Papers by Laurent Haumesser
A. Piergrossi, A. Babbi, M. Cultraro (éd.), Tra protostoria e storia: l’Etruria nel cuore del Mediterraneo. Scritti in onore di Filippo Delpino per il suo 80° compleanno (Mediterranea. Studi e ricerche sul Mediterraneo antico. Supplementi, N.S. 2, 2022), Rome, 2022, p. 425-438., 2023
C. Pouzadoux et A. Pollini (dir.), Synopsis. Images antiques, images cinématographiques, Paris, 2022, p. 61-71.
I. Bianchi et G. Paolucci (éd.), Collezionisti, accademie, musei: storie del mondo etrusco dal XVI al XIX secolo. Atti dei convegni internazionale “La tradizione etrusca e il collezionismo in Europa dal XVI al XIX secolo”, Scuola Normale Superiore di Pisa, 2014-2016, Milan, 2020

Monuments et Mémoires de la Fondation Eugène Piot, 98, 2020
1 Georges Dennis propose, à quelques années de distance, une reconstitution pittoresque des évène... more 1 Georges Dennis propose, à quelques années de distance, une reconstitution pittoresque des évènements (G. Dennis, The Cities and Cemeteries of Etruria, Londres, John Murray, 1848, II, p. 108) : « On the same level with the source of this celebrated river is a lake, or tarn, called Ciliegeto, on whose banks a shepherdess, sauntering in dreamy mood, chanced to cast her eye on something sticking in the soil. It proved to be a little figure in bronze. She carried it home; and taking it in her simplicity for the image of some holy man of God, set it up in her hut to aid her private devotions. The parish-priest, paying a pastoral visit, observed this mannikin, and inquired what it was. "A saint," replied the girl; but incredulous of its sanctity, or not considering it a fit object for a maiden's adoration, he carried it away with him. The fact got wind in the neighbouring town of Stia in Casentino, and some of the inhabitants agreed to make researches on the spot. » 2 Gazzetta di Firenze, 3 juillet 1838 (repris dans A. M. Fortuna et F. Giovannoni, 1989, p. 58-59). 3 Ce sont les trois noms qui signent les lettres adressées aux autorités de Florence. Mais le rapport envoyé par Migliarini (voir note suivante) précise que la société de fouilles était composée, outre ces trois hommes, de Luigi et Pasquale Goretti, Francesco Pallini, Luigi Pientini et Matteo Tellini. Les mêms noms reviennent dans le fonds d'archives : Florence,
CRAI, 2019
COMMUNICATION les statues en terre cuite de la collection campana la multiplication des atlantes,... more COMMUNICATION les statues en terre cuite de la collection campana la multiplication des atlantes, par m. laurent haumesser
O. de Cazanove et A. Duplouy (éd.), La Lucanie entre deux mers. Archéologie et patrimoine. Actes du Colloque international, Paris, 5-7 novembre 2015, 2019
Adam 1982 : A.-M. Adam, Remarques sur une série de casques de bronze ou Tarente et les barbares d... more Adam 1982 : A.-M. Adam, Remarques sur une série de casques de bronze ou Tarente et les barbares dans la deuxième moitié du iv e s. av.
C. Colonna et L. Haumesser (éd.), Dessiner l’antique. Les recueils de Jean-Baptiste Muret et de Jean-Charles Geslin, Paris, 2019
Superis deorum gratus et imis. Papers in memory of János György Szilágyi, Mediterranea, XV, 2018
Athéniens et Étrusques à l'époque archaïque, le temps du récit-Nikosthénès, Théozotos et les autr... more Athéniens et Étrusques à l'époque archaïque, le temps du récit-Nikosthénès, Théozotos et les autres. .. 101 Chiara Pizzirani Viaggi di immagini. Riflessioni sulla ricezione e appropriazione di schemi iconografici tra Grecia ed Etruria. .
