Skip to main content

marc rastoin

Facultés Loyola Paris, Faculté de théologie, Faculty Member

Pontifical Biblical Institute, Biblical Faculty, Visiting Professor

Followers

513

Following

366

Public Views

To see bibliography (publications) see
https://www.marcrastoin.fr/publications/
to see biography: https://fr.wikipedia.org/wiki/Marc_Rastoin

less

Université de Strasbourg

Christian Grappe

Alexandre Salomon

Elian Cuvillier

Université Paul Valéry - Montpellier

UCLouvain (University of Louvain)

Protestant Theological University, The Netherlands

Pontifical University of St Thomas Aquinas

École biblique et archéologique française de Jérusalem

Sonny Perron-Nault

Université Laval

InterestsView All (8)

Uploads

Papers by marc rastoin

La promesse face à la peur: de nouveau Mc 16. 8b

The ending of Mark, 'And they (the women) said nothing to anyone for they were afraid' (16.8) is ... more The ending of Mark, 'And they (the women) said nothing to anyone for they were afraid' (16.8) is one of the most famous cruxes in the New Testament. Could the author really have intended to complete the gospel in such a way? Building on a suggestion made by Joel Marcus and Benoit Standaert, this article defends the hypothesis that Mark is deliberately making a reference to Genesis 18.15 LXX. The same rare expression ἐwοβήθη γάρ which has the verb 'to be afraid' followed by the preposition γάρ, appears in a comparable context. In both cases, one or more women are presented by God or his messengers with what could appear to be an unlikely promise and a radical impossibility: the birth of a child in old age or the resurrection of a dead person. While presenting a critique of S. Hultgren's recent proposal that Dn 10 is the background of Mark, the approach here is to add an argument based on a scriptural allusion, which Mark was perfectly capable of making, in support of the now predominant view, but still with many critics, that the writer fully intended to end his gospel with 16.8b.

La passione secondo San Luca

Civiltà Cattolica, 2016

Chaque évangile nous livre son regard sur Jésus Christ. Et la Passion est un lieu stratégique où,... more Chaque évangile nous livre son regard sur Jésus Christ. Et la Passion est un lieu stratégique où, tout en étant fidèle à ses sources, chaque évangéliste, avec le don qui lui a été fait du Saint Esprit, cherche à présenter son regard sur Jésus. Dans l'évangile de Luc, plusieurs choix se détachent: le fait de décrire un Jésus qui a compassion jusqu'au bout pour Jérusalem et pour son peuple, un Jésus qui met le service et le don au cœur de sa dernière cène, qui fonde la primauté de Simon-Pierre dans sa prière pour lui à Gethsémani, qui ouvre une espérance aux pécheurs grâce à la figure du 'bon larron' et constitue les femmes comme témoins de l'évangile. Finalement c'est l'humanité du Christ que Luc met surtout en relief

Les conséquences culturelles et religieuses de la ‘guerre de Quietus’ (115- 117) : quelques réflexions sur une révolte négligée

Istina, 2006

The second Jewish Revolt (115-118) and its consequences. Istina 51 (2006) 421-430.

« L’ancien à la lumière du nouveau : quand Paul relit Gn 1-3 »,

Revue Théologique des Bernardins, 2017

Paul's creation theology

Bulletin évangiles synoptiques et Actes

Recherches de science religieuse, 2011

Bulletin évangiles synoptiques et Actes

Recherches de science religieuse, 2016

Le bulletin évangiles synoptiques et Actes des Recherches de Science religieuse de 2016

Jesus With Style

Jesus with Style Peeters , 2023

We do not have to choose between Luke as a theologian and Luke as a writer, between a Greek and a... more We do not have to choose between Luke as a theologian and Luke as a writer, between a Greek and a Jewish Luke, between a conservative Luke and an innovative and creative one, between the Luke of the Gospel and the Luke of Acts. Luke’s literary qualities are unanimously universally recognized, from the sophistication of his composition and writing, to the way he combines allusions to the Scriptures of Israel and to Hellenistic culture. In both his works, he shows his knowledge of the historiography of his time, all the while never ceasing to be a theologian. Acts, often considered to be simply an interesting account of the early church, has just as much theological value as the Gospel. It was a key ecclesiological, and thus pneumatological, decision for Luke to have written such a narrative in two parts of equal weight. The essays presented here intend to show just that.

