S’affichant en héritier de Charlemagne, Napoléon voulut bâtir un empire dépassant celui des Carol... more S’affichant en héritier de Charlemagne, Napoléon voulut bâtir un empire dépassant celui des Carolingiens. Et de Paris, il entendit faire la capitale de cet empire. Il en fut donc le premier urbaniste, s’employant à moderniser et à embellir la ville. En améliorant l’éclairage public, en creusant des égouts, en élevant des marchés et des halles, en alimentant de nombreuses fontaines… l’Empereur changea le quotidien des Parisiens. Mais c’est aussi de faste qu’il rêvait ; il aménagea de splendides promenades, fit construire des palais et des monuments, en restaura d’autres… Dans le même temps, le clan Bonaparte investissait les palais de la royauté tandis que les généraux de la Grande Armée s’établissaient dans les hôtels de la vieille aristocratie : c’est dans l’opulence, le luxe et la grandeur que devait être célébrée la légende napoléonienne. Co-auteur : Irène Delage.
La premiere partie de cette bibliographie a ete publiee dans le n? 11 de Napoleonica. La Revue en... more La premiere partie de cette bibliographie a ete publiee dans le n? 11 de Napoleonica. La Revue en 2011 (http://www.cairn.info/revue-napoleonica-la-revue-2011-2-page-32.htm). Elle recensait les ecrits publies par les acteurs de l’exil, Francais, Anglais, compagnons, militaires en garnison, voyageurs en transit, iliens... A ces temoins privilegies succedent, dans cette seconde partie, les historiens, les contemplateurs et les pourfendeurs des ultimes annees de Napoleon. « Sainte-Helene » est devenue une expression napoleonienne en soi. Au-dela de la simple notification geographique, ce nom represente la derniere phase de l’epopee, qu’elle ait une resonance de gloire au soleil couchant ou de fin solitaire pour un ogre. Les faits et gestes, les acteurs, les ecrits eux-memes sont examines, voire disseques pour tenter de capter l’esprit de Sainte-Helene.Cette deuxieme partie repertorie : les essais historiques sur l’exil, pour la periode entiere ou thematiquement ; les biographies des personnes presentes a Sainte-Helene et lors du Retour des Cendres ; les commentaires sur les recits de Sainte-Helene, en particulier sur le Memorial de Sainte-Helene. Les references sont majoritairement en francais et en anglais, et concernent tout aussi bien des livres que des articles. Les supports « medias », tels que des films ou des documentaires, n’ont pas ete integres dans ce travail, base uniquement sur les documents ecrits et publies (ecartant de ce fait les archives).
final R., -0 .035 for 1454 observed independent reflections. The crystals consist of segregated r... more final R., -0 .035 for 1454 observed independent reflections. The crystals consist of segregated regular parallel stacks of planar metal compteJ: cations and tcnq -counterions with intermolecular H bonds stabilizing the structure. The compound is metallic at room temperature. A metal to semiconductor transition around 230 K shows up in thermopower data , in the microwave conductivity and epr around 170 K. It is not visible in the static magnetic susceptibility.
Depuis le 19 e siècle, "l'affaire des masques mortuaires de Napoléon" fait partie des mystères ou... more Depuis le 19 e siècle, "l'affaire des masques mortuaires de Napoléon" fait partie des mystères ou pseudo-mystères qui entourent Napoléon Ier en tant que personnage historique et populaire. Cette affaire est un imbroglio historique où des masques très différents les uns des autres, tant par le matériau utilisé que par le visage reproduit, surgissent brusquement sur la scène médiatique napoléonienne, pour parfois disparaître tout aussi soudainement dans de mystérieuse collection privée. La certitude historique ne peut s'appuyer que sur de rares témoignages très partiels, et parfois partiaux. La reconstitution du cheminement de ces masques, potentiellement authentiques, jusqu'à nos jours repose dés lors sur des suppositions, voire des intimes convictions. La liste des principaux masques distingue trois matériaux de base. 1. Les masques de plâtre (les plus nombreux) * Cette bibliographie est une mise à jour de la bibliographie publiée en 2008 dans Napoleonica.La Revue ** Chantal Prévot est responsable des bibliothèques à la Fondation Napoléon. 2 2 2 Napoleon.org > Chantal Prévot : Le mystère des masques mortuaires de Napoléon. Éléments de bibliographie commentée, avril 2014 2. Les masques de cire • Le masque Arnott ou Pardee (ou de Cannes) (En dépôt au musée Masséna de Nice) • Le masque de Munich (Il serait en collection privée en Allemagne) • Le masque de Noverraz (Musée cantonal de Lausanne, Suisse) 3. Et même un masque de papier mâché ! • Le masque en papier mâché du comte Passolini ou Pasolini (ou Borella) (localisation inconnue) La bibliographie qui vous est proposée suit cet ordre de classement en y insérant des références d'ouvrages, d'articles ou de brochures en plusieurs langues, accompagnés de commentaires et d'extraits de ces textes.
