Carbonate deposits formed in Roman aqueducts provide a window onto the environment and water mana... more Carbonate deposits formed in Roman aqueducts provide a window onto the environment and water management in antiquity. These laminated archives precipitated over a period of decades to centuries and are a potential high-resolution source of unwritten history. However, their use as environmental archives is hampered by local and partial removal during maintenance work in some aqueducts. This apparent problem, however, creates a unique opportunity to study Roman water management. We present the discovery of traces of regular maintenance in carbonate deposits of the Roman aqueduct of Divona (Cahors, France). The main objective of this study is to determine the periodicity of local carbonate removal and repairs in this aqueduct. Traces such as tool marks, calcite deformation twins, debris from cleaning and repairs are attested in the deposits as proof of periodic manual carbonate removal by Roman maintenance teams. The δ 18 O profile, recording at least 88 years of deposition, shows that maintenance work was done at intervals of 1-5 years. The undisturbed periodicity of the δ 18 O profile indicates that work was carried out rapidly and never in summer, consonant with the advice of the Roman author Frontinus about maintenance of the aqueducts of the city of Rome. Maintenance intervals lengthened and cleaning became less frequent close to the final years of the aqueduct. This change in maintenance policy gives insight into changing local population and socioeconomic dynamics in late antiquity. Water technology in the form of aqueducts was an integral part of Roman culture and one of its most impressive technical achievements. Although the construction and spread of these water supply systems is understood to some extent 1,2 , little is known about their environmental setting, and even less about maintenance during their period of use. Aqueduct channels were commonly encrusted with calcium carbonate deposits that were occasionally removed. These deposits are now a boon to science, as they store information about changes in water flow and chemistry. These changes are in turn linked to natural variations in local rainfall, temperature, vegetation cover and in-channel biological activity with a possible resolution of days to hours over periods of decades to centuries 3-7. The deposits are also a potential source of information on water management and the chronology of use and modifications 8-11 , providing insight into local population dynamics and socioeconomic factors. Although aqueduct carbonate is a potential high-resolution archive of environmental history directly linked to human settlements, the loss of information due to carbonate removal in antiquity is a deterrent to its use, because parts of the stratigraphy may be lost. Evidence of manual removal of carbonate deposits has been observed in many sites, e.g., the aqueducts of Rome 12,13 , Nîmes 14 , Reims 15 , Béziers 5 , Fréjus 16 , Istanbul 10 and the Roman watermill sites of Barbegal 8 and Saepinum 17. Local carbonate removal has usually been identified from a single cleaning surface, reflecting an isolated maintenance event. However, some water structures, such as water-mills, needed to be cleaned more frequently than typically capaciously built aqueduct channels 8,17 , because the turbulence created by their millwheels led to faster carbonate deposition. Continuous δ 18 O micromilling profiles measured on carbonate from the water gutters that supplied the water-mills at Barbegal (France), confirmed that gutters feeding mills had a different operating schedule from aqueducts used for urban water supply 8. Truncations discovered in these stable isotope profiles were regular and always coinciding with late summer and early autumn. Hence, it is concluded that the mills were not working continuously, unlike a drinking water supply. We documented regular maintenance traces in the carbonate fragments of the water-mill machinery, interpreted to result from replacement of wooden structures approximately every 5 to 10 years 8 .
Origines, développement et preuves du nettoyage des concrétions calcaires durant le fonctionnemen... more Origines, développement et preuves du nettoyage des concrétions calcaires durant le fonctionnement de l'aqueduc gallo-romain de Divona-Cahors (Lot) Origins, development and evidence of cleaning of the limestone concretions during the use of the Gallo-Roman aqueduct of Divona-Cahors (Lot) Didier Rigal 1 , avec la collaboration de Cees W. Passchier 2 , Gül Sürmelihindi 2
Date de l'opération : 1991 (PR) Inventeur(s) : Rigal Didier Les prospections entreprises sur ... more Date de l'opération : 1991 (PR) Inventeur(s) : Rigal Didier Les prospections entreprises sur l'ensemble du département du Lot et d'une partie du Tarn-et-Garonne ont permis de recenser de nombreux sites restés jusqu'alors inédits, mal localisés, absents de la carte archéologique du département ou qui avaient fait l'objet de recherches anciennes restées longtemps mal évaluées. En dehors de quelques gisements signalés récemment et qui ont pu être chronologiquement réactualisés, l'essentiel des o..
