Drafts by nicolas dittmar
1 2 8 Le but de la philosophie comme recherche d'une sagesse est de parvenir à établir le cadre e... more 1 2 8 Le but de la philosophie comme recherche d'une sagesse est de parvenir à établir le cadre et la légitimité fondée en droit, c'est à dire par la seule lumière de la raison, d'une conscience qui se comprenne sur le fond d'une nouvelle subjectivité, qui se vive au présent, sans poser la question du Quid ou de l'essence, mais en prenant pour acquis l'être comme monde, et l'idée de sujet dans son droit au monde, c'est à dire comme être surtout sensible.

1 2 « Si ceci est le fardeau dont la vie est chargée depuis le début, quelle est alors sa récompe... more 1 2 « Si ceci est le fardeau dont la vie est chargée depuis le début, quelle est alors sa récompense ? Quelle est la valeur payée du prix de la mortalité ? Qu'est-ce qui, en fin de compte, était à affirmer là ? Nous y avons fait allusion quand nous disions que dans les organismes, l'Etre arrivait à « se sentir » lui-même. Sentir est la condition première pour que quelque chose puisse avoir de la valeur […]. Avec son surgissement dans l'évolution organique, la réalité a gagné une dimension qui lui manquait dans la forme de la matière brute et qui, par la suite aussi, restera confinée à son étroit appui dans les entités biologiques : la dimension de l'intériorité subjective… » Hans Jonas 3 4 3 SIMONDON, L'individuation à la lumière des notions de forme et d'information (ILFI dans la suite du texte), Grenoble, Jérôme Millon, 2005, p. 340. 4 Cf. G. Deleuze, Le bergsonisme, « L'intuition comme méthode », Chap. premier, PUF, « Quadrige », 2008. 5 SIMONDON, ILFI, p. 33. 7 8
Un autre eudeé monisme : pour une lecture nomologique du transindividuel chez Bergson et Simondon... more Un autre eudeé monisme : pour une lecture nomologique du transindividuel chez Bergson et Simondon » « Bergson ne concevait nullement la philosophie comme un systeè me et…, par conseé quent, il ne voulait aucunement deé duire logiquement la morale de ce qu'il avait eé crit auparavant sur d'autres probleè mes : sur la dureé e, la liberteé , la meé moire et surtout sur l'eé lan vital » Iannis Prelorentzos « En quoi les theè ses essentielles des Deux Sources ne sont pas une deé duction pure et simple de ce que Bergson avait eé crit auparavant, notamment de sa philosophie de la vie deé veloppeé e dans L'Évolution créatrice, mais comportent des solutions inattendues, impreé visibles ? » F . W o r m s

Sa vie, son oeuvre 1 2 « Si ceci est le fardeau dont la vie est chargée depuis le début, quelle e... more Sa vie, son oeuvre 1 2 « Si ceci est le fardeau dont la vie est chargée depuis le début, quelle est alors sa récompense ? Quelle est la valeur payée du prix de la mortalité ? Qu'est-ce qui, en fin de compte, était à affirmer là ? Nous y avons fait allusion quand nous disions que dans les organismes, l'Etre arrivait à « se sentir » lui-même. Sentir est la condition première pour que quelque chose puisse avoir de la valeur […]. Avec son surgissement dans l'évolution organique, la réalité a gagné une dimension qui lui manquait dans la forme de la matière brute et qui, par la suite aussi, restera confinée à son étroit appui dans les entités biologiques : la dimension de l'intériorité subjective… » Hans Jonas 3 4 3 SIMONDON, L'individuation à la lumière des notions de forme et d'information (ILFI dans la suite du texte), Grenoble, Jérôme Millon, 2005, p. 340. 4 Cf. G. Deleuze, Le bergsonisme, « L'intuition comme méthode », Chap. premier, PUF, « Quadrige », 2008. 5 SIMONDON, ILFI, p. 33. 7 8

Essai sur Bergson, Comenius, Rousseau, Simondon « On ne commande la nature qu'en lui obéissant » ... more Essai sur Bergson, Comenius, Rousseau, Simondon « On ne commande la nature qu'en lui obéissant » Francis Bacon « Ils sont tellement fascinés par le rendement de l'outil, qu'ils en ont oublié l'immensité infinie du champ » Cheikh Hamidou Kane « L'immense rumeur de la vie en fuite continuait : une fontaine à Eyoub, le ruissellement d'une source sortant de terre à Vaucluse en Languedoc, un torrent entre Ostersund et Frösö se pensèrent en lui sans qu'il eût besoin de se rappeler leurs noms » M. Yourcenar « L'importance du projet des « politiques de la nature » en tant que critique du double fondement que la philosophie politique fournit à la politique, comme rupture anthropologique