L’ancien presbytere de Bagneux (Hauts-de-Seine) recele une piece peu connue appelee « Boudoir Mas... more L’ancien presbytere de Bagneux (Hauts-de-Seine) recele une piece peu connue appelee « Boudoir Massena » qui a garde sa decoration murale de l’epoque imperiale et le portrait peint d’une jeune femme presentee comme la maitresse du marechal. Les temoignages des contemporains et les recits des historiens se revelent fragmentaires et contradictoires sur l’identite de cette personne nommee tout a tour, Mme X, Henriette Leberton, Eugenie Renique, Henriette Renique, Eugenie Menique. L’auteur a procede a des recherches dans les centres d’archives et aupres des genealogistes pour etablir son identite et retracer son origine familiale et les grandes lignes de sa vie entre gloire d’Empire et vie provinciale.
Mort de ses blessures deux semaines après avoir été promu général, Jean-Baptiste Morin (1776-1814... more Mort de ses blessures deux semaines après avoir été promu général, Jean-Baptiste Morin (1776-1814) laissa un journal relatant les dix premiers mois de sa campagne d’Espagne. En quête de son régiment qu’il mit sept mois à atteindre tant il était difficile de se déplacer, il fut le témoin d’un pays ravagé par la guerre mais aussi un voyageur qui découvrit les terrasses ombragées et les danses espagnoles. En tant que militaire, il relate les opérations de contre guérilla qu’il mena dans la Manche.
Témoignage d’un passé agricole révolu, ce carnet de compte de « menus suffrages » (redevances acc... more Témoignage d’un passé agricole révolu, ce carnet de compte de « menus suffrages » (redevances accessoires en produits de la basse-cour) apporte des indications sur « l’air du temps ». Les notifications de date hésitant entre mois et année grégoriens ou révolutionnaires révèlent la difficulté à s’adapter à un nouveau calendrier.
1812, la campagne de Russie, sous la direction de Marie-Pierre Rey et Thierry Lentz, 2012
Si la campagne de Russie fut et reste largement commentée, analysée du point de vue des armées en... more Si la campagne de Russie fut et reste largement commentée, analysée du point de vue des armées en présence, le "moral de l'arrière" est moins étudié. Que savaient les Français sur le déroulement de la campagne de l'été 1812 au printemps 1813 ? Et quelles furent leurs réactions face aux événements ? Pour répondre à ces deux questions, j'ai tenté d'approcher au plus près du ressenti de la population, d'aller au-delà des mémoires écrits a posteriori. Ainsi l'étude a porté en priorité sur les lettres, les rapports policiers sur l'esprit public, et les journaux intimes.
Parmi les séries de gravures que nous ont laissées les artistes du Premier Empire, il en est troi... more Parmi les séries de gravures que nous ont laissées les artistes du Premier Empire, il en est trois qui continuent de nous charmer et d'illustrer avec force et couleur cette époque : La Collection des maisons de commerce de Paris, dont on sait peu de choses sur les auteurs, Le Goût du jour sur les modes vestimentaires et sociétales, et Les Cosaques à Paris en 1814 d'Opitz mettant en scène la découverte des charmes parisiens par les rudes cavaliers des steppes. Elles ont en commun de nous faire découvrir un atout qui fit de Paris la capitale des modes et de l'élégance en ce début du 19e siècle : les premiers développements des boutiques de prestige. La douloureuse parenthèse de la Révolution refermée (s'entend pour les producteurs et acquéreurs de produits luxueux), le jeune régime consulaire puis impérial n'aura de cesse de régénérer ce secteur économiquement et culturellement porteur d'avenir. Les nouvelles boutiques parisiennes où les acheteurs devinrent des clients à impressionner et à servir furent les fers de lance de ce renouveau des arts somptuaires. Leur réputation s'étendit au-delà des frontières, et leur visite figurait parmi les premières effectuées par les officiers alliés vainqueurs en 1814, puis en 1815.
