Other by Thibaut Jedrzejewski
Guerre des savoirs / Interférences
Au travers d'une expérience de jeune médecin proche d'associations de lutte contre le sida et LGB... more Au travers d'une expérience de jeune médecin proche d'associations de lutte contre le sida et LGBT, réflexion sur le plaisir et le risque sexuels en médecine et leurs rapports avec la subjectivité de la jeunesse. Comment les discours "adultes", le médical, la prévention, agissent sur les croyances et certitudes des jeunes ? Comment le pouvoir et les discours sur la sexualité, le VIH, les IST sont-ils distribués ? Quelques tentatives de réponse.
Papers by Thibaut Jedrzejewski
Le 190 a treize ans : l’expérience du premier centre de santé sexuelle français
Santé publique, May 7, 2023
High uptake of vaccination against mpox in men who have sex with men (MSM) on HIV pre-exposure prophylaxis (PrEP) in Paris, France
Sexually Transmitted Infections
Is There a Reduction in Chemsex Practice in Men Who Have Sex With Men During COVID-19 Lockdown? Results of the CheRRLock Study
JAIDS Journal of Acquired Immune Deficiency Syndromes
Le 190 a treize ans : l’expérience du premier centre de santé sexuelle français
Santé Publique

Distribution of HIV self-tests by men who have sex with men attending a French sexual health centre: results of the OTO study
Sexually Transmitted Infections, Apr 22, 2022
Objectives: HIV self-tests (HSTs) have been deployed to reduce the burden of undiagnosed HIV infe... more Objectives: HIV self-tests (HSTs) have been deployed to reduce the burden of undiagnosed HIV infections in subpopulations undertested. We assumed that patients attending sexual health centres could themselves distribute HSTs in their close network. This study aimed to assess the proportion and the characteristics of the participants who distributed HSTs, as well as the characteristics of people who received HSTs. Methods: Three HSTs were given to patients attending "Le 190" Sexual Health Center, Paris, France, having consented for the study, between July 2018 and August 2020. Participants had to distribute HSTs within 6 months, preferably to individuals in their close circle who have not been tested for a long time. Then they had to complete a self-questionnaire, exploring HIV status, sexual practices, number of distributed HSTs, profile of persons who received HSTs, and if known, result of used HSTs. Univariable logistic regression was used to determine factors associated with HST distribution. Results: Overall, 682/1062 (64%) patients accepted to be included in the study, and 283/682 (42%) completed the questionnaire. 97% were men who have sex with men (MSMs), including 86 (30%) HIV-positive individuals and 119 (42%) HIV Pre-Exposure Prophylaxis (PrEP) users. The proportion of participants having distributed 0, 1, 2 or 3 HSTs was 31%, 15%, 27% and 27%, respectively. Participants having distributed at least one HST (n=195, 69%) were more likely to have previously used HSTs themselves (OR=3.90, 95% CI=1.84 to 8.29, p<0.001). On the 901 HSTs in possession of participants who answered the questionnaire, 455 (50%) were distributed. 79% of recipients were MSMs, and 42% of whom had not been tested for more than 1 year. The result was known for 220 HSTs, including 5 positive (2.3%). Conclusion: MSMs attending sexual health centres could be good disseminators of HSTs, targeting a population with high level of undiagnosed HIV infections, especially if they have already experimented it.
Le sexe est à la fois l'objet d'une grande ignorance dans sa diversité, d'une volonté de normativ... more Le sexe est à la fois l'objet d'une grande ignorance dans sa diversité, d'une volonté de normativité de la part des institutions et de nombreux abus moralisateurs de la part du monde médical. Ce texte tente de remédier à ces trois manquements par une analyse appuyée sur la pratique.
Thesis Chapters by Thibaut Jedrzejewski

EGaLe-MG. État des lieux des difficultés rencontrées par les homosexuels face à leurs spécificités de santé en médecine générale en France. Réflexions sur le contexte et les données actuelles, l'histoire et les subjectivités gays et lesbiennes. (Thèse de médecine générale)
Objectifs. – Une inquiétude existe dans les pays occidentaux quant aux difficultés rencontrées pa... more Objectifs. – Une inquiétude existe dans les pays occidentaux quant aux difficultés rencontrées par les homosexuels face aux soins. S’inscrivant dans un contexte social et historique, elle concerne principalement l’homophobie et la méconnaissance des spécificités de santé. Notre objectif était de décrire puis d’expliquer les difficultés liées à l’homosexualité, rencontrées en médecine générale, en France, du point de vue des gays et des lesbiennes.
