Papers by Tewfik Aclimandos

Autour de Didier Monciaud J'aimais et estimais Didier Monciaud. Je crois que ça a été réciproque ... more Autour de Didier Monciaud J'aimais et estimais Didier Monciaud. Je crois que ça a été réciproque entre 1995 et 2013. Il a ensuite cessé de me voir et je ne sais pas pourquoi. Probablement mes choix politiques, peut être autre chose. M'a-t-il demandé un service que je n'ai pas rendu ? je n'en ai aucun souvenir. Je pense qu'il n'a eu ni la carrière ni l'hommage qu'ils méritait. Certes, un concert égyptien de louanges unanimes a chanté sa valeur humaine, ses immenses qualités, sa chaleur, son coeur, son empathie, son amour pour l'Égypte, sa soif de justice, ses partis pris en faveur des pauvres et des opprimés, l'indéfectible soutien qu'il a apporté aux jeunes chercheurs, soutien désintéressé, ne demandant rien en retour, même pas la mention de son rôle. Je n'ai aucune sympathie pour le marxisme, mais je reconnais volontiers que certains marxistes étaient des moines, des ascètes, des incarnations du désintéressement et de la noblesse. (cela pouvait les rendre plus dangereux, mais c'est une autre histoire). Didier était un exemple extraordinaire illustrant les valeurs que nous disons tous chérir.
IEMed: Mediterranean yearbook, 2014

Ensuite, comment se confronter à son principal biographe, Muhammad Hasanayn Haykal ? Il fut son a... more Ensuite, comment se confronter à son principal biographe, Muhammad Hasanayn Haykal ? Il fut son ami, celui qu'on appelle en arabe son samîr, celui, donc, qui veillait avec lui pour discuter et papoter. Il fut et est le journaliste le plus prestigieux du monde arabe. Hier, sous Nasser, il était le confident, le responsable de la mise en forme des discours du raïs, un des, voire le principal propagandiste, celui qui était chargé d'exposer de manière articulée les grandes décisions, notamment en politique étrangère. Aujourd'hui, il s'est reconverti : il est désormais le gourou, le maître qui explique ex cathedra au public arabe cultivé ce qu'il faut « penser » de l'histoire, de la géopolitique et des développements récents. Son impact, pour le meilleur et pour le pire, est immense. Ses livres sont lus et réédités. Dans les deux postures, celle d'hier et celle d'aujourd'hui, il est avant tout le Homère de notre Achille, le talent en moins. Il n'en chante pas la colère, mais la volonté de puissance, qui renverse seule le cours des choses, qui enchante le réel et lui donne un sens unique mais magnifique. Il brosse le portrait d'un superbe héros qui réussit l'opération magique d'incarner le monde arabe et sa hubris, qui est l'Hercule portant ce dernier et qui accomplit des miracles, tout en demeurant rationnel, froid et lucide. Mais l'épopée chantée par Haykal prend aussi l'allure d'un peu plausible complot occidental et sioniste. Ses méchants planétaires voire galactiques ne sont pas aussi humains que les troyens. Cette épopée ne révèle que pour mieux occulter. Le choc des titans et des dieux n'est pas celui des hommes, aussi immenses qu'ils peuvent être. Chez Haykal, on voit le Nasser immense homme d'Etat, grand stratège, homme cultivé, sincère patriote, fantastique tribun, héros sachant allier lucidité et volontarisme, sachant défier et aussi s'arrêter. L'homme qui est la Norme et qui la dit. L'homme qui sait, dans les actes et paroles, concilier rationalisme éclairé et radicalité nationaliste et socialiste. Par contre, s'il évoque, ici et là, son intégrité, son ascétisme et sa frugalité, on ne saisit pas la complexité de son rapport à l'islam et à l'islam politique. On ne voit que peu l'homme privé et on ne le voit paradoxalement pas du tout dans la somme consacrée à « la guerre de trente ans ». On ne voit pas, si j'ose dire, d'évolution personnelle du raïs : c'est un héros et la conjoncture lui donne, ou lui refuse, l'occasion de donner sa mesure. Mais on ne sait pas, par exemple, s'il devient plus ou au contraire moins irascible avec le temps, s'il se livre davantage ou moins, etc. On ne voit pas la brute, le violent et sa contenance, le politique méfiant voire paranoïaque, le nationaliste obtus doté d'un gros bon sens se prenant pour de la raison, le tyran qui emprisonnait très facilement mais qui tuait peu, le dominant à l'humour mordant, l'homme dont le monde arabe n'arrête pas de payer les décisions. On ne voit pas non plus le malade souffrant et courageux, à l'abnégation exemplaire, des dernières années. Le Nasser qui apparaît au fil de leurs entretiens est différent de celui campé par les autres témoins. Haykal ne montre, au mieux, qu'une face. L'homme était pluriel. Sa dualité, son jihâd contre lui-même, son travail d'autodidacte supérieur, sa quête permanente en font, autant que ses qualités de politique, d'homme d'Etat et de soldat, le très