Papers by Eva Szily

Cette etude se propose d’apporter des connaissances sur un sujet encore non explore : la diversit... more Cette etude se propose d’apporter des connaissances sur un sujet encore non explore : la diversite du langage gestuel dans les arts sceniques du Kerala : le Kutiyâttam (theâtre sanskrit) dont les origines remonteraient au debut de notre ere, et le (theâtre danse) qui y trouve ses origines. Ce texte fait la synthese de mon experience de praticienne et de chercheuse de ces deux arts, de notes personnelles, avec croquis et analyse de spectacles. La connaissance du sanskrit et du malayāḷam m’a ouvert l’acces aux entretiens directs avec des artistes de plusieurs generations et des erudits locaux, ainsi qu’aux textes sources pour mener une analyse du langage gestuel selon differents criteres (theâtral, linguistique, esthetique). Cet ouvrage relie les gestes rituels aux gestes sceniques et participe a la reflexion sur rite et spectacle. Le theme de la theâtralite s’y developpe suivant des categories significatives etablies selon des aspects techniques, linguistiques, stylistiques, poetiques ; avec une attention particuliere a leurs traits symboliques, a leur grammaire et a leur pouvoir de suggestion ainsi qu’a l’integration harmonieuse de la gestuelle dans le jeu de l’acteur. L’analyse theorique est soutenue par des illustrations photographiques et graphiques faites par mes soins. Cette these est le troisieme volet d’une recherche entreprise des 1985. Maitrise en Etudes Indiennes (2000) : « Traduction commentee de la Hastalakshanadipikâ manuel de mudrā en sanskrit », seule traduction critique en langue francaise de ce texte, date du IXe siecle. DEA en Etudes Indiennes, (2002) : « Genese et mise en application d’une grammaire gestuelle dans les theâtres Kūṭiyāṭṭam et Kathakali », analyse approfondie de la mise en oeuvre de ce manuel, grâce a un texte ancien redige en malayāḷam, encore utilise aujourd’hui pour l’apprentissage du (Rāmāyaṇasaṃkṣēpam « rāmāyaṇa en resume ») dont j’ai assure la traduction et l’analyse detaillee.

Éditions de l’École des hautes études en sciences sociales eBooks, 1998
La Hastalaksanadīpikā fut d'abord redigee pour le Kūtiyāttam, theâtre sanskrit du Kerala, pre... more La Hastalaksanadīpikā fut d'abord redigee pour le Kūtiyāttam, theâtre sanskrit du Kerala, preserve jusqu'a nos jours, et dont les origines remonteraient au debut de notre ere. Bien que relativement bref (120 śloka), ce traite sanskrit a construit une typologie specifique capable d'offrir au praticien un tres large eventail de gestes. En effet, a partir des 24 mudra de base, la Hastalaksanadīpikā donne la liste de leurs applications a deux mains (samyuta-hasta) et a une main (asamyuta-hasta), dans le meme temps qu'elle cree des categories nouvelles : celle des samāna-mudrā, « gestes identiques » (un seul geste - a une main ou a deux mains - peut avoir des sens differents selon le contexte), et celle des miśra-mudrā, « gestes mixtes » (chacune des mains montre un geste de base different). Ainsi se constitue une gestuelle qui peut tout signifier, des elements de la grammaire sanskrite (temps, mode, genre, nombre, etc.) au statut et au nom des personnages. Cette richesse des gestes, intensifiee des differents bhāva, les sentiments exprimes par l'acteur, a pour fonction d'eveiller chez le spectateur ce rasa ou emotion esthetique qui est le but ultime du theâtre.