Un projet de création d’une carrière d’extraction de matériaux, sur 2 parcelles cadastrales local... more Un projet de création d’une carrière d’extraction de matériaux, sur 2 parcelles cadastrales localisées non loin du littoral, au sud-ouest du village de Pierrefonds sur la commune de Saint-Pierre, a entraîné la prescription d’un diagnostic archéologique réalisé par l’Inrap, entre le 3 et le 8 novembre 2016 (Rigal 2017). Les 45 000 m2 d’emprise concernés par la première phase du projet ont été sondés par 43 tranchées ouvertes à la pelle mécanique, réparties en quinconce à intervalles réguliers...
Cette intervention fait suite au diagnostic réalisé par C. Maniquet en mars 2015 en raison du pro... more Cette intervention fait suite au diagnostic réalisé par C. Maniquet en mars 2015 en raison du projet d’extension de la ZA des Paturaux, au sud du bourg d’Uzerche. Quarante-six sondages avaient permis de révéler 148 structures réparties sur les zones 1 à 4. La zone 5 située dans la partie nord du projet était alors inaccessible en raison d’un dépôt de terres, ce qui a conduit à reporter le diagnostic de cette zone de 3,5 ha en octobre 2015. Vingt et un sondages ont été réalisés et 49 structure..
Tenu à Cahors du 19 au 21 juin 2009, le 59e Congrès de la Fédération historique de Midi-Pyrénées ... more Tenu à Cahors du 19 au 21 juin 2009, le 59e Congrès de la Fédération historique de Midi-Pyrénées proposait aux chercheurs d’explorer la vie des populations passées du Quercy et des régions voisines dans les périodes les plus difficiles qu’elles aient connues, celles des temps de guerre. Il ne s’agissait pas d’étudier l’histoire militaire, mais les répercussions des guerres, proches ou lointaines, sur la société. Cela dans une longue durée, durant laquelle la nature, les implications et les techniques de la guerre changent du tout au tout. De la Préhistoire à la Deuxième guerre mondiale, les apports des auteurs offrent au lecteur un riche ensemble d’informations, souvent originales, qui lui permettront comparaisons et rapprochements
Les lieux d’habitat, plus ou moins étendus, comportent des zones « vides », dont la fonction est ... more Les lieux d’habitat, plus ou moins étendus, comportent des zones « vides », dont la fonction est imprécise, changeante. Il peut s’agir d’espaces en phase de déconstruction-reconstruction, plus ou moins à l’abandon ou bien d’espaces dégagés non construits, non aménagés, dès l’origine mais diversement occupés (zones de passages, de rassemblement, de décharge ; aires réservées pour de futurs programmes, végétalisées ou non). Cela peut-il être mis en rapport avec la nature du sol ? Pour les périodes historiques, dans quelle mesure ces espaces sont-ils prévus dans les projets d’urbanisme (lors de construction d’enceintes, par exemple) ? Se situent-ils à des endroits précis des agglomérations ? Combien de temps restent-ils des terrains vagues ? Comment sont-ils délimités, occupés, investis ? Accommodation areas, more or less extensive, include "empty" areas, whose function is imprecise and changing. They can be spaces in the process of deconstruction-reconstruction, more or less...
Deux sites archéologiques distincts ont été étudiés : un établissement rural de la fin de l'â... more Deux sites archéologiques distincts ont été étudiés : un établissement rural de la fin de l'âge du Fer et un tronçon de l'aqueduc antique de Rodez.Le long de la Lenne, une section de l'aqueduc antique de Rodez a été fouillée sur 70 m de développement, à quelques centaines de mètres du captage. Edifié au Ier siècle de notre ère, le monument qui prend naissance au sud-ouest de Rodez se développe sur un linéaire de 29 km.A cet emplacement, sont tracé est connu depuis les travaux de remise en service au milieu du XIXe siècle, par un programme de recherches en cours, puis par le diagnostic réalisé par le Service Archéologique de l'Aveyron en 2013. Le cuvelage antique est relativement bien conservé et il a été permis de reconnaître le déroulement du chantier avec la mise en place d'une tranchée, du radier, des pieds-droits, puis du cuvelage de tuileau qui recevait le débit de la fontaine. la couverture qui était encore conservée a été démontée au XIXe siècle afin de permettre la mise en place d'un nouveau cuvelage. Pour cette restauration, du ciment dit de Vassy a été coulé directement sur le specus antique puis recouvert de chaperons du même matériau. La fouille s'est attachée à étudier le monument dans sa globalité, en accordant le même intérêt au monument du Haut-Empire qu'à la restauration de 1857. Une section a été prélevée par le musée Fenaille de Rodez en vue d'une mise en valeur. Un second site a été étudié à l'est du premier. Il s'agit d'un enclos fossoyé de la fin de l'âge du fer dont seules les parties nord et sud se situent dans l'emprise des travaux. de forme rectangulaire, ses dimensions peuvent être estimées à 126 m sur 82 m, soit environ 1 ha. Sa section ouest se prolonge au-delà de l'enclos à travers le fossé FO1088. Au sud, le fossé est-ouest est doublé par deux fossés linéaires extérieurs partiellement dans l'emprise de la fouille. Les fossés sont apparus dans un bon état de conservation avec des profondeurs oscillant entre 0,80 et 1 m. La portion nord présente une largeur de l'ordre de 2,60 m alors que les fossés latéraux est et ouest oscillent entre 1,70 et 1,85 m. Les creusements ont le plus souvent largement entamé le substrat de schiste et présentent un profil en V ou en U bien marqué. A l'intérieur de l'enclos, plusieurs structures archéologiques ont été étudiées. Au nord-est de l'enclos a été mis en évidence un bâtiment formé d'une dizaine de poteaux, dont les ancrages sont de dimensions importantes. La structure est de forme rectangulaire et mesure 14,20 sur 8,40 m.L'abondant mobilier recueilli permet de situer l'occupation et l'abandon de cet enclos à la fin du IIe et au début du Ier s. av. n. è. Le mobilier récupéré dans la branche ajoutée au nord-ouest a livré le même faciès de mobilier.L'opération archéologique menée en 2014 a donné des résultats d'intérêt majeur. Ces derniers permettent d'une part de poser les premiers jalons de l'étude de l'occupation rurale à la fin de l'âge du fer et, d'autre part, de compléter la connaissance de l'aqueduc de Rodez dans ses premiers kilomètres.
