Petroglyphs archaeology by Maurizio Rossi
Bulletin d’Études Préhistoriques Alpines XVIII: 125-135, Aoste, 1986
La découverte du rocher gravé de Navetta 1 - OS 004 a fourni l'occasion d'entreprendre une complè... more La découverte du rocher gravé de Navetta 1 - OS 004 a fourni l'occasion d'entreprendre une complète reconsidération de la problématique liée à: 1) géographie, 2) archéologie et paléoécologie, 3) chronologie, 4) signification gestuelle, idéographique et religieuse, 5) origine culturelle du thème de l'anthropomorphe en attitude d'orant.

Preistoria Alpina 22 (1986): 119-134. Trento: Museo Tridentino di Scienze Naturali, 1988
The engraved boulder of Navetta and the middle Neolithic of the Orco Valley (Turin, Italy).
12 e... more The engraved boulder of Navetta and the middle Neolithic of the Orco Valley (Turin, Italy).
12 engraved rocks and boulders were known in 1982 on the North slope of the Orco River, between Pont and Salto; 6 of them are historic, 5 undatable and 1 prehistoric, Navetta OS 004 (this is an Indo-European and pre-Latin place-name, describing the shape of the piace itself). It is possible to define 4 events or phases, Navetta I - Il - III - IV. During the middle phase of the SMP culture, neolithic groups who were colonizing the slope and frequenting the Boira Fusca cave, engraved a composition of likely funerary meaning 600 m far from the cave, in a boulder chosen for its own shape; this composition consists of 1 adorant, 1 enclosure and 22 cup-marks (I); afterwards these markings were forgotten; not later than in the Late Middle Ages, because of the growth of the village stili now in existence, this and other boulders were set aside on a rock-outcrop just out of village bounds, suffering some breaches in the outer parts of the composition (II); it remained there till 1938, when a house was built exactly on the site of the heap, and it escaped destruction because it was unfit to be broken into regular blocks; it was used as a workbench; 1 small basin and 2 anvil housings were then engraved and working activities produced small, irregular and not very deep holes in the neolithic surface (III); in 1978, just after discovery, the boulder was damaged deliberately by unknown person (IV).
Atti del V congresso nazionale di archeologia cristiana, Torino - Aosta 1979, I: 251-262. Roma: Viella, 1982
Pro Natura Notiziario 7: 3. Torino, 1976
Bulletin d’Études Préhistoriques Alpines XIV: 81-84. Aoste., 1982
Usoei Uxellos Usseglio, (red.) L. Longhi Borla, A. Reffieuna Roch: 215-220. Rivoli: Neos , 2001
Quaderni della Soprintendenza Archeologica del Piemonte 5: 176-177. Torino: Rosenberg e Sellier , 1986
Bulletin d’Études Préhistoriques et Archéologiques Alpines III-IV (1992-1993): 173-176. Aoste: Société Valdôtaine de Préhistoire et d’Archéologie, 1993
Ad Quintum 6: 48-60. Collegno: Gruppo Archeologico "Ad Quintum", 1982
Bollettino del Centro Camuno di Studi Preistorici 17: 117-120. Capo di Ponte, 1979
Ad Quintum 5: 26-38. Collegno, 1978

Peuplement et exploitation du milieu alpin (antiquité et haut moyen âge). Actes du colloque, Belley 1989, (dir.) R. Chevallier: 179-198 + 6 pl. Tours - Torino, 1991
La grotte du Mian, dans la Vallée Étroite, fait partie de la commune de Névache (Hautes-Alpes, Fr... more La grotte du Mian, dans la Vallée Étroite, fait partie de la commune de Névache (Hautes-Alpes, France), bien qu'elle se trouve dans le bassin de la Doire Ripaire (versant interne des Alpes Occidentales). Elle s'ouvre à 2 345 m d'altitude, dans l'horizon des prairies alpines, dans un banc de gypse compris dans une série sédimentaire du Trias inférieur, et domine d'en haut un appareil morainique postwürmien. En raison de ses dimensions réduites, la cavité n'est pas complètement séparée de l'environnement extérieur, bien qu'elle ait son propre microclimat.
L'intérêt du site vient de la possibilité d'étudier un riche répertoire de graffiti pariétaux associé à un gisement archéologique intact.
Le gisement a été fouillé par des méthodes typiques de l'archéologie préhistorique, même dans les couches les plus superficielles, qui sont d'ailleurs les seules ayant livré des témoignages anthropiques. La stratigraphie comprend quatre couches, dont la plus superficielle (As) caractérisée par une fréquentation humaine saisonnière, les deux intermédiaires (AFo et FAo) par une fréquentation occasionnelle humaine et animale et la plus profonde (G), en contact avec la roche de fond, complètement stérile.
Les matériaux retrouvés par la fouille renvoyent aux siècles XVIIIe <F128M>ÿ<F255D> XXe et comprennent une pierre à fusil à chargement avant, plusieurs dalles et un bâtonnet en calcaire qui ont été introduits dans la grotte par l'homme (manuports), une écaille de céramique glaçurée, un fragment de verre, des clous et des fragments de boucles en fer, des plombs de chasse, une épingle en laiton, un bâtonnet en bois travaillé, d'abondants restes carbonisés, un graffito pariétal et des faunes. L'image qu'ils font ressortir n'est pas celle d'un ancien ermite qui serait suggérée par le microtoponyme Glëizëttë 'd Bardoulin (= petite église de Bardoulin, pron. Bardouline) et par la légende locale qui y est liée, mais celle d'un berger-chasseur d'âge moderne et contemporain.