Théâtres d’Asie et d’Orient
École pratique des hautes études, V e section Traditionnellement, un spectacle de Kathakaḷi 1 se ... more École pratique des hautes études, V e section Traditionnellement, un spectacle de Kathakaḷi 1 se déroule pendant une nuit entière. La scène, éclairée par une seule lampe à huile est propice à l'apparition de héros mythologiques, où princes, dieux ou démons deviennent réels. Portant des maquillages élaborés à couleurs multiples, parés de costumes volumineux, de coiffes et d'ornements scintillants, les acteurs présentent à la fois souplesse et vigueur : expressions du visage et gestes de mains, danse et déplacements bien parti-culiers. Pour le public, c'est un spectacle saisissant qui ravit les yeux et, pour le spectateur averti, il ravit aussi le coeur, atteignant ainsi le but qui lui est fixé par les textes canoniques. I. Les origines du Kathakaḷi Le Kérala s'étend sur la bande côtière au sud-ouest de la péninsule indienne. Il est connu comme une des régions les plus riches de l'Inde. D'abord pour sa beauté naturelle : six mois de mousson, six mois de soleil ; puis pour la diversité de ses croyances et cultes ; mais avant tout 1 Transcription des mots en sanskrit et en malayāḷam : les voyelles longues sont marquées par un trait horizontal suscrit, les consonnes cérébrales ont un point sous la lettre, « ṅ » désigne une nasale gutturale, « ñ » une nasale palatale, « ṇ » une nasale cérébrale, « ś » transcrit une sifflante palatale et « ṣ » une sifflante cérébrale, « r » transcrit un phonème alvéolaire, d'origine dravidienne, « l » désigne un phonème cérébral, d'origine dravidienne. Prononciation : la voyelle « u » se prononce « ou », la voyelle « ṛ » se prononce « ri », les diphtongues « ai » et « au » se prononcent « aï » et « aou », le « c » se prononce « tch », le « j » se prononce « dj », les cérébrales se prononcent avec la langue retournée, touchant le palais, les consonnes aspirées (th, dh, etc.) doivent être prononcées avec une aspiration, les « r » et « r » se prononcent roulés, le second plus fort, le phonème dravidien « l » se prononce entre un « r » et un « l ».
Théâtres indiens, 1998
La Hastalakshanadîpikâ est un manuel à part. Rédigé en sanskrit, ce texte était destiné d'abord a... more La Hastalakshanadîpikâ est un manuel à part. Rédigé en sanskrit, ce texte était destiné d'abord aux acteurs du Kûtiyâttam, théâtre sanskrit du Kérala. Par la suite, d'autres formes spectaculaires l'ont intégré, comme le Kathakali, le Krishnanâttam, etc... Sa typologie spécifique offre aux artistes une grande souplesse d'utilisation.

Cette etude se propose d’apporter des connaissances sur un sujet encore non explore : la diversit... more Cette etude se propose d’apporter des connaissances sur un sujet encore non explore : la diversite du langage gestuel dans les arts sceniques du Kerala : le Kutiyâttam (theâtre sanskrit) dont les origines remonteraient au debut de notre ere, et le (theâtre danse) qui y trouve ses origines. Ce texte fait la synthese de mon experience de praticienne et de chercheuse de ces deux arts, de notes personnelles, avec croquis et analyse de spectacles. La connaissance du sanskrit et du malayāḷam m’a ouvert l’acces aux entretiens directs avec des artistes de plusieurs generations et des erudits locaux, ainsi qu’aux textes sources pour mener une analyse du langage gestuel selon differents criteres (theâtral, linguistique, esthetique). Cet ouvrage relie les gestes rituels aux gestes sceniques et participe a la reflexion sur rite et spectacle. Le theme de la theâtralite s’y developpe suivant des categories significatives etablies selon des aspects techniques, linguistiques, stylistiques, poetique...
Http Www Theses Fr, Dec 13, 2013
Les Carnets du Yoga, 2021
An introductory text on sanskrit, stress on history in short, pronounciation and transliteration... more An introductory text on sanskrit, stress on history in short, pronounciation and transliteration, published by the French Yoga School's monthly magazine " Les Carnets du Yoga". A shorter version of this article will be published in a large book called "L'Univers du Yoga", coming out in Oktober 2021, issued by the publisher Albin Michel.

