More than 50 representations of the "pseudo-nasses" were submitted to the authors for analysis. N... more More than 50 representations of the "pseudo-nasses" were submitted to the authors for analysis. Not less than 39 of them concern a "horned" variant. It is a new genre which had not been distinguished in the previously published hundreds of these engravings of all types. This article, presents some assumptions of his installation on ground. The detailed analysis of the « horned » forms allowus to compare these two types. The « horned » pseudo-nasse is the result of an evolution of the classic type, up to a protohistoric ultimate variant. A chronology of these three types is proposed. The hypothesis of a real object, ethnologically unknown, leads to advocate technologies in order to find out its trace in excavations in favorable sites, and try to decipher the variants of forms and uses. The "body" assembled with bovine appendages gives to the « horned » pseudo-nasse a probable high symbolic value.
Des gravures d'animaux du style de Tazina sont parés d'attributs céphaliques, souvent en compagni... more Des gravures d'animaux du style de Tazina sont parés d'attributs céphaliques, souvent en compagnie des mystérieuses figurations de ''nasses'' qui sont peut-être des pièges. Celles-ci affectent souvent la forme dite en ovoïde dans une intention du graveur probable ment rituelle. Des signes gravés en V ou en Y les accompagnent. L'aspect technologique du graphisme dit «en calembour graphique» est illustré.
Les auteurs décrivent un groupe de stations nouvellement découvertes au Maroc méridional. Ils ins... more Les auteurs décrivent un groupe de stations nouvellement découvertes au Maroc méridional. Ils insistent sur les caractères originaux de ces stations et établissent des relations en vue de replacer les gravures dans le contexte général de l'art rupestre de ce pays.
The wadi Eç Çayyad, known downstream as ''wadi Noun (Southern Morocco), flows along a wide valley... more The wadi Eç Çayyad, known downstream as ''wadi Noun (Southern Morocco), flows along a wide valley in which are located several rocky ridges. At their foot, the author dis covered more than 350 images of Rock Art. They are mostly pecked, but some of them relate to Tazina's styled engravings. This art belongs mostly to bovidian epoch, while fauna depictions are numerous, including rhinoceros, elephants and even giraffes. But the biggest surprise came from 17 carved chariots representations, some of them with human figurations. The author analyses the patinas, the styles used, and the important theme of the ''mounted ox''. Note : In the 70's, this amount of new chariot depictions relaunched the question of this vehicle in Northern Africa.
Environ 350 figures du piège du piège «nasse», dit classique par l'auteur, sont connues dans le S... more Environ 350 figures du piège du piège «nasse», dit classique par l'auteur, sont connues dans le Sud marocain. Les relations du piège avec d'autres engins de conception analogue sont analysées. Puis les principaux composants sont examinés : on comprend mieux certaines formes (en «croissant») du bulbe, de graphisme variable. Une représentation polymorphe des pièges gravés, compliquée de «calembours graphiques», rend nécessaire un effort de classification, en particulier ceux à «corps multiples». Des points communs nouveaux avec les gravures du Fezzan (Libye) ou du Djado (Niger) apparaissent. Un schéma de fonctionnement, encore hypothétique, est actualisé, mais les modèles ethnographiques restent à préciser. Dans certaines gravures, du style de Tazina ou non, la valeur symbolique dépasse l'aspect technologique.