Les graffiti pariétaux rescapés à la dissolution de la roche, intégralement levés à l'échelle de 1:1, sont 920, dont 86 inscriptions et 834 symboles ou autres signes indéchiffrables. 61 inscriptions et 828 symboles ont été réalisés par gravure, les autres au crayon ou au fusain. Parmi les inscriptions on trouve 29 dates, dont 1 du XVIIIe siècle, 5 du XIXe et 23 du XXe. On apprend des inscriptions et des enquêtes orales que les graveurs étaient bergers, chasseurs, agriculteurs, miliciens et mineurs. Parmi les signes non alphabétiques, le symbole le plus fréquent est la croix chrétienne, qui revient 324 fois, avec 25 types différents. Il y a aussi des étoiles à cinq ou six pointes, des hampes surmontées par un rectangle, des échelles à barreaux, des signes cordiformes, phytomorphes, «vulvaires», linéaires, orbiculaires et ponctuels. Les techniques d'exécution, les superpositions, l'iconographie et les données chronologiques ressortant des inscriptions permettent d'établir quatre phases, chacune de la durée d'environ un demi-siècle, à partir de 1750/1780. La phase I se révèle contemporaine de la couche AFo, les phases II, III et IV de la couche As.
Le gypse est une roche très particulière et particulier se révèle ainsi son rapport avec l'homme, soit qu'il s'agisse de cavités, soit d'eaux thermo-minérales ou de carrières pour matériaux de construction, ce qui confirme l'éclectisme humain dans l'exploitation des ressources géologiques.
La Vallée Étroite est mentionnée par les documents dès le XIIIe siècle. Son histoire, particulièrement au siècles XVIIe-XVIIIe, est essentiellement marquée par des événements militaires, dont les effets se sont répercutés lourdement sur la population locale.
L'étude des pratiques cultuelles dans le territoire de Mélezet (hameau de Bardonnèche dont la Vallée Étroite dépend historiquement), menée principalement d'après les documents conservés aux Archives Paroissiales du lieu, fait ressortir une forte dévotion mariale, matérialisée par l'érection d'églises et de chapelles consacrées à la Vierge, dont en particulier celle au sommet du Mont Thabor. Par rapport à cet aspect, les graffiti cruciformes de la grotte du Mian, réalisés dans un endroit à la connotation naturelle de sanctuaire, pourraient indiquer l'existence d'un deuxième foyer de dévotion populaire, escapé aux enregistrements officiels et en concurrence partielle avec l'élément marial.
L'intégration de plusieurs sources d'origine différente permet de proposer une explication anthropologique de la légende locale, dépourvue de fondement, selon laquelle un ermite aurait séjourné dans la grotte.
La grotte du Mian a servi d'abri temporaire à des bergers et des chasseurs d'âge moderne et contemporain, provenant de Mélezet, Les Arnauds et Thures, qui ont campé dans cette rude demeure en se conduisant d'une façon très proche de celle des hommes préhistoriques: semblablement à ceux-là, ils ont laissé dans la cavité les traces de leur passage, y ont perdu des objets et ont gravé sur les parois leurs noms, des dates, des signes de foi, pour perpétuer dans la roche le souvenir de leur existence.
En raison de la spécialisation et de la dureté des conditions matérielles et psychologiques dans lesquelles cette existence se déroulait, l'horizon écologico-humain dont la grotte du Mian fait partie est représentatif des extrêmes atteints par l'anthropisation dans les Alpes et dans la montagne tempérée européenne en général.

Pietra, legno e colore: scultura e intaglio a Usseglio, (a cura) M. Rossi: 64-89. Usseglio: Museo Civico Alpino, 2008
Dalla pietra al legno, dal legno alla pietra Le prime espressioni grafiche su pietra e legno di L... more Dalla pietra al legno, dal legno alla pietra Le prime espressioni grafiche su pietra e legno di Luigi Bertino Falìn (1853-1923; fig. 23) sono abbastanza modeste, ancorché archeologicamente indicative. Si tratta infatti di tre serie di iniziali onomastiche accompagnate da date del 1882 (fig. 7): due incise su pietra (architrave Pian Audé 6 1 e cantonale Pian Audé 7) e una dipinta a tempera rossa, entro cartiglio, sulla porta Pian Audé 18, adiacente al cantonale. Su quest'ultimo è anche presente per esteso il cognome dell'artefice, per quanto con una incertezza ortografica («BEBTINO»). Le date indicano probabilmente l'anno di costruzione della casa su cui sono apposte e costituiscono la prima testimonianza della ferma intenzione che accompagnò l'autore per tutta la vita: affidare alla pietra e al legno la memoria delle proprie azioni e dei propri sentimenti. A questo periodo appartiene forse anche la stella cometa a tempera rossa sull'architrave lapideo dell'edicola interna del medesimo edificio (Pian Audé 20): l'edicola pare infatti nata insieme con la casa e non aggiunta in un secondo momento, anche se non si può escludere che la stella, in quanto simbolo mariano, sia stata dipinta a seguito di un incidente verificatosi nel 1887 2. Già nel 1884, l'autore realizza però una delle sue opere più originali e impegnative (fig. 9). Il soggetto rappresentato sul portaspecchio ligneo PS3 3 lo accompagnerà per tutta