Le lieu-dit Pierrefonds, toponyme hérité du nom de l’ancienne usine sucrière désaffectée, se situ... more Le lieu-dit Pierrefonds, toponyme hérité du nom de l’ancienne usine sucrière désaffectée, se situe à 2,8 km du littoral et à 5 km à l’ouest de l’entrée de la ville de Saint-Pierre. Il se trouve le long de la RN1, à 780 m à l’est de la rivière Saint-Étienne. Les bâtiments et les annexes de l’établissement sucrier sont encore visibles en élévation, dans un état de conservation variable (fig. 1). L’ensemble du site, terrain d’assiette compris, a été inscrit au titre des monuments historiques le ..
Carbonate deposits formed in Roman aqueducts provide a window onto the environment and water mana... more Carbonate deposits formed in Roman aqueducts provide a window onto the environment and water management in antiquity. These laminated archives precipitated over a period of decades to centuries and are a potential high-resolution source of unwritten history. However, their use as environmental archives is hampered by local and partial removal during maintenance work in some aqueducts. This apparent problem, however, creates a unique opportunity to study Roman water management. We present the discovery of traces of regular maintenance in carbonate deposits of the Roman aqueduct of Divona (Cahors, France). The main objective of this study is to determine the periodicity of local carbonate removal and repairs in this aqueduct. Traces such as tool marks, calcite deformation twins, debris from cleaning and repairs are attested in the deposits as proof of periodic manual carbonate removal by Roman maintenance teams. The δ 18 O profile, recording at least 88 years of deposition, shows that maintenance work was done at intervals of 1-5 years. The undisturbed periodicity of the δ 18 O profile indicates that work was carried out rapidly and never in summer, consonant with the advice of the Roman author Frontinus about maintenance of the aqueducts of the city of Rome. Maintenance intervals lengthened and cleaning became less frequent close to the final years of the aqueduct. This change in maintenance policy gives insight into changing local population and socioeconomic dynamics in late antiquity. Water technology in the form of aqueducts was an integral part of Roman culture and one of its most impressive technical achievements. Although the construction and spread of these water supply systems is understood to some extent 1,2 , little is known about their environmental setting, and even less about maintenance during their period of use. Aqueduct channels were commonly encrusted with calcium carbonate deposits that were occasionally removed. These deposits are now a boon to science, as they store information about changes in water flow and chemistry. These changes are in turn linked to natural variations in local rainfall, temperature, vegetation cover and in-channel biological activity with a possible resolution of days to hours over periods of decades to centuries 3-7. The deposits are also a potential source of information on water management and the chronology of use and modifications 8-11 , providing insight into local population dynamics and socioeconomic factors. Although aqueduct carbonate is a potential high-resolution archive of environmental history directly linked to human settlements, the loss of information due to carbonate removal in antiquity is a deterrent to its use, because parts of the stratigraphy may be lost. Evidence of manual removal of carbonate deposits has been observed in many sites, e.g., the aqueducts of Rome 12,13 , Nîmes 14 , Reims 15 , Béziers 5 , Fréjus 16 , Istanbul 10 and the Roman watermill sites of Barbegal 8 and Saepinum 17. Local carbonate removal has usually been identified from a single cleaning surface, reflecting an isolated maintenance event. However, some water structures, such as water-mills, needed to be cleaned more frequently than typically capaciously built aqueduct channels 8,17 , because the turbulence created by their millwheels led to faster carbonate deposition. Continuous δ 18 O micromilling profiles measured on carbonate from the water gutters that supplied the water-mills at Barbegal (France), confirmed that gutters feeding mills had a different operating schedule from aqueducts used for urban water supply 8. Truncations discovered in these stable isotope profiles were regular and always coinciding with late summer and early autumn. Hence, it is concluded that the mills were not working continuously, unlike a drinking water supply. We documented regular maintenance traces in the carbonate fragments of the water-mill machinery, interpreted to result from replacement of wooden structures approximately every 5 to 10 years 8 .