First let me introduce myself: my name is Eva Szily, I was born in Hungary and currently live in ... more First let me introduce myself: my name is Eva Szily, I was born in Hungary and currently live in France. In May 1975, during a two-month trip to India, I spent one week in Kerala where I discovered a Kathaka˚i programme at the old Kal¡ma∆∂alam School 2. This started my passion for Kathaka˚i and, soon afterwards, for the Malay¡˚am language. In the same year, the Ma∆∂apa, a Cultural Centre for Traditional Arts, opened in Paris, and I was able to join a Kathaka˚i course 3. Over the next three years, Sadanam Nandakum¡r, a young Kathaka˚i master, was invited to the Ma∆∂apa as a visiting teacher several times, and I took some informal Malay¡˚am classes with the painter Akkittan N¡r¡ya∆an, a brother of the famous Mal¡yali poet Akkittan. Three years later, in September 1978, I decided to return to Kerala for a three months Kathaka˚i course at the same Kal¡ma∆∂alam. At first, my classmates and I communicated via gestures. They did not know much English and I did not know enough Malay¡˚am, but at that time, boys would not talk to girls anyway! 4 This was not good for my progress in conversation! Even R¡ja≈£kharan, a young teacher in the Tekkan ka˚ari who was so helpful, preferred to speak English to me. I did understand, though, he himself wanted to improve his skills! So, some of the girl-students at my hostel became my best language « teachers »: Girija, ˛ailaja, Sum•ra… 1 Almost all Malay¡˚am and Sanskrit nouns and names are written according to international transliteration. 2 The K£ra˚akal¡ma∆∂alam was established in 1930 in Ceruturutti near Tri≈≈ ¶r as a centre of traditional performing arts by the great Mal¡yali poet Va˚˚attª˚ N¡r¡ya∆a M£nªn and Manakkulam Mukunda R¡ja. In 2007, the school was granted the status of a deemed university. Today, the university has two locations: the vast Va˚˚attª˚ campus with the K ¶ttaµbalam, its traditional temple theatre, and the "old Kal¡ma∆∂alam", which became the Ni˚¡-campus for higher studies for perfoming arts. 3 Milena Salvini directs Ma∆∂apa since 1975. She was the first to invite a Kathaka˚i, and later K ¶ †iy¡ † †am troupe, outside of India. 4 There was one exception: Kal¡ma∆∂alam John. He was fluent in English and helped me to write some basic words and sentences in Malay¡˚am.

Ecritures textuelles des théâtres d'Asie, 2011
Writing composition et gesture composition in Kathakali
Kathakali is one of the most acknowledged... more Writing composition et gesture composition in Kathakali
Kathakali is one of the most acknowledged theatre forms in India's art history, combining acting, dance, song and music. Kathakali plays were issued first from Râmâyana, later from Mahâbhârata and other early literary works. A play is a long poem sung on stage in Sanskrit and Malayalam. Two singers sing the libretto and the actors translate the text's meaning with the help of a very elaborate gesture language, body movements and intricate facial expressions. The whole is supported by two percussionists. Thus, on the textual composition is superimposed a gestual composition. This genuine science of gesture language has its source in an ancient treatise, and was improved through the long experience of several generations of actors. It has rigour and at the same time offers adaptability for the user.