Que les médecines dites "parallèles" (pour employer un terme actuel) représentent un recours fréq... more Que les médecines dites "parallèles" (pour employer un terme actuel) représentent un recours fréquent au Premier Empire en cas de maladie ou de malheur, est couramment admis. Elles le furent avant, et elles le seront après. Mais lorsqu'on tente d'examiner plus avant ces us et coutumes occultes et occultés, on discerne plusieurs niveaux d'implications de la part des "personnes ayant le don" avec des objectifs diamétralement opposés. Car bien qu’il soit difficile d'établir des définitions clairement établies entre ce qui étaient nommés "rebouteux", "guérisseurs" ou "sorciers", on peut avancer deux différences essentielles : les sorciers et les sorcières n'œuvraient pas que pour des guérisons ou des rétablissements. Les adeptes de la magie noire monnayaient leurs services pour des actions négatives (comme répandre la maladie, voire la mort). Ils faisaient appel aux esprits malfaisants et disaient tenir leur savoir du malin (le diable) ou tout du moins des forces malignes. Au contraire, les praticiens de la magie blanche cherchaient des fins salutaires au nom de Dieu et des saints.
S’affichant en héritier de Charlemagne, Napoléon voulut bâtir un empire dépassant celui des Carol... more S’affichant en héritier de Charlemagne, Napoléon voulut bâtir un empire dépassant celui des Carolingiens. Et de Paris, il entendit faire la capitale de cet empire. Il en fut donc le premier urbaniste, s’employant à moderniser et à embellir la ville.
En améliorant l’éclairage public, en creusant des égouts, en élevant des marchés et des halles, en alimentant de nombreuses fontaines… l’Empereur changea le quotidien des Parisiens. Mais c’est aussi de faste qu’il rêvait ; il aménagea de splendides promenades, fit construire des palais et des monuments, en restaura d’autres…
Dans le même temps, le clan Bonaparte investissait les palais de la royauté tandis que les généraux de la Grande Armée s’établissaient dans les hôtels de la vieille aristocratie : c’est dans l’opulence, le luxe et la grandeur que devait être célébrée la légende napoléonienne.
Co-auteur : Irène Delage.
"L'Empire napoléonien était à 80 % une nation rurale. Pourtant, la population campagnarde de cett... more "L'Empire napoléonien était à 80 % une nation rurale. Pourtant, la population campagnarde de cette époque demeure largement méconnue, restée dans l'ombre de l'épopée. Confondue en une "grande masse paysanne" aux couleurs ternes, elle se révèle plus diverse et plus complexe grâce à une lecture attentive des sources imprimées contemporaines.
Des gestes du quotidien, des traits de caractère, des sensibilités émergent alors, donnant à voir un environnement mental et géographique spécifiques.
Cet ouvrage se propose, en une suite de thèmes, d'apporter des éléments de réponse à la question : "Comment vivait-on dans les campagnes sous Napoléon ?""
S’affichant en héritier de Charlemagne, Napoléon voulut bâtir un empire dépassant celui des Carol... more S’affichant en héritier de Charlemagne, Napoléon voulut bâtir un empire dépassant celui des Carolingiens. Et de Paris, il entendit faire la capitale de cet empire. Il en fut donc le premier urbaniste, s’employant à moderniser et à embellir la ville. En améliorant l’éclairage public, en creusant des égouts, en élevant des marchés et des halles, en alimentant de nombreuses fontaines… l’Empereur changea le quotidien des Parisiens. Mais c’est aussi de faste qu’il rêvait ; il aménagea de splendides promenades, fit construire des palais et des monuments, en restaura d’autres… Dans le même temps, le clan Bonaparte investissait les palais de la royauté tandis que les généraux de la Grande Armée s’établissaient dans les hôtels de la vieille aristocratie : c’est dans l’opulence, le luxe et la grandeur que devait être célébrée la légende napoléonienne. Co-auteur : Irène Delage.