■ ■ Plus de 250 gravures de pièges, dont 60 % «en situation», sont dénombrées dans le Sud marocai... more ■ ■ Plus de 250 gravures de pièges, dont 60 % «en situation», sont dénombrées dans le Sud marocain, dans près de 40 stations de l'Atlas à la Seguiet el Hamra. L'auteur a effectué 133 relevés détaillés de ces gravures, qui s'inscrivent majoritairement dans le style de Tazina. Ceux-ci ont pris en compte les divers traits autour des figurations qu'on a pu juger parfois comme «inutiles», et qui permettent tout au contraire de progresser dans l'analyse des pièges et d'obtenir quelques lueurs sur leurs composants et leur mode de fonctionne ment. Dans ce but, une terminologie adaptée est proposée. De même, l'homme qui exécuta ces gravures est examiné au sein du biotope, avec les animaux visés. Outre le piège nommé ici classique, le plus abondant et le mieux interprétable, l'auteur analyse, au travers de la documentation réunie pour le Sud marocain et le Sahara, la série déjà connue des ovoïdes avec leurs nombreuses variantes, ainsi que le piège «radiaire», les «panneaux» et autres «palissades». Engins classiques et ovoïdes semblent procéder d'un concept commun et sont souvent associés. De nouveaux pièges ou composants sont identifiés, comme les «draperies», les pièges «en Pi» ou «circulaires». Les hypothèses antérieurement formulées («nasse», «poisson», symbole sexuel ou cache-sexe) sont passées en revue, ainsi que les signes accompagnant ces figurations. Des solutions possibles sont avancées lorsqu'elles peuvent s'appuyer sur des évidences statistiquement recevables. Une figuration très dépouillée tend vers l'idéogramme, tandis que certains signes évoquent une proto-écriture. Abstract : More than 250 rock engravings of traps, 60 % of thetn shown with animais, were found in the Southern Morocco, in about 40 sites from the foot of Atlas down to Seguiet el Hamra. The author made 133 detailed drawings of those carvings, most of them belonging to Tazina style. The drawings show ail the various short lines, previously said as «useless» by some authors, while on the contrary they allow to make progress about the traps with some steps toward their constituent parts and their operating mode. With this aim in view, an adapted terminology is proposed. By the way the man who carved the traps is depicted in his biotope, among the hunted animais. Beyond the trap here called as classicai, that is the most numerous one, and best interpreted, the yet known sériés of varying ot'oïds, «radiaire» traps, «panels» and other «palisades», are analysed through Moroccan and Saharian avalaible documents. Classicai and cwoïd traps look to proceed from a coramon basic concept, and to be frequently associated, New typical traps or components are identified, like «draperies», «Pi-shapped» or «circulât» traps. Former assumptions about the classicai trap as possible «nasses», fish pictures, sexual symbol or garment, are reviewed, as well as marks carved along. Ways for understanding are shown within the limits of a statistically acceptable obviousness. A trap reduced to an abstract picture is almost an idéogramme, while some marks are on the way of an actual writing. Les gravures rupestres du Sud marocain, et d'autres zones du Sahara, comprennent des figurations que les auteurs s'accordent maintenant à considérer comme des pièges. Cependant, soit qu'on les remarque peu sur les sites, soit du fait de leur aspect énigmatique, elles apparais sent peu dans les travaux, et sont souvent reléguées au rang de l'inexplicable.
Présentation de peintures et gravures inédites de cette région demeurant mal connue. La thématiqu... more Présentation de peintures et gravures inédites de cette région demeurant mal connue. La thématique est numériquement dominée par les girafes et les bovins accompagnés ou non. On remarque également des figurations plus tardives, relevant du Camelin
The location of engravings and paintings in the Southern Morocco Rock Art has now highly improved... more The location of engravings and paintings in the Southern Morocco Rock Art has now highly improved. A problem is that robberies and destructions increase, whatever the considered region. Also, the author shows how any datation scale remains precarious, due to some probable coexistence of the concerned populations.
Cet article fait partie des Actes du Colloque sur ''Les chars préhistoriques du Sahara - Archéolo... more Cet article fait partie des Actes du Colloque sur ''Les chars préhistoriques du Sahara - Archéologie et techniques d'attelage'', à Sénanque, organisé par l'Université de Provence d'Aix-en Provence, les 21-22 mars 1981. L'auteur a fait connaître de nombreuses figurations nouvelles de chars gravés dans la région du sud du Maroc, ainsi que les images d'équidés relevées à proximité. Une image gravée nouvelle d'un quadrige attelé a été trouvée à Taouz. L'usage du bœuf comme animal de traction de certains de ces chars est mise en évidence.
Les auteurs proposent une relecture des gravures du Ben Ghnema (Sud libyen), en particulier cell... more Les auteurs proposent une relecture des gravures du Ben Ghnema (Sud libyen), en particulier celles des ''danseurs'' thérocéphales, musiciens et peut_être chanteurs. En suivant la publication de H. Ziegert (1967) et son échelle des chronostyles, une révision des conclusions de cet auteur est avancée, suite à nos découvertes dans le Ben Ghnema. Ce massif montagneux a vu passer des populations fuyant l’assèchement du Sahara, dont les arts rupestres, reflet de différentes cultures, se mêlent . Des informations inattendues apparaissent, notamment à propos des graveurs du style de Tazina, probablement ''absorbés'' par les éleveurs de bétail.
