Books by Lionel Pernet
Textes et images tirés de l'exposition du Palais de Rumine de mai 2022 à janvier 2023.
Archéologue, auteur, humoriste et journaliste, Laurent Flutsch prend en 2022 sa retraite du Musée... more Archéologue, auteur, humoriste et journaliste, Laurent Flutsch prend en 2022 sa retraite du Musée romain de Lausanne-Vidy. Fin connaisseur de l’Antiquité romaine et des moeurs vaudoises, il a permis à des milliers de personnes de découvrir le passé différemment grâce à ses expositions décalées, révélant tant les lumineux aspects de ces deux grandes civilisations que leurs plus sombres facettes, comme le vin blanc mélangé à l’eau de mer. Pour fêter cette longue carrière et remercier Laurent Flutsch de nous avoir appris à mieux nous connaître (« ce mélange d’épicurien, de Mérovingien, de bien-pensant, de Latin ! » chantait Gilles), il était temps que sorte enfin le livre qui révèle la face obscure de nos origines… et des siennes !
Recueil des textes de l'exposition "Derrière les cases de la mission", présentée au MCAH en 2019 ... more Recueil des textes de l'exposition "Derrière les cases de la mission", présentée au MCAH en 2019 et au MEN en 2020-2021
Cet ouvrage collectif propose le catalogue complet des sépultures romaines mises au jour entre 19... more Cet ouvrage collectif propose le catalogue complet des sépultures romaines mises au jour entre 1968 et 1971 par le Groupe archéologique Painlevé, présidé par l’archéologue amateur Henri Prades, inventeur du site de Lattara. Réalisées dans des conditions très difficiles, ces fouilles en tranchées ont livré à l’époque environ 170 tombes contenant des centaines d’objets du début du Haut-Empire ainsi que trente stèles inscrites. Ce premier tome contient une introduction avec des plans des fouilles, une mise en contexte de cette découverte et l’analyse détaillée des inscriptions gravées par Michel Christol.
Sortie fin décembre 2020. A commander à la Librairie archéologique ou au Musée Henri Prades.

Sous la direction de Gilles Borel, Julia Genechesi, Lionel Pernet et Michel Sartori. Musées canto... more Sous la direction de Gilles Borel, Julia Genechesi, Lionel Pernet et Michel Sartori. Musées cantonaux - Palais de Rumine.
Catalogue de l’exposition COSMOS qui investit tout le Palais de Rumine en 2018, à l’occasion du bicentenaire du Musée cantonal, ouvert en 1818. Elle rassemble les pièces les plus significatives des collections des Musées cantonaux de zoologie, géologie, archéologie et histoire ainsi que le Musée monétaire. Les Musées et jardins botaniques cantonaux, le Musée cantonal des Beaux-Arts et la Bibliothèque cantonale et universitaire y ont aussi contribué.
Dans une scénographie surprenante, COSMOS reprend le chemin des cabinets de curiosités, lieux de merveilles et d’énigmes, rassemblées pour inviter le visiteur à recomposer des liens face au désordre apparent du monde. Ce catalogue richement illustré propose plusieurs essais et éclairages sur l’exposition ainsi qu’un album photographique et les notices des objets présentés.
Julia Genechesi et Lionel Pernet (dir.). (Publication à l’occasion de l’exposition "Les Celtes et... more Julia Genechesi et Lionel Pernet (dir.). (Publication à l’occasion de l’exposition "Les Celtes et la monnaie. Des Grecs aux surréalistes". Espace Arlaud, Lausanne, du 1er septembre au 12 novembre 2017). Document du Musée cantonal d’archéologie et d’histoire et du Musée monétaire cantonal Lausanne, 2017.
23 x 28 cm, 168 pages, broché
Monographies Instrumentum, 2012

Une collection de musée se partage avec le plus grand nombre. C’est l’idée qui sous-tend la derni... more Une collection de musée se partage avec le plus grand nombre. C’est l’idée qui sous-tend la dernière publication du Musée cantonal d’archéologie et d’histoire à Lausanne : la mise en lumière d’un fonds à la longue histoire. Chaque collaborateur du Musée a choisi une série d’objets qui l’émeuvent, l’intriguent ou lui semblent incontournables, pour les présenter dans de courtes notices éclairant leur singularité ou leur valeur historique. Ce sont ainsi près de 150 objets des collections d’archéologie, d’histoire et d’ethnographie qui sont révélés, parfois pour la première fois.