la vita, ritornando in brani sparsi nella lapide incisa e dipinta Pian Audé 1 (del 1910; fig. 7) e sulla porta lignea dipinta Pian Audé 19 (del 1922; fig. 7), ma, soprattutto, venendo sviluppato nel capolavoro rupestre Monte Carlo 2 (sempre del 1922; fig. 2). Nel portaspecchio, la composizione principale riunisce già, pur nel ristretto spazio a disposizione, la maggior parte dei temi che saranno riproposti quasi un quarantennio dopo: una figura umana femminile con corona gemmata ad archetti sormontata da una croce, sorreggente un ramoscello di palma e associata a cervo, alberello in vaso, cuore (sotto la data), mandorla (tra le zampe del cervo) e iniziali onomastiche difformi; l'atteggiamento delle braccia è il medesimo di Monte Carlo 2, anche se ribaltato specularmente; le differenze principali stanno nella presenza dei capelli e di un grembiule a orli ricamati indossato sopra la gonna pieghettata e nel fatto che la figura sia circondata da un'aureola a festoni e stia in piedi sulla groppa del cervo, anziché alla sommità di un piedestallo. Nonostante ciò, è chiaro che si tratta dello stesso personaggio: come si vedrà in seguito, i caratteri iconografici rimandano all'Assunta nella versione tramandata dalla Legenda aurea 4 , il grembiule è un semplice cedimento al costume tradizionale femminile di Usseglio , ampiamente controbilanciato in senso canonico dall'aureola a festoni, che rappresenta la nube entro cui la Madonna compie il viaggio dalla terra al cielo. È tuttavia possibile che si tratti nel contempo di una elaborazione in chiave femminile del cervo crucifero, assimilato a Cristo salvatore, delle tradizioni popolari 6. 1 Per maggiori dettagli descrittivi su questa e le altre lapidi menzionate in seguito, cf. supra, p. 21-26. 2 Cf. infra, p. 66. 3 Per maggiori dettagli descrittivi su questa e le altre sculture lignee menzionate in seguito, cf. supra, p. 27-52. 4 Cf. infra, p. 72-74. 5 Cf. il vestito tradizionale del Cadore di una Madonna orante incisa su tabacchiera e di una Fuga in Egitto incisa su candeliere (
Pietra, legno e colore: scultura e intaglio a Usseglio, (a cura) M. Rossi: 55-58. Usseglio: Museo Civico Alpino, 2008
Il patrimonio archeologico rupestre esistente nel territorio comunale di Usseglio (Torino, val di... more Il patrimonio archeologico rupestre esistente nel territorio comunale di Usseglio (Torino, val di Viù) ammonta a non meno di 248 supporti di attività grafica. Tra tutti spicca per importanza il complesso costituito dai siti di Monte Carlo, Pian Audé e Crestà, posti lungo un tratto della strada Margone-Malciaussìa, tra 1638 e 1732 metri di altitudine.
Pietra, legno e colore: scultura e intaglio a Usseglio, (a cura) M. Rossi: 27-52. Usseglio: Museo Civico Alpino, 2008
Catalogo e documentazione fotografica di opere scultoree e di intaglio, lignee (bosso e alte esse... more Catalogo e documentazione fotografica di opere scultoree e di intaglio, lignee (bosso e alte essenze) o polimateriche, realizzate a Usseglio (Torino, val di Viù) da Luigi Bertino Falìn (1853-1923) e altri autori. Alcune delle opere si collegano ai petroglifi e alle lapidi inscritte realizzati dallo stesso Luigi Bertino Falìn.
Pietra, legno e colore: scultura e intaglio a Usseglio, (a cura) M. Rossi: 21-25. Usseglio: Museo Civico Alpino, 2008
A Pian Audé (località di Usseglio, Torino, val di Viù) sono state rinvenute venti testimonianze g... more A Pian Audé (località di Usseglio, Torino, val di Viù) sono state rinvenute venti testimonianze grafiche, di cui sedici incise, tre dipinte e una incisa e dipinta. Dei venti supporti, diciotto sono in pietra, mentre due delle testimonianze dipinte sono realizzate su porte lignee. I supporti lapidei sono per la maggior parte conci murari (tredici, compresa l’unica testimonianza incisa e dipinta) o architravi (quattro, compresa l’unica testimonianza dipinta su pietra), ma uno è costituito da una losa. Il litotipo è sempre il calcescisto. La maggior parte delle testimonianze grafiche è stata lasciata da Luigi Bertino Falìn, autore anche di complesse raffigurazioni rupestri nella vicina località di Monte Carlo.
Pietra, legno e colore: scultura e intaglio a Usseglio, (a cura) M. Rossi: 9-20. Usseglio: Museo Civico Alpino, 2008
A Monte Carlo (località di Usseglio, Torino, valle di Viù) sono state rinvenute diciassette testi... more A Monte Carlo (località di Usseglio, Torino, valle di Viù) sono state rinvenute diciassette testimonianze grafiche rupestri, di cui sedici incise e una incisa e dipinta. Tutti i supporti sono in pietra: undici rocce affioranti dal terreno e facenti parte del substrato, due lastre mobili distaccatesi o distaccate dal substrato e addossate in posizione eretta ad altri blocchi rocciosi, un masso erratico e tre cippi confinari infissi artificialmente nel terreno. A parte il masso erratico, che è in serpentinite, i supporti sono in calcescisto.
Nella vicina località di Crestà sono state rinvenute due sole testimonianze grafiche, entrambe incise su rocce in calcescisto affioranti, mentre non vi sono petroglifi sui muri delle case o pitture di alcun genere.