Cet article examine un type de gravure bien délaissé par les auteurs; parce que trop souvent assi... more Cet article examine un type de gravure bien délaissé par les auteurs; parce que trop souvent assimilé à ,un «passe-temps» tardif. Or, le rectangle est authentiquement au trait poli ou incisé du style de Tazina, pour autant que le contexte prête à cette insertion. L'auteur propose de rapprocher ses diverses formes élémentaires en les regroupant sous le terme de «barrières». L'analyse de ces formes, puis l'examen attentif des scènes où la barrière côtoie la faune, ou leur est reliée, voire paraissant abattue par son action, conduisent à d'autres significations. L'article vise à donner quelques clés pour les identifier.
Voilà m aintenant 17 ans décédait André Simoneau. Pendant près d'une quinzaine d'années, il avait... more Voilà m aintenant 17 ans décédait André Simoneau. Pendant près d'une quinzaine d'années, il avait dédié son activité scientifique à la reconnaissance et à l'étude des gravures rupestres du Maroc, déployant en ce domaine une importante activité qui lui permit d 'en acquérir une connaissance rare. L'an dernier, Monsieur Richard Wolff, compagnon de recherche et ami d'André Simoneau, nous a proposé un travail que ce dernier avait écrit vers la fin de sa vie e t que nous avons souhaité publier. Le texte ci-après est donc un document. Aussi at -il été reproduit sans autre aménagement que de simple forme. Il correspond à l'état des travaux d'A ndré Simoneau dans le contexte scientifique qui était le sien à la fin des années soixante-dix e t doit être considéré comme tel. L'iconographie qui y est adjointe a été établie et fournie par Monsieur Richard Wolff que nous remercions vivement de sa collaboration. Nos remerciements vont également aux Directions de Pl.N.S.A.P. e t du P.N.P.R., qui o n t aimablement accepté de voir ces travaux publiés par nos soins. Il nous semble que ces réflexions et les documents qui les accompagnent forment un ensemble d 'un réel intérêt, que nous espérons voir partagé par la communauté scientifique. R. Chenorkian
Dix gravures de têtes bovines («corniformes»), la plupart relevant du style de Tazina, s'échelonn... more Dix gravures de têtes bovines («corniformes»), la plupart relevant du style de Tazina, s'échelonnent entre le sud de Smara et l'est de Foum Zguid. Très souvent des traits multiples, dont la réalité biologique est examinée, parcourent les cornages. Il pourrait s'agir pour six d'entre elles de têtes de Pelorovis. Dans l'Atlas saharien, autant qu'au Sahara central, les corniformes sont très rares. On y trouve plutôt des figurations de bovinés sauvages «à tête de face», ce qui pourrait exprimer la férocité ou la mort, un procédé qui a été appliqué à d'autres animaux et même à l'homme. Ces corniformes semblent refléter aussi des conventions réservées d'ordinaire aux gravures de pièges («nasses»), et vice-versa. Sous cet angle, certaines figurations restées énigmatiques peuvent trouver une interprétation, mais le symbole s'entremêle aussi au «calembour graphique». Ces gravures particulières reflèteraient-elles un lointain passé, plus diffus que diffusé, alors que, simplifiées, elles participent de l'idéogramme ? Abstract : Ten rock carvings in the shape of bovid heads («corniformes»), most belonging to the Tazina style, were found between the south of Smara and the east of Foum Zguid. Numerous lines often are shown on the horns, a detail here examined from a biological aspect. Six of them could be related to Pelorovis genus. In the Saharan Atlas as well as in Central Sahara, corniformes are very rare, while one can find rather wild «front-faced» bovids, a design method to be also interpreted as a ferocity sign or as an indicator of death. This appears in other animals, and also in men. Some corniforme details are usually found in trap pictures (also known as «nasses»), and vice versa. Following this statement, some enigmatic carvings may find an interpretation, while it appears that symbolic facts are mixed to «graphic tricks». Should these peculiar carvings be understood as a remnant of a distant past, indeed more diffused than distributed ? After some simplifications, they also took part in the ideogram advent.
L'auteur reprend son analyse des «nasses». Diverses interprétations sont passées en revue, dont c... more L'auteur reprend son analyse des «nasses». Diverses interprétations sont passées en revue, dont celle d'un cache-sexe et des gravures du Sud marocain ''en T''. Dans les gravures du style de Tazina, la nasse domine les figurations de la faune comme un emblème.