Plutôt que d’être présentés chronologiquement, ces fragments du passé ont été répartis dans quatre chapitres correspondant chacun à une étape de la vie du MCAH et de l’archéologie vaudoise, de 1852 à 2015. Les prises de vue des pièces ont été confiées au photographe Yves André, qui a porté un regard neuf sur les matières, les textures et les décors de chacune d’elles. Destiné à un très large public, cet ouvrage propose donc une plongée dans l’histoire de la constitution des collections de l’un des plus importants musées suisses d’archéologie et d’histoire. Les pièces choisies vont du Paléolithique au 20e siècle. Elles proviennent du sous-sol ou de monuments vaudois tels que la cathédrale de Lausanne, le château de Chillon ou l’abbaye de Romainmôtier, mais aussi d’Europe et du monde entier (ethnographie et archéologie méditerranéenne).
Paolo Bruschetti, Françoise Gaultier, Paolo Giulierini, Laurent Haumesser, Lionel Pernet

Avant la fondation de Marseille par les Phocéens en 600 avant J.-C., le nord-ouest de la Méditerr... more Avant la fondation de Marseille par les Phocéens en 600 avant J.-C., le nord-ouest de la Méditerranée était pour les Grecs un terrain d’aventure et d’exploration. Ils y cherchaient des produits rares, comme le cuivre, l’étain mais aussi l’ambre, qu’ils pensaient créée par les derniers rayons du soleil solidifiés dans l’Océan. Ils croyaient aussi y trouver les peuples des confins septentrionaux du monde, comme les bienheureux Hyperboréens, et la descendance du Soleil – les Héliades qui, disait-on, pleuraient leur frère Phaéton sur les rives d’un fleuve mythique de ces contrées, l’Eridanos. Cette géographie mythique des confins du monde vers le Couchant d’été a laissé quelques traces dans la littérature grecque archaïque.
Elle peut aussi être reconstituée grâce à l’étude d’une série très particulière de vestiges archéologiques distribués largement entre le Centre de la France, le Languedoc, la Sicile, la Grèce et les rives de la Mer Noire. Ces ensembles exceptionnels nous donnent des indications sur les parcours maritimes suivis par les pionniers, mais aussi sur le contexte économique et les conceptions religieuses et mythiques dans lesquelles ces explorations prenaient place.
Du Languedoc à la Sicile, ce catalogue, auquel ont participé plus de quarante auteurs, suit le parcours fabuleux de ces objets, la plupart du temps des parures féminines en bronze. Il retrace ces cheminements complexes d’un bout à l’autre du monde connu des Grecs, du cœur de l’Europe celtique et du Caucase jusqu’aux grandes cités grecques de la Méditerranée centrale et occidentale. Organisé en sept chapitres, cet ouvrage aborde non seulement les questions de circulations des bronzes, mais aussi leur usage et raconte comment d’objets de parures, certains bijoux gaulois entrent dans les pratiques rituelles et magiques des Grecs.
Chronos Verlag) ISBN 978-3-908025-74-0 (Museo nazionale svizzero) un progetto di Museo nazionale ... more Chronos Verlag) ISBN 978-3-908025-74-0 (Museo nazionale svizzero) un progetto di Museo nazionale svizzero Universität Zürich, Abteilung Ur-und Frühgeschichte con la collaborazione di
en évidence une longue permanence des traits culturels dans la haute vallée du Rhône, démontre un... more en évidence une longue permanence des traits culturels dans la haute vallée du Rhône, démontre une fois encore que l'archéologie, associée aux autres sciences humaines et naturelles, est capable d'enrichir et de renouveler notre vision du passé, voire de créer l'essentiel de la nouveauté historique. Elle témoigne aussi que des observations même ponctuelles, si certaines conditions sont remplies, peuvent s'inscrire dans une large perspective historique. Certes, les coutumes funéraires ne sauraient suffire, à elles seules, à définir une culture ou une communauté ; en raison d'une connaissance plus que lacunaire de l'habitat des Sédunes, peut-être faudra-t-il attendre la publication des recherches entreprises sur le site de Brigue-213 3. La faune des fosses laténiennes de Bramois, Les Hauts de Pranoé, par Nicole Reynaud Savioz
Book chapters by Lionel Pernet
Une Suisse exotique? Regarder l'ailleurs en Suisse au siècle des Lumières, édité par Claire Brizon, Chonja Lee, Étienne Wismer, Noémie Étienne, 2020
Exotic Switzerland? Looking Outward in the Age of Enlightenment, edited by Claire Brizon, Chonja Lee, Étienne Wismer, Noémie Étienne, 2020
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Books by Lionel Pernet
Sortie fin décembre 2020. A commander à la Librairie archéologique ou au Musée Henri Prades.