Dieux et religions antiques dans les Alpes de la préhistoire au moyen-âge. Dossiers Histoire et Archéologie 48: 62-68. Dijon: Archéologia, 1980
Coppelle e dintorni nell’arco alpino meridionale. Pre-atti del convegno di studi, Cavallasca 2002: [86-88]. Como, 2002

Antropologia Alpina Annual Report 1: 27-220. Torino, 1989
Résumé. Après un bref tableau géologique, les pétroglyphes du versant septentrional du bas Val d'... more Résumé. Après un bref tableau géologique, les pétroglyphes du versant septentrional du bas Val d'Orco (Turin) sont envisagés à la lumière de leurs rapports avec l'environnement naturel et humain, ce qui donne l'occasion pour un excursus sur les liaisons entre pétroglyphes et couches archéologiques documentées jusqu'à présent dans la région alpine italienne. La plus grande partie des pétroglyphes étudiés dans le bas Val d'Orco date des âges historiques, mais le rocher de Navetta OS 004 montre une composition centrée sur une figure anthropomorphe d'«orant», que l'on peut attribuer au Néolithique moyen, peut-être en rapport avec la présence, dans les environs de Navetta, de groupes humains porteurs de la culture du Vase à Bouche Carrée. Ce fait donne l'opportunité d'aborder la complexe problématique concernant la distribution et la diffusion dans le temps et dans l'espace de la figure d'«orant», ainsi que ses relations fonctionnelles au sein des cultures néolithiques européennes. D'après les résultats de cette enquête, le geste de l'«orant» néolithique n'évoquerait pas la prière ou l'adoration, mais plutôt une étreinte rituelle; il rappellerait plusieurs concepts autour de l'idée centrale des ancêtres et des rites de passage entre la vie et la mort; la signification symbolique de la figure témoignerait l'existence d'une composante chthonienne au sein de l'idéologie religieuse des populations néolithiques européennes. Le rocher de Navetta OS 004 aurait eu ainsi une fonction rituelle au caractère funéraire. L'étude est conclue par une série d'appendices, consacrées à une présentation, dont l'intêret est aussi méthodologique, de matériaux archéologiques retrouvés en surface qui ont permis de reconstituer les phases récentes de l'histoire du rocher de Navetta OS 004, à la toponymie des endroits environnants les pétroglyphes, au sauvetage du rocher de Navetta OS 004 et au problème de la sauvegarde des pétroglyphes alpins.
Zusammenfassung. Nach einer kurzen geologischen Einordnung werden die Petroglyphen des nördlichen Hanges Niederorcotals (Turin) – angesichts ihrer Beziehungen zum umliegenden naturalen und menschlichen Milieu - beschrieben. Dies ermöglicht ein Exkurs über die Verhältnisse zwischen Petroglyphen und archäologischen Schichten, die bis jetzt im italienischen Alpengebiet ermittelt worden sind. Die meisten in Niederorcotal untersuchten Petroglyphen sind historisch, aber der Felsblock aus Navetta OS 004 zeigt eine Gestaltung, die sich um eine anthropomorphische Darstellung, die «Adorant» sogennant ist, dreht. Diese _ der Mitteljungsteinzeit zuschreibar _ ist vielleicht auf Menschengruppen zurückzuführen, die in der Gegend belegt sind und die zur Vaso a Bocca Quadrata - Kultur gehören. Das bietet die Gelegenheit, die verwickelte Problematik der Verteilung und Verbreitung in Zeit und Raum, sowie die Zweckmässsigen Verhältnisse des Adoranten bei den europäischen neolithischen Kulturen, zu untersuchen. Auf Grund von den Ergebnissen dieser Forschung, würde die Haltung des neolithischen Adoranten kein Gebet und keine Anbetung beschwören, sondern eine rituelle Umarmung; der Hauptbegriff wäre also derjenige der Ahnen und der Übergangamten zwischen Leben und Tod; die symbolische Bedeutung dieser Gestalt würde das Bestehen einer Unterirdischenbestandteil in der religiösen Ideologie der neolithischen Bevölkerungen Europas bezeugen. Daher hätte der Navettafelsblock OS 004 eine rituelle Rolle in der Totenfeier gehabt. Die Forschung endet mit verschiedenen Zusätzen: sie betreffen die Vorstellung _ ebenfalls Methodologiehalber _ der archäologischen Funde aus der Oberfläche die, die Wiederherstellung der letzten Geschichtsphasen des Navettafelsblockes OS 004 ermöglicht haben; sie betreffen anderseits die Ortsnamenkunde des Gebiets wo die Petroglyphen entdeckt worden sind, den Wechselfall der Rettung Navettafelsblockes OS 004, sowie die Frage des Schutzes der Alpenpetroglyphen.
