Monographies by Julien VIAL

Monographies d'Archéologie Méditerranéenne, 30, 2011
Les Volques Arécomiques et le Languedoc oriental protohistorique : au travers de ce sujet, cette ... more Les Volques Arécomiques et le Languedoc oriental protohistorique : au travers de ce sujet, cette étude a pour enjeu de renouveler notre conception et nos méthodes d’étude des peuples gaulois du Midi méditerranéen. En effet, l’approche traditionnelle de ces peuples - largement subordonnée aux textes grecs et latins - a eu tendance jusqu’à présent à les figer dans leur état des IIe-Ier s. av. J.-C., leurs conférant ainsi un caractère anhistorique ou les faisant parfois même apparaître comme des créations de l’autorité coloniale romaine.
L’analyse préliminaire des textes antiques consacrés aux Arécomiques permet essentiellement de les assimiler pour la fin de l’âge du Fer, à un Etat fédéral d’origine indigène rassemblant les diverses communautés implantées entre Hérault et Rhône, au sein des oppida et autres agglomérations. D’après ces mêmes textes, ce peuple est également susceptible d’être considéré comme un groupe doté d’une identité culturelle propre, un groupe que l’on pourrait donc a priori qualifier d’«ethnique». Or, au contraire du terme «peuple» usuellement employé en archéologie mais ne renvoyant à aucune véritable notion scientifique, le concept d’«ethnie» tel qu’il a été développé par les anthropologues et les sociologues s’avère susceptible de renouveler notre perception de l’entité arécomique. L’analyse de cette notion montre en effet que l’ethnie doit être considérée, non comme une donnée primordiale, mais comme une construction sociale dont la genèse et l’évolution sont déterminées par le contexte historique. Et de fait, rejoignant cette perspective constructiviste, notre connaissance des sociétés protohistoriques languedociennes laisse à penser que l’existence d’une entité volque arécomique résulte manifestement d’un processus de structuration identitaire et politique propre au monde indigène, dans lequel ni Marseille, ni Rome ne sont intervenues directement et dont l’origine est bien antérieure aux premières attestations littéraires des Arécomiques.
Fort de ce constat, nous avons choisi afin d’étudier l’origine et l’évolution de l’ethnie arécomique, de nous inspirer de la méthodologie proposée par certains anthropologues. En conséquence, la seconde partie de notre étude est tout d’abord consacrée à l’analyse des espaces naturels du Languedoc oriental ainsi que principalement, à la définition à partir de la documentation archéologique, des espaces sociaux qui ont pu concerner au sein de la Gaule méditerranéenne, les populations du Languedoc oriental du Bronze final IIIb au milieu du Ier s. av. J.-C. Cette analyse débouche en définitive sur un essai de restitution de l’histoire des Volques Arécomiques. Il apparaît ainsi que si les populations du Languedoc oriental ont partagé dès le Bronze final, une communauté socio-culturelle, leurs modes de vie et leur structuration socio-politique s’avèrent toutefois peu compatibles avec la création d’une identité ethnique d’ampleur régionale et ce jusqu’à la fin du VIe s. Au cours du siècle suivant, il est vraisemblable que les profonds bouleversements suscités par le développement du négoce massaliète dans le sud-est de la Gaule aient suscité une réaction identitaire au sein des populations du Languedoc oriental qui se seraient alors fondé sur leur culture commune pour créer et revendiquer une identité ethnique partagée, donnant ainsi naissance aux Volques Arécomiques. Durant le second âge du Fer, la continuité du monopole commercial de Marseille a sans doute favorisé le renforcement de ce sentiment d’identité commune. Celui-ci a par ailleurs pu offrir aux différentes communautés régionales une opportunité de développer leur structuration politique en créant entre le IVe et le IIIe s., une confédération autour du sanctuaire de la Fontaine, à Nîmes. Enfin, la conquête romaine vient interrompre ce processus de structuration ethnique et politique des communautés du Languedoc oriental ; dès lors, les Volcae Arecomici vont progressivement laisser place à la civitas Nemausensis.