Catalogue de l’exposition COSMOS qui investit tout le Palais de Rumine en 2018, à l’occasion du bicentenaire du Musée cantonal, ouvert en 1818. Elle rassemble les pièces les plus significatives des collections des Musées cantonaux de zoologie, géologie, archéologie et histoire ainsi que le Musée monétaire. Les Musées et jardins botaniques cantonaux, le Musée cantonal des Beaux-Arts et la Bibliothèque cantonale et universitaire y ont aussi contribué.
Dans une scénographie surprenante, COSMOS reprend le chemin des cabinets de curiosités, lieux de merveilles et d’énigmes, rassemblées pour inviter le visiteur à recomposer des liens face au désordre apparent du monde. Ce catalogue richement illustré propose plusieurs essais et éclairages sur l’exposition ainsi qu’un album photographique et les notices des objets présentés.
23 x 28 cm, 168 pages, broché
Plutôt que d’être présentés chronologiquement, ces fragments du passé ont été répartis dans quatre chapitres correspondant chacun à une étape de la vie du MCAH et de l’archéologie vaudoise, de 1852 à 2015. Les prises de vue des pièces ont été confiées au photographe Yves André, qui a porté un regard neuf sur les matières, les textures et les décors de chacune d’elles. Destiné à un très large public, cet ouvrage propose donc une plongée dans l’histoire de la constitution des collections de l’un des plus importants musées suisses d’archéologie et d’histoire. Les pièces choisies vont du Paléolithique au 20e siècle. Elles proviennent du sous-sol ou de monuments vaudois tels que la cathédrale de Lausanne, le château de Chillon ou l’abbaye de Romainmôtier, mais aussi d’Europe et du monde entier (ethnographie et archéologie méditerranéenne).
Elle peut aussi être reconstituée grâce à l’étude d’une série très particulière de vestiges archéologiques distribués largement entre le Centre de la France, le Languedoc, la Sicile, la Grèce et les rives de la Mer Noire. Ces ensembles exceptionnels nous donnent des indications sur les parcours maritimes suivis par les pionniers, mais aussi sur le contexte économique et les conceptions religieuses et mythiques dans lesquelles ces explorations prenaient place.
Du Languedoc à la Sicile, ce catalogue, auquel ont participé plus de quarante auteurs, suit le parcours fabuleux de ces objets, la plupart du temps des parures féminines en bronze. Il retrace ces cheminements complexes d’un bout à l’autre du monde connu des Grecs, du cœur de l’Europe celtique et du Caucase jusqu’aux grandes cités grecques de la Méditerranée centrale et occidentale. Organisé en sept chapitres, cet ouvrage aborde non seulement les questions de circulations des bronzes, mais aussi leur usage et raconte comment d’objets de parures, certains bijoux gaulois entrent dans les pratiques rituelles et magiques des Grecs.
Book chapters by Lionel Pernet
Sortie fin décembre 2020. A commander à la Librairie archéologique ou au Musée Henri Prades.
Catalogue de l’exposition COSMOS qui investit tout le Palais de Rumine en 2018, à l’occasion du bicentenaire du Musée cantonal, ouvert en 1818. Elle rassemble les pièces les plus significatives des collections des Musées cantonaux de zoologie, géologie, archéologie et histoire ainsi que le Musée monétaire. Les Musées et jardins botaniques cantonaux, le Musée cantonal des Beaux-Arts et la Bibliothèque cantonale et universitaire y ont aussi contribué.
