Alors que l'acclamation Vivat, Vivat, Semper Vivat apparaît au Rite Moderne dès la divulgation, e... more Alors que l'acclamation Vivat, Vivat, Semper Vivat apparaît au Rite Moderne dès la divulgation, en 1737, de La Réception d'un Frey-Maçon, pour ce qui concerne les santés, et en 1787, dans Le Recueil Précieux de la Maçonnerie Adonhiramite, pour l'ouverture et la fermeture des travaux, l'acclamation écossaise Houzzé, Houzzé, Houzzé est mentionnée au cours des toutes premières années du XIXème siècle, dans Le Guide du Maçon Ecossais, premier rituel imprimé du REAA Houzzé n'apparaît pas dans les toutes premières divulgations : Masonry Dissected, en 1730, ne fait pas mention de rituel. The three distinct knocks, en 1760, n'indique que trois coups de maillet à l'issue de l'ouverture des travaux, et ne parle pas des rituels de table, donc pas des santés. Le Guide du Maçon Écossais, aux environs de 1804, précise qu'après chaque santé et à la clôture des travaux de table : « on applaudit par la triple batterie et le triple Houzzé », et qu'à l'issue de l'ouverture de la Loge « les FF font le signe gutt et l'applaudissement ». Il indique « une batterie » après la fermeture de la Loge. C'est à partir de 1813, dans le Thuileur de l'Écossisme de Delaunay que l'on voit apparaître l'acclamation écossaise lors de l'ouverture des travaux en Loge. Les FF exécutent une « batterie de trois coups égaux. On y joint la triple acclamation Houzzé, qu'il faut écrire Huzza, mot anglais qui signifie Vive le Roi, et qui remplace notre VIVAT. » Ce point est complètement précisé en 1820, par le Tuileur de Vuillaume : « Batterie : Trois coups égaux. Dans les acclamations ou dans les applaudissements, on frappe 3 fois dans ses mains ; à la troisième fois, et en même temps, on frappe la terre avec la pointe du pied droit, que l'on a levé tant soit peu, sans avoir détaché du plancher le talon ; on s'écrie ensuite par trois fois HUZZA ! (prononcer houzzai). » Vuillaume ajoute en note : « Ce mot nous vient des anglais, voilà la cause de la différence entre l'orthographe et la prononciation. Il est employé en signe de joie, et répond au vivat des Latins. Les anciens arabes se servaient du mot UZZA dans leurs acclamations. C'est aussi un des noms de Dieu dans leur langue. » On retrouve ensuite la batterie d'acclamation à la fin de la description des santés. Une lettre d'un Maçon du Havre, datée de 1867, mentionne vivat pour les maçons français et « huzza, prononcé Houzé » pour les écossais, expression qui « se trouve dans tous les dictionnaires anglais ».
Alors que l'acclamation Vivat, Vivat, Semper Vivat apparaît au Rite Moderne dès la divulgation, e... more Alors que l'acclamation Vivat, Vivat, Semper Vivat apparaît au Rite Moderne dès la divulgation, en 1737, de La Réception d'un Frey-Maçon, pour ce qui concerne les santés, et en 1787, dans Le Recueil Précieux de la Maçonnerie Adonhiramite, pour l'ouverture et la fermeture des travaux, l'acclamation écossaise Houzzé, Houzzé, Houzzé est mentionnée au cours des toutes premières années du XIXème siècle, dans Le Guide du Maçon Ecossais, premier rituel imprimé du REAA Houzzé n'apparaît pas dans les toutes premières divulgations : Masonry Dissected, en 1730, ne fait pas mention de rituel. The three distinct knocks, en 1760, n'indique que trois coups de maillet à l'issue de l'ouverture des travaux, et ne parle pas des rituels de table, donc pas des santés. Le Guide du Maçon Écossais, aux environs de 1804, précise qu'après chaque santé et à la clôture des travaux de table : « on applaudit par la triple batterie et le triple Houzzé », et qu'à l'issue de l'ouverture de la Loge « les FF font le signe gutt et l'applaudissement ». Il indique « une batterie » après la fermeture de la Loge. C'est à partir de 1813, dans le Thuileur de l'Écossisme de Delaunay que l'on voit apparaître l'acclamation écossaise lors de l'ouverture des travaux en Loge. Les FF exécutent une « batterie de trois coups égaux. On y joint la triple acclamation Houzzé, qu'il faut écrire Huzza, mot anglais qui signifie Vive le Roi, et qui remplace notre VIVAT. » Ce point est complètement précisé en 1820, par le Tuileur de Vuillaume : « Batterie : Trois coups égaux. Dans les acclamations ou dans les applaudissements, on frappe 3 fois dans ses mains ; à la troisième fois, et en même temps, on frappe la terre avec la pointe du pied droit, que l'on a levé tant soit peu, sans avoir détaché du plancher le talon ; on s'écrie ensuite par trois fois HUZZA ! (prononcer houzzai). » Vuillaume ajoute en note : « Ce mot nous vient des anglais, voilà la cause de la différence entre l'orthographe et la prononciation. Il est employé en signe de joie, et répond au vivat des Latins. Les anciens arabes se servaient du mot UZZA dans leurs acclamations. C'est aussi un des noms de Dieu dans leur langue. » On retrouve ensuite la batterie d'acclamation à la fin de la description des santés. Une lettre d'un Maçon du Havre, datée de 1867, mentionne vivat pour les maçons français et « huzza, prononcé Houzé » pour les écossais, expression qui « se trouve dans tous les dictionnaires anglais ».
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