Romains 16,25-27 : le mystère d’une péricope qui parle de mystère

Etudes Théologiques et religieuses, 2023

The authenticity of the doxology of Romans 16:25-27, has long been debated. It contains a reread... more The authenticity of the doxology of Romans 16:25-27, has long been debated. It contains a rereading of the letter to the Romans, as well as an anticipation of the later letters (Ep and Col). The addition of this doxology is a key witness in the canonical process at the end of the first century. This addition shows how the Christians of the 3rd generation wanted to create bridges between the different letters and unify the Pauline corpus.

« Marie de Magdala, témoin privilégié de la victoire sur Satan (Lc 8,2 ; 11,26 ; 24,10)

Revue biblique, 2021

Le fait que Luc mentionne que Marie de Magdala avait été possédée par ‘sept démons’ en Lc 8,2 a s... more Le fait que Luc mentionne que Marie de Magdala avait été possédée par ‘sept démons’ en Lc 8,2 a souvent intrigué les commentateurs. Pour certains, elle mine la crédibilité de Marie et favorise la primauté des Douze. Pour la plupart des autres, cela indique simplement l’intensité de sa souffrance psychologique. Le lien avec Lc 11,14-26, qui contient la seule autre mention de sept ‘esprits mauvais’ dans l’œuvre de Luc, crée un parallèle significatif. Ayant été libérée deux fois, Marie sait que la défaite et l’aliénation ne sont pas les derniers mots de la souffrance humaine, que Dieu a le pouvoir de redonner la vie et que Jésus est le vecteur de ce pouvoir. Elle est donc idéalement placée pour être un témoin clef de la Résurrection, de la victoire eschatologique de Dieu sur Satan, ayant expérimenté dans son propre corps la puissance de Dieu. Cette lecture concorde bien avec le projet théologique global de Luc de raconter la victoire de Jésus sur Satan

Je suis Jésus que tu persécutes (Ac 9,4-5 ; 22,7-8 ; 26,14-15) : L’Eglise corps du Christ dans les Actes des Apôtres

Revue Biblique, 2015

Framing Freedom°: Galatians 4,1-7 and Pauline Rhetoric

Revue Biblique, 2012

Paul displays his rhetoric and cultural mastery in Galatians 4:1-2. With a few plain words, he is... more Paul displays his rhetoric and cultural mastery in Galatians 4:1-2. With a few plain words, he is able to allude both to one of the most profound aspirations of Greek culture and philosophy-that is the thirst for true freedom-and to the most important experience of the Jewish faith, the core of Biblical tradition, the Exodus or the creation of a people of sons called to freedom. The two cultural backgrounds, Roman-Greek and biblical-Jewish, should not be opposed but rather taken together.

BULLETIN ÉVANGILES SYNOPTIQUES ET ACTES

Recherches de science religieuse, 2013

En guise d'introduction, je propose les brèves remarques suivantes. Tout d'abord, c'est une tâche... more En guise d'introduction, je propose les brèves remarques suivantes. Tout d'abord, c'est une tâche ardue tant de se tenir au courant de toutes les publications (ce qui explique que certains ouvrages recensés ici datent parfois de 2009) que de se les procurer dans des délais raisonnables ! Il est certain que certaines publications récentes auront échappé à mes recherches. Les ouvrages nés de congrès consacrés à un livre biblique (comme celui de Louvain sur Matthieu, cf. n o 27 infra) ou à une question controversée (comme celui d'Oxford sur les Synoptiques, cf. n o 9), volumes encyclopédiques, et pour tout dire quasi illisibles, sont pourtant précieux à consulter pour faire le point sur des bibliographies récentes et sentir les orientations qui se dégagent de la recherche. Ils permettent également aux exégètes européens et nordaméricains de se rencontrer effectivement car l'ampleur des échanges permet à chacun de prendre la parole. D'un point de vue plus fondamental, que dire à l'issue de ces lectures? Les tendances remarquées en 2010 (Cf. mon bulletin précédent : RSR 99 (2011) 459-479) se poursuivent : importance de la production nord-américaine, écrivant cependant trop souvent pour ses pairs (et négligeant les recherches européennes non anglophones, anciennes ou contemporaines, qu'il serait pourtant souvent utile de consulter), juxtaposition plus que fécondation mutuelle entre une exégèse historico-critique classique et une exégèse narrative, essor des approches littéraires et féministes (de niveau très inégal) dans le monde européen et latin, avec un certain retard sur le monde anglosaxon. Les approches les plus fructueuses sont, ce me semble, celles qui concilient un status questionis complet (c'est-à-dire qui n'oublient pas les