Dans une scénographie surprenante, COSMOS reprend le chemin des cabinets de curiosités, lieux de merveilles et d’énigmes, rassemblées pour inviter le visiteur à recomposer des liens face au désordre apparent du monde. Ce catalogue richement illustré propose plusieurs essais et éclairages sur l’exposition ainsi qu’un album photographique et les notices des objets présentés.
23 x 28 cm, 168 pages, broché
Plutôt que d’être présentés chronologiquement, ces fragments du passé ont été répartis dans quatre chapitres correspondant chacun à une étape de la vie du MCAH et de l’archéologie vaudoise, de 1852 à 2015. Les prises de vue des pièces ont été confiées au photographe Yves André, qui a porté un regard neuf sur les matières, les textures et les décors de chacune d’elles. Destiné à un très large public, cet ouvrage propose donc une plongée dans l’histoire de la constitution des collections de l’un des plus importants musées suisses d’archéologie et d’histoire. Les pièces choisies vont du Paléolithique au 20e siècle. Elles proviennent du sous-sol ou de monuments vaudois tels que la cathédrale de Lausanne, le château de Chillon ou l’abbaye de Romainmôtier, mais aussi d’Europe et du monde entier (ethnographie et archéologie méditerranéenne).
Elle peut aussi être reconstituée grâce à l’étude d’une série très particulière de vestiges archéologiques distribués largement entre le Centre de la France, le Languedoc, la Sicile, la Grèce et les rives de la Mer Noire. Ces ensembles exceptionnels nous donnent des indications sur les parcours maritimes suivis par les pionniers, mais aussi sur le contexte économique et les conceptions religieuses et mythiques dans lesquelles ces explorations prenaient place.
Du Languedoc à la Sicile, ce catalogue, auquel ont participé plus de quarante auteurs, suit le parcours fabuleux de ces objets, la plupart du temps des parures féminines en bronze. Il retrace ces cheminements complexes d’un bout à l’autre du monde connu des Grecs, du cœur de l’Europe celtique et du Caucase jusqu’aux grandes cités grecques de la Méditerranée centrale et occidentale. Organisé en sept chapitres, cet ouvrage aborde non seulement les questions de circulations des bronzes, mais aussi leur usage et raconte comment d’objets de parures, certains bijoux gaulois entrent dans les pratiques rituelles et magiques des Grecs.
Il est temps de corriger nos représentations et nos idées fixes !
Le présent article propose de reprendre l’étude de cet umbo et des objets associés, en s’appuyant en particulier sur la documentation primaire originale de J. Saint-Venant (archives inédites), d’une tomographie aux rayons X et d’une analyse comparative avec des modèles gaulois, ibérique et romain tardo-républicains, afin de proposer une attribution typologique et culturelle satisfaisante, ainsi qu’une datation et une interprétation de la tombe.
Frémiet est un excellent marqueur, et d’autre part une analyse typo-chronologique fine des objets dont s’est inspiré le sculpteur. Les auteurs montrent que ce qui apparaît aujourd’hui comme une présentation erronée de l’armement gaulois de l’âge du Fer se révèle être en fait un travail minutieux et scientifique très à la pointe de la recherche de son temps et la représentation – par un certain hasard – d’un ensemble relativement cohérent du tout début de l’âge du Fer nord-italique.
«Ravorier», est tout à fait singulier dans le paysage des découvertes d’armes de la fin de l’âge du Fer dans l’arc
alpin. Ce lot d’objets fragmentés (2 casques, 2 umbos de bouclier, 1 épée et des éléments de fourreau(x), 2 lances,
1 agrafe de ceinturon, 1 ceinturon émaillé et divers petits objets), découvert sur le territoire de la Province de Transalpine
(future Gaule Narbonnaise), a fait l’objet d’une publication exhaustive en 2005 (Mahieu/Barge/Mahieu
2005). On peut donc légitimement se demander pourquoi y revenir dans un article, alors même que nous l’avions
déjà pris en compte dans notre étude de 2010 (Pernet 2010, 220), où il était intégré à une réflexion d’ensemble sur
les mercenaires et auxiliaires gaulois de la fin de l’âge du Fer.