et rupture épistémologique, ne remédie pas à l'absence d'un concept de politique à la hauteur du projet. Or, la perspective de Latour ne permet pas de le construire, pour deux raisons concomitantes. La première raison touche au problème que j'ai essayé de poser comme celui de la nécessité d'une politique de la vérité. Entre les Irréductions et les Politiques de la nature, on a perdu de vue le projet de « sauver les savoirs des sciences » ; l'horizon s'est déplacé vers la question de savoir « comment faire entrer les sciences en démocratie ». Or, si d'un projet à l'autre la perte est grande, le passage n'est en tout cas pas incompréhensible. Il s'opère comme de lui-même du fait que demeure impensée la nature de l'écart entre des modes de véridiction et des types d'engagement différents. Quel type de relation subjective peut être développée à un « savoir » sauvé des sciences, qui serait distincte de celle que construisent les sciences à ce savoir ? C'est le problème du type d'acte de pensée qu'opère une métaphysique expérimentale, et de son articulation à d'autres types d'actes qu'opèrent d'autres types de pensées hors des sciences, mais aussi à l'intérieur de leur faire. Mais cette absence d'élaboration de la question du subjectif se conjugue avec une autre : l'absence de détermination d'une position d'énonciation à partir de laquelle peut se comprendre la politique comme tracé d'une ligne de partage en fonction d'un tort primordial. La politique de la nature, en appelant à faire entrer les sciences en démocratie, ne prolonge pas l'hypothèse d'une autre politique de la vérité, hypothèse qui impliquait nécessairement comme un de ses aspects la mise en problème du type de rapport à la vérité impliqué par les sciences ; d'autant plus laisse-t-elle ouverte la question de savoir comment une telle politique de la vérité pourrait être une composante d'une politique se définissant par une ligne de partage dessinant à l'intérieur de la situation les bordures d'un tort irréductible à de l'exclusion comme effet de système. » M. Combes « La conscience est spiritualisée en ce sens que l'expression y devient pensée claire et consentie, réfléchie, voulue selon un principe spirituel ; l'expression est entièrement enlevée au corps (…) La spiritualisation de la conscience opère en direction inverse de la matérialisation du corps » Simondon « Être libre et agir ne font qu'un » Hannah Arendt 1. Introduction Dans un article paru en 2002, J. Garelli dresse un panorama de la phénoménologie et de son rayonnement « pluriel » depuis sa naissance à partir du fondateur qu'est Husserl. Reprenant les analyse de Fink, il dit ceci : « Dès le début de son article intitulé « L'analyse intentionnelle et le problème de la pensée spéculative », Eugen Fink parle de la phénoménologie au passé, comme d'un mouvement d'inspiration idéaliste, fondé sur le réalisme à caractère objectivant de la philosophie cartésienne, qui, dans la quête de l'Ego transcendantal, a touché ses limites, parce qu'elle n'a ^pas pu s'ouvrir sur la philosophie spéculative : [citant Fink] « l'attitude anti-spéculative de la phénoménologie doit peut-être subir une révision radicale. Mais la pensée spéculative n'est peut-être pas seulement nécessaire pour saisir l'essence ontologique de la constitution intentionnelle de l'étant dans les processus vitaux -des pensées spéculatives sont déjà indispensables pour comprendre la démarche suivie en quelque sorte de façon instinctive, par Husserl, dans l'analyse intentionnelle » 1 . L'auteur poursuit, en insistant sur le motif de Vorst-ein qui sous-tend la démarche phénoménologique, à travers une référence, qui apparaît centrale, à la phénoménologie de Merleau-Ponty : « Tout l'effort de la phénoménologie merleau-pontienne est précisément de préserver l'indéterminité foncière de cette référence initiale sur laquelle aucune épokhè n'a de prise et d'en maintenir l'énigme. Ce point a été souvent négligé.La quête d'un Princeps ou d'une Arché, servant de socle et de fondement à la connaissance, n'est donc aucunement le fait des approches de style merleau-pontien et post-merleaupontien. En fait, la différence, à l'égard de Descartes, se situe dans l'évaluation de 1 GARELLI (J.), « Une phénoménologie plurielle », Collège international de Philosophie, Rue Descartes, 2002/1, n°35, p. 77 ; FINK (E.), Problèmes actuels de la phénoménologie, p. 79.