Le « malayâlam » est la langue officielle du Kérala. Avec le tamoul, le telugu, le kannada, elle ... more Le « malayâlam » est la langue officielle du Kérala. Avec le tamoul, le telugu, le kannada, elle fait partie des quatre langues dravidiennes majeures parlées dans le sud de l'Inde. Actuellement, le nombre de ses locuteurs s'élève à 38 millions, soit environ 3% de la population de l'Inde ! Proche du tamoul, son voisin, le malayâlam s'en serait séparé vers le IX e siècle. Cependant, les recherches récentes ont démontré que la langue de la côte ouest a été plutôt une forme ancienne de malayâlam même s'il était nommé « tamil » 1. Le malayâlam a été profondément influencé par le sanskrit, non seulement du point de vue de son vocabulaire, mais aussi de sa littérature. Même si nous devons rappeler que pour les langues dravidiennes, le sanskrit est considéré comme un modèle (notamment avec la reprise du système phonétique du sanskrit) et non comme une origine 2. Bien avant la découverte des traces d'une littérature écrite, il existait une culture orale : des comptines, des chants folkloriques, des chants incantatoires et rituels étaient associés aux étapes successives de la vie et aux différentes saisons. La première création littéraire de grande envergure en malayâlam est le Râmacaritam (XII e siècle), oeuvre attribuée au roi Vîra Râmavarma. De plus, pendant les siècles qui ont suivi, le Râmâyanam de Vâlmâki est toujours resté une source de création pour les auteurs. Parallèlement au malayâlam s'est développée une langue composite : le manipravâlam, dont les règles de grammaire et de prosodie ont été fixées au XIV e siècle dans le traité Lîlâtilakam. Cette langue est définie comme l'union harmonieuse du malayâlam et du sanskrit : le terme mani (perle ou rubis) désigne le malayâlam et pravâlam (corail) correspond au sanskrit. Si nous devions mentionner un seul nom parmi les auteurs du Kérala, ce serait Tuncattu Râmanujan Ezhuttacchan (XVI e s.). Considéré comme le père du malayâlam « moderne », son chef d'oeuvre est la traduction ou plutôt l'adaptation de l'Adhyâtmarâmâyanam (Le Râmâyanam spirituel). Ce texte raconte l'histoire de Râma dans le cadre spirituel du sentiment de dévotion. Il est ponctué d'hymnes, de discours édifiants, de dissertations philosophiques ou de conseils pour une pratique spirituelle. La renommée de cet ouvrage est telle que, jusqu'à aujourd'hui, lorsqu'on évoque le Râmâyanam au Kérala, c'est de celui-ci qu'il s'agit. Le malayâlam dans les arts scéniques : le Kûtiyâttam et le Kathakali Si le théâtre sanskrit Kûtiyâttam – attesté depuis le ix e siècle – met en scène des drames sanskrits, le malayâlam y est présent : le Vidûshaka, le bouffon reprend les répliques des autres personnages et les commente avec beaucoup d'humour. De plus, les manuels de jeu qui accompagnent les pièces du répertoire sont, pour la plupart, rédigés en malayâlam. Quant au Kathakali (théâtre dansé du xvii e siècle), plus connu dans les pays occidentaux, il se démarque de la tradition théâtrale sanskrite et crée un genre littéraire nouveau, l'âttakkatha (pièce jouée), écrit dans une langue, que tout le monde pouvait comprendre : le malayâlam, très sanskritisé, mais malayâlam tout de même. A l'époque moderne, le malayâlam a créé une littérature parmi les plus foisonnantes de l'Inde. Sa production littéraire s'étend à tous les domaines, ce qui explique son ampleur. Les kéralais aiment aussi être informés : innombrables sont les quotidiens et magazines dans la langue du pays, aussi bien pour les enfants que pour les adultes.

École pratique des hautes études, V e section Traditionnellement, un spectacle de Kathakaḷi 1 se ... more École pratique des hautes études, V e section Traditionnellement, un spectacle de Kathakaḷi 1 se déroule pendant une nuit entière. La scène, éclairée par une seule lampe à huile est propice à l'apparition de héros mythologiques, où princes, dieux ou démons deviennent réels. Portant des maquillages élaborés à couleurs multiples, parés de costumes volumineux, de coiffes et d'ornements scintillants, les acteurs présentent à la fois souplesse et vigueur : expressions du visage et gestes de mains, danse et déplacements bien parti-culiers. Pour le public, c'est un spectacle saisissant qui ravit les yeux et, pour le spectateur averti, il ravit aussi le coeur, atteignant ainsi le but qui lui est fixé par les textes canoniques. I. Les origines du Kathakaḷi Le Kérala s'étend sur la bande côtière au sud-ouest de la péninsule indienne. Il est connu comme une des régions les plus riches de l'Inde. D'abord pour sa beauté naturelle : six mois de mousson, six mois de soleil ; puis pour la diversité de ses croyances et cultes ; mais avant tout 1 Transcription des mots en sanskrit et en malayāḷam : les voyelles longues sont marquées par un trait horizontal suscrit, les consonnes cérébrales ont un point sous la lettre, « ṅ » désigne une nasale gutturale, « ñ » une nasale palatale, « ṇ » une nasale cérébrale, « ś » transcrit une sifflante palatale et « ṣ » une sifflante cérébrale, « r » transcrit un phonème alvéolaire, d'origine dravidienne, « l » désigne un phonème cérébral, d'origine dravidienne. Prononciation : la voyelle « u » se prononce « ou », la voyelle « ṛ » se prononce « ri », les diphtongues « ai » et « au » se prononcent « aï » et « aou », le « c » se prononce « tch », le « j » se prononce « dj », les cérébrales se prononcent avec la langue retournée, touchant le palais, les consonnes aspirées (th, dh, etc.) doivent être prononcées avec une aspiration, les « r » et « r » se prononcent roulés, le second plus fort, le phonème dravidien « l » se prononce entre un « r » et un « l ».