More than 50 representations of the "pseudo-nasses" were submitted to the authors for analysis. N... more More than 50 representations of the "pseudo-nasses" were submitted to the authors for analysis. Not less than 39 of them concern a "horned" variant. It is a new genre which had not been distinguished in the previously published hundreds of these engravings of all types. This article, presents some assumptions of his installation on ground. The detailed analysis of the « horned » forms allowus to compare these two types. The « horned » pseudo-nasse is the result of an evolution of the classic type, up to a protohistoric ultimate variant. A chronology of these three types is proposed. The hypothesis of a real object, ethnologically unknown, leads to advocate technologies in order to find out its trace in excavations in favorable sites, and try to decipher the variants of forms and uses. The "body" assembled with bovine appendages gives to the « horned » pseudo-nasse a probable high symbolic value.
Des gravures d'animaux du style de Tazina sont parés d'attributs céphaliques, souvent en compagni... more Des gravures d'animaux du style de Tazina sont parés d'attributs céphaliques, souvent en compagnie des mystérieuses figurations de ''nasses'' qui sont peut-être des pièges. Celles-ci affectent souvent la forme dite en ovoïde dans une intention du graveur probable ment rituelle. Des signes gravés en V ou en Y les accompagnent. L'aspect technologique du graphisme dit «en calembour graphique» est illustré.
Les auteurs décrivent un groupe de stations nouvellement découvertes au Maroc méridional. Ils ins... more Les auteurs décrivent un groupe de stations nouvellement découvertes au Maroc méridional. Ils insistent sur les caractères originaux de ces stations et établissent des relations en vue de replacer les gravures dans le contexte général de l'art rupestre de ce pays.
The wadi Eç Çayyad, known downstream as ''wadi Noun (Southern Morocco), flows along a wide valley... more The wadi Eç Çayyad, known downstream as ''wadi Noun (Southern Morocco), flows along a wide valley in which are located several rocky ridges. At their foot, the author dis covered more than 350 images of Rock Art. They are mostly pecked, but some of them relate to Tazina's styled engravings. This art belongs mostly to bovidian epoch, while fauna depictions are numerous, including rhinoceros, elephants and even giraffes. But the biggest surprise came from 17 carved chariots representations, some of them with human figurations. The author analyses the patinas, the styles used, and the important theme of the ''mounted ox''. Note : In the 70's, this amount of new chariot depictions relaunched the question of this vehicle in Northern Africa.
Environ 350 figures du piège du piège «nasse», dit classique par l'auteur, sont connues dans le S... more Environ 350 figures du piège du piège «nasse», dit classique par l'auteur, sont connues dans le Sud marocain. Les relations du piège avec d'autres engins de conception analogue sont analysées. Puis les principaux composants sont examinés : on comprend mieux certaines formes (en «croissant») du bulbe, de graphisme variable. Une représentation polymorphe des pièges gravés, compliquée de «calembours graphiques», rend nécessaire un effort de classification, en particulier ceux à «corps multiples». Des points communs nouveaux avec les gravures du Fezzan (Libye) ou du Djado (Niger) apparaissent. Un schéma de fonctionnement, encore hypothétique, est actualisé, mais les modèles ethnographiques restent à préciser. Dans certaines gravures, du style de Tazina ou non, la valeur symbolique dépasse l'aspect technologique.