Riassunto. Dopo un breve inquadramento geologico, i petroglifi del versante settentrionale della bassa Valleorco (Torino) vengono descritti alla luce dei loro rapporti con l'ambiente naturale e antropico che li circonda. Ciò fornisce l'occasione per un excursus sulle relazioni tra petroglifi e strati archeologici sino ad ora accertate nella regione alpina italiana. La maggior parte dei petroglifi studiati nella bassa Valleorco risulta essere di età storica, ma il masso di Navetta OS 004 mostra una composizione incentrata su di una figura antropomorfa di «orante», attribuibile al Neolitico medio, forse da porre in relazione con la presenza, documentata nelle vicinanze, di gruppi umani appartenenti alla cultura Vaso a Bocca Quadrata. Ciò offre l'opportunità di approfondire la complessa problematica concernente la distribuzione e la diffusione nel tempo e nello spazio e le relazioni funzionali della figura di «orante» nelle culture neolitiche europee. Sulla base dei risultati di questa indagine, il gesto dell'orante neolitico non evocherebbe la preghiera o l'adorazione, bensì un abbraccio rituale; l'idea centrale richiamata sarebbe quella degli antenati e dei riti di passaggio dalla vita alla morte; il significato simbolico della figura testimonierebbe l'esistenza di una componente ctonia nell'ideologia religiosa delle popolazioni neolitiche europee. Il masso di Navetta OS 004 avrebbe quindi avuto una funzione rituale di carattere funerario. Lo studio è concluso da una serie di appendici, dedicate alla presentazione, anche a scopo metodologico, dei materiali archeologici di superficie che hanno permesso di ricostruire le fasi più recenti della storia del masso di Navetta OS 004, alla toponomastica della zona in cui si sono rinvenuti i petroglifi, alla vicenda del salvataggio del masso di Navetta OS 004 e al problema della tutela dei petroglifi alpini.
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Petroglyphs archaeology by Maurizio Rossi
12 engraved rocks and boulders were known in 1982 on the North slope of the Orco River, between Pont and Salto; 6 of them are historic, 5 undatable and 1 prehistoric, Navetta OS 004 (this is an Indo-European and pre-Latin place-name, describing the shape of the piace itself). It is possible to define 4 events or phases, Navetta I - Il - III - IV. During the middle phase of the SMP culture, neolithic groups who were colonizing the slope and frequenting the Boira Fusca cave, engraved a composition of likely funerary meaning 600 m far from the cave, in a boulder chosen for its own shape; this composition consists of 1 adorant, 1 enclosure and 22 cup-marks (I); afterwards these markings were forgotten; not later than in the Late Middle Ages, because of the growth of the village stili now in existence, this and other boulders were set aside on a rock-outcrop just out of village bounds, suffering some breaches in the outer parts of the composition (II); it remained there till 1938, when a house was built exactly on the site of the heap, and it escaped destruction because it was unfit to be broken into regular blocks; it was used as a workbench; 1 small basin and 2 anvil housings were then engraved and working activities produced small, irregular and not very deep holes in the neolithic surface (III); in 1978, just after discovery, the boulder was damaged deliberately by unknown person (IV).
L'intérêt du site vient de la possibilité d'étudier un riche répertoire de graffiti pariétaux associé à un gisement archéologique intact.
Le gisement a été fouillé par des méthodes typiques de l'archéologie préhistorique, même dans les couches les plus superficielles, qui sont d'ailleurs les seules ayant livré des témoignages anthropiques. La stratigraphie comprend quatre couches, dont la plus superficielle (As) caractérisée par une fréquentation humaine saisonnière, les deux intermédiaires (AFo et FAo) par une fréquentation occasionnelle humaine et animale et la plus profonde (G), en contact avec la roche de fond, complètement stérile.
Les matériaux retrouvés par la fouille renvoyent aux siècles XVIIIe <F128M>ÿ<F255D> XXe et comprennent une pierre à fusil à chargement avant, plusieurs dalles et un bâtonnet en calcaire qui ont été introduits dans la grotte par l'homme (manuports), une écaille de céramique glaçurée, un fragment de verre, des clous et des fragments de boucles en fer, des plombs de chasse, une épingle en laiton, un bâtonnet en bois travaillé, d'abondants restes carbonisés, un graffito pariétal et des faunes. L'image qu'ils font ressortir n'est pas celle d'un ancien ermite qui serait suggérée par le microtoponyme Glëizëttë 'd Bardoulin (= petite église de Bardoulin, pron. Bardouline) et par la légende locale qui y est liée, mais celle d'un berger-chasseur d'âge moderne et contemporain.
Les graffiti pariétaux rescapés à la dissolution de la roche, intégralement levés à l'échelle de 1:1, sont 920, dont 86 inscriptions et 834 symboles ou autres signes indéchiffrables. 61 inscriptions et 828 symboles ont été réalisés par gravure, les autres au crayon ou au fusain. Parmi les inscriptions on trouve 29 dates, dont 1 du XVIIIe siècle, 5 du XIXe et 23 du XXe. On apprend des inscriptions et des enquêtes orales que les graveurs étaient bergers, chasseurs, agriculteurs, miliciens et mineurs. Parmi les signes non alphabétiques, le symbole le plus fréquent est la croix chrétienne, qui revient 324 fois, avec 25 types différents. Il y a aussi des étoiles à cinq ou six pointes, des hampes surmontées par un rectangle, des échelles à barreaux, des signes cordiformes, phytomorphes, «vulvaires», linéaires, orbiculaires et ponctuels. Les techniques d'exécution, les superpositions, l'iconographie et les données chronologiques ressortant des inscriptions permettent d'établir quatre phases, chacune de la durée d'environ un demi-siècle, à partir de 1750/1780. La phase I se révèle contemporaine de la couche AFo, les phases II, III et IV de la couche As.
Le gypse est une roche très particulière et particulier se révèle ainsi son rapport avec l'homme, soit qu'il s'agisse de cavités, soit d'eaux thermo-minérales ou de carrières pour matériaux de construction, ce qui confirme l'éclectisme humain dans l'exploitation des ressources géologiques.