Origines, développement et preuves du nettoyage des concrétions calcaires durant le fonctionnemen... more Origines, développement et preuves du nettoyage des concrétions calcaires durant le fonctionnement de l'aqueduc gallo-romain de Divona-Cahors (Lot) Origins, development and evidence of cleaning of the limestone concretions during the use of the Gallo-Roman aqueduct of Divona-Cahors (Lot) Didier Rigal 1 , avec la collaboration de Cees W. Passchier 2 , Gül Sürmelihindi 2
Date de l'opération : 1991 (PR) Inventeur(s) : Rigal Didier Les prospections entreprises sur ... more Date de l'opération : 1991 (PR) Inventeur(s) : Rigal Didier Les prospections entreprises sur l'ensemble du département du Lot et d'une partie du Tarn-et-Garonne ont permis de recenser de nombreux sites restés jusqu'alors inédits, mal localisés, absents de la carte archéologique du département ou qui avaient fait l'objet de recherches anciennes restées longtemps mal évaluées. En dehors de quelques gisements signalés récemment et qui ont pu être chronologiquement réactualisés, l'essentiel des o..
Un projet de création d’une carrière d’extraction de matériaux, sur 2 parcelles cadastrales local... more Un projet de création d’une carrière d’extraction de matériaux, sur 2 parcelles cadastrales localisées non loin du littoral, au sud-ouest du village de Pierrefonds sur la commune de Saint-Pierre, a entraîné la prescription d’un diagnostic archéologique réalisé par l’Inrap, entre le 3 et le 8 novembre 2016 (Rigal 2017). Les 45 000 m2 d’emprise concernés par la première phase du projet ont été sondés par 43 tranchées ouvertes à la pelle mécanique, réparties en quinconce à intervalles réguliers...
Cette intervention fait suite au diagnostic réalisé par C. Maniquet en mars 2015 en raison du pro... more Cette intervention fait suite au diagnostic réalisé par C. Maniquet en mars 2015 en raison du projet d’extension de la ZA des Paturaux, au sud du bourg d’Uzerche. Quarante-six sondages avaient permis de révéler 148 structures réparties sur les zones 1 à 4. La zone 5 située dans la partie nord du projet était alors inaccessible en raison d’un dépôt de terres, ce qui a conduit à reporter le diagnostic de cette zone de 3,5 ha en octobre 2015. Vingt et un sondages ont été réalisés et 49 structure..
Tenu à Cahors du 19 au 21 juin 2009, le 59e Congrès de la Fédération historique de Midi-Pyrénées ... more Tenu à Cahors du 19 au 21 juin 2009, le 59e Congrès de la Fédération historique de Midi-Pyrénées proposait aux chercheurs d’explorer la vie des populations passées du Quercy et des régions voisines dans les périodes les plus difficiles qu’elles aient connues, celles des temps de guerre. Il ne s’agissait pas d’étudier l’histoire militaire, mais les répercussions des guerres, proches ou lointaines, sur la société. Cela dans une longue durée, durant laquelle la nature, les implications et les techniques de la guerre changent du tout au tout. De la Préhistoire à la Deuxième guerre mondiale, les apports des auteurs offrent au lecteur un riche ensemble d’informations, souvent originales, qui lui permettront comparaisons et rapprochements
Les lieux d’habitat, plus ou moins étendus, comportent des zones « vides », dont la fonction est ... more Les lieux d’habitat, plus ou moins étendus, comportent des zones « vides », dont la fonction est imprécise, changeante. Il peut s’agir d’espaces en phase de déconstruction-reconstruction, plus ou moins à l’abandon ou bien d’espaces dégagés non construits, non aménagés, dès l’origine mais diversement occupés (zones de passages, de rassemblement, de décharge ; aires réservées pour de futurs programmes, végétalisées ou non). Cela peut-il être mis en rapport avec la nature du sol ? Pour les périodes historiques, dans quelle mesure ces espaces sont-ils prévus dans les projets d’urbanisme (lors de construction d’enceintes, par exemple) ? Se situent-ils à des endroits précis des agglomérations ? Combien de temps restent-ils des terrains vagues ? Comment sont-ils délimités, occupés, investis ? Accommodation areas, more or less extensive, include "empty" areas, whose function is imprecise and changing. They can be spaces in the process of deconstruction-reconstruction, more or less...