Publications by Julien VIAL

In : J. Boislève, A. Dardenay et F. Monier (éds.). - Peintures murales et stucs d'époque romaine,études toichographologiques : Actes du 28e colloque de l'AFPMA, 20-21 novembre 2015, Paris, Ausonius, Pictor, collection de l'AFPMA, 6, Bordeaux, p. 13-21., 2017
Des fouilles préventives réalisées en 2013, sur l’oppidum de Vieille-Toulouse, ont mis au jour un... more Des fouilles préventives réalisées en 2013, sur l’oppidum de Vieille-Toulouse, ont mis au jour un vaste édifice augustéen dont les niveaux de destruction ont livré des enduits peints fragmentaires. Ceux-ci appartiennent à un décor homogène à fond blanc présentant des caractéristiques propres au deuxième style schématique dont la précocité est remarquable pour la Gaule méridionale.
Preventive excavations carried out in 2013, on the oppidum of Vieille-Toulouse, brought to light a vast augustan edifice whose destruction layers have yielded fragmented painted coatings. The latter belong to a homogeneous decor with a white background presenting characteristics peculiar to the second schematic style, the precocity of which is remarkable for Southern Gaul.

Gallia, 2013
La fouille menée sur le site de l'Issart à Naucelle (Aveyron) a mis au jour un établissement rura... more La fouille menée sur le site de l'Issart à Naucelle (Aveyron) a mis au jour un établissement rural du Ier s. apr. J.-C. Celui-ci se compose de deux bâtiments et d'un important four. L'édifice principal de 136 m2 de superficie possédait sans doute un étage. Il associe des pièces à vocation domestique-dont une vaste salle à abside-à des espaces utilitaires. Le second bâtiment consiste en une modeste annexe. Quant au four, implanté à l'écart, il correspond à une structure de cuisson semi-enterrée étroitement intégrée à un petit édifice de 22 m2 bâti avec soin. Le four proprement dit présente une chambre circulaire de 2 m de diamètre couverte par une voûte en encorbellement. Il est bâti au moyen de tegulae liées à l'argile. Cette structure est à assimiler à un four à pain de grande capacité. La présence de ce four associée à la proximité de la voie Segodunum-Tolosa laisse en définitive penser que le site de l'Issart a sans doute constitué un établissement d'accueil de voyageurs.
The excavation carried on the site of Issart at Naucelle (Aveyron) has yielded a rural establishment dated to the 1st century AD. It is composed of two buildings and a large oven. The main construction (136 m2) probably was a two storey building. Household rooms-one of them is a spacious apsed room-are associated to utilitarian spaces. The second one is a modest annexe. As for the oven, set apart, it is a semi underground structure closely integrated to a small construction of 22 m2 , carefully built. The oven itself is a circular room of 2 m diameter, covered by a corbelled vault and built with tegulae bound with clay. It can correspond to a large capacity baker's oven. Situated in the vicinity of the Segodunum-Tolosa road, this oven suggests that the site presumably was used to offer accommodation to travellers.
Translation: Isabelle Fauduet
Rapports de fouille by Julien VIAL
RFO, 2010
La fouille de la Madraguère a concerné l’emprise du bassin d’orage d’une ZAE aménagée juste au su... more La fouille de la Madraguère a concerné l’emprise du bassin d’orage d’une ZAE aménagée juste au sud du village de Torreilles, dans la basse plaine du Roussillon. Du 6 avril au 3 juin 2009, cette opération a permis de mettre au jour sur un peu plus de 2000 m2, des vestiges de l’âge du Bronze final, de la période tardo-républicaine, de la période augustéenne et du début du haut Empire, du Moyen Age et enfin, de l’époque moderne.