La Vallée Étroite est mentionnée par les documents dès le XIIIe siècle. Son histoire, particulièrement au siècles XVIIe-XVIIIe, est essentiellement marquée par des événements militaires, dont les effets se sont répercutés lourdement sur la population locale.
L'étude des pratiques cultuelles dans le territoire de Mélezet (hameau de Bardonnèche dont la Vallée Étroite dépend historiquement), menée principalement d'après les documents conservés aux Archives Paroissiales du lieu, fait ressortir une forte dévotion mariale, matérialisée par l'érection d'églises et de chapelles consacrées à la Vierge, dont en particulier celle au sommet du Mont Thabor. Par rapport à cet aspect, les graffiti cruciformes de la grotte du Mian, réalisés dans un endroit à la connotation naturelle de sanctuaire, pourraient indiquer l'existence d'un deuxième foyer de dévotion populaire, escapé aux enregistrements officiels et en concurrence partielle avec l'élément marial.
L'intégration de plusieurs sources d'origine différente permet de proposer une explication anthropologique de la légende locale, dépourvue de fondement, selon laquelle un ermite aurait séjourné dans la grotte.
La grotte du Mian a servi d'abri temporaire à des bergers et des chasseurs d'âge moderne et contemporain, provenant de Mélezet, Les Arnauds et Thures, qui ont campé dans cette rude demeure en se conduisant d'une façon très proche de celle des hommes préhistoriques: semblablement à ceux-là, ils ont laissé dans la cavité les traces de leur passage, y ont perdu des objets et ont gravé sur les parois leurs noms, des dates, des signes de foi, pour perpétuer dans la roche le souvenir de leur existence.
En raison de la spécialisation et de la dureté des conditions matérielles et psychologiques dans lesquelles cette existence se déroulait, l'horizon écologico-humain dont la grotte du Mian fait partie est représentatif des extrêmes atteints par l'anthropisation dans les Alpes et dans la montagne tempérée européenne en général.
Nella vicina località di Crestà sono state rinvenute due sole testimonianze grafiche, entrambe incise su rocce in calcescisto affioranti, mentre non vi sono petroglifi sui muri delle case o pitture di alcun genere.
Zusammenfassung. Nach einer kurzen geologischen Einordnung werden die Petroglyphen des nördlichen Hanges Niederorcotals (Turin) – angesichts ihrer Beziehungen zum umliegenden naturalen und menschlichen Milieu - beschrieben. Dies ermöglicht ein Exkurs über die Verhältnisse zwischen Petroglyphen und archäologischen Schichten, die bis jetzt im italienischen Alpengebiet ermittelt worden sind. Die meisten in Niederorcotal untersuchten Petroglyphen sind historisch, aber der Felsblock aus Navetta OS 004 zeigt eine Gestaltung, die sich um eine anthropomorphische Darstellung, die «Adorant» sogennant ist, dreht. Diese _ der Mitteljungsteinzeit zuschreibar _ ist vielleicht auf Menschengruppen zurückzuführen, die in der Gegend belegt sind und die zur Vaso a Bocca Quadrata - Kultur gehören. Das bietet die Gelegenheit, die verwickelte Problematik der Verteilung und Verbreitung in Zeit und Raum, sowie die Zweckmässsigen Verhältnisse des Adoranten bei den europäischen neolithischen Kulturen, zu untersuchen. Auf Grund von den Ergebnissen dieser Forschung, würde die Haltung des neolithischen Adoranten kein Gebet und keine Anbetung beschwören, sondern eine rituelle Umarmung; der Hauptbegriff wäre also derjenige der Ahnen und der Übergangamten zwischen Leben und Tod; die symbolische Bedeutung dieser Gestalt würde das Bestehen einer Unterirdischenbestandteil in der religiösen Ideologie der neolithischen Bevölkerungen Europas bezeugen. Daher hätte der Navettafelsblock OS 004 eine rituelle Rolle in der Totenfeier gehabt. Die Forschung endet mit verschiedenen Zusätzen: sie betreffen die Vorstellung _ ebenfalls Methodologiehalber _ der archäologischen Funde aus der Oberfläche die, die Wiederherstellung der letzten Geschichtsphasen des Navettafelsblockes OS 004 ermöglicht haben; sie betreffen anderseits die Ortsnamenkunde des Gebiets wo die Petroglyphen entdeckt worden sind, den Wechselfall der Rettung Navettafelsblockes OS 004, sowie die Frage des Schutzes der Alpenpetroglyphen.
Riassunto. Dopo un breve inquadramento geologico, i petroglifi del versante settentrionale della bassa Valleorco (Torino) vengono descritti alla luce dei loro rapporti con l'ambiente naturale e antropico che li circonda. Ciò fornisce l'occasione per un excursus sulle relazioni tra petroglifi e strati archeologici sino ad ora accertate nella regione alpina italiana. La maggior parte dei petroglifi studiati nella bassa Valleorco risulta essere di età storica, ma il masso di Navetta OS 004 mostra una composizione incentrata su di una figura antropomorfa di «orante», attribuibile al Neolitico medio, forse da porre in relazione con la presenza, documentata nelle vicinanze, di gruppi umani appartenenti alla cultura Vaso a Bocca Quadrata. Ciò offre l'opportunità di approfondire la complessa problematica concernente la distribuzione e la diffusione nel tempo e nello spazio e le relazioni funzionali della figura di «orante» nelle culture neolitiche europee. Sulla base dei risultati di questa indagine, il gesto dell'orante neolitico non evocherebbe la preghiera o l'adorazione, bensì un abbraccio rituale; l'idea centrale richiamata sarebbe quella degli antenati e dei riti di passaggio dalla vita alla morte; il significato simbolico della figura testimonierebbe l'esistenza di una componente ctonia nell'ideologia religiosa delle popolazioni neolitiche europee. Il masso di Navetta OS 004 avrebbe quindi avuto una funzione rituale di carattere funerario. Lo studio è concluso da una serie di appendici, dedicate alla presentazione, anche a scopo metodologico, dei materiali archeologici di superficie che hanno permesso di ricostruire le fasi più recenti della storia del masso di Navetta OS 004, alla toponomastica della zona in cui si sono rinvenuti i petroglifi, alla vicenda del salvataggio del masso di Navetta OS 004 e al problema della tutela dei petroglifi alpini.
