Contrairement à ce qui est mentionné dans certains écrits tendancieux, dès le début de l'époque c... more Contrairement à ce qui est mentionné dans certains écrits tendancieux, dès le début de l'époque coloniale, qui décrivaient la Mitidja comme plaine infecte, inculte et inhabi-tée, plaine nue sans bois, occupée par des marais, des habitations éparses, huttes, gourbis... bêtes sauvages, la Mitidja était l'une des plaines des plus belles et des plus fécondes de notre pays. Elle constituait le plus vaste verger d'Alger. Ceux-là mêmes, les colonisateurs fran-çais, qui la décrivaient ainsi, avaient compris très tôt « la fertilité de cette plaine ». Plusieurs géographes et historiens, tels le géographe arabe El Bekri au milieu du XIe siècle, l'historien et le sociologue Ibn Khaldoun à la fin du XIIe siècle, l'historien Léon l'Africain au début du XVIe siècle, le voyageur Shaw au début du XVIIIe ont fait mention dans leurs écrits de la beauté exceptionnelle des terres verdoyantes de la
Contrairement à ce qui est mentionné dans certains écrits tendancieux, dès le début de l'époque c... more Contrairement à ce qui est mentionné dans certains écrits tendancieux, dès le début de l'époque coloniale, qui décrivaient la Mitidja comme plaine infecte, inculte et inhabi-tée, plaine nue sans bois, occupée par des marais, des habitations éparses, huttes, gourbis... bêtes sauvages, la Mitidja était l'une des plaines des plus belles et des plus fécondes de notre pays. Elle constituait le plus vaste verger d'Alger. Ceux-là mêmes, les colonisateurs fran-çais, qui la décrivaient ainsi, avaient compris très tôt « la fertilité de cette plaine ». Plusieurs géographes et historiens, tels le géographe arabe El Bekri au milieu du XIe siècle, l'historien et le sociologue Ibn Khaldoun à la fin du XIIe siècle, l'historien Léon l'Africain au début du XVIe siècle, le voyageur Shaw au début du XVIIIe ont fait mention dans leurs écrits de la beauté exceptionnelle des terres verdoyantes de la
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Papers by Thomas IA1984