La premiere partie de cette bibliographie a ete publiee dans le n? 11 de Napoleonica. La Revue en... more La premiere partie de cette bibliographie a ete publiee dans le n? 11 de Napoleonica. La Revue en 2011 (http://www.cairn.info/revue-napoleonica-la-revue-2011-2-page-32.htm). Elle recensait les ecrits publies par les acteurs de l’exil, Francais, Anglais, compagnons, militaires en garnison, voyageurs en transit, iliens... A ces temoins privilegies succedent, dans cette seconde partie, les historiens, les contemplateurs et les pourfendeurs des ultimes annees de Napoleon. « Sainte-Helene » est devenue une expression napoleonienne en soi. Au-dela de la simple notification geographique, ce nom represente la derniere phase de l’epopee, qu’elle ait une resonance de gloire au soleil couchant ou de fin solitaire pour un ogre. Les faits et gestes, les acteurs, les ecrits eux-memes sont examines, voire disseques pour tenter de capter l’esprit de Sainte-Helene.Cette deuxieme partie repertorie : les essais historiques sur l’exil, pour la periode entiere ou thematiquement ; les biographies des personnes presentes a Sainte-Helene et lors du Retour des Cendres ; les commentaires sur les recits de Sainte-Helene, en particulier sur le Memorial de Sainte-Helene. Les references sont majoritairement en francais et en anglais, et concernent tout aussi bien des livres que des articles. Les supports « medias », tels que des films ou des documentaires, n’ont pas ete integres dans ce travail, base uniquement sur les documents ecrits et publies (ecartant de ce fait les archives).
final R., -0 .035 for 1454 observed independent reflections. The crystals consist of segregated r... more final R., -0 .035 for 1454 observed independent reflections. The crystals consist of segregated regular parallel stacks of planar metal compteJ: cations and tcnq -counterions with intermolecular H bonds stabilizing the structure. The compound is metallic at room temperature. A metal to semiconductor transition around 230 K shows up in thermopower data , in the microwave conductivity and epr around 170 K. It is not visible in the static magnetic susceptibility.
Depuis le 19 e siècle, "l'affaire des masques mortuaires de Napoléon" fait partie des mystères ou... more Depuis le 19 e siècle, "l'affaire des masques mortuaires de Napoléon" fait partie des mystères ou pseudo-mystères qui entourent Napoléon Ier en tant que personnage historique et populaire. Cette affaire est un imbroglio historique où des masques très différents les uns des autres, tant par le matériau utilisé que par le visage reproduit, surgissent brusquement sur la scène médiatique napoléonienne, pour parfois disparaître tout aussi soudainement dans de mystérieuse collection privée. La certitude historique ne peut s'appuyer que sur de rares témoignages très partiels, et parfois partiaux. La reconstitution du cheminement de ces masques, potentiellement authentiques, jusqu'à nos jours repose dés lors sur des suppositions, voire des intimes convictions. La liste des principaux masques distingue trois matériaux de base. 1. Les masques de plâtre (les plus nombreux) * Cette bibliographie est une mise à jour de la bibliographie publiée en 2008 dans Napoleonica.La Revue ** Chantal Prévot est responsable des bibliothèques à la Fondation Napoléon. 2 2 2 Napoleon.org > Chantal Prévot : Le mystère des masques mortuaires de Napoléon. Éléments de bibliographie commentée, avril 2014 2. Les masques de cire • Le masque Arnott ou Pardee (ou de Cannes) (En dépôt au musée Masséna de Nice) • Le masque de Munich (Il serait en collection privée en Allemagne) • Le masque de Noverraz (Musée cantonal de Lausanne, Suisse) 3. Et même un masque de papier mâché ! • Le masque en papier mâché du comte Passolini ou Pasolini (ou Borella) (localisation inconnue) La bibliographie qui vous est proposée suit cet ordre de classement en y insérant des références d'ouvrages, d'articles ou de brochures en plusieurs langues, accompagnés de commentaires et d'extraits de ces textes.