12 engraved rocks and boulders were known in 1982 on the North slope of the Orco River, between Pont and Salto; 6 of them are historic, 5 undatable and 1 prehistoric, Navetta OS 004 (this is an Indo-European and pre-Latin place-name, describing the shape of the piace itself). It is possible to define 4 events or phases, Navetta I - Il - III - IV. During the middle phase of the SMP culture, neolithic groups who were colonizing the slope and frequenting the Boira Fusca cave, engraved a composition of likely funerary meaning 600 m far from the cave, in a boulder chosen for its own shape; this composition consists of 1 adorant, 1 enclosure and 22 cup-marks (I); afterwards these markings were forgotten; not later than in the Late Middle Ages, because of the growth of the village stili now in existence, this and other boulders were set aside on a rock-outcrop just out of village bounds, suffering some breaches in the outer parts of the composition (II); it remained there till 1938, when a house was built exactly on the site of the heap, and it escaped destruction because it was unfit to be broken into regular blocks; it was used as a workbench; 1 small basin and 2 anvil housings were then engraved and working activities produced small, irregular and not very deep holes in the neolithic surface (III); in 1978, just after discovery, the boulder was damaged deliberately by unknown person (IV).
L'intérêt du site vient de la possibilité d'étudier un riche répertoire de graffiti pariétaux associé à un gisement archéologique intact.
Le gisement a été fouillé par des méthodes typiques de l'archéologie préhistorique, même dans les couches les plus superficielles, qui sont d'ailleurs les seules ayant livré des témoignages anthropiques. La stratigraphie comprend quatre couches, dont la plus superficielle (As) caractérisée par une fréquentation humaine saisonnière, les deux intermédiaires (AFo et FAo) par une fréquentation occasionnelle humaine et animale et la plus profonde (G), en contact avec la roche de fond, complètement stérile.
Les matériaux retrouvés par la fouille renvoyent aux siècles XVIIIe <F128M>ÿ<F255D> XXe et comprennent une pierre à fusil à chargement avant, plusieurs dalles et un bâtonnet en calcaire qui ont été introduits dans la grotte par l'homme (manuports), une écaille de céramique glaçurée, un fragment de verre, des clous et des fragments de boucles en fer, des plombs de chasse, une épingle en laiton, un bâtonnet en bois travaillé, d'abondants restes carbonisés, un graffito pariétal et des faunes. L'image qu'ils font ressortir n'est pas celle d'un ancien ermite qui serait suggérée par le microtoponyme Glëizëttë 'd Bardoulin (= petite église de Bardoulin, pron. Bardouline) et par la légende locale qui y est liée, mais celle d'un berger-chasseur d'âge moderne et contemporain.
Les graffiti pariétaux rescapés à la dissolution de la roche, intégralement levés à l'échelle de 1:1, sont 920, dont 86 inscriptions et 834 symboles ou autres signes indéchiffrables. 61 inscriptions et 828 symboles ont été réalisés par gravure, les autres au crayon ou au fusain. Parmi les inscriptions on trouve 29 dates, dont 1 du XVIIIe siècle, 5 du XIXe et 23 du XXe. On apprend des inscriptions et des enquêtes orales que les graveurs étaient bergers, chasseurs, agriculteurs, miliciens et mineurs. Parmi les signes non alphabétiques, le symbole le plus fréquent est la croix chrétienne, qui revient 324 fois, avec 25 types différents. Il y a aussi des étoiles à cinq ou six pointes, des hampes surmontées par un rectangle, des échelles à barreaux, des signes cordiformes, phytomorphes, «vulvaires», linéaires, orbiculaires et ponctuels. Les techniques d'exécution, les superpositions, l'iconographie et les données chronologiques ressortant des inscriptions permettent d'établir quatre phases, chacune de la durée d'environ un demi-siècle, à partir de 1750/1780. La phase I se révèle contemporaine de la couche AFo, les phases II, III et IV de la couche As.
Le gypse est une roche très particulière et particulier se révèle ainsi son rapport avec l'homme, soit qu'il s'agisse de cavités, soit d'eaux thermo-minérales ou de carrières pour matériaux de construction, ce qui confirme l'éclectisme humain dans l'exploitation des ressources géologiques.
La Vallée Étroite est mentionnée par les documents dès le XIIIe siècle. Son histoire, particulièrement au siècles XVIIe-XVIIIe, est essentiellement marquée par des événements militaires, dont les effets se sont répercutés lourdement sur la population locale.