Thesis Chapters by Eva Szily

Editions Universitaires Européennes, 2018
This thesis aims at exploring the diversity of the sign language in two of Kerala’s traditional t... more This thesis aims at exploring the diversity of the sign language in two of Kerala’s traditional theatre forms : the Kutiyattam, the only surviving form of Sanskrit drama, and the Kathakali (dance drama) which originates in the afore-mentioned Sanskrit theatre form. This work combines my experience both as a dancer and as a researcher. Thanks to my personal experience, I was able to apprehend the various aspects of acting techniques and the extent to which the gesture language interacts with the performance. My knowledge of Sanskrit and Malayalam enabled me to conduct interviews with performers and local scholars, gave me access to some source texts and made it possible to carry out a thorough analysis of the gesture language. I introduced some of the fundamental Malayalam texts in relation with hand gestures.
This study took into account theatrical, linguistic and aesthetic criteria. I linked ritual and performance gestures thus contributing to a more comprehensive reflection on ritual and drama. The subject of theatracality was developed throughout the chapters with a view to highlighting the aesthetics of the gesture language, its multiple aspects, its role as a core component of the performance. This work is enriched with numerous tables and drawings.
Conference Presentations by Eva Szily

University Aix-en-Provence, 2015
Les acteurs de Kūṭiyāṭṭam (théâtre sanskrit attesté depuis le IXe siècle) ont rédigé un manuel de... more Les acteurs de Kūṭiyāṭṭam (théâtre sanskrit attesté depuis le IXe siècle) ont rédigé un manuel de gestes en sanskrit, la Hastalakṣaṇadīpikā. S’écartant quelque peu du Nāṭyaśāstra, la typologie spécifique de ce manuel offre une grande souplesse d’utilisation aux acteurs. Dans le Kūṭiyāṭṭam l’apprentissage des gestes, passe aussi par un autre texte, en malayālam ancien, le Rāmāyaṇasamkṣepam. Le Kathakali (théâtre dansé né au XVIIe siècle), qui trouve ses origines en grande partie dans le Kūṭiyāṭṭam, a progressivement intégré dans son jeu le contenu de la Hastalakṣaṇadīpikā et a su l’enrichir, grâce à son répertoire de plus en plus riche. Si l’apprentissage passe essentiellement de maître à élève, différents textes techniques ont aussi tenté de fournir des descriptions détaillées et illustrées sur les gestes. Peut-on apprendre les gestes à partir de ces textes ? Est-ce que maîtres et élèves se servent de ces supports ? L’exposé tentera d’y apporter des réponses.
Teaching Documents by Eva Szily
Arta, 2009
In the year of 2009, ARTA, Research Association in Actor’s Tradition, taking advantage of a Europ... more In the year of 2009, ARTA, Research Association in Actor’s Tradition, taking advantage of a European tour of Kûtiyâttam (Sanskrit Theatre), invited Kalâmandalam Râma Câkyâr, the famous Kûtiyâttam artist, to conduct a five-day workshop. At that time, I was working on my thesis about Kûtiyâttam and Kathakali’s gesture language and did not want to miss this rare occasion to learn more about Râma Câkyâr’s way of teaching. I signed up, and was assigned to take notes and photographs for ARTA’s documentation. No need to say more, let’s read these few pages about his unique method of initiation into this age-old art.