Le don au cœur de la compréhension lucanienne de l’évangile (Ac 20,35)

Revue Théologique de Louvain, 2011

Pierre ،fíls de la colombe' en Mt 16,17?

Biblica, 2002

Le dialogue entre Simon Pierre et Jésus, communément appelée la confession de Césarée, est un mom... more Le dialogue entre Simon Pierre et Jésus, communément appelée la confession de Césarée, est un moment clef de l 'Evangile de Matthieu. Son importance dans la structure narrative de Matthieu n'est pas à démontrer. Or il est un détail du texte qui a toujours étonné sans qu'une interprétation réussisse à s'imposer avec conviction: Pourquoi donc Jésus précise‫-‬t‫-‬il la filiation de Pierre en l 'appelant «Pierre, fils de lona» (Σίμων Βα^ωνά)? Dans le troisième volume de son enquête sur le 'Jésus historique', j. p. Meier consacre un chapitre entier au personnage de Simon Pierre et fait le point sur ‫ظ‬ littérature exégétique le concernant. 11 en ressort avec encore plus de force que de coutume l'importance de ce nom nouveau que Jésus a donné à Simon: Pierre. En effet, ce nom devint si vite attaché à la personne de Simon que tous les auteurs du Nouveau Testament l 'utilisent abondamment. Seul Jésus semble ne pas utiliser le nom qu'il a lui-même donné (١١. Matthieu lui-même a introduit la personne de Simon en traduisant directement en grec le nom donné par Jésus en araméen: «Simon appelé Pierre» (Mt 4,18: Σίμωνα τον λεγόμενον Πέτρον, ce qu'il répète en 10,2, Σίμων ‫ة‬ λεγόμενό Πέτρος)(*). Matthieu rappelle ce fait juste avant le verset qui nous occupe en disant «Et Simon Pierre répondit» (Mt 16,16: Σίμων Πέτρος). Matthieu a bien employé le nom jusque là mais sans préciser de qui Simon était le fils. L 'appellation «Fils de Jonas» vient donc comme un élément nouveau d'information sur la personne de Simon. L 'Evangile de Jean est témoin de la tradition qui désigne par le nom de 'Jean' le père de Simon: «Simon, fils de Jean, tu seras appelé 'Kéfas', ce qui signifie Pierre» (Jn 1,42b: Σίμων ό υίός Ίωάννου, συ κληθήση Κηφάς, ό ερμηνεύεται Πέτρος). Jean le donne en araméen, ce qui n'est pas le cas de

Bulletin évangiles synoptiques et Actes -RSR 2019

Recherches de Science Religieuse, 2019

La tendance observée depuis une quinzaine d'années (et plus) se poursuit, à savoir la représentat... more La tendance observée depuis une quinzaine d'années (et plus) se poursuit, à savoir la représentation de plus en forte du monde anglophone, spécialement nord-américain, au détriment des autres sphères linguistiques (germanophone, francophone, italophone et hispanophone) ainsi que la multiplication des publications, de niveau inégal, en cette même langue. Ce qui se passe pour les revues, avec la création de nouvelles revues (comme le Journal for the Study of the Historical Jesus) pour assouvir la soif de publications engendrée par les nécessités des titularisations ('tenure track'), se produit également, mutatis mutandis,

Cléophas (Lc 24,18) : un indice de la créativité littéraire et théologique de Luc

New Testament Studies, 2021

S'appuyant notamment sur les travaux de Richard Bauckham et Tal Ilan, cet article défend la thèse... more S'appuyant notamment sur les travaux de Richard Bauckham et Tal Ilan, cet article défend la thèse selon laquelle le nom Cléophas en Lc 24,18 (gr Κλεοπᾶς) ainsi que Clophas (gr Κλωπᾶς) en Jn 19,25 font référence à la même personne, le père d'un chef de la communauté de Jérusalem à la fin du 1 er siècle. Faire cette hypothèse à nouveaux frais nous