grand monsieur qu'il a été. Pis, la question, lancinante, se pose et demeure : Et si Haykal, consciemment ou non, parlait surtout de lui-même ? Personnalité passionnante, immense, qui s'offre et se dérobe, qui ne s'explique pas sans Nasser, mais qui n'est pas notre sujet. Son oeuvre, qui se veut histoire, est aussi, et peut-être principalement, mémoires. Ce « mélange des genres » n'est pas une bonne chose, le témoin est rarement bon historien. Malgré tout, en tant que source, Haykal est indispensable, porte mais aussi mur, clé mais aussi verrou. Ma dette, comme celle des autres, est immense, mais nos griefs peuvent l'être tout autant. Haykal n'est pas qu'une source indispensable mais difficile à manier. Il n'est pas qu'un historien, au mieux moyen, qu'il faut critiquer-et plus amplement que cela, j'y reviendrai. Haykal est beaucoup plus, et pour restituer ce plus, j'hésite entre deux formulations : d'une part, il est celui qui nous livre le sens, magique et collectif, que le nassérisme voulait « sien ». Ce qu'il nous raconte, c'est ce que le nassérisme voulait être et qu'il réussit, le temps de quelques grands moments, à devenir, une incarnation héroïque d'une Egypte rêvée devenant réalité, même si le lourd prix à payer est occulté et l'artifice dissimulé. Même si, surtout, Haykal nous présente comme quotidien, comme normal, comme normatif, comme routinier, ce qui n'était que des épisodes exceptionnels. Mais ce n'est pas parce que la routine de ce régime fut autre qu'il faut nier la magie de ces moments. Et ce n'est pas être aveugle à cette magie que d'estimer qu'un des torts centraux-ce n'est pas le seul-du nassérisme fut de vouloir en faire un quotidien, une norme, une routine, un mode de vie, une pratique de tous les instants. D'autre part, Haykal attire, peut-être involontairement, notre attention sur un problème (qui aurait dû être) central pour les historiens. L'histoire, c'est une restitution, jamais parfaite, de ou des faits et de leur logique. C'est aussi leur explication et leur compréhension. Nous estimons souvent que cela passe par une démystification. Nous aimons dévoiler, déconstruire, ne pas être dupes et le montrer aux lecteurs, qu'ils soient ou non nos collègues. Mais peut-on comprendre un grand homme, un Nasser et ce qu'il a représenté, sans être mystifié, sans accepter de l'être, au moins un instant ? L'oeuvre de Haykal incite à poser la question : peut-on comprendre Nasser en renonçant au, ou en disqualifiant d'entrée le genre épique ? Nasser n'est pas qu'un moment réel, c'est aussi une épopée, plus grande que nature. Haykal et lui, quand ils parlent aux Egyptiens et aux Arabes, ne parlent pas qu'à leur raison, mais aussi à leurs passions, à leurs subconscients Peuple ne compromette son unité derrière le chef qui l'incarne et ne mette en danger l'ordre de marche. On tentera d'atteindre l'objectif en faisant de ce peuple le membre d'une gigantesque (et ubuesque) organisation secrète-l'Union socialiste arabe, et du chef de cette organisation un Héros incarnant le pays. Comme toute médiation est insatisfaisante, l'héroïsme du chef s'y substituera. Ce récit-séduisant par sa férocité, pertinent mais injuste-permet de voir les « fonctions de l'épopée » : construction du Héros, mais aussi de l'unicité du Peuple derrière lui, en lui. Invocation d'une situation d'exception, mais qui dure, permettant de justifier la « suspension », la disparition, l'ajournement sine die, d'une instauration ou d'un retour à une démocratie dont on sait, in fine, qu'elle est le meilleur des régimes. Je pourrais chipoter et discuter : la consolidation de la mainmise sur le pouvoir était-elle l'unique ou le principal mobile de cet homme et de son équipe ? J'ai connu certains acteurs de la Geste. La réponse est non. On ne comprend rien à ces hommes, à leur chef (et à sa popularité), si on ne voit pas que la réponse est négative-ce qui ne les absout pas de tout, très loin de là. Les problèmes sociaux et politiques furent-ils construits, voire inventés, pour occulter ce holdup ? Les pratiques du régime nassérien étaient-elles, toutes, hideuses ou arbitraires ? Je contesterai formellement quelques fois, je pinaillerai ici et là, sans nier le caractère structurant des, ou si on préfère, les défauts inhérents aux postures nassériennes. Mais ce qui m'intéresse ici et maintenant, ce qui me semble crucial, ce que je veux tenter d'explorer, c'est « pourquoi cela a marché ». Allons sur « youtube ». Comparons l'enregistrement d'un meeting datant de 1954, avec ceux des funérailles du raïs, ou encore avec ceux du 9 juin 1967. Dans le premier, tout est simulation grotesque, artifice pitoyable, tout suinte la contrainte et la mise en scène. Dans les autres, il n'y a plus aucune organisation, aucune médiation, tout est naturel, tout est