Méthode. – Après une étude qualitative interrogeant huit gays et lesbiennes, un questionnaire anonyme ciblant les personnes ayant une attirance pour des personnes de même sexe habitant en France a été élaboré et mis en ligne pendant sept mois. Sa promotion a été réalisée via les réseaux sociaux et des sites internet communautaires. L’analyse était principalement descriptive. Plusieurs liens entre différentes variables ont été mis en évidence et expliqués.
Résultats. – 3235 questionnaires ont été analysés. Les répondants attestent de spécificités de santé mal connues, mal détectées et mal prises en charge. Seulement 7,3% des femmes et 23,6% des hommes déclarent avoir reçu de la part d’un médecin généraliste des informations jugées adaptées, utiles ou intéressantes sur la prévention des IST ou la sexualité. Le coming-out au médecin a insuffisamment lieu et des obstacles au soin ont été mis en évidence : 13,6% des répondants ont déjà arrêté de voir un médecin généraliste du fait d’une discorde ou d’une gêne liée à la sexualité. Le jugement sur la différence est fréquent : 34,7% ont déjà considéré au moins un propos ou un geste comme déplacé de la part d’un médecin généraliste quant à leur orientation sexuelle ou à l’homosexualité en général.
Conclusion. – L’EGaLe-MG témoigne de difficultés associées à plusieurs facteurs modifiables. Une sensibilisation des médecins à ces résultats et une adaptation de l’organisation des soins pour les gays et lesbiennes pourraient améliorer cette situation.
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Méthode. – Après une étude qualitative interrogeant huit gays et lesbiennes, un questionnaire anonyme ciblant les personnes ayant une attirance pour des personnes de même sexe habitant en France a été élaboré et mis en ligne pendant sept mois. Sa promotion a été réalisée via les réseaux sociaux et des sites internet communautaires. L’analyse était principalement descriptive. Plusieurs liens entre différentes variables ont été mis en évidence et expliqués.
Résultats. – 3235 questionnaires ont été analysés. Les répondants attestent de spécificités de santé mal connues, mal détectées et mal prises en charge. Seulement 7,3% des femmes et 23,6% des hommes déclarent avoir reçu de la part d’un médecin généraliste des informations jugées adaptées, utiles ou intéressantes sur la prévention des IST ou la sexualité. Le coming-out au médecin a insuffisamment lieu et des obstacles au soin ont été mis en évidence : 13,6% des répondants ont déjà arrêté de voir un médecin généraliste du fait d’une discorde ou d’une gêne liée à la sexualité. Le jugement sur la différence est fréquent : 34,7% ont déjà considéré au moins un propos ou un geste comme déplacé de la part d’un médecin généraliste quant à leur orientation sexuelle ou à l’homosexualité en général.
Conclusion. – L’EGaLe-MG témoigne de difficultés associées à plusieurs facteurs modifiables. Une sensibilisation des médecins à ces résultats et une adaptation de l’organisation des soins pour les gays et lesbiennes pourraient améliorer cette situation.
Méthode. – Après une étude qualitative interrogeant huit gays et lesbiennes, un questionnaire anonyme ciblant les personnes ayant une attirance pour des personnes de même sexe habitant en France a été élaboré et mis en ligne pendant sept mois. Sa promotion a été réalisée via les réseaux sociaux et des sites internet communautaires. L’analyse était principalement descriptive. Plusieurs liens entre différentes variables ont été mis en évidence et expliqués.
Résultats. – 3235 questionnaires ont été analysés. Les répondants attestent de spécificités de santé mal connues, mal détectées et mal prises en charge. Seulement 7,3% des femmes et 23,6% des hommes déclarent avoir reçu de la part d’un médecin généraliste des informations jugées adaptées, utiles ou intéressantes sur la prévention des IST ou la sexualité. Le coming-out au médecin a insuffisamment lieu et des obstacles au soin ont été mis en évidence : 13,6% des répondants ont déjà arrêté de voir un médecin généraliste du fait d’une discorde ou d’une gêne liée à la sexualité. Le jugement sur la différence est fréquent : 34,7% ont déjà considéré au moins un propos ou un geste comme déplacé de la part d’un médecin généraliste quant à leur orientation sexuelle ou à l’homosexualité en général.
Conclusion. – L’EGaLe-MG témoigne de difficultés associées à plusieurs facteurs modifiables. Une sensibilisation des médecins à ces résultats et une adaptation de l’organisation des soins pour les gays et lesbiennes pourraient améliorer cette situation.