet article propose d’une part d’analyser la place réelle des femmes pornographes dans un univers a priori masculin. Il s’agira d’autre part de questionner l’existence d’une «pornographie pour femme», au sens esthétique mais aussi commercial.
« Jane, be good! De Jane Parker à Mme Tarzan (1932-1942), une illustration du retour à l’ordre mo... more « Jane, be good! De Jane Parker à Mme Tarzan (1932-1942), une illustration du retour à l’ordre moral?». Paru dans la revue Théorème, Presses de la Sorbonne Nouvelle, dans le numéro 15: Le cinéma en situation, Expériences et usages du film, dirigé par Laurent Creton, Laurent Jullier et Raphaëlle Moine, 2012, pp 99-108 (31 000 signes).
La question qu’aborde cet article est la conformité de l’ « image qu’on se fait » – d’un personnage de fiction, – à sa contrepartie véritable inscrite sur la pellicule. En l'occurrence, on s’intéressera à Jane Parker, incarnée par Maureen O’Sullivan pour la MGM, dont la distorsion par l’histoire a sans doute à voir avec une forme de domination masculine.
Cet article propose de montrer comment Burton, en empruntant plus que jamais à ses films précéden... more Cet article propose de montrer comment Burton, en empruntant plus que jamais à ses films précédents et à l’ensemble de son oeuvre (poèmes, dessins, vidéos), met en place une mécanique artistique qui concentre et propage ce qui se réfère à son « univers ». Une approche esthétique du film et une étude de sa réception critique permettent de mettre en avant à la fois le «film- créature» (Frankenweenie) et le «créateur-créature» (Burton).
«La critique comme acte de foi. Entretien avec Stéphane Delorme, Rédacteur en chef des Cahiers du... more «La critique comme acte de foi. Entretien avec Stéphane Delorme, Rédacteur en chef des Cahiers du Cinéma», avec Lucie Mérijeau, dirigé par Laurent Jullier, in Les films à voir cette semaine, Stratégies de la critique de cinéma, L’Harmattan, collection Champs Visuels, à paraître.
Call for papers by mélanie boissonneau
Peu étudiée, l’œuvre de John Carpenter a marqué de son empreinte la culture populaire. Ce colloqu... more Peu étudiée, l’œuvre de John Carpenter a marqué de son empreinte la culture populaire. Ce colloque entend se saisir au prisme d’une pluralité d’approches, des multiples enjeux et questions que posent la filmographie du « maître de l’horreur », son parcours professionnel au sein et en dehors de l’industrie hollywoodienne, ainsi que les discours et les usages sociaux liés à sa persona comme à l’ensemble de ses activités. Propositions à envoyer avant le 24 octobre 2018 à [email protected]
ARTICLES EN FRANCAIS by mélanie boissonneau

Le Super-héros à l’écran. Mutations, transformations, évolutions, Elie Yazbek dir., Paris, Ed. Orizons, coll. Cinématographies, 2017, p. 215-232.
Lancée le 20 novembre 2015, la série américaine Jessica Jones fait souffler un vent féministe dan... more Lancée le 20 novembre 2015, la série américaine Jessica Jones fait souffler un vent féministe dans l’univers quelque peu macho – au moins tel qu’il apparaît au cinéma et à la télévision - des super-héros Marvel. Le changement de titre même, puisqu’il s’agit à l’origine d’un comics, suggère un gain en ce sens : d’Alias, titre original qui connote la dissimulation de soi et l’effacement, on passe à Jessica Jones, qui claque comme une signature. La série, pilotée par Melissa Rosenberg, ne se contente cependant pas de cette réorientation « politique » (au sens anglophone de la politique des sexes), mais revisite au passage quelques stéréotypes propres à la culture américaine. L’article privilégie la piste du rapport entre les héros et nous, qu’aux Etats-Unis on appelle la relatability, littéralement la « concernabilité », c’est-à-dire la faculté d’une fiction à nous toucher pour nous permettre de construire notre identité en comparant nos avis et nos actes à ceux des personnages.
« ‘Je mettrai une robe quand on t’enterrera’ : Jessica Jones et le renouvellement de la figure de la super-héroïne », Le Super-héros à l’écran. Mutations, transformations, évolutions, Elie Yazbek dir., Paris, Ed. Orizons, coll. Cinématographies, 2017, p. 215-232.
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D’où vient la figure de la pin-up ? Quand est-elle apparue ? Comment s’est-elle modifiée au cours des époques ? À quoi ressemblait une pinup en 1920? Que faut-il à une actrice pour endosser ce rôle ?... Ce sont quelques-unes des questions auxquelles répond ce livre.
Marilyn, Betty, Martine, Jessica... La pin-up est là pour être regardée, mais être regardée ne fait pas d’elle une potiche.