L’ancien presbytere de Bagneux (Hauts-de-Seine) recele une piece peu connue appelee « Boudoir Mas... more L’ancien presbytere de Bagneux (Hauts-de-Seine) recele une piece peu connue appelee « Boudoir Massena » qui a garde sa decoration murale de l’epoque imperiale et le portrait peint d’une jeune femme presentee comme la maitresse du marechal. Les temoignages des contemporains et les recits des historiens se revelent fragmentaires et contradictoires sur l’identite de cette personne nommee tout a tour, Mme X, Henriette Leberton, Eugenie Renique, Henriette Renique, Eugenie Menique. L’auteur a procede a des recherches dans les centres d’archives et aupres des genealogistes pour etablir son identite et retracer son origine familiale et les grandes lignes de sa vie entre gloire d’Empire et vie provinciale.
Mort de ses blessures deux semaines après avoir été promu général, Jean-Baptiste Morin (1776-1814... more Mort de ses blessures deux semaines après avoir été promu général, Jean-Baptiste Morin (1776-1814) laissa un journal relatant les dix premiers mois de sa campagne d’Espagne. En quête de son régiment qu’il mit sept mois à atteindre tant il était difficile de se déplacer, il fut le témoin d’un pays ravagé par la guerre mais aussi un voyageur qui découvrit les terrasses ombragées et les danses espagnoles. En tant que militaire, il relate les opérations de contre guérilla qu’il mena dans la Manche.
Témoignage d’un passé agricole révolu, ce carnet de compte de « menus suffrages » (redevances acc... more Témoignage d’un passé agricole révolu, ce carnet de compte de « menus suffrages » (redevances accessoires en produits de la basse-cour) apporte des indications sur « l’air du temps ». Les notifications de date hésitant entre mois et année grégoriens ou révolutionnaires révèlent la difficulté à s’adapter à un nouveau calendrier.
1812, la campagne de Russie, sous la direction de Marie-Pierre Rey et Thierry Lentz, 2012
Si la campagne de Russie fut et reste largement commentée, analysée du point de vue des armées en... more Si la campagne de Russie fut et reste largement commentée, analysée du point de vue des armées en présence, le "moral de l'arrière" est moins étudié. Que savaient les Français sur le déroulement de la campagne de l'été 1812 au printemps 1813 ? Et quelles furent leurs réactions face aux événements ? Pour répondre à ces deux questions, j'ai tenté d'approcher au plus près du ressenti de la population, d'aller au-delà des mémoires écrits a posteriori. Ainsi l'étude a porté en priorité sur les lettres, les rapports policiers sur l'esprit public, et les journaux intimes.
Parmi les séries de gravures que nous ont laissées les artistes du Premier Empire, il en est troi... more Parmi les séries de gravures que nous ont laissées les artistes du Premier Empire, il en est trois qui continuent de nous charmer et d'illustrer avec force et couleur cette époque : La Collection des maisons de commerce de Paris, dont on sait peu de choses sur les auteurs, Le Goût du jour sur les modes vestimentaires et sociétales, et Les Cosaques à Paris en 1814 d'Opitz mettant en scène la découverte des charmes parisiens par les rudes cavaliers des steppes. Elles ont en commun de nous faire découvrir un atout qui fit de Paris la capitale des modes et de l'élégance en ce début du 19e siècle : les premiers développements des boutiques de prestige. La douloureuse parenthèse de la Révolution refermée (s'entend pour les producteurs et acquéreurs de produits luxueux), le jeune régime consulaire puis impérial n'aura de cesse de régénérer ce secteur économiquement et culturellement porteur d'avenir. Les nouvelles boutiques parisiennes où les acheteurs devinrent des clients à impressionner et à servir furent les fers de lance de ce renouveau des arts somptuaires. Leur réputation s'étendit au-delà des frontières, et leur visite figurait parmi les premières effectuées par les officiers alliés vainqueurs en 1814, puis en 1815.