J. Swaddling (éd.), An Etruscan Affair: The Impact of Early Etruscan Discoveries on European Culture, 2018

M.-L. Haack (éd.), L’étruscologie dans l’Europe d’après-guerre. Actes des journées d’étude internationales des 14 au 16 septembre 2015 (Amiens et Saint-Valéry-sur-Somme), 2017
L'exposition consacrée à la civilisation étrusque qui a circulé en Europe en 1955 et 1956 a joué ... more L'exposition consacrée à la civilisation étrusque qui a circulé en Europe en 1955 et 1956 a joué un rôle fondateur dans la redécouverte des Étrusques par le grand public après la Seconde guerre mondiale-il n'est pas exagéré d'affirmer qu'elle a constitué pour la fortune des Étrusques à l'époque contemporaine un évènement d'aussi grande portée que l'exposition de Pall Mall à Londres en 1837 ou l'exposition de la collection Campana au Musée Napoléon III à Paris en 1862 pour le xix e siècle 1. Par son ampleur, par la richesse des prêts obtenus, par son ambition culturelle et didactique, l'exposition constitue également une des premières attestations des grandes expositions archéologiques qui allaient se multiplier au cours des décennies suivantes 2. L'itinérance de l'exposition est révélatrice enfin d'un nouveau paysage culturel européen qui émerge dans l'après-guerre : après l'étape initiale à Zurich (15 janvier-3 avril 1955), les Étrusques ont fait étape à Milan (23 avril-juin), La Haye (1 er août-30 septembre), Paris (22 octobre-16 décembre), puis, en 1956, à Oslo (28 janvier-2 avril) et enfin à Cologne (29 avril-15 juin) 3. L'unité du projet transparaît dans la répétition du même parcours dans les différents lieux et dans la conception identique des différents catalogues 4 , par-delà quelques inflexions locales, perceptibles surtout dans la scénographie. Il serait sans doute intéressant de ce point de vue de comparer systématiquement les différentes étapes ; mais en nous appuyant sur les travaux consacrés par Maria Paola Baglione à l'étape milanaise 5 , 1 Sur l'exposition de Pall Mall, Colonna 1999 (avec bibliographie antérieure). Sur le musée Napoléon III, voir notamment Nadalini 1998. 2 Comme nous le signale Christoph Reusser, que nous remercions pour cette indication, on peut citer comme précédent l'exposition consacrée aux "Prähistorische Bronzen aus Sardinien", qui s'est tenue au Kunsthaus de Zurich (16 janvier-21 février 1954), avant d'être présentée au Palais des Beaux-Arts de Bruxelles (6-28 mars 1954), au Cabinet des médailles à Paris (17 juin-4 juillet-l'exposition, peut-être pour mieux correspondre aux collections de la Bibliothèque nationale, s'intitule ici "Bronzes antiques de Sardaigne"), au musée des Beaux-arts de Lyon (juillet-août 1954), au Stedelijk Museum d' Amsterdam (nous ignorons les dates), à Londres (nous ignorons le lieu et les dates) et au Museum für Kunst und Gewerbe d'Hambourg (janvier-février 1955). 3 Les dates, parfois imprécises, sont données par les catalogues respectifs : Exposition Zurich 1955 ; Exposition Milan 1955 ; Exposition La Haye 1955 ; Exposition Paris 1955 ; Exposition Oslo 1956 (non vidi) ; Exposition Cologne 1956. D'autres étapes avaient été envisagées, comme Genève (cf. infra) ou Bruxelles ; on notera l'absence de Londres, que nous ne nous expliquons pas. 4 Le catalogue milanais diffère légèrement des autres par le format. 5 Baglione 2007 ; Baglione 2010, 48-59. Laurent Haumesser Éléments sous droit d'auteur-© Ausonius Éditions novembre 2017 : embargo de 2 ans nous voudrions ici plus modestement présenter l'étape parisienne, en revenant d'abord sur la genèse zurichoise du projet. Les Étrusques au Kunsthaus de Zurich De manière significative, le point de départ du projet se situe en effet en Suisse, pays d'Europe épargné par la guerre. M. P. Baglione a insisté, à juste titre, sur le rôle décisif joué par le comité italien et notamment par Massimo Pallottino dans le projet scientifique, mais a également rappelé que l'initiative de l'exposition revenait à René Wehrli, directeur du Kunsthaus de Zurich 6. Les archives du musée suisse permettent de préciser la genèse de l'exposition 7. Les premières mentions remontent à 1952, quand Wehrli informe Guglielmo De Angelis d'Ossat, alors Direttore generale delle Antichità e Belle Arti, de son "desiderio di poter ottenere per una mostra a Zurigo nell'inverno 1952/1953 le opere dell'esposizione d'arte etrusca che attualmente ha luogo a Firenze" 8. Wehrli se réfère à l'exposition consacrée à la sculpture étrusque, qui s'est tenue à Florence durant l'été 1952 9 et qui, après l'exposition florentine sur la peinture étrusque l'année précédente 10 fut l'une des toutes premières expositions d'art étrusque de l'après-guerre. Laurent Haumesser Éléments sous droit d'auteur-© Ausonius Éditions