■ ■ Plus de 250 gravures de pièges, dont 60 % «en situation», sont dénombrées dans le Sud marocai... more ■ ■ Plus de 250 gravures de pièges, dont 60 % «en situation», sont dénombrées dans le Sud marocain, dans près de 40 stations de l'Atlas à la Seguiet el Hamra. L'auteur a effectué 133 relevés détaillés de ces gravures, qui s'inscrivent majoritairement dans le style de Tazina. Ceux-ci ont pris en compte les divers traits autour des figurations qu'on a pu juger parfois comme «inutiles», et qui permettent tout au contraire de progresser dans l'analyse des pièges et d'obtenir quelques lueurs sur leurs composants et leur mode de fonctionne ment. Dans ce but, une terminologie adaptée est proposée. De même, l'homme qui exécuta ces gravures est examiné au sein du biotope, avec les animaux visés. Outre le piège nommé ici classique, le plus abondant et le mieux interprétable, l'auteur analyse, au travers de la documentation réunie pour le Sud marocain et le Sahara, la série déjà connue des ovoïdes avec leurs nombreuses variantes, ainsi que le piège «radiaire», les «panneaux» et autres «palissades». Engins classiques et ovoïdes semblent procéder d'un concept commun et sont souvent associés. De nouveaux pièges ou composants sont identifiés, comme les «draperies», les pièges «en Pi» ou «circulaires». Les hypothèses antérieurement formulées («nasse», «poisson», symbole sexuel ou cache-sexe) sont passées en revue, ainsi que les signes accompagnant ces figurations. Des solutions possibles sont avancées lorsqu'elles peuvent s'appuyer sur des évidences statistiquement recevables. Une figuration très dépouillée tend vers l'idéogramme, tandis que certains signes évoquent une proto-écriture. Abstract : More than 250 rock engravings of traps, 60 % of thetn shown with animais, were found in the Southern Morocco, in about 40 sites from the foot of Atlas down to Seguiet el Hamra. The author made 133 detailed drawings of those carvings, most of them belonging to Tazina style. The drawings show ail the various short lines, previously said as «useless» by some authors, while on the contrary they allow to make progress about the traps with some steps toward their constituent parts and their operating mode. With this aim in view, an adapted terminology is proposed. By the way the man who carved the traps is depicted in his biotope, among the hunted animais. Beyond the trap here called as classicai, that is the most numerous one, and best interpreted, the yet known sériés of varying ot'oïds, «radiaire» traps, «panels» and other «palisades», are analysed through Moroccan and Saharian avalaible documents. Classicai and cwoïd traps look to proceed from a coramon basic concept, and to be frequently associated, New typical traps or components are identified, like «draperies», «Pi-shapped» or «circulât» traps. Former assumptions about the classicai trap as possible «nasses», fish pictures, sexual symbol or garment, are reviewed, as well as marks carved along. Ways for understanding are shown within the limits of a statistically acceptable obviousness. A trap reduced to an abstract picture is almost an idéogramme, while some marks are on the way of an actual writing. Les gravures rupestres du Sud marocain, et d'autres zones du Sahara, comprennent des figurations que les auteurs s'accordent maintenant à considérer comme des pièges. Cependant, soit qu'on les remarque peu sur les sites, soit du fait de leur aspect énigmatique, elles apparais sent peu dans les travaux, et sont souvent reléguées au rang de l'inexplicable.
Présentation de peintures et gravures inédites de cette région demeurant mal connue. La thématiqu... more Présentation de peintures et gravures inédites de cette région demeurant mal connue. La thématique est numériquement dominée par les girafes et les bovins accompagnés ou non. On remarque également des figurations plus tardives, relevant du Camelin
The location of engravings and paintings in the Southern Morocco Rock Art has now highly improved... more The location of engravings and paintings in the Southern Morocco Rock Art has now highly improved. A problem is that robberies and destructions increase, whatever the considered region. Also, the author shows how any datation scale remains precarious, due to some probable coexistence of the concerned populations.
Cet article fait partie des Actes du Colloque sur ''Les chars préhistoriques du Sahara - Archéolo... more Cet article fait partie des Actes du Colloque sur ''Les chars préhistoriques du Sahara - Archéologie et techniques d'attelage'', à Sénanque, organisé par l'Université de Provence d'Aix-en Provence, les 21-22 mars 1981. L'auteur a fait connaître de nombreuses figurations nouvelles de chars gravés dans la région du sud du Maroc, ainsi que les images d'équidés relevées à proximité. Une image gravée nouvelle d'un quadrige attelé a été trouvée à Taouz. L'usage du bœuf comme animal de traction de certains de ces chars est mise en évidence.
Les auteurs proposent une relecture des gravures du Ben Ghnema (Sud libyen), en particulier cell... more Les auteurs proposent une relecture des gravures du Ben Ghnema (Sud libyen), en particulier celles des ''danseurs'' thérocéphales, musiciens et peut_être chanteurs. En suivant la publication de H. Ziegert (1967) et son échelle des chronostyles, une révision des conclusions de cet auteur est avancée, suite à nos découvertes dans le Ben Ghnema. Ce massif montagneux a vu passer des populations fuyant l’assèchement du Sahara, dont les arts rupestres, reflet de différentes cultures, se mêlent . Des informations inattendues apparaissent, notamment à propos des graveurs du style de Tazina, probablement ''absorbés'' par les éleveurs de bétail.
