Papers by Marie-Jo Menozzi
Volet 4 (sociogéographique) du Programme de suivi scientifique de l'arasement des barrages de... more Volet 4 (sociogéographique) du Programme de suivi scientifique de l'arasement des barrages de la Sélun
Ethnobotany to the test of nature in the city. 13th International Congress of the International Society of Ethnobiology, Montpellier, France, May 2012
Développement Durable et Territoires, 2016
Comparison of two Committees for diadromous-fish management on the Garonne and Seine rivers raise... more Comparison of two Committees for diadromous-fish management on the Garonne and Seine rivers raises questions on the different types of biodiversity management. What are the strong points, the weak points? What lessons may be drawn for collaborative biodiversity management? rance's diadromous-fish management committees (COGEPOMI) were set up by ministerial decree no. 4-157 of
Categorizing Exotic Invasive Species
Sciences Eaux & Territoires, 2014

Énergie et Société : Sciences, Gouvernances et Usages
La question de l'energie fait echo a des preoccupations comme le phenomene du rechauffement c... more La question de l'energie fait echo a des preoccupations comme le phenomene du rechauffement climatique ou l'orientation de l'action collective vers un developpement durable. Notre maniere de vivre, organisee autour de l'abondance energetique fournie par les ressources fossiles, semble remise en cause. Comment repondre alors aux defis poses par la l'energie, sa production et sa consommation ? Les solutions resident-elles dans l'excellence technique qui pourrait faciliter sa production et sa disponibilite, ou bien dans l'evolution de pratiques sociales et des representations culturelles des societes consommatrices ? Si les formes de production et de consommation de l'energie induisent a coup sur des formes d'organisation sociale, la reciproque, meme si elle reste la plupart du temps ignoree, reste vraie ; Il n'est pas facile de rendre familiere cette reflexion. En effet, l'objet « energie » se presente encore et selon les cas comme un don, u...
Programme de recherche "Invasions Biologiques" Les jussies : caractérisation des relations entre ... more Programme de recherche "Invasions Biologiques" Les jussies : caractérisation des relations entre sites, populations et activités humaines. Implications pour la gestion Rapport final
Aménagement foncier, risque côtier, évolution des fleuves

How is the european regulation on eel (R(CE) n° 1100/2007 , 18 september of 2007) applied at diff... more How is the european regulation on eel (R(CE) n° 1100/2007 , 18 september of 2007) applied at different levels, national, basin, and local (on which people are in contact with the eels) ? We have conducted a sociological analysis, based on investigations using the principle of subsidiarity, defined as a distribution principle of tasks (Borraz, 1997). We suggest two models of ideal-type of governance (Muller, 1992), and to compare them to the management of the fisheries and the free circulation in the frame of the management plan for eels in France. “Ideal types” are idea-constructs formed from certains characteristics of a given social item. They don’t exist anywhere in reality, rather they are «measures » that we can use in comparing social organisations1. Knowledge plays a key role in the management. How is it distributed at each level ? Those investigations take care of the different representations of the eels that appear.
Sciences Eaux & Territoires, 2010