novembre 2017 : embargo de 2 ans oso chiederle il tutto, ma sarei oltremodo lieto se potessi averne almeno qualche pezzo, e secondo il mio parere, quello che rappresenta la scena "il sacrifizio dei prigionieri" oppure "Scene di battaglia", ed uno o due pezzi rappresentanti-animali che lottano tra di loro". Six fragments ont ainsi été exposés 17. La partie didactique de l'exposition zurichoise se déployait au rez-de-chaussée 18 , en introduction, conformément au souhait du comité italien. La carte et la citation de Tite-Live que l'on voit sur une des photos (fig. 1) ouvraient sans doute le parcours, organisé en huit sections et qui, comme le montre le catalogue, reprenait dans un ordre quelque peu différent le plan du comité 19 : I. Geschichte ; II. Die etruskische Stadt ; III. Politische und de Florence : Exposition Florence 1951, 21-22. Sur les vicissitudes de ces peintures et leurs différentes présentations au public, nous nous permettons de renvoyer à notre étude, Haumesser 2014, 213, n. 3. 17 Baglione 2007, 169. On peut déduire des différents catalogues et des vues des différents lieux d'exposition (fig. 27) qu'il s'agit des deux panneaux encadrant la paroi du fond du tablinum (prisonnier troyen et Caele Vibenna), de Nestor et de Vel Saties et de deux fragments de la frise d'animaux. 18 Comme l'indiquent dans le catalogue la préface de Wehrli et la présentation de G. Foti (Exposition Zurich 1955, respectivement 10 et 21). L'aménagement était dû à Franco Minissi (ibid., 10), comme à Milan (Baglione 2007, 171, n. 13). 19 Les différences majeures (voir Appendice 1) sont l'introduction d'une partie consacrée à l'économie et le rejet à la fin de la partie sur la langue étrusque, qui suivant le plan italien devait au contraire ouvrir le parcours après l'introduction. 25 Dans sa réponse (Zurich, Archiv der Zürcher Kunstgesellschaft und des Kunsthauses Zürich), Pierre Bouffard refuse le prêt pour Zurich, considérant l'oeuvre trop fragile, mais envisage le prêt pour l'éventuelle étape de Bruxelles (le temps de restaurer l'oeuvre ?). 26 Lettre du 4 septembre 1954 (Zurich, Archiv der Zürcher Kunstgesellschaft und des Kunsthauses Zürich). Robert Giron (1897-1967) était président de la Société des expositions du Palais des beaux-arts de Bruxelles.
A. Naso (éd.), Etruscology, Boston-Berlin, 2017, vol. 2, p. 645-664., 2017
J. Draycott – E.-J. Graham (dir.), Bodies of Evidence. Ancient anatomical votives past, present and future, Londres-New-York, 2017
Revue archéologique, 2015
Une hache en bronze provenant de la collection Beugnot et conservée au musée de Rouen se distingu... more Une hache en bronze provenant de la collection Beugnot et conservée au musée de Rouen se distingue par deux lettres étrusques portées sur la douille. L'inscription, probablement un nom, caractérise l'objet comme une offrande votive ou une pièce funéraire. Mais la hache, que l'on peut dater du iv e ou du iii e s. av. J.-C., se signale aussi par sa typologie et son décor, qui l'apparentent à trois autres exemplaires anépigraphes ainsi qu'à une hache votive miniature et, surtout, à des représentations figurées, notamment une hache de la célèbre tombe cérétaine des Reliefs. Il est possible que ce type de hache corresponde, comme cela a été suggéré, à un insigne de pouvoir ou de statut politique, appartenant peut-être à un magistrat étrusque.

M. Gras – O. Poncet (éd.), Construire l’institution. L’École française de Rome, 1873-1895 (Collection de l’École française de Rome, 486), 2015
Les débuts des études étrusques à l'École française de Rome. Auguste Geffroy et Vulci Construire ... more Les débuts des études étrusques à l'École française de Rome. Auguste Geffroy et Vulci Construire l'institution. L'École française de Rome, 1873-1895 Auguste Geffroy, « ardent rêveur de l'Étrurie » Dès la fondation de l'École son premier directeur, Albert Dumont, avait montré son souci de ne pas négliger le terrain étrusque, et avait indiqué à Jules Martha les possibilités que réservait ce champ d'études 4. Mais comme le souligne Camille Jullian, la situation institutionnelle encore incertaine de l'École française de Rome, soeur puînée de l'École Les débuts des études étrusques à l'École française de Rome. Auguste Geffroy et Vulci Construire l'institution. L'École française de Rome, 1873-1895 Geffroy cette voie de recherche, où l'archéologie vient seconder l'épigraphie et la linguistique 8 : Je viens d'écrire à Madame la Comtesse Lovatelli-Caetani. Vous m'en avez fait un portrait si séduisant qu'il m'a semblé la voir, et je me suis laissé entraîner à lui envoyer une lettre de six pages. Je lui ai exposé un projet qui, avec son concours et le vôtre, aurait je crois toute chance de s'accomplir, et pourrait