RFO, 2010
Fosse d'extraction de la transition Bronze-Fer livrant un abondant mobilier céramique ainsi que l... more Fosse d'extraction de la transition Bronze-Fer livrant un abondant mobilier céramique ainsi que les témoins d'une métallurgie du bronze dont un moule de rasoir et de pointe de lance.

RFO, 2009
La fouille du site du Pla de la Creu a été prescrite suite aux résultats positifs d’un diagnostic... more La fouille du site du Pla de la Creu a été prescrite suite aux résultats positifs d’un diagnostic réalisé en 2007, par J. Kotarba (INRAP) et Chr. Rendu (CNRS). Ce gisement protohistorique est le premier en Cerdagne française, à faire l’objet d’une fouille extensive. Les résultats de la fouille du site du Pla de la Creu s’avèrent donc très importants pour notre compréhension des formes d’occupation et d’exploitation protohistoriques de la Cerdagne. De fait, les vestiges mis au jour constituent les premiers éléments archéologiques attestant d’une mise en culture des zones de moyenne montagne dans cette partie du massif pyrénéen, au cours du premier âge du Fer. Divers éléments laissent en outre à penser que l’établissement du Pla de la Creu a été occupé de façon sinon permanente, du moins durant une longue partie de l’année. Enfin, cette fouille vient également souligner que l’exploitation des ressources métallifères - abondantes dans ce secteur des Pyrénées - a sans nul doute constitué une activité essentielle pour les populations protohistoriques implantées en Cerdagne.
In : Lattes 2003, rapport de fouille triannuel 2001-2003, p.353-393., 2003
Études by Julien VIAL
RFO, 2011
Datation : 160-130 av. J.-C. - transition la Tène C2/D1
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Monographies by Julien VIAL
L’analyse préliminaire des textes antiques consacrés aux Arécomiques permet essentiellement de les assimiler pour la fin de l’âge du Fer, à un Etat fédéral d’origine indigène rassemblant les diverses communautés implantées entre Hérault et Rhône, au sein des oppida et autres agglomérations. D’après ces mêmes textes, ce peuple est également susceptible d’être considéré comme un groupe doté d’une identité culturelle propre, un groupe que l’on pourrait donc a priori qualifier d’«ethnique». Or, au contraire du terme «peuple» usuellement employé en archéologie mais ne renvoyant à aucune véritable notion scientifique, le concept d’«ethnie» tel qu’il a été développé par les anthropologues et les sociologues s’avère susceptible de renouveler notre perception de l’entité arécomique. L’analyse de cette notion montre en effet que l’ethnie doit être considérée, non comme une donnée primordiale, mais comme une construction sociale dont la genèse et l’évolution sont déterminées par le contexte historique. Et de fait, rejoignant cette perspective constructiviste, notre connaissance des sociétés protohistoriques languedociennes laisse à penser que l’existence d’une entité volque arécomique résulte manifestement d’un processus de structuration identitaire et politique propre au monde indigène, dans lequel ni Marseille, ni Rome ne sont intervenues directement et dont l’origine est bien antérieure aux premières attestations littéraires des Arécomiques.