Que les médecines dites "parallèles" (pour employer un terme actuel) représentent un recours fréq... more Que les médecines dites "parallèles" (pour employer un terme actuel) représentent un recours fréquent au Premier Empire en cas de maladie ou de malheur, est couramment admis. Elles le furent avant, et elles le seront après. Mais lorsqu'on tente d'examiner plus avant ces us et coutumes occultes et occultés, on discerne plusieurs niveaux d'implications de la part des "personnes ayant le don" avec des objectifs diamétralement opposés. Car bien qu’il soit difficile d'établir des définitions clairement établies entre ce qui étaient nommés "rebouteux", "guérisseurs" ou "sorciers", on peut avancer deux différences essentielles : les sorciers et les sorcières n'œuvraient pas que pour des guérisons ou des rétablissements. Les adeptes de la magie noire monnayaient leurs services pour des actions négatives (comme répandre la maladie, voire la mort). Ils faisaient appel aux esprits malfaisants et disaient tenir leur savoir du malin (le diable) ou tout du moins des forces malignes. Au contraire, les praticiens de la magie blanche cherchaient des fins salutaires au nom de Dieu et des saints.
S’affichant en héritier de Charlemagne, Napoléon voulut bâtir un empire dépassant celui des Carol... more S’affichant en héritier de Charlemagne, Napoléon voulut bâtir un empire dépassant celui des Carolingiens. Et de Paris, il entendit faire la capitale de cet empire. Il en fut donc le premier urbaniste, s’employant à moderniser et à embellir la ville.
En améliorant l’éclairage public, en creusant des égouts, en élevant des marchés et des halles, en alimentant de nombreuses fontaines… l’Empereur changea le quotidien des Parisiens. Mais c’est aussi de faste qu’il rêvait ; il aménagea de splendides promenades, fit construire des palais et des monuments, en restaura d’autres…
Dans le même temps, le clan Bonaparte investissait les palais de la royauté tandis que les généraux de la Grande Armée s’établissaient dans les hôtels de la vieille aristocratie : c’est dans l’opulence, le luxe et la grandeur que devait être célébrée la légende napoléonienne.
Co-auteur : Irène Delage.
"L'Empire napoléonien était à 80 % une nation rurale. Pourtant, la population campagnarde de cett... more "L'Empire napoléonien était à 80 % une nation rurale. Pourtant, la population campagnarde de cette époque demeure largement méconnue, restée dans l'ombre de l'épopée. Confondue en une "grande masse paysanne" aux couleurs ternes, elle se révèle plus diverse et plus complexe grâce à une lecture attentive des sources imprimées contemporaines.
Des gestes du quotidien, des traits de caractère, des sensibilités émergent alors, donnant à voir un environnement mental et géographique spécifiques.
Cet ouvrage se propose, en une suite de thèmes, d'apporter des éléments de réponse à la question : "Comment vivait-on dans les campagnes sous Napoléon ?""
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En améliorant l’éclairage public, en creusant des égouts, en élevant des marchés et des halles, en alimentant de nombreuses fontaines… l’Empereur changea le quotidien des Parisiens. Mais c’est aussi de faste qu’il rêvait ; il aménagea de splendides promenades, fit construire des palais et des monuments, en restaura d’autres…
Dans le même temps, le clan Bonaparte investissait les palais de la royauté tandis que les généraux de la Grande Armée s’établissaient dans les hôtels de la vieille aristocratie : c’est dans l’opulence, le luxe et la grandeur que devait être célébrée la légende napoléonienne.
Co-auteur : Irène Delage.
Des gestes du quotidien, des traits de caractère, des sensibilités émergent alors, donnant à voir un environnement mental et géographique spécifiques.
Cet ouvrage se propose, en une suite de thèmes, d'apporter des éléments de réponse à la question : "Comment vivait-on dans les campagnes sous Napoléon ?""
En améliorant l’éclairage public, en creusant des égouts, en élevant des marchés et des halles, en alimentant de nombreuses fontaines… l’Empereur changea le quotidien des Parisiens. Mais c’est aussi de faste qu’il rêvait ; il aménagea de splendides promenades, fit construire des palais et des monuments, en restaura d’autres…
Dans le même temps, le clan Bonaparte investissait les palais de la royauté tandis que les généraux de la Grande Armée s’établissaient dans les hôtels de la vieille aristocratie : c’est dans l’opulence, le luxe et la grandeur que devait être célébrée la légende napoléonienne.
Co-auteur : Irène Delage.
Des gestes du quotidien, des traits de caractère, des sensibilités émergent alors, donnant à voir un environnement mental et géographique spécifiques.
Cet ouvrage se propose, en une suite de thèmes, d'apporter des éléments de réponse à la question : "Comment vivait-on dans les campagnes sous Napoléon ?""