Papers by marie-chistine bornes varol
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 2008

HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 2007
3 Prononcé comme en italien. En judéo-espagnol on dirait se ampesa. 4 Notons cependant qu'un jeu ... more 3 Prononcé comme en italien. En judéo-espagnol on dirait se ampesa. 4 Notons cependant qu'un jeu de loterie avec des numéros chantés el quinto existe en Catalogne où il est encore pratiqué dans les petites villes. En espagnol el quinterno o la quinterna désigne une loterie ancienne avec des cartons. El quintador est celui qui tire au sort. 5 Mme Gentille Behar déclare : Tombola djuguávamos las notches de alhad en kaza, en famiya, mais Mme Sara Elmaz : Tómbola djuguavan los ombres, las mujeres no. Elles ont à peu près le même âge et habitaient le même quartier mais n'étaient pas du même milieu, plutôt aisé pour la première et modeste pour la seconde. uno deziya: "Sigundo el kitador", respondiya. El ke kitó este número, es ladrón de Konstantinópoli. I akel lo repetava, deziya: "Treser el apegador" ». A l'annonce du numéro, celui qui lève la main est désigné comme « Premier voleur » ou « le plus grand voleur de Constantinople », il réplique en disant que le second est le kitador et celui-ci réplique en disant que le troisième est el apegador, ou el metedor celui qui a posé le jeton sur sa carte. Lorsque le crieur annonçait « Doos...! », il était fréquent qu'on réponde, « Bezameldó vos! » 6. Cette allusion un peu grossière s'appuie sur la connaissance partagée de l'expression del kulo en dos 'du postérieur en deux [morceaux]', qui se moque des gens qui se plaignent toujours de tout et de n'importe quoi. Ce corpus, malheureusement partiel, est d'un intérêt certain pour diverses raisons que l'on découvrira ici au hasard des numéros. L'un est linguistique, et l'on verra l'importance du multilinguisme et de ses ressources dans les jeux de mots homophoniques et les quiproquos, paroles à double sens, etc. Les nombres sont annoncés en italien, en espagnol, en turc, en français, en grec et même en arménien et en persan. Les douze premiers nombres, au moins, comportent une annonce et les chiffres des dizaines. Les variantes seront données à chaque fois avec les commentaires. M. Eskenazi se souvient que chez lui les dix premiers numéros recoupaient ceux du chant des nombres du seder de Pesah, ce qui était un aménagement personnel dicté par le choix d'éviter les inconvenances :

HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), Nov 26, 1999
PROHEMIO-Orléans COLLOQUE IDIOMATICITE TRADUCTION Le passage d'une langue à l'autre des expressio... more PROHEMIO-Orléans COLLOQUE IDIOMATICITE TRADUCTION Le passage d'une langue à l'autre des expressions imagées du judéo-espagnol de Turquie : Los mijores de mozós, La novya de las syete fustanelas, doktor Maymunidis et autres énigmes. 0. Introduction Les principaux problèmes de traduction que l'on rencontre en judéo-espagnol sont (on s'y attend un peu) l'expression spécifique de la culture judéo-espagnole et de ses coutumes, mais aussi (et on s'y attend moins) la nature même de la langue judéo-espagnole, langue de fusion dans laquelle aucune des composantes ne cesse d'être identifiée comme telle, et le plurilinguisme stable de ses locuteurs (et de ses écrivains) qui jouent sur toutes les langues. Les problèmes culturels et linguistiques se trouvent fortement imbriqués dans la mesure où ils se recoupent : le judéo-espagnol se nourrit du plurilinguisme de ses locuteurs et auteurs, qui est, avec le lien à l'hébreu, langue sacrée et langue des textes du judaïsme (source inépuisable d'inspiration et de citations), l'un des moteurs de l'évolution du judéo-espagnol, le vecteur d'une identité d'exil et de diaspora, d'une identité mixte et le ressort d'un humour caustique et désespéré. Après avoir exposé rapidement le fonctionnement du plurilinguisme je tâcherai d'aborder chacun des problèmes spécifiques par l'analyse de quelques cas. 1-Plurilinguisme des Judéo-Espagnols Le plurilinguisme des Judéo-Espagnols est complexe. Il ne s'agit pas d'une juxtaposition de langue. Les Judéo-Espagnols ont en effet derrière eux une longue tradition de traductioncalque de la Bible. Ces calques bibliques influencent la langue des Juifs mais ne sont pas influencés (ou très peu) par l 'évolution de la langue puisqu'ils ne s'appliquent qu'à des textes sacrés écrits. 1.1 Les Juifs d'Espagne et le calque biblique ou ladino Le judéo-espagnol a pour base l'espagnol de 1492, avec déjà quelques variantes régionales et quelques particularités des variétés de romance propre aux Juifs dans l'Espagne du Moyen-Age. Notamment quelques tournures syntaxiques propres à l'hébreu, véhiculées par les Bibles

HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 2002
Normalisation orthographique du judéo-espagnol 1. Définition du judéo-espagnol et limites de cett... more Normalisation orthographique du judéo-espagnol 1. Définition du judéo-espagnol et limites de cette étude Le terme de judéo-espagnol, général et commode, recouvre des réalités linguistiques très différentes, ce qui n'est pas sans conséquence pour l'histoire de sa graphie. 1.1. Le judéo-espagnol de l'Espagne préexilique. Pour certains linguistes Revah (1970) puis Sephiha (1979), on ne peut parler de judéo-espagnol qu'à partir de 1620 à peu près, c'est-à-dire lorsque l'espagnol parlé par les Juifs de l'Empire ottoman se distingue suffisamment de celui de l'Espagne de la même époque. Ainsi, considèrent-ils que l'ouvrage de Moshe Almosnino, Crónica de los Reyes otomanos publié en 1564 à Salonique, en caractères hébreux, n'est pas écrit en judéo-espagnol, mais en espagnol. Pilar Romeu Ferré (1998) qui a romanisé et édité cette oeuvre, l'a transcrite selon le système castillan actuel corrigé par des signes diacritiques selon le système mis au point par Iacob Hassán (cf. infra) (1978 : 149-150), extrêmement complexe si l'on considère qu'un même signe c peut être affecté, outre la cédille, par les signes , , , , ; et que le son [ ʃ ] peut être noté par six graphèmes différents. Pour d'autres chercheurs, on doit considérer comme « judéo-espagnol » toute variété d'espagnol écrite ou parlée par des Juifs y compris en Espagne au Moyen-Age, c'est à dire ce qu'il est commodément convenu d'appeler Sefarad I 1. Cette position discutée par S. Marcus (1962) est notamment celle de Paul Wexler (1977) ou de Yom Tov Assis (1999). Les deux propositions sont des positions de principe, largement argumentées l'une comme l'autre. Elles renvoient à des partis pris de transcription différents. Les textes en Sefarad I étaient le plus couramment écrits en aljamía hebrea, c'est à dire en caractères hébreux, ce qui assure une continuité graphique entre Sefarad I et II, et une légitimité aux démarches actuelles conservant la graphie hébraïque. Mais on trouve également ces textes écrits en caractères latins, particulièrement les textes profanes, écrits par des Juifs pour des Chrétiens. Il existe ainsi plusieurs manuscrits des Proverbios morales de Sem Tob de Carrión, en caractères latins et en caractères hébreux (P. Díaz-Mas & C. Mota, 1998). Une version en caractères latins, orthographiée selon l'usage espagnol de l'époque, du livre de Moshe Almosnino, a été publiée à Madrid, en 1638, par Iacov Cansino, sous le titre de Grandezas y extremos de Constantinopla. 1.2. Ladino et (judéo)-espagnol. Le problème de la définition du judéo-espagnol se pose en diachronie mais aussi en synchronie. En effet, que ce soit en Sefarad I, II ou III, le terme judéoespagnol recouvre deux modalités linguistiques très différentes quelles que soient les zones géographiques concernées. D'une part la langue-calque des traductions bibliques et des textes 1 Cette dénomination commode consiste à distinguer les étapes de la diaspora judéo-espagnole en Sefarad I, la présence juive dans la Péninsule ibérique jusqu'à l'Expulsion de 1492 ; Sefarad II l'établissement des communautés hors d'Espagne après l'Expulsion, notamment dans l'Empire ottoman ; et Sefarad III, les mouvements de population du XIX e et XX e siècle qui amènent à la dispersion actuelle de la communauté (Amériques, Europe, état d'Israël, entre autres). religieux en hébraïco-araméen, de l'autre la langue-ou la variété de langue-parlée couramment par les Juifs. La langue-calque, que Haïm-Vidal Sephiha dénomme ladino, suit l'ordre syntaxique et les particularités morphologiques de l'hébreu mais le lexique en est espagnol. Ce ladino est resté relativement stable, les premières attestations écrites remontant au XII e , XIII e siècle. La traduction du Pentateuque de Constantinople (1547), en caractères hébreux, et la Bible de Ferrare (1553) en caractères latins, sont tous deux en ladino (H.