Sciences Eaux & Territoires, 2012
Le Myriophylle du Brésil (Myriophyllum aquaticum), plante aquatique originaire d'Amérique du Sud,... more Le Myriophylle du Brésil (Myriophyllum aquaticum), plante aquatique originaire d'Amérique du Sud, fut introduite en France vers 1880 pour des essais de naturalisation. Désormais reconnue comme envahissante et causant des nuisances écologiques et hydrauliques, elle subit des arrachages réguliers dans les zones humides colonisées. © A. Dutartre (Irstea) ➊ De quoi parle-ton ? Le phénomène d'invasion, formellement identifié depuis C. Darwin et reconnu comme un processus écologique par C. Elton (1958), a donné lieu à un florilège de termes qui ont certainement contribué à maintenir des confusions dans le débat scientifique (Barbaut et Atramentowitz, 2010). On parle d'introduction pour des espèces qui sont intentionnellement ou accidentellement introduites par l'homme dans un milieu qui est situé en dehors de l'aire de distribution naturelle de cette espèce. Les espèces sont dites indigènes, natives, ou autochtones lorsqu'elles sont originaires de l'aire considérée. Elles sont exotiques, ou allochtones, lorsqu'elles sont originaires d'une autre aire de répartition. On parle de transfert (ou translocation) lorsque des individus sont transférés à l'intérieur d'une même région. Une espèce acclimatée peut survivre dans un nouvel environnement, mais ne se reproduit pas nécessairement sans l'aide de l'Homme. On parle de naturalisation lorsque l'espèce vit et se reproduit spontanément dans la zone où elle a été introduite. Une espèce dite « envahissante » est une espèce qui se met à proliférer. Une espèce exotique dite « envahissante » (ou « invasive » par assimilation à l'anglais), est une espèce exotique naturalisée qui se met à proliférer dans un nouvel habitat et à s'étendre géographiquement. On définit une pullulation comme la prolifération d'une espèce, d'apparence explosive, dans son habitat d'origine. Certains scientifiques utilisent le terme d'espèce exotique envahissante tandis que certains gestionnaires ou d'autres scientifiques préfèrent conserver le terme « d'invasive », dérivé de l'anglais, pour distinguer les espèces envahissantes d'origine exotiques des espèces autochtones. Le contexte historique est également à prendre en compte. Sur le long terme, l'aire de distribution des espèces est rarement restée stable. La spécificité de l'invasion (telle que considérée ici) est d'être engendrée, directement ou non, par les activités humaines. Mais il est extrêmement difficile de trouver des évidences scientifiques attestant du déplacement de certaines espèces par l'Homme (archéophytes, par exemple). D'autre part, l'Homme a contribué à réintroduire avec plus ou moins de bonheur des espèces qui ont naguère disparu de certaines régions. Qui peut-dire, par exemple, si les marmottes, introduites dans les Pyrénées depuis les Alpes, présentent les mêmes caractéristiques que leurs congénères endémiques disparus ? À l'inverse, qui peut affirmer que certaines espèces aujourd'hui banales (le coquelicot, par exemple) ont toujours occupé notre territoire sous cette forme ?
Sciences Eaux & Territoires, 2012
Projets de paysage, 2019
Entre désir de nature et peur de l'abandon : quelles attentes paysagères aprè... Projets de paysa... more Entre désir de nature et peur de l'abandon : quelles attentes paysagères aprè... Projets de paysage, 20 | 2019 Entre désir de nature et peur de l'abandon : quelles attentes paysagères aprè... Projets de paysage, 20 | 2019 Entre désir de nature et peur de l'abandon : quelles attentes paysagères aprè... Projets de paysage, 20 | 2019 Entre désir de nature et peur de l'abandon : quelles attentes paysagères aprè...

Norois, 2016
Alors que les collectivités territoriales du Sud Manche achèvent leur réflexion concernant le pro... more Alors que les collectivités territoriales du Sud Manche achèvent leur réflexion concernant le projet de reconversion de la vallée de la Sélune après l'arasement à venir des barrages hydroélectriques de Vezins et de la Roche-qui-Boit, cet article propose d'analyser les usages et représentations associés aux nombreux cabanons aménagés au bord de ces deux retenues d'eau. Développées dans les années 1960 en lien avec l'essor de la pêche de loisir, ces constructions constituent des lieux de villégiature populaire autour desquels s'est construit un certain rapport à la nature. Un inventaire exhaustif et la caractérisation de ces installations ont permis de construire une typologie révélant des points communs (auto-construction, liberté architecturale) derrière une hétérogénéité apparente et une diversité de statuts fonciers. Les cabanes apparaissent comme le lieu de pratiques contemplatives de la nature car elles offrent un refuge isolé mais elles constituent aussi l'espace d'une riche sociabilité liée à la pêche. Peu prises en compte par les pouvoirs publics qui les considèrent comme des points noirs paysagers, ces cabanes sont l'objet d'un fort attachement. L'analyse de leur histoire, des usages et représentations qui leur sont associées apportent des éléments utiles à la compréhension des enjeux actuels.
Développement durable et territoires, 2016
Ce document a été généré automatiquement le 1 septembre 2017. Développement Durable et Territoire... more Ce document a été généré automatiquement le 1 septembre 2017. Développement Durable et Territoires est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Attribution-Pas d'Utilisation Commerciale 4.0 International.