Fort de ce constat, nous avons choisi afin d’étudier l’origine et l’évolution de l’ethnie arécomique, de nous inspirer de la méthodologie proposée par certains anthropologues. En conséquence, la seconde partie de notre étude est tout d’abord consacrée à l’analyse des espaces naturels du Languedoc oriental ainsi que principalement, à la définition à partir de la documentation archéologique, des espaces sociaux qui ont pu concerner au sein de la Gaule méditerranéenne, les populations du Languedoc oriental du Bronze final IIIb au milieu du Ier s. av. J.-C. Cette analyse débouche en définitive sur un essai de restitution de l’histoire des Volques Arécomiques. Il apparaît ainsi que si les populations du Languedoc oriental ont partagé dès le Bronze final, une communauté socio-culturelle, leurs modes de vie et leur structuration socio-politique s’avèrent toutefois peu compatibles avec la création d’une identité ethnique d’ampleur régionale et ce jusqu’à la fin du VIe s. Au cours du siècle suivant, il est vraisemblable que les profonds bouleversements suscités par le développement du négoce massaliète dans le sud-est de la Gaule aient suscité une réaction identitaire au sein des populations du Languedoc oriental qui se seraient alors fondé sur leur culture commune pour créer et revendiquer une identité ethnique partagée, donnant ainsi naissance aux Volques Arécomiques. Durant le second âge du Fer, la continuité du monopole commercial de Marseille a sans doute favorisé le renforcement de ce sentiment d’identité commune. Celui-ci a par ailleurs pu offrir aux différentes communautés régionales une opportunité de développer leur structuration politique en créant entre le IVe et le IIIe s., une confédération autour du sanctuaire de la Fontaine, à Nîmes. Enfin, la conquête romaine vient interrompre ce processus de structuration ethnique et politique des communautés du Languedoc oriental ; dès lors, les Volcae Arecomici vont progressivement laisser place à la civitas Nemausensis.
Publications by Julien VIAL
Preventive excavations carried out in 2013, on the oppidum of Vieille-Toulouse, brought to light a vast augustan edifice whose destruction layers have yielded fragmented painted coatings. The latter belong to a homogeneous decor with a white background presenting characteristics peculiar to the second schematic style, the precocity of which is remarkable for Southern Gaul.
The excavation carried on the site of Issart at Naucelle (Aveyron) has yielded a rural establishment dated to the 1st century AD. It is composed of two buildings and a large oven. The main construction (136 m2) probably was a two storey building. Household rooms-one of them is a spacious apsed room-are associated to utilitarian spaces. The second one is a modest annexe. As for the oven, set apart, it is a semi underground structure closely integrated to a small construction of 22 m2 , carefully built. The oven itself is a circular room of 2 m diameter, covered by a corbelled vault and built with tegulae bound with clay. It can correspond to a large capacity baker's oven. Situated in the vicinity of the Segodunum-Tolosa road, this oven suggests that the site presumably was used to offer accommodation to travellers.
Translation: Isabelle Fauduet
Rapports de fouille by Julien VIAL
Études by Julien VIAL
L’analyse préliminaire des textes antiques consacrés aux Arécomiques permet essentiellement de les assimiler pour la fin de l’âge du Fer, à un Etat fédéral d’origine indigène rassemblant les diverses communautés implantées entre Hérault et Rhône, au sein des oppida et autres agglomérations. D’après ces mêmes textes, ce peuple est également susceptible d’être considéré comme un groupe doté d’une identité culturelle propre, un groupe que l’on pourrait donc a priori qualifier d’«ethnique». Or, au contraire du terme «peuple» usuellement employé en archéologie mais ne renvoyant à aucune véritable notion scientifique, le concept d’«ethnie» tel qu’il a été développé par les anthropologues et les sociologues s’avère susceptible de renouveler notre perception de l’entité arécomique. L’analyse de cette notion montre en effet que l’ethnie doit être considérée, non comme une donnée primordiale, mais comme une construction sociale dont la genèse et l’évolution sont déterminées par le contexte historique. Et de fait, rejoignant cette perspective constructiviste, notre connaissance des sociétés protohistoriques languedociennes laisse à penser que l’existence d’une entité volque arécomique résulte manifestement d’un processus de structuration identitaire et politique propre au monde indigène, dans lequel ni Marseille, ni Rome ne sont intervenues directement et dont l’origine est bien antérieure aux premières attestations littéraires des Arécomiques.