Tout d’abord parce que cet ensemble présente des fragments d’un type de casque en bronze de la fin de l’âge
du Fer qui est rarement découvert dans des contextes archéologiques clos, mais aussi parce que la nature de cet
étonnant dépôt, sa datation et les conclusions que l’on peut tirer de sa présence très en amont de la vallée de la
Durance, méritent une analyse plus approfondie que celle de 2010.
Ces objets soulèvent plusieurs questions: en quoi ce dépôt est-il singulier dans la série des découvertes
contemporaines (époque de La Tène finale) de l’arc alpin et sur le territoire de la Gaule Transalpine ? De quel type
de dépôt s’agit-il (funéraire, cultuel ou autre) ? Quels éléments permettent la datation des objets et de leur enfouissement
? Et finalement, une fois toutes ces interrogations passées en revue, quelle interprétation peut-on faire de sa
présence dans les Hautes-Alpes en termes de mobilité des personnes et des biens, thème du colloque d’Evolène ?
Rien de plus facile depuis ce mois de décembre: Archéologie Suisse
vient en effet de mettre sur internet sa plateforme Chronique Online,
rendant accessibles des milliers de notices sur des sites de toutes
les périodes et de tous les cantons. Fournies par les archéologies
cantonales et publiées jusqu’ici uniquement en version papier dans
l’Annuaire d’Archéologie Suisse, ces chroniques constituent un
précieux indicateur de l’activité archéologique dans notre pays.
Created in Lausanne in 1852 to receive the archaeological and historical collections of the Musée cantonal, which opened to the public in 1818, the Musée des Antiquités had only a few hundred objects (around 700) in the mid-19th century. Most of them were collected in the first half of the 19th century, after the Vaud Revolution of 1798 and the Independence of the State of Vaud in 1803. However, some of the objects also came from the collections of the Lausanne Academy library, which had been built up since the beginning of the 18th century.
In 1858, the archaeologist Frédéric Troyon, first director of the musée des Antiquités, proposed a plan of action to the State Council of Vaud. The report published by Frédéric Troyon serves here as a starting point for reflection on the role and missions of the museum between 1850 and 1930. The article then studies the relevance of these founding missions in order to see if they can still support the work of the museum today, named Musée cantonal d’archéologie et d’histoire (MCAH) since the middle of the 20th century.
The pioneering work of Troyon, who inventoried all the museum’s pieces using the most up-to-date knowledge in terms of chronology and typology, thanks in particular to the skills acquired through his relations with Scandinavian scholars, set a course for his successors, among whom Albert Naef, another important figure in Swiss archaeology. He set up the legislative system that protected the heritage the museum was trying to preserve and became the first cantonal archaeologist. Deprived of its mission of monitoring the territory, then later, in the middle of the 20th century, of the responsibility for excavations in the canton and of teaching with the relocation of the university away from the museum, the MCAH had to redefine its role and continues to reflect on its future. The missions inherited from the 19th century are no longer sufficient in themselves to legitimize the museum’s action: they must be examined in the light of the evolution of the European museum landscape in general, and of Lausanne in particular. Given that the MCAH is located in a building together with natural science museums, it is essential to strengthen the links between these institutions in order to prepare a common future.
des collections historiques au sens large. Parmi ceux-ci, on
trouve non seulement les institutions cantonales et communales,
mais aussi un grand nombre d’initiatives privées qui font vivre la
mémoire du territoire. À cette diversité de structures répond la
diversité des thématiques abordées : certains musées entretiennent
une relation étroite avec une ville ou un territoire, d’autres
valorisent des collections issues d’un monument ou relatives à
un thème spécifi que, une fi gure historique, du patrimoine scientifi
que et technique ou les richesses de la terre. Cette fragmentation
fait à la fois l’intérêt et la difficulté de la conservation et
de la présentation du patrimoine historique cantonal – un défi
relevé de manière originale par chaque institution. Ce numéro
de PatrimoineS se focalise sur les projets de renouvellement des
expositions permanentes aboutis, en cours ou projetés dans le
canton. Il dévoile le dynamisme des musées d’histoire du territoire
dans leurs stratégies pour se réinventer face aux mutations
importantes du monde muséal et aux attentes actuelles du public,
et pour donner à voir une histoire vaudoise variée et vivante.