Cet article examine un type de gravure bien délaissé par les auteurs; parce que trop souvent assi... more Cet article examine un type de gravure bien délaissé par les auteurs; parce que trop souvent assimilé à ,un «passe-temps» tardif. Or, le rectangle est authentiquement au trait poli ou incisé du style de Tazina, pour autant que le contexte prête à cette insertion. L'auteur propose de rapprocher ses diverses formes élémentaires en les regroupant sous le terme de «barrières». L'analyse de ces formes, puis l'examen attentif des scènes où la barrière côtoie la faune, ou leur est reliée, voire paraissant abattue par son action, conduisent à d'autres significations. L'article vise à donner quelques clés pour les identifier.
Voilà m aintenant 17 ans décédait André Simoneau. Pendant près d'une quinzaine d'années, il avait... more Voilà m aintenant 17 ans décédait André Simoneau. Pendant près d'une quinzaine d'années, il avait dédié son activité scientifique à la reconnaissance et à l'étude des gravures rupestres du Maroc, déployant en ce domaine une importante activité qui lui permit d 'en acquérir une connaissance rare. L'an dernier, Monsieur Richard Wolff, compagnon de recherche et ami d'André Simoneau, nous a proposé un travail que ce dernier avait écrit vers la fin de sa vie e t que nous avons souhaité publier. Le texte ci-après est donc un document. Aussi at -il été reproduit sans autre aménagement que de simple forme. Il correspond à l'état des travaux d'A ndré Simoneau dans le contexte scientifique qui était le sien à la fin des années soixante-dix e t doit être considéré comme tel. L'iconographie qui y est adjointe a été établie et fournie par Monsieur Richard Wolff que nous remercions vivement de sa collaboration. Nos remerciements vont également aux Directions de Pl.N.S.A.P. e t du P.N.P.R., qui o n t aimablement accepté de voir ces travaux publiés par nos soins. Il nous semble que ces réflexions et les documents qui les accompagnent forment un ensemble d 'un réel intérêt, que nous espérons voir partagé par la communauté scientifique. R. Chenorkian
Dix gravures de têtes bovines («corniformes»), la plupart relevant du style de Tazina, s'échelonn... more Dix gravures de têtes bovines («corniformes»), la plupart relevant du style de Tazina, s'échelonnent entre le sud de Smara et l'est de Foum Zguid. Très souvent des traits multiples, dont la réalité biologique est examinée, parcourent les cornages. Il pourrait s'agir pour six d'entre elles de têtes de Pelorovis. Dans l'Atlas saharien, autant qu'au Sahara central, les corniformes sont très rares. On y trouve plutôt des figurations de bovinés sauvages «à tête de face», ce qui pourrait exprimer la férocité ou la mort, un procédé qui a été appliqué à d'autres animaux et même à l'homme. Ces corniformes semblent refléter aussi des conventions réservées d'ordinaire aux gravures de pièges («nasses»), et vice-versa. Sous cet angle, certaines figurations restées énigmatiques peuvent trouver une interprétation, mais le symbole s'entremêle aussi au «calembour graphique». Ces gravures particulières reflèteraient-elles un lointain passé, plus diffus que diffusé, alors que, simplifiées, elles participent de l'idéogramme ? Abstract : Ten rock carvings in the shape of bovid heads («corniformes»), most belonging to the Tazina style, were found between the south of Smara and the east of Foum Zguid. Numerous lines often are shown on the horns, a detail here examined from a biological aspect. Six of them could be related to Pelorovis genus. In the Saharan Atlas as well as in Central Sahara, corniformes are very rare, while one can find rather wild «front-faced» bovids, a design method to be also interpreted as a ferocity sign or as an indicator of death. This appears in other animals, and also in men. Some corniforme details are usually found in trap pictures (also known as «nasses»), and vice versa. Following this statement, some enigmatic carvings may find an interpretation, while it appears that symbolic facts are mixed to «graphic tricks». Should these peculiar carvings be understood as a remnant of a distant past, indeed more diffused than distributed ? After some simplifications, they also took part in the ideogram advent.
L'auteur reprend son analyse des «nasses». Diverses interprétations sont passées en revue, dont c... more L'auteur reprend son analyse des «nasses». Diverses interprétations sont passées en revue, dont celle d'un cache-sexe et des gravures du Sud marocain ''en T''. Dans les gravures du style de Tazina, la nasse domine les figurations de la faune comme un emblème.
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