avoir des résultats importants. Ce serait de continuer les fouilles dans les lieux où l'on trouve des inscriptions étrusques. Vous me demandez des sujets de travaux pour vos élèves. En voilà un superbe : étudier l'étrusque. Les lectures préalables ne seront pas longues à faire, puisqu'on ne sait rien. Il suffira de lire les deux brochures de Deecke (Corssen u. die Sprache der Etrusker-Etruskische Forschungen-Stuttgart. Heitz.) et de se procurer les recueils de Fabretti et de Conestabile. Avec cela du flair philologique et une bonne mémoire. Un fauteuil à l'Institut se trouve au bout. Geffroy est séduit par ce projet et presse Bréal de lui fournir un membre apte à entreprendre ces études, comme nous l'apprennent les lettres de ce dernier 9. Malheureusement, en dépit des exhortations aux jeunes membres que rappelle Jullian dans son texte, le recrutement se révèle plus difficile que prévu, et d'autres lettres de Bréal font état de cet échec 10. Plusieurs membres pressentis se récusent, à commencer par Camille Jullian, que Geffroy poussait dans cette voie 11 ; Charles Salomon, qui fut membre en même temps que Jullian et poursuivait des études philologiques, aurait été susceptible de s'engager dans cette recherche, mais il fut renvoyé de Rome à la fin de sa première année 12. Aussi le projet de Geffroy sur la langue étrusque resta-t-il longtemps lettre Les débuts des études étrusques à l'École française de Rome. Auguste Geffroy et Vulci Construire l'institution. L'École française de Rome, 1873-1895 Les débuts des études étrusques à l'École française de Rome. Auguste Geffroy et Vulci Construire l'institution. L'École française de Rome, 1873-1895 Les débuts des études étrusques à l'École française de Rome. Auguste Geffroy et Vulci Construire l'institution. L'École française de Rome, 1873-1895
Aitia. Regards sur la culture hellénistique au XXIe siècle, 4 | 2014
D. Frère – L. Hugot (éd.), Étrusques. Les plus heureux des hommes. Études offertes au professeur Jean-René Jannot, 2014

Studi Etruschi, 2007
Con le taw. I-XII f.t.) 7 II ne faut cependant pas oublier que la fréquentation des tombes étrusq... more Con le taw. I-XII f.t.) 7 II ne faut cependant pas oublier que la fréquentation des tombes étrusques et la pratique des relevés ne s'arrêtent pas avec le départ de Labrouste et de ses camarades. Les portefeuilles des pensionnaires et des architectes des années 1830, 1840, 1850... contiennent encore des relevés qui ne sont pas toujours les copies de ceux de leurs prédécesseurs: ainsi, dès la génération suivante, celle de Simon-Claude Constant-Dufeux, Pierre-Joseph Garrez, Prosper Morey, Jean-Arnould Léveil ou Victor Baltard, d'autres tombes sont découvertes et on retrouve dans les portefeuilles des pensionnaires les relevés correspondants (voir Appendice 1). De même, dans les années 1840, les pensionnaires retournent sur le terrain: c'est le cas notamment de Philippe-Auguste Titeux qui inclut en 1845 dans son envoi de deuxième année quatre dessins consacrés aux peintures de Tarquinia, ou encore de Charles Garnier, Grand Prix 1848, dont est conservée une importante série de relevés effectués en 1849. Enfin si la grande majorité des relevés étrusques effectués par les architectes français l'ont été au XIXe siècle, il faut noter que le XX' siècle a vu se perpétuer cet intérêt pour les vestiges d'Etrurie. Ainsi, dans les envois de Rome, les sujets étrusques font quelques apparitions significatives, toujours à des époques où l'intérêt pour les antiquités étrusques est particulièrement marqué: après Théodore Labrouste en 1830 et Philippe-Auguste Titeux en 1845, le renouveau de l'intérêt pour l'Etrurie dans les années 1920 se traduit par de nouveaux envois de sujets étrusques, comme ceux de
MEFRA, 2007
Les sarcophages peints découverts dans les nécropoles étrusques constituent des documents de prem... more Les sarcophages peints découverts dans les nécropoles étrusques constituent des documents de première importance dans l'histoire de la peinture du début de l'époque hellénistique. Deux exemplaires conservés au musée de Tarquinia invitent à poser la question de la production locale de sarcophages peints, et de l'impact des innovations picturales hellénistiques sur la tradition étrusque. Leur caractéristique commune est le recours à un fond rouge, procédé qu'il convient de replacer dans la mode des fonds colorés, caractéristique de l'époque. L'étude des scènes figurées (chasses et batailles) permet également d'établir des liens avec d'autres documents contemporains, et d'illustrer la diffusion très large de motifs, mais aussi les inflexions de l'iconographie dans les différents centres du monde hellénistique.
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