Drafts by Eva Szily
Theatres Indiens (in French), 1998
Although the Nâtyashâstra is acknowledged as the Indian authority in
theatrical fields, different... more Although the Nâtyashâstra is acknowledged as the Indian authority in
theatrical fields, different Indian regions have produced a good number
of works about dramatic art in general or about one of its aspects, for
example the gesture language… This article presents a short text from
Kerala, the Hastalakshanadîpikâ, a treatise in Sanskrit about gestures.
This article was supposed to be published in Kerala... but it did not work out. Here is my experi... more This article was supposed to be published in Kerala... but it did not work out. Here is my experience, learning Malayalam 40 years ago. Today, it may be much easier...
This diploma work was written between 2000 and 2002 in French. I hereby present the English trans... more This diploma work was written between 2000 and 2002 in French. I hereby present the English translation of its Forward and Conclusion (“The end... and then?”). The complet work (in French) is available in Killimangalam Documentation Centre for Traditional Arts, under the title: “Génèse et mise en application d’une grammaire gestuelle dans les théâtres Kûtiyâttam and Kathakali".
Paper by Eva Szily
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Papers by Eva Szily
Kathakali is one of the most acknowledged theatre forms in India's art history, combining acting, dance, song and music. Kathakali plays were issued first from Râmâyana, later from Mahâbhârata and other early literary works. A play is a long poem sung on stage in Sanskrit and Malayalam. Two singers sing the libretto and the actors translate the text's meaning with the help of a very elaborate gesture language, body movements and intricate facial expressions. The whole is supported by two percussionists. Thus, on the textual composition is superimposed a gestual composition. This genuine science of gesture language has its source in an ancient treatise, and was improved through the long experience of several generations of actors. It has rigour and at the same time offers adaptability for the user.
Thesis Chapters by Eva Szily
This study took into account theatrical, linguistic and aesthetic criteria. I linked ritual and performance gestures thus contributing to a more comprehensive reflection on ritual and drama. The subject of theatracality was developed throughout the chapters with a view to highlighting the aesthetics of the gesture language, its multiple aspects, its role as a core component of the performance. This work is enriched with numerous tables and drawings.
Conference Presentations by Eva Szily
Teaching Documents by Eva Szily
Drafts by Eva Szily
theatrical fields, different Indian regions have produced a good number
of works about dramatic art in general or about one of its aspects, for
example the gesture language… This article presents a short text from
Kerala, the Hastalakshanadîpikâ, a treatise in Sanskrit about gestures.
Paper by Eva Szily
Kathakali is one of the most acknowledged theatre forms in India's art history, combining acting, dance, song and music. Kathakali plays were issued first from Râmâyana, later from Mahâbhârata and other early literary works. A play is a long poem sung on stage in Sanskrit and Malayalam. Two singers sing the libretto and the actors translate the text's meaning with the help of a very elaborate gesture language, body movements and intricate facial expressions. The whole is supported by two percussionists. Thus, on the textual composition is superimposed a gestual composition. This genuine science of gesture language has its source in an ancient treatise, and was improved through the long experience of several generations of actors. It has rigour and at the same time offers adaptability for the user.
This study took into account theatrical, linguistic and aesthetic criteria. I linked ritual and performance gestures thus contributing to a more comprehensive reflection on ritual and drama. The subject of theatracality was developed throughout the chapters with a view to highlighting the aesthetics of the gesture language, its multiple aspects, its role as a core component of the performance. This work is enriched with numerous tables and drawings.
theatrical fields, different Indian regions have produced a good number
of works about dramatic art in general or about one of its aspects, for
example the gesture language… This article presents a short text from
Kerala, the Hastalakshanadîpikâ, a treatise in Sanskrit about gestures.