Fort de ce constat, nous avons choisi afin d’étudier l’origine et l’évolution de l’ethnie arécomique, de nous inspirer de la méthodologie proposée par certains anthropologues. En conséquence, la seconde partie de notre étude est tout d’abord consacrée à l’analyse des espaces naturels du Languedoc oriental ainsi que principalement, à la définition à partir de la documentation archéologique, des espaces sociaux qui ont pu concerner au sein de la Gaule méditerranéenne, les populations du Languedoc oriental du Bronze final IIIb au milieu du Ier s. av. J.-C. Cette analyse débouche en définitive sur un essai de restitution de l’histoire des Volques Arécomiques. Il apparaît ainsi que si les populations du Languedoc oriental ont partagé dès le Bronze final, une communauté socio-culturelle, leurs modes de vie et leur structuration socio-politique s’avèrent toutefois peu compatibles avec la création d’une identité ethnique d’ampleur régionale et ce jusqu’à la fin du VIe s. Au cours du siècle suivant, il est vraisemblable que les profonds bouleversements suscités par le développement du négoce massaliète dans le sud-est de la Gaule aient suscité une réaction identitaire au sein des populations du Languedoc oriental qui se seraient alors fondé sur leur culture commune pour créer et revendiquer une identité ethnique partagée, donnant ainsi naissance aux Volques Arécomiques. Durant le second âge du Fer, la continuité du monopole commercial de Marseille a sans doute favorisé le renforcement de ce sentiment d’identité commune. Celui-ci a par ailleurs pu offrir aux différentes communautés régionales une opportunité de développer leur structuration politique en créant entre le IVe et le IIIe s., une confédération autour du sanctuaire de la Fontaine, à Nîmes. Enfin, la conquête romaine vient interrompre ce processus de structuration ethnique et politique des communautés du Languedoc oriental ; dès lors, les Volcae Arecomici vont progressivement laisser place à la civitas Nemausensis.
Preventive excavations carried out in 2013, on the oppidum of Vieille-Toulouse, brought to light a vast augustan edifice whose destruction layers have yielded fragmented painted coatings. The latter belong to a homogeneous decor with a white background presenting characteristics peculiar to the second schematic style, the precocity of which is remarkable for Southern Gaul.
The excavation carried on the site of Issart at Naucelle (Aveyron) has yielded a rural establishment dated to the 1st century AD. It is composed of two buildings and a large oven. The main construction (136 m2) probably was a two storey building. Household rooms-one of them is a spacious apsed room-are associated to utilitarian spaces. The second one is a modest annexe. As for the oven, set apart, it is a semi underground structure closely integrated to a small construction of 22 m2 , carefully built. The oven itself is a circular room of 2 m diameter, covered by a corbelled vault and built with tegulae bound with clay. It can correspond to a large capacity baker's oven. Situated in the vicinity of the Segodunum-Tolosa road, this oven suggests that the site presumably was used to offer accommodation to travellers.
Translation: Isabelle Fauduet
Bien qu’elle n’ait pu être menée à son terme, l’intervention réalisée cette année a livré plusieurs résultats importants. Parmi ceux-ci, la mise en évidence d’une poterne et d’un possible ouvrage de flanquement doit être soulignée. Certaines données ou hypothèses d’O. et J. Taffanel ont par ailleurs été recoupées et vérifiées. L’existence dès la fin du premier âge du Fer d’un rempart et d’une porte dont l’emplacement précis reste encore flou, a notamment pu être démontrée. La réalisation de travaux de réaménagement à l’époque romaine a pu également être confirmée et même précisée avec la mise au jour d’une voie reprenant le tracé du chemin d’accès protohistorique. Une datation vers le dernier tiers du Ier s. de notre ère peut désormais être proposée pour l’utilisation de cet espace de circulation mais aussi pour son abandon qui marque, semble-t-il, la désaffection définitive de la zone en tant que lieu de passage. La chronologie relative de la plus grande partie des structures a pu aussi être établie, tandis qu’un certain nombre de points d’ancrage chronologiques a été fixé. Il demeure cependant encore difficile de dater précisément la plupart des vestiges ou ne serait-ce que de les rattacher à une phase bien déterminée. La poursuite de ce programme de fouille s’avère donc nécessaire