Thesis by mélanie boissonneau
Page 3 évoluant dans le genre de l’horreur et le personnage de Jane Parker incarné par Maureen 0’Sullivan durant les six premiers Tarzan de la MGM complètent ce passage en revue. La diversité des archétypes choisis fait in fine apparaître une difficulté commune aux pin-up cinématographiques, quel que soit leur statut ontologique : celle
d’exister.
Papers by mélanie boissonneau
Cet article propose de développer l’hypothèse de l’existence d’un regard féminin, actif et désirant, qui, se portant sur le corps masculin, permettrait de construire une forme particulière de masculinité. Jane Campion, qui, au fil de sa filmographie, explore le regard féminin et le corps des hommes de façon originale est l’objet privilégié de ce travail.
Page 4 Cet article vise à interroger la faible représentation des femmes super-héros au cinéma. Puis, à partir des personnages existants, il s’agira d’étudier leurs spécificités -s’il y en a, et leur façon d’interroger la notion de genre, dans le sens d’une reconstruction des identités sexuées, ou au contraire d’une réaffirmation
des stéréotypes liés à l’appartenance à un sexe ou l’autre.
La simple idée qu’une femme fasse des films pornographiques, en tant que réalisatrice ou productrice est a priori une façon de bouleverser les relations de pouvoirs installées dans ce milieu. Cet article propose d’une part d’analyser la place réelle des femmes pornographes dans un univers a priori masculin. Il s’agira d’autre part de questionner l’existence d’une «pornographie pour femme», au sens esthétique mais aussi commercial.
La question qu’aborde cet article est la conformité de l’ « image qu’on se fait » – d’un personnage de fiction, – à sa contrepartie véritable inscrite sur la pellicule. En l'occurrence, on s’intéressera à Jane Parker, incarnée par Maureen O’Sullivan pour la MGM, dont la distorsion par l’histoire a sans doute à voir avec une forme de domination masculine.
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ARTICLES EN FRANCAIS by mélanie boissonneau
« ‘Je mettrai une robe quand on t’enterrera’ : Jessica Jones et le renouvellement de la figure de la super-héroïne », Le Super-héros à l’écran. Mutations, transformations, évolutions, Elie Yazbek dir., Paris, Ed. Orizons, coll. Cinématographies, 2017, p. 215-232.
D’où vient la figure de la pin-up ? Quand est-elle apparue ? Comment s’est-elle modifiée au cours des époques ? À quoi ressemblait une pinup en 1920? Que faut-il à une actrice pour endosser ce rôle ?... Ce sont quelques-unes des questions auxquelles répond ce livre.
Marilyn, Betty, Martine, Jessica... La pin-up est là pour être regardée, mais être regardée ne fait pas d’elle une potiche.
Page 3 évoluant dans le genre de l’horreur et le personnage de Jane Parker incarné par Maureen 0’Sullivan durant les six premiers Tarzan de la MGM complètent ce passage en revue. La diversité des archétypes choisis fait in fine apparaître une difficulté commune aux pin-up cinématographiques, quel que soit leur statut ontologique : celle
d’exister.
Cet article propose de développer l’hypothèse de l’existence d’un regard féminin, actif et désirant, qui, se portant sur le corps masculin, permettrait de construire une forme particulière de masculinité. Jane Campion, qui, au fil de sa filmographie, explore le regard féminin et le corps des hommes de façon originale est l’objet privilégié de ce travail.
Page 4 Cet article vise à interroger la faible représentation des femmes super-héros au cinéma. Puis, à partir des personnages existants, il s’agira d’étudier leurs spécificités -s’il y en a, et leur façon d’interroger la notion de genre, dans le sens d’une reconstruction des identités sexuées, ou au contraire d’une réaffirmation
des stéréotypes liés à l’appartenance à un sexe ou l’autre.
La simple idée qu’une femme fasse des films pornographiques, en tant que réalisatrice ou productrice est a priori une façon de bouleverser les relations de pouvoirs installées dans ce milieu. Cet article propose d’une part d’analyser la place réelle des femmes pornographes dans un univers a priori masculin. Il s’agira d’autre part de questionner l’existence d’une «pornographie pour femme», au sens esthétique mais aussi commercial.
La question qu’aborde cet article est la conformité de l’ « image qu’on se fait » – d’un personnage de fiction, – à sa contrepartie véritable inscrite sur la pellicule. En l'occurrence, on s’intéressera à Jane Parker, incarnée par Maureen O’Sullivan pour la MGM, dont la distorsion par l’histoire a sans doute à voir avec une forme de domination masculine.
« ‘Je mettrai une robe quand on t’enterrera’ : Jessica Jones et le renouvellement de la figure de la super-héroïne », Le Super-héros à l’écran. Mutations, transformations, évolutions, Elie Yazbek dir., Paris, Ed. Orizons, coll. Cinématographies, 2017, p. 215-232.