-V. Sephiha, 1973). Lorsqu'il a décidé d'éditer le texte du Pentateuque de Constantinople, Moshe Lazar a dû choisir entre une translittération ou une restitution du texte en (judéo)-espagnol (ou ladino) moderne ou classique. Lors d'un congrès sur la notation du judéo-espagnol (en 1987), il s'est prononcé en faveur d'un système de transcription (et non de translittération), le plus proche possible des usages graphiques espagnols de l'époque de rédaction du document (Zucker, 1993). Évidemment ce choix détermine la nature du lectorat, ici forcément hispanophone et de préférence très cultivé. Les éditeurs de la haggadah de Pâque se sont trouvés confrontés, au cours des siècles, au même problème. En effet, si le texte de la sortie d'Egypte et de son commentaire est stable, la compétence linguistique du public a varié dans le temps. De la même façon, lorsque Nisim Behar transcrit la traduction en ladino des Pirke Avoth, en Turquie, en 1960, il choisit l'alphabet latin qui sert à noter le turc, même si d'autres transcriptions plus anciennes préexistent, ainsi que des éditions en caractères hébreux. Il ne s'adresse pas à un lecteur cultivé mais à l'ensemble des Judéo-Espagnols. 1.3. Les zones géographiques. Le terme judéo-espagnol, même si on ne l'applique qu'à Sefarad II, concerne des réalités encore très différentes. La dispersion des Juifs après l'Expulsion (H. Méchoulan, 1992) a donné lieu à des usages divergents. On distingue en effet tout d'abord le judéo-espagnol d'Occident de celui d'Orient et, dans le second cas, le judéo-espagnol de l'Empire ottoman de celui d'Afrique du Nord. 1.3.1. Le (judéo)-espagnol d'Occident est écrit en caractères latins. C'est celui des oeuvres des Marranes d'Amsterdam retournant au judaïsme, de ceux d'Anvers, de ceux de Bayonne et Bordeaux, de ceux d'Angleterre et de Hambourg. Conservant souvent des liens avec l'Espagne et le Portugal, jusqu'au XVIII e siècle, ils écrivent un espagnol qui n'est pas essentiellement différent de celui de l'Espagne. Lorsqu'elle publie une anthologie de ces textes, imprimés à Amsterdam entre 1492 et 1700, María del Carmen Artigas opte pour une « modernisation nuancée », qui tienne compte des particularités de la langue de l'époque (1997 : 9). Les solutions graphiques qu'elle adopte sont, ici encore, hispano-centrées, de façon justifiée, compte tenu de la proximité des états de langue. En effet, que l'on considère ou non avoir affaire à du judéo-espagnol, il s'agit de textes anciens. 1.3.2. Le judéo-espagnol d'Orient s'est développé indépendamment de l'Espagne, sans rapport avec elle dans un premier temps 2 , mais en contact avec des langues coterritoriales et communautaires très
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 2008

Certains types de transfert linguistiques en contact de langues sont imparfaitement categorises, ... more Certains types de transfert linguistiques en contact de langues sont imparfaitement categorises, calque et emprunt recouvrant trop de phenomenes distincts. L'article analyse un cas : les conditions du transfert de la modalite mediative du turc au temps plus-que-parfait du judeo-espagnol. Il demontre que dans un processus de reanalyse inter-systemique ce ne sont pas les categories linguistiques propres a chaque langue qui sont en jeu mais des proprietes secondaires, peripheriques, de ces categories. Ces traits non-pertinents en systeme acquierent une pertinence en contacts de langues et c'est sur eux que se fonde la convergence necessaire au transfert d'un element abstrait d'une langue a l'autre. Dans le cas analyse, la valeur residuelle de passe de la modalite mediative du turc et les valeurs aspectuelles des temps du passe de la langue-base romane ont permis ce transfert. Ce transfert entraine une re-categorisation des temps du passe en judeo-espagnol. L'art...