spontanéité et intensité, la foule est là, elle dicte le tempo, invente le moment et les chants, et joue le rôle du choeur-la voix de la cité. In fine, une écrasante majorité d'Egyptiens et d'Arabes, et pas seulement eux, ont cru ou voulu croire en Nasser, en l'épopée nassérienne, que ce soit dans la version narrée par Haykal, dans celle chantée par quelqu'un d'autre, ou parce qu'ils ont collectivement et individuellement élaboré leur propre version de cette dernière. Ce fait, ces volontés de croire, foi et réappropriations individuelles et collective de la geste, me semblent indiscutables et centraux. Il faut les expliquer, et, ce faisant, réfléchir sur le genre épique, voire l'adopter avec prudence, avec esprit critique. Critique interne, ne pas oublier que nos héros sont des hommes et non des dieux, que les ennemis sont aussi humains que les amis, qu'ils ont quelquefois raison contre nous, mais aussi critique externe, en n'oubliant
Tiers-monde, 2015
The Egyptian Army is an institution which is above all other state bureaucracies and is more effi... more The Egyptian Army is an institution which is above all other state bureaucracies and is more efficient than any of them. Acting as a shield, it guarantees the survival of the State, while providing the State and local authorities with high-ranking officials. The great narrative it has spun about its own role and makeup is a golden legend which has resulted in norms as well as behavioral patterns. This paper presents the narrative and assesses the extent of its discrepancies with reality. It examines the evolution of the relationship between the presidency, the people and the army, as well as the army’s attitude towards the January 2011 uprising and the subsequent transition.
Histoire Les Collections Hs 052, Jul 1, 2011
Nasser, heros de la liberation nationale, du canal de Suez en 1956, heros des pauvres, a su incar... more Nasser, heros de la liberation nationale, du canal de Suez en 1956, heros des pauvres, a su incarner la fierte egyptienne et arabe. Toutefois son bilan reste controverse. Il est aussi le responsable de la defaite au Sinai en 1967. S'il a modernise, ameliore le sort de la majorite, satisfait le besoin de dignite, il a laisse un pays partiellement ruine et occupe. Aujourdh'hui il ne laisse personne indifferent, meme si partisans et adversaires ont des discours opposes.

Vingtième Siècle. Revue d'histoire, 2014
Distribution électronique Cairn.info pour Presses de Sciences Po. Distribution électronique Cairn... more Distribution électronique Cairn.info pour Presses de Sciences Po. Distribution électronique Cairn.info pour Presses de Sciences Po. La reproduction ou représentation de cet article, notamment par photocopie, n'est autorisée que dans les limites des conditions générales d'utilisation du site ou, le cas échéant, des conditions générales de la licence souscrite par votre établissement. Toute autre reproduction ou représentation, en tout ou partie, sous quelque forme et de quelque manière que ce soit, est interdite sauf accord préalable et écrit de l'éditeur, en dehors des cas prévus par la législation en vigueur en France. Il est précisé que son stockage dans une base de données est également interdit. Article disponible en ligne à l'adresse Article disponible en ligne à l'adresse https://www.cairn.info/revue-vingtieme-siecle-revue-d-histoire-2014-4-page-57.htm Découvrir le sommaire de ce numéro, suivre la revue par email, s'abonner... Flashez ce QR Code pour accéder à la page de ce numéro sur Cairn.info. (1) Gamal Abd al-Nasser, Falsafa al-thawra (Philosophie de la révolution), Le Caire, sans éditeur, 1970, p. 25 (traduit par l'auteur).

Confluences Méditerranée, 2012
Distribution électronique Cairn.info pour L'Harmattan. Distribution électronique Cairn.info pour ... more Distribution électronique Cairn.info pour L'Harmattan. Distribution électronique Cairn.info pour L'Harmattan. La reproduction ou représentation de cet article, notamment par photocopie, n'est autorisée que dans les limites des conditions générales d'utilisation du site ou, le cas échéant, des conditions générales de la licence souscrite par votre établissement. Toute autre reproduction ou représentation, en tout ou partie, sous quelque forme et de quelque manière que ce soit, est interdite sauf accord préalable et écrit de l'éditeur, en dehors des cas prévus par la législation en vigueur en France. Il est précisé que son stockage dans une base de données est également interdit. Article disponible en ligne à l'adresse Article disponible en ligne à l'adresse https://www.cairn.info/revue-confluences-mediterranee-2012-3-page-71.htm Découvrir le sommaire de ce numéro, suivre la revue par email, s'abonner... Flashez ce QR Code pour accéder à la page de ce numéro sur Cairn.info.