Un autre eudeé monisme : pour une lecture nomologique du transindividuel chez Bergson et Simondon... more Un autre eudeé monisme : pour une lecture nomologique du transindividuel chez Bergson et Simondon » « Bergson ne concevait nullement la philosophie comme un systeè me et…, par conseé quent, il ne voulait aucunement deé duire logiquement la morale de ce qu'il avait eé crit auparavant sur d'autres probleè mes : sur la dureé e, la liberteé , la meé moire et surtout sur l'eé lan vital » Iannis Prelorentzos « En quoi les theè ses essentielles des Deux Sources ne sont pas une deé duction pure et simple de ce que Bergson avait eé crit auparavant, notamment de sa philosophie de la vie deé veloppeé e dans L'Évolution créatrice, mais comportent des solutions inattendues, impreé visibles ? » F . W o r m s
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précédé de « Le Temps : père de toutes choses » par Mme Michèle Simondon) 1 Les deux fragments su... more précédé de « Le Temps : père de toutes choses » par Mme Michèle Simondon) 1 Les deux fragments suivants révèlent, comme le laisse deviner le surnom de Démocrite que l'on peut traduire par « la Science » ou par « la Sagesse », un autre visage du savant matérialiste, curieux des choses et des êtres : « Le poète : tout ce qu'il écrit quand le dieu est en lui et le souffle sacré, est beau souverainement. » [DK 68 B 18] « L'heureux-don-du-daïmon n'est pas dans les troupeaux ni dans l'or non plus. L'âme est la demeure du daïmon. » [DK 68 B 171] Ainsi, définir le logos des présocratiques comme un concept à deux faces, discours rationnel et parole sacrée, donne un éclairage particulier à la question des origines de la raison » Y. Battistini « Se pourrait-il qu'il n'y ait pas de fin à la profondeur de la terre, et à l'immensité de l'éther, comme tant de mortels l'affirment en un flot de vaines paroles sans rien voir du grand tout. » Empédocle « Mais un être qui évolue plus ou moins librement crée à chaque moment quelque chose de nouveau : c'est donc en vain qu'on chercherait à lire son passé dans son présent si le passé ne se déposait pas en lui à l'état de souvenir. Ainsi, pour reprendre une métaphore qui a déjà paru plusieurs fois « Il faut prendre acte du fait que ce qui caractérise l'illimité anaximandréen est que, en tant qu'origine d'un monde, il ne gouverne celui-ci que parce qu'il s'en est lui-même séparé en l'engendrant par séparation. L'omniprésence des limites, dont les proportions géométriques sont, dans l'espace, la manifestation la plus visible, mais auquel le temps est aussi manifestement soumis, est là pour témoigner de cette extériorité. La pensée d'Anaximandre, pour difficile qu'il soit de la ressaisir, doit avoir été prise dans cette structure antithétique » A. Laks 4 5
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