PAUL 'APÔTRE' DANS LES ACTES (AC 14,4.14) ET L'AMBITION ECCLÉSIOLOGIQUE DE LUC PAR

Revue Biblique, 2019

Jésus : Un « Fils de l'Homme » tourné vers les « Fils de Dieu ». Un nouveau regard sur Mt 11,27 et Lc 10,22.

The logion of Matt 11.27 (// Luke 10.22) – ‘All things have been handed over to me by my Father; ... more The logion of Matt 11.27 (// Luke 10.22) – ‘All things have been handed over to me by my Father; and no one knows the Son except the Father, and no one knows the Father except the Son and anyone to whom the Son chooses to reveal him’ – has long been considered a ‘Johannine meteorite in the Synoptic sky’ and, after fierce exegetical battles, a sort of ‘foreign body’ in both Matthean and Lukan theological projects. This paper intends to question this assumption on the basis of recent works both on the historical Jesus and on Synoptic theology. It suggests that this verse not only fits very well with the theological and literary project of the Synoptics’ authors but can also shed some light on Jesus’ theology of creation. The way Jesus articulates his own special relationship to ‘his father’ with the human relationship of God's children to ‘their father’ is coherent with the theology implied by this logion.

BULLETIN ÉVANGILES SYNOPTIQUES ET ACTES - RSR 2016

En guise d'introduction, on peut observer la part notable des travaux portant sur l'analyse narra... more En guise d'introduction, on peut observer la part notable des travaux portant sur l'analyse narrative des textes évangéliques (cf. n o 9 et 31) et tout ce qui touche au contexte gréco-romain : on constate à ce niveau-là une recherche croissante sur les parallèles narratifs entre certains récits néotestamentaires et la littérature grecque. Il en va ainsi particulièrement pour le livre des Actes (cf. n o 4, 5, 8, 10, 11-12, 14, 48-49). Les études dites « postcoloniales » conti-nuent à être bien représentées, aux États-Unis en particulier, mais aussi en Asie et Angleterre (cf. le livre de C. Pero dans le n o 26, celui de S. Mainwaring dans le n o 35). La question synoptique continue à être très présente égale-ment du fait que la domination de la « théorie des deux sources » n'est plus aussi assurée qu'il y a une vingtaine d'années : les partisans de l'hypothèse de Michael Goulder (que Luc aurait connu Matthieu, ce qui permet de ne pas avoir besoin de l'hypothèse « Q ») a gagné du terrain. Ce qui me paraît le plus fructueux, c'est quand une thèse, partant d'une base textuelle pourtant assez étroite, réussit à nous apprendre quelque chose ou à modifier notre regard sur une question. Non pas nécessairement pour imposer une nouvelle interprétation (cela devient après tout de plus en plus difficile !) mais plutôt pour nous amener à nuancer une interprétation courante ou alors nous faire découvrir un horizon nouveau (cf. par exemple, les n os 3, 26, 29, 36, ou 43, dont je recommande la lecture). Étant donné que beau-coup de publications sont constituées soit de commentaires, soit de recueils d'interventions à des colloques ou à des congrès, soit d'approches théma-tiques ou « idéologiques » particulières, il y a in fine assez peu de travaux réellement novateurs malgré l'abondance des publications (surtout en langue anglaise). Il va sans dire qu'une fois de plus il est fort probable qu'un certain nombre de publications m'a échappé. La consultation de la liste des publications récentes (via les moteurs de recherche de la BOSEB ou de la BIBIL) est un outil précieux pour la recherche. RSR 104/2 (2016) 249-280

Le nombre des sauvés en Ac 27, 37. Pourquoi 276 ?