Notre approche du probleme est dynamique : nous considerons que le proverbe est une forme et un c... more Notre approche du probleme est dynamique : nous considerons que le proverbe est une forme et un contenu vivant qui se cree, se modernise, se transforme, evolue avec la culture et l’epoque qui s’en servent. Il faut egalement prendre en compte le fait qu’un proverbe qui a disparu puisse reapparaitre. C’est la raison pour laquelle, plutot que de partir de definitions existantes et constamment en question, nous travaillons en amont et en diachronie alors que, a notre connaissance, la plupart des recherches paremiologiques se construisent dans la synchronie. Notre unite de depart identifiee et prelevee dans les textes pour etre analysee sans prejuger de sa proverbialisation a ete definie de maniere large par nous-meme comme « enonce sapientiel bref » designant « tout enonce de quelques mots a trois ou quatre phrases concu comme une unite contenant un conseil, une lecon, une morale ou un jugement social », et nous pourrions ajouter : « qui recoit l’adhesion des membres d’un ensemble humai...

Ce numero de la revue Aliento cloture les 4 annees de recherche menees dans le cadre d'un fin... more Ce numero de la revue Aliento cloture les 4 annees de recherche menees dans le cadre d'un financement de l'Agence Nationale de la Recherche. Celles-ci, debutees le 1 er janvier 2014, s'acheveront le 31 decembre 2017. La mise en place du travail et de sa philosophie s'est faite au cours des cinq annees qui ont precede la soumission du projet a l'Agence Nationale de la Recherche (1 er janvier 2008-31 decembre 2013); elle a conduit au fur et a mesure des collaborations avec des chercheurs de disciplines differentes (humanites numeriques, linguistes, specialistes de langues et litteratures etrangeres tant semitiques que romanes et classiques, paremiologues, etc.) a des ajustements, des approfondissements et meme parfois a une revision des protocoles d'etiquetage de notre corpus noyau . Les questions liees a la formalisation des donnees se sont posees tres vite et les reponses ont produit des documents methodologiques accessibles depuis la plateforme de travail (o...