Deux sites archéologiques distincts ont été étudiés : un établissement rural de la fin de l'â... more Deux sites archéologiques distincts ont été étudiés : un établissement rural de la fin de l'âge du Fer et un tronçon de l'aqueduc antique de Rodez.Le long de la Lenne, une section de l'aqueduc antique de Rodez a été fouillée sur 70 m de développement, à quelques centaines de mètres du captage. Edifié au Ier siècle de notre ère, le monument qui prend naissance au sud-ouest de Rodez se développe sur un linéaire de 29 km.A cet emplacement, sont tracé est connu depuis les travaux de remise en service au milieu du XIXe siècle, par un programme de recherches en cours, puis par le diagnostic réalisé par le Service Archéologique de l'Aveyron en 2013. Le cuvelage antique est relativement bien conservé et il a été permis de reconnaître le déroulement du chantier avec la mise en place d'une tranchée, du radier, des pieds-droits, puis du cuvelage de tuileau qui recevait le débit de la fontaine. la couverture qui était encore conservée a été démontée au XIXe siècle afin de permettre la mise en place d'un nouveau cuvelage. Pour cette restauration, du ciment dit de Vassy a été coulé directement sur le specus antique puis recouvert de chaperons du même matériau. La fouille s'est attachée à étudier le monument dans sa globalité, en accordant le même intérêt au monument du Haut-Empire qu'à la restauration de 1857. Une section a été prélevée par le musée Fenaille de Rodez en vue d'une mise en valeur. Un second site a été étudié à l'est du premier. Il s'agit d'un enclos fossoyé de la fin de l'âge du fer dont seules les parties nord et sud se situent dans l'emprise des travaux. de forme rectangulaire, ses dimensions peuvent être estimées à 126 m sur 82 m, soit environ 1 ha. Sa section ouest se prolonge au-delà de l'enclos à travers le fossé FO1088. Au sud, le fossé est-ouest est doublé par deux fossés linéaires extérieurs partiellement dans l'emprise de la fouille. Les fossés sont apparus dans un bon état de conservation avec des profondeurs oscillant entre 0,80 et 1 m. La portion nord présente une largeur de l'ordre de 2,60 m alors que les fossés latéraux est et ouest oscillent entre 1,70 et 1,85 m. Les creusements ont le plus souvent largement entamé le substrat de schiste et présentent un profil en V ou en U bien marqué. A l'intérieur de l'enclos, plusieurs structures archéologiques ont été étudiées. Au nord-est de l'enclos a été mis en évidence un bâtiment formé d'une dizaine de poteaux, dont les ancrages sont de dimensions importantes. La structure est de forme rectangulaire et mesure 14,20 sur 8,40 m.L'abondant mobilier recueilli permet de situer l'occupation et l'abandon de cet enclos à la fin du IIe et au début du Ier s. av. n. è. Le mobilier récupéré dans la branche ajoutée au nord-ouest a livré le même faciès de mobilier.L'opération archéologique menée en 2014 a donné des résultats d'intérêt majeur. Ces derniers permettent d'une part de poser les premiers jalons de l'étude de l'occupation rurale à la fin de l'âge du fer et, d'autre part, de compléter la connaissance de l'aqueduc de Rodez dans ses premiers kilomètres.
Le lieu-dit Pierrefonds, toponyme hérité du nom de l’ancienne usine sucrière désaffectée, se situ... more Le lieu-dit Pierrefonds, toponyme hérité du nom de l’ancienne usine sucrière désaffectée, se situe à 2,8 km du littoral et à 5 km à l’ouest de l’entrée de la ville de Saint-Pierre. Il se trouve le long de la RN1, à 780 m à l’est de la rivière Saint-Étienne. Les bâtiments et les annexes de l’établissement sucrier sont encore visibles en élévation, dans un état de conservation variable (fig. 1). L’ensemble du site, terrain d’assiette compris, a été inscrit au titre des monuments historiques le ..
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