Études théologiques et religieuses, 2012

En Ac 27, 37, Luc donne le nombre exact de personnes sauvées lors de la tempête : 276. Depuis l’é... more En Ac 27, 37, Luc donne le nombre exact de personnes sauvées lors de la tempête : 276. Depuis l’époque patristique, de nombreux efforts ont cherché à interpréter le sens d’un tel nombre. Luc cherche-t-il simplement à donner un effet de vraisemblance ou le nombre doit-il être interprété de façon symbolique pour ajouter à la dimension ecclésiologique du passage ? Dans cette courte note je présente les différentes explications proposées et suggère que l’hypothèse d’une guematria devrait être explorée de nouveau.

La promesse face à la peur: de nouveau Mc 16. 8b

The ending of Mark, 'And they (the women) said nothing to anyone for they were afraid' (16.8) is ... more The ending of Mark, 'And they (the women) said nothing to anyone for they were afraid' (16.8) is one of the most famous cruxes in the New Testament. Could the author really have intended to complete the gospel in such a way? Building on a suggestion made by Joel Marcus and Benoit Standaert, this article defends the hypothesis that Mark is deliberately making a reference to Genesis 18.15 LXX. The same rare expression ἐwοβήθη γάρ which has the verb 'to be afraid' followed by the preposition γάρ, appears in a comparable context. In both cases, one or more women are presented by God or his messengers with what could appear to be an unlikely promise and a radical impossibility: the birth of a child in old age or the resurrection of a dead person. While presenting a critique of S. Hultgren's recent proposal that Dn 10 is the background of Mark, the approach here is to add an argument based on a scriptural allusion, which Mark was perfectly capable of making, in support of the now predominant view, but still with many critics, that the writer fully intended to end his gospel with 16.8b.

La passione secondo San Luca

Civiltà Cattolica, 2016

Chaque évangile nous livre son regard sur Jésus Christ. Et la Passion est un lieu stratégique où,... more Chaque évangile nous livre son regard sur Jésus Christ. Et la Passion est un lieu stratégique où, tout en étant fidèle à ses sources, chaque évangéliste, avec le don qui lui a été fait du Saint Esprit, cherche à présenter son regard sur Jésus. Dans l'évangile de Luc, plusieurs choix se détachent: le fait de décrire un Jésus qui a compassion jusqu'au bout pour Jérusalem et pour son peuple, un Jésus qui met le service et le don au cœur de sa dernière cène, qui fonde la primauté de Simon-Pierre dans sa prière pour lui à Gethsémani, qui ouvre une espérance aux pécheurs grâce à la figure du 'bon larron' et constitue les femmes comme témoins de l'évangile. Finalement c'est l'humanité du Christ que Luc met surtout en relief

Les conséquences culturelles et religieuses de la ‘guerre de Quietus’ (115- 117) : quelques réflexions sur une révolte négligée

Istina, 2006

The second Jewish Revolt (115-118) and its consequences. Istina 51 (2006) 421-430.

« L’ancien à la lumière du nouveau : quand Paul relit Gn 1-3 »,

Revue Théologique des Bernardins, 2017

Paul's creation theology

Bulletin évangiles synoptiques et Actes

Recherches de science religieuse, 2011

Bulletin évangiles synoptiques et Actes

Recherches de science religieuse, 2016

Le bulletin évangiles synoptiques et Actes des Recherches de Science religieuse de 2016

Jesus With Style

Jesus with Style Peeters , 2023

We do not have to choose between Luke as a theologian and Luke as a writer, between a Greek and a... more We do not have to choose between Luke as a theologian and Luke as a writer, between a Greek and a Jewish Luke, between a conservative Luke and an innovative and creative one, between the Luke of the Gospel and the Luke of Acts. Luke’s literary qualities are unanimously universally recognized, from the sophistication of his composition and writing, to the way he combines allusions to the Scriptures of Israel and to Hellenistic culture. In both his works, he shows his knowledge of the historiography of his time, all the while never ceasing to be a theologian. Acts, often considered to be simply an interesting account of the early church, has just as much theological value as the Gospel. It was a key ecclesiological, and thus pneumatological, decision for Luke to have written such a narrative in two parts of equal weight. The essays presented here intend to show just that.