<p>How the Muslim Brothers in Egypt have ceased the opportunity provided by the Arab Spring... more <p>How the Muslim Brothers in Egypt have ceased the opportunity provided by the Arab Spring to put their ideology in the field of international affairs into practice? What have been the diplomatic rationale that have determined the Morsy presidency's foreign action and discourse? It turns out that their ideological stances have led them to nurture a very specific understanding of the role of Egypt in the Middle East. This attempt to build, under very specific constraints, an Islamist diplomacy has reinforced the weaknesses of Morsy's power. The desire to break up with Mubarak's legacy has allowed a new turn in the field of foreign policy that has made Morsy's power appearing more interested in promoting the Umma's interest than the Egyptian one.</p>
The integration of moderate Islamists is a necessity if a democratic transition is to succeed. To... more The integration of moderate Islamists is a necessity if a democratic transition is to succeed. To define moderation, experts use specific parameters, and claim that some Islamists, including the Muslim Brotherhood, satisfy these. The author tries to prove that this is debatable in the case of the Brotherhood. He analyzes political discourses, social practices, ideologies, and their dynamics, emphasizing the sectarian dimension of the Brotherhood, in order to show that the necessary step for democratization—separation of predication and political action—will be extremely difficult to achieve. He thus offers a critique of the optimistic paradigms.
Cahiers d’histoire. Revue d’histoire critique, 2008
L’auteur analyse les relations complexes entre les officiers marxistes et l’organisation des offi... more L’auteur analyse les relations complexes entre les officiers marxistes et l’organisation des officiers libres (OL) de 1936 a 1952, organisation qui devait prendre le pouvoir en juillet 1952. Il s’interesse aux appartenances prealables, aux formes de collaboration, sans oublier les tensions entre ces deux groupes de force inegale. Mais il montre aussi les differences d’appreciation et de positionnement politique qui traversent ces deux groupes d’officiers.
Re-Envisioning Egypt 1919-1952, 2005
Vingtième Siècle. Revue d'histoire, 2002

Le regime egyptien, bien qu’issu a l’origine d’un coup d’Etat militaire, fut longtemps marque par... more Le regime egyptien, bien qu’issu a l’origine d’un coup d’Etat militaire, fut longtemps marque par des tensions croissantes opposant les generaux qui dirigent l’armee et les anciens militaires qui tiennent le reste de l’appareil d’Etat. La guerre de 1967 et la presidence Sadate redefiniront les regles du jeu : un president qui est un ancien militaire dirige l’appareil d’Etat (ou les militaires ne regnent plus, meme s’ils demeurent presents et disposent de beaucoup de relais) et est le commandement en chef des forces armees. Dans ce cadre, l’armee dispose d’un empire economique mais obeit au pouvoir presidentiel. Cette formule a ete est mise en danger par les projets de transmission hereditaire du pouvoir au sein de la famille Moubarak. Cet objectif, qui incluait le demantelement de l’organisation economique etatique et notamment de son volet militaire au profit du fils du president dechu, explique l’appui, reel, apporte par l’armee a la Revolution. Mais l’entente entre militaires et ...
officiers libres et officiers communistes, , 2008
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Un an tout juste apres le « printemps arabe », l’heure est au bilan. D’aucuns evoquent un « hiver... more Un an tout juste apres le « printemps arabe », l’heure est au bilan. D’aucuns evoquent un « hiver islamiste » pour qualifier l’influence grandissante des partis islamistes, seules forces organisees tolerees sous les anciens regimes autoritaires. En Egypte, les elections legislatives ont consacre les Freres Musulmans et les salafistes, reconfigurant entierement la scene politique du pays. Afin de dresser le bilan d’une annee mouvementee en Egypte, l’egyptien Tewfik Aclimandos, Professeur associe a la chaire d’histoire contemporaine du monde arabe au College de France, dresse un etat des lieux de la situation politique, securitaire et sociale du pays. Le pays a-t-il connu une revolution ou une mutation de l’autoritarisme ? Quelles sont les nouvelles forces en presence dans la societe egyptienne ? Quel devenir pour l’armee et le CSFA (Conseil Superieur des Forces Armees) ? Quel avenir pour l’Egypte sous la ferule des forces islamistes ? Autant de questions fondamentales qui trouvent ic...
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