Nature sauvage pour une nouvelle qualité de vie
Méditerranée, 2014
Les nouvelles politiques environnementales lancees ces dernieres annees en France sous l’impulsio... more Les nouvelles politiques environnementales lancees ces dernieres annees en France sous l’impulsion du Grenelle de l’environnement amenent a reconsiderer la place de la nature en ville pour ameliorer notamment la qualite de vie des citadins. La gestion ecologique des espaces verts visant a redonner a la faune et a la flore des habitats de qualite, entrainent le developpement accru de la flore spontanee dans les espaces publics. Or ces changements en terme de cadre de vie ne sont pas sans consequence sur la perception qu’ont les citadins de la nature en ville, non habitues a ce nouveau modele de vegetalisation de leurs espaces. Une approche interdisciplinaire socio-ecologique a ete conduite dans les quartiers urbains de sept communes francaises afin d’apprehender la maniere dont les habitants percoivent cette flore sauvage et d’analyser les facteurs d’appreciation ou de rejet de celle-ci. L’enquete a montre que la majorite des personnes interrogees est relativement indifferente a la vegetation spontanee. La reference a l’entretien de l’espace urbain est tres mobilisee dans la maniere de percevoir cette vegetation, qui est particulierement depreciee dans les espaces vegetalises interstitiels. On observe toutefois une heterogeneite geographique au niveau du territoire national. En region mediterraneenne, la vegetation est davantage envisagee au regard des services qu’elle peut rendre (ombrage, lieu de pique-nique, de jeux de plein air…) et du cadre paysager dans lequel elle s’inscrit, que des referentiels de nature et de sauvage. La dimension sensible entre egalement en jeu dans la relation que le citadin entretient avec cette vegetation. Interroger la qualite environnementale du cadre de vie, a travers le spectre de la vegetation spontanee, revient a se questionner sur les modalites d’une approche sensible de la ville et plus finement sur la relation que les usagers entretiennent avec l’espace public urbain.
Carole Barthélémy, Marie-Jo Menozzi et Patricia Pellegrini , Gestion concertée des poissons migrateurs et dynamiques socio-naturelles d’un dispositif, le comité de gestion des poissons migrateurs, entre Garonne et Seine

Études rurales, 2010
Comment catégoriser les espèces exotiques envahissantes Études rurales, 185 | 2010 Comment catégo... more Comment catégoriser les espèces exotiques envahissantes Études rurales, 185 | 2010 Comment catégoriser les espèces exotiques envahissantes Études rurales, 185 | 2010 Justement, avec la jussie, on voit de la butte. On dévisage le lac de Murin : on ne voit pas sa couleur bleu clair, on ne la voit plus. On voit la jussie vert clair à la place de l'eau. Ce phénomène est perçu comme une « invasion » par la plupart des usagers, et ce terme, tout comme celui de « prolifération », revient souvent dans le discours. Un pêcheur déclare : Elle envahit, prolifère [...] La jussie est une plante aquatique qui s'en va dans tous les sens. Ce que confirme le maire : La jussie n'est pas une herbe comme une autre. C'est une herbe nuisible et envahissante, à éradiquer au même titre que le ragondin. Un loueur de canoës et président d'une fédération de chasse reconnaît : C'est vrai qu'il faut évoluer, accepter les nouveautés, mais celle-là est trop encombrante. Cette idée d'invasion s'exprime notamment quand la plante porte préjudice aux usages. Dans certains cas, les gestionnaires des milieux ont eu recours à des experts pour expliquer le phénomène. Ils ont ainsi pu identifier l'espèce source des nuisances, la jussie, et découvrir qu'il s'agissait d'une espèce exotique envahissante. Dans nombre de communications francophones, scientifiques et de vulgarisation, on retrouve la définition des biologistes Q.C. Cronk et J.L. Füller : Sont considérées comme invasives sur ce territoire [les espèces] qui, par leur prolifération dans des milieux naturels ou semi-naturels, y produisent des changements significatifs, de composition de structure et/ou de fonctionnement des écosystèmes [cités par Müller ed. 2004 : 8].
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Papers by Marie-Jo Menozzi