Romains 16,25-27 : le mystère d’une péricope qui parle de mystère

Etudes Théologiques et religieuses, 2023

The authenticity of the doxology of Romans 16:25-27, has long been debated. It contains a reread... more The authenticity of the doxology of Romans 16:25-27, has long been debated. It contains a rereading of the letter to the Romans, as well as an anticipation of the later letters (Ep and Col). The addition of this doxology is a key witness in the canonical process at the end of the first century. This addition shows how the Christians of the 3rd generation wanted to create bridges between the different letters and unify the Pauline corpus.

« Marie de Magdala, témoin privilégié de la victoire sur Satan (Lc 8,2 ; 11,26 ; 24,10)

Revue biblique, 2021

Le fait que Luc mentionne que Marie de Magdala avait été possédée par ‘sept démons’ en Lc 8,2 a s... more Le fait que Luc mentionne que Marie de Magdala avait été possédée par ‘sept démons’ en Lc 8,2 a souvent intrigué les commentateurs. Pour certains, elle mine la crédibilité de Marie et favorise la primauté des Douze. Pour la plupart des autres, cela indique simplement l’intensité de sa souffrance psychologique. Le lien avec Lc 11,14-26, qui contient la seule autre mention de sept ‘esprits mauvais’ dans l’œuvre de Luc, crée un parallèle significatif. Ayant été libérée deux fois, Marie sait que la défaite et l’aliénation ne sont pas les derniers mots de la souffrance humaine, que Dieu a le pouvoir de redonner la vie et que Jésus est le vecteur de ce pouvoir. Elle est donc idéalement placée pour être un témoin clef de la Résurrection, de la victoire eschatologique de Dieu sur Satan, ayant expérimenté dans son propre corps la puissance de Dieu. Cette lecture concorde bien avec le projet théologique global de Luc de raconter la victoire de Jésus sur Satan

Je suis Jésus que tu persécutes (Ac 9,4-5 ; 22,7-8 ; 26,14-15) : L’Eglise corps du Christ dans les Actes des Apôtres

Revue Biblique, 2015

Framing Freedom°: Galatians 4,1-7 and Pauline Rhetoric

Revue Biblique, 2012

Paul displays his rhetoric and cultural mastery in Galatians 4:1-2. With a few plain words, he is... more Paul displays his rhetoric and cultural mastery in Galatians 4:1-2. With a few plain words, he is able to allude both to one of the most profound aspirations of Greek culture and philosophy-that is the thirst for true freedom-and to the most important experience of the Jewish faith, the core of Biblical tradition, the Exodus or the creation of a people of sons called to freedom. The two cultural backgrounds, Roman-Greek and biblical-Jewish, should not be opposed but rather taken together.

BULLETIN ÉVANGILES SYNOPTIQUES ET ACTES

Recherches de science religieuse, 2013

En guise d'introduction, je propose les brèves remarques suivantes. Tout d'abord, c'est une tâche... more En guise d'introduction, je propose les brèves remarques suivantes. Tout d'abord, c'est une tâche ardue tant de se tenir au courant de toutes les publications (ce qui explique que certains ouvrages recensés ici datent parfois de 2009) que de se les procurer dans des délais raisonnables ! Il est certain que certaines publications récentes auront échappé à mes recherches. Les ouvrages nés de congrès consacrés à un livre biblique (comme celui de Louvain sur Matthieu, cf. n o 27 infra) ou à une question controversée (comme celui d'Oxford sur les Synoptiques, cf. n o 9), volumes encyclopédiques, et pour tout dire quasi illisibles, sont pourtant précieux à consulter pour faire le point sur des bibliographies récentes et sentir les orientations qui se dégagent de la recherche. Ils permettent également aux exégètes européens et nordaméricains de se rencontrer effectivement car l'ampleur des échanges permet à chacun de prendre la parole. D'un point de vue plus fondamental, que dire à l'issue de ces lectures? Les tendances remarquées en 2010 (Cf. mon bulletin précédent : RSR 99 (2011) 459-479) se poursuivent : importance de la production nord-américaine, écrivant cependant trop souvent pour ses pairs (et négligeant les recherches européennes non anglophones, anciennes ou contemporaines, qu'il serait pourtant souvent utile de consulter), juxtaposition plus que fécondation mutuelle entre une exégèse historico-critique classique et une exégèse narrative, essor des approches littéraires et féministes (de niveau très inégal) dans le monde européen et latin, avec un certain retard sur le monde anglosaxon. Les approches les plus fructueuses sont, ce me semble, celles qui concilient un status questionis complet (c'est-à-dire qui n'oublient pas les

Le don au cœur de la compréhension lucanienne de l’évangile (Ac 20,35)

Revue Théologique de Louvain, 2011

Pierre ،fíls de la colombe' en Mt 16,17?