However, after 1852, the international contacts of the Museum’s first director Frédéric Troyon and the discovery of lake dwellings on the shores of Lake Geneva and Neuchâtel brought thousands of pieces to Lausanne. This paper aims to count and classify the 3700 archaeological objects that came from outside Vaud between 1790 and 1914 that are kept nowadays by the Musée cantonal d’archéologie et d’histoire (MCAH; the archaeological and historical State Museum for the Swiss canton of Vaud).
et société», «Profession et passion, spécialistes et amateurs» et la «Médiation».
bicentenaire du Musée cantonal,
qui trouve son origine entre la fin
du 18e et le début du 19e siècle
dans le cabinet de l’Académie
de Lausanne. Alexandre César
Chavannes (1731–1800), professeur
de théologie et bibliothécaire
en charge de ce cabinet, ouvre en
1779 le premier livre d’inventaire.
Il y décrit les collections et les
classe par typologies, selon les
trois règnes en vigueur depuis la
Renaissance: animal, végétal et
minéral.
avec le plus grand nombre.
C’est l’idée qui sous-tend la dernière
publication du Musée cantonal
d’archéologie et d’histoire
(MCAH, Lausanne) : la mise en
lumière d’un fonds à la longue
histoire. Chaque collaborateur du
Musée a choisi une série d’objets
qui l’émeuvent, l’intriguent ou lui
semblent incontournables, pour
les présenter dans de courtes notices
éclairant leur singularité ou
leur valeur historique.
Short article about the objects bought by the Vaud archaeological and historical state Museum (Switzerland) at the des Vergers auction in Paris in 1867 (greek pottery, etruscan ware and material from Chiusi and Vulci).
mobilier et immatériel en 2015, la gestion des objets
archéologiques est désormais légiférée dans une loi
distincte de la LPNMS. Cette scission a eu pour conséquence
une nécessaire clarification du rôle de l’ensemble des acteurs de
l’archéologie vaudoise, au sein de la chaîne opératoire partant du
chantier de fouilles jusqu’au dépôt dans les collections des musées.
Occasion bienvenue pour le Musée cantonal d’archéologie et
d’histoire de faire le bilan sur ses différentes missions et son rôle
dans le processus de l’archéologie de terrain.
Qu’est-ce que l’« exotique » ? Depuis quand utilise-t-on ce mot ? Comment définit-on ce qui est exotique et ce qui ne l’est pas ? La Suisse est-elle exotique ?
Rien n’est « exotique » en soi : l’exotisme est le produit de représentations, de médiations et de traductions qui assignent une place aux choses et aux gens dans un contexte historique et politique donné.
Ainsi, l'exposition propose une perspective historique pour comprendre l’émergence de ce regard sur l’Autre et des gestes de classification qui l’accompagnent en Suisse au XVIIIème siècle à partir d'une sélection de plus d'une centaine de biens issus de collections patrimoniales suisses variées (ethnographie, histoire naturelle, histoire, histoire de l'art, archives et bibliothèques)
Partenaires du projet :
Commissariat scientifique : Noémie Etienne, Claire Brizon, Chonja Lee (FNS, UNIBE)
Coordination : Etienne Wismer (FNS, UNIBE)
Commissariat muséale : Julia Genechesi et Lionel Pernet (MCHA), Gilles Borel (MCG), Michel Sartori (MCZ)
Scénographie et graphisme : Frédéric Dedelley (Zürich) Jocelyne Fracheboud (Paris)
Comité ressource de l’exposition :
Helen Bieri Thomson, directrice du Château de Prangins, Musée national suisse ; Yaëlle Biro, conservatrice pour les arts de l’Afrique, Metropolitan Museum of Art, New York ; Hervé Groscarret, responsable Unité Publics et Expositions, Muséum d'histoire naturelle, Ville de Genève; Meredith Martin, professeure associée, New York University; Dominique Poulot, professeur ordinaire, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne.
Cette exposition temporaire du Musée cantonal d’archéo-logie et d’histoire, en partenariat avec le Musée d’histoire du Valais et Archeodunum SA, révèle la richesse du Haut Moyen Âge et son rayonnement. Dans les grandes salles du Palais de Rumine, elle réunit des objets prestigieux des premiers temps chrétiens et valorise les découvertes archéologiques récentes.