Revue du monde musulman et de la Méditerranée, 1995
Les histoires de Djoha dans le répertoire juif En Afrique du Nord comme dans l'Empire ottoman les... more Les histoires de Djoha dans le répertoire juif En Afrique du Nord comme dans l'Empire ottoman les Juifs racontent et transmettent les histoires de Djohá. Elles ont pour eux, en général, un usage très semblable à celui que font de Ch'ha, Goha, Djoha, les populations arabes et de Nasreddin Hodja les Turcs. Parmi les contes judéo-espagnols traditionnels ce que j'appellerai "les contes facétieux de Djoha" occupent une grande place: sur trois volumes de contes judéo-espagnols Matilda Cohen Sarano (1), folkloriste israélienne, en consacre un tout entier à Djoha (1991) qui occupait déjà une section du volume précédent (1986). Cependant, s'il faut en croire Muriel Klein-Zolty (1991), le personnage de Ch'ha des Juifs d'Afrique du Nord n'a subi aucun processus de judaïsation, contrairement au Djohá judéoespagnol: "Aucune histoire", écrit-elle, "ne dit que Ch'ha est Juif et qu'il va à la synagogue". La judaïsation du personnage serait donc une spécificité judéo-espagnole. Le phénomène, il faut le signaler demeure restreint et la plus grande partie des histoires de Djohá présentent un héros musulman ou non-marqué. Il n'est indéniablement juif d'après M. Cohen Sarano (1994) que dans une trentaine d'histoires. 1.2 Origine du personnage 1.2.1 Le recueil de Salonique L'origine du personnage est expliquée en judéo-espagnol (en caractères rachi) par un auteur anonyme qui publie en 1911 à Salonique un recueil d'histoires de Djohá sous le titre La Vida de Nasreddin Hodja: entièrement assimilé au héros turc, il est présenté comme un personnage véridique, ayant vécu dans la province d'Aksehir; il a été imam à Konya, Ankara et Bursa où, je cite, "il prêchait parmi le peuple la vérité et la justice [...] C'est un sage moralisateur, il donne beaucoup de bons exemples et utilise la ruse pour faire triompher la vérité". Les histoires présentées dans ce recueil sont effectivement des histoires traditionnelles de Nasreddin Hodja mais le héros porte le nom de Djohá. On y note aussi, par rapport aux exemplaires courants en turc, certaines différences dans la façon de conter. Ainsi, l'histoire de l'énigme de l'oeuf présente en turc Nasreddin comme un 1 Le nom de l'auteur est orthographié Koen Sarano dans les ouvrages de 1991 et 1986 mais Cohen Sarano dans l'article de 1994. J'ai conservé cette graphie par souci d'unité.
Outre-Terre, 2005
Distribution électronique Cairn.info pour Outre-terre. © Outre-terre. Tous droits réservés pour t... more Distribution électronique Cairn.info pour Outre-terre. © Outre-terre. Tous droits réservés pour tous pays. La reproduction ou représentation de cet article, notamment par photocopie, n'est autorisée que dans les limites des conditions générales d'utilisation du site ou, le cas échéant, des conditions générales de la licence souscrite par votre établissement. Toute autre reproduction ou représentation, en tout ou partie, sous quelque forme et de quelque manière que ce soit, est interdite sauf accord préalable et écrit de l'éditeur, en dehors des cas prévus par la législation en vigueur en France. Il est précisé que son stockage dans une base de données est également interdit.
GI-Jahrestagung, 2010
In this paper we explain how we deal with the problems related to the constitution of the Aliento... more In this paper we explain how we deal with the problems related to the constitution of the Aliento database, the complexity of which has to do with the type of phrases we work with, the differences between languages, the type of information we want to see emerge. The correct tagging of the specific polysemy of brief sapiential units is an important step in the preparation of the text within the corpus which will be submitted to compute similarities and posterity of the units.
Revue des Études Juives, 1988
Styles et pratiques de lecture: Analyses comparées des traditions orales et écrites au Moyen Âge / Styles and Practices of Reading: Comparative Analyses of Oral and Written Traditions in the Middle Ages, 2010
cuento rabínico al cuento medieval hispano » in Miscelánea des Estudios Arabes y Hebreos (section... more cuento rabínico al cuento medieval hispano » in Miscelánea des Estudios Arabes y Hebreos (section hébraïque) 53, 2004, pp. 17-34. 7 La proclamation de Sabetay Sevi comme messie (en 1666) qui aboutit à la conversion à l'islam des disciples de Sabetay sous la pression du Sultan et à l'émergence de la secte des Dönme.
In this paper we explain how we deal with the problems related to the constitution of the Aliento... more In this paper we explain how we deal with the problems related to the constitution of the Aliento database, the complexity of which has to do with the type of phrases we work with, the differences between languages, the type of information we want to see emerge. The correct tagging of the specific polysemy of brief sapiential units is an important step in the preparation of the text within the corpus which will be submitted to compute similarities and posterity of the units.
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