Biblica, 2002

Le dialogue entre Simon Pierre et Jésus, communément appelée la confession de Césarée, est un mom... more Le dialogue entre Simon Pierre et Jésus, communément appelée la confession de Césarée, est un moment clef de l 'Evangile de Matthieu. Son importance dans la structure narrative de Matthieu n'est pas à démontrer. Or il est un détail du texte qui a toujours étonné sans qu'une interprétation réussisse à s'imposer avec conviction: Pourquoi donc Jésus précise‫-‬t‫-‬il la filiation de Pierre en l 'appelant «Pierre, fils de lona» (Σίμων Βα^ωνά)? Dans le troisième volume de son enquête sur le 'Jésus historique', j. p. Meier consacre un chapitre entier au personnage de Simon Pierre et fait le point sur ‫ظ‬ littérature exégétique le concernant. 11 en ressort avec encore plus de force que de coutume l'importance de ce nom nouveau que Jésus a donné à Simon: Pierre. En effet, ce nom devint si vite attaché à la personne de Simon que tous les auteurs du Nouveau Testament l 'utilisent abondamment. Seul Jésus semble ne pas utiliser le nom qu'il a lui-même donné (١١. Matthieu lui-même a introduit la personne de Simon en traduisant directement en grec le nom donné par Jésus en araméen: «Simon appelé Pierre» (Mt 4,18: Σίμωνα τον λεγόμενον Πέτρον, ce qu'il répète en 10,2, Σίμων ‫ة‬ λεγόμενό Πέτρος)(*). Matthieu rappelle ce fait juste avant le verset qui nous occupe en disant «Et Simon Pierre répondit» (Mt 16,16: Σίμων Πέτρος). Matthieu a bien employé le nom jusque là mais sans préciser de qui Simon était le fils. L 'appellation «Fils de Jonas» vient donc comme un élément nouveau d'information sur la personne de Simon. L 'Evangile de Jean est témoin de la tradition qui désigne par le nom de 'Jean' le père de Simon: «Simon, fils de Jean, tu seras appelé 'Kéfas', ce qui signifie Pierre» (Jn 1,42b: Σίμων ό υίός Ίωάννου, συ κληθήση Κηφάς, ό ερμηνεύεται Πέτρος). Jean le donne en araméen, ce qui n'est pas le cas de

Bulletin évangiles synoptiques et Actes -RSR 2019

Recherches de Science Religieuse, 2019

La tendance observée depuis une quinzaine d'années (et plus) se poursuit, à savoir la représentat... more La tendance observée depuis une quinzaine d'années (et plus) se poursuit, à savoir la représentation de plus en forte du monde anglophone, spécialement nord-américain, au détriment des autres sphères linguistiques (germanophone, francophone, italophone et hispanophone) ainsi que la multiplication des publications, de niveau inégal, en cette même langue. Ce qui se passe pour les revues, avec la création de nouvelles revues (comme le Journal for the Study of the Historical Jesus) pour assouvir la soif de publications engendrée par les nécessités des titularisations ('tenure track'), se produit également, mutatis mutandis,

Cléophas (Lc 24,18) : un indice de la créativité littéraire et théologique de Luc

New Testament Studies, 2021

S'appuyant notamment sur les travaux de Richard Bauckham et Tal Ilan, cet article défend la thèse... more S'appuyant notamment sur les travaux de Richard Bauckham et Tal Ilan, cet article défend la thèse selon laquelle le nom Cléophas en Lc 24,18 (gr Κλεοπᾶς) ainsi que Clophas (gr Κλωπᾶς) en Jn 19,25 font référence à la même personne, le père d'un chef de la communauté de Jérusalem à la fin du 1 er siècle. Faire cette hypothèse à nouveaux frais nous

PAUL 'APÔTRE' DANS LES ACTES (AC 14,4.14) ET L'AMBITION ECCLÉSIOLOGIQUE DE LUC PAR

Revue Biblique, 2019

Jésus : Un « Fils de l'Homme » tourné vers les « Fils de Dieu ». Un nouveau regard sur Mt 11,27 et Lc 10,22.

The logion of Matt 11.27 (// Luke 10.22) – ‘All things have been handed over to me by my Father; ... more The logion of Matt 11.27 (// Luke 10.22) – ‘All things have been handed over to me by my Father; and no one knows the Son except the Father, and no one knows the Father except the Son and anyone to whom the Son chooses to reveal him’ – has long been considered a ‘Johannine meteorite in the Synoptic sky’ and, after fierce exegetical battles, a sort of ‘foreign body’ in both Matthean and Lukan theological projects. This paper intends to question this assumption on the basis of recent works both on the historical Jesus and on Synoptic theology. It suggests that this verse not only fits very well with the theological and literary project of the Synoptics’ authors but can also shed some light on Jesus’ theology of creation. The way Jesus articulates his own special relationship to ‘his father’ with the human relationship of God's children to ‘their father’ is coherent with the theology implied by this logion.

BULLETIN ÉVANGILES SYNOPTIQUES ET ACTES - RSR 2016

En guise d'introduction, on peut observer la part notable des travaux portant sur l'analyse narra... more En guise d'introduction, on peut observer la part notable des travaux portant sur l'analyse narrative des textes évangéliques (cf. n o 9 et 31) et tout ce qui touche au contexte gréco-romain : on constate à ce niveau-là une recherche croissante sur les parallèles narratifs entre certains récits néotestamentaires et la littérature grecque. Il en va ainsi particulièrement pour le livre des Actes (cf. n o 4, 5, 8, 10, 11-12, 14, 48-49). Les études dites « postcoloniales » conti-nuent à être bien représentées, aux États-Unis en particulier, mais aussi en Asie et Angleterre (cf. le livre de C. Pero dans le n o 26, celui de S. Mainwaring dans le n o 35). La question synoptique continue à être très présente égale-ment du fait que la domination de la « théorie des deux sources » n'est plus aussi assurée qu'il y a une vingtaine d'années : les partisans de l'hypothèse de Michael Goulder (que Luc aurait connu Matthieu, ce qui permet de ne pas avoir besoin de l'hypothèse « Q ») a gagné du terrain. Ce qui me paraît le plus fructueux, c'est quand une thèse, partant d'une base textuelle pourtant assez étroite, réussit à nous apprendre quelque chose ou à modifier notre regard sur une question. Non pas nécessairement pour imposer une nouvelle interprétation (cela devient après tout de plus en plus difficile !) mais plutôt pour nous amener à nuancer une interprétation courante ou alors nous faire découvrir un horizon nouveau (cf. par exemple, les n os 3, 26, 29, 36, ou 43, dont je recommande la lecture). Étant donné que beau-coup de publications sont constituées soit de commentaires, soit de recueils d'interventions à des colloques ou à des congrès, soit d'approches théma-tiques ou « idéologiques » particulières, il y a in fine assez peu de travaux réellement novateurs malgré l'abondance des publications (surtout en langue anglaise). Il va sans dire qu'une fois de plus il est fort probable qu'un certain nombre de publications m'a échappé. La consultation de la liste des publications récentes (via les moteurs de recherche de la BOSEB ou de la BIBIL) est un outil précieux pour la recherche. RSR 104/2 (2016) 249-280

Le nombre des sauvés en Ac 27, 37. Pourquoi 276 ?

Études théologiques et religieuses, 2012

En Ac 27, 37, Luc donne le nombre exact de personnes sauvées lors de la tempête : 276. Depuis l’é... more En Ac 27, 37, Luc donne le nombre exact de personnes sauvées lors de la tempête : 276. Depuis l’époque patristique, de nombreux efforts ont cherché à interpréter le sens d’un tel nombre. Luc cherche-t-il simplement à donner un effet de vraisemblance ou le nombre doit-il être interprété de façon symbolique pour ajouter à la dimension ecclésiologique du passage ? Dans cette courte note je présente les différentes explications proposées et suggère que l’hypothèse d’une guematria devrait être explorée de nouveau.