L'étude des pratiques cultuelles dans le territoire de Mélezet (hameau de Bardonnèche dont la Vallée Étroite dépend historiquement), menée principalement d'après les documents conservés aux Archives Paroissiales du lieu, fait ressortir une forte dévotion mariale, matérialisée par l'érection d'églises et de chapelles consacrées à la Vierge, dont en particulier celle au sommet du Mont Thabor. Par rapport à cet aspect, les graffiti cruciformes de la grotte du Mian, réalisés dans un endroit à la connotation naturelle de sanctuaire, pourraient indiquer l'existence d'un deuxième foyer de dévotion populaire, escapé aux enregistrements officiels et en concurrence partielle avec l'élément marial.
L'intégration de plusieurs sources d'origine différente permet de proposer une explication anthropologique de la légende locale, dépourvue de fondement, selon laquelle un ermite aurait séjourné dans la grotte.
La grotte du Mian a servi d'abri temporaire à des bergers et des chasseurs d'âge moderne et contemporain, provenant de Mélezet, Les Arnauds et Thures, qui ont campé dans cette rude demeure en se conduisant d'une façon très proche de celle des hommes préhistoriques: semblablement à ceux-là, ils ont laissé dans la cavité les traces de leur passage, y ont perdu des objets et ont gravé sur les parois leurs noms, des dates, des signes de foi, pour perpétuer dans la roche le souvenir de leur existence.
En raison de la spécialisation et de la dureté des conditions matérielles et psychologiques dans lesquelles cette existence se déroulait, l'horizon écologico-humain dont la grotte du Mian fait partie est représentatif des extrêmes atteints par l'anthropisation dans les Alpes et dans la montagne tempérée européenne en général.
Nella vicina località di Crestà sono state rinvenute due sole testimonianze grafiche, entrambe incise su rocce in calcescisto affioranti, mentre non vi sono petroglifi sui muri delle case o pitture di alcun genere.
Zusammenfassung. Nach einer kurzen geologischen Einordnung werden die Petroglyphen des nördlichen Hanges Niederorcotals (Turin) – angesichts ihrer Beziehungen zum umliegenden naturalen und menschlichen Milieu - beschrieben. Dies ermöglicht ein Exkurs über die Verhältnisse zwischen Petroglyphen und archäologischen Schichten, die bis jetzt im italienischen Alpengebiet ermittelt worden sind. Die meisten in Niederorcotal untersuchten Petroglyphen sind historisch, aber der Felsblock aus Navetta OS 004 zeigt eine Gestaltung, die sich um eine anthropomorphische Darstellung, die «Adorant» sogennant ist, dreht. Diese _ der Mitteljungsteinzeit zuschreibar _ ist vielleicht auf Menschengruppen zurückzuführen, die in der Gegend belegt sind und die zur Vaso a Bocca Quadrata - Kultur gehören. Das bietet die Gelegenheit, die verwickelte Problematik der Verteilung und Verbreitung in Zeit und Raum, sowie die Zweckmässsigen Verhältnisse des Adoranten bei den europäischen neolithischen Kulturen, zu untersuchen. Auf Grund von den Ergebnissen dieser Forschung, würde die Haltung des neolithischen Adoranten kein Gebet und keine Anbetung beschwören, sondern eine rituelle Umarmung; der Hauptbegriff wäre also derjenige der Ahnen und der Übergangamten zwischen Leben und Tod; die symbolische Bedeutung dieser Gestalt würde das Bestehen einer Unterirdischenbestandteil in der religiösen Ideologie der neolithischen Bevölkerungen Europas bezeugen. Daher hätte der Navettafelsblock OS 004 eine rituelle Rolle in der Totenfeier gehabt. Die Forschung endet mit verschiedenen Zusätzen: sie betreffen die Vorstellung _ ebenfalls Methodologiehalber _ der archäologischen Funde aus der Oberfläche die, die Wiederherstellung der letzten Geschichtsphasen des Navettafelsblockes OS 004 ermöglicht haben; sie betreffen anderseits die Ortsnamenkunde des Gebiets wo die Petroglyphen entdeckt worden sind, den Wechselfall der Rettung Navettafelsblockes OS 004, sowie die Frage des Schutzes der Alpenpetroglyphen.
Riassunto. Dopo un breve inquadramento geologico, i petroglifi del versante settentrionale della bassa Valleorco (Torino) vengono descritti alla luce dei loro rapporti con l'ambiente naturale e antropico che li circonda. Ciò fornisce l'occasione per un excursus sulle relazioni tra petroglifi e strati archeologici sino ad ora accertate nella regione alpina italiana. La maggior parte dei petroglifi studiati nella bassa Valleorco risulta essere di età storica, ma il masso di Navetta OS 004 mostra una composizione incentrata su di una figura antropomorfa di «orante», attribuibile al Neolitico medio, forse da porre in relazione con la presenza, documentata nelle vicinanze, di gruppi umani appartenenti alla cultura Vaso a Bocca Quadrata. Ciò offre l'opportunità di approfondire la complessa problematica concernente la distribuzione e la diffusione nel tempo e nello spazio e le relazioni funzionali della figura di «orante» nelle culture neolitiche europee. Sulla base dei risultati di questa indagine, il gesto dell'orante neolitico non evocherebbe la preghiera o l'adorazione, bensì un abbraccio rituale; l'idea centrale richiamata sarebbe quella degli antenati e dei riti di passaggio dalla vita alla morte; il significato simbolico della figura testimonierebbe l'esistenza di una componente ctonia nell'ideologia religiosa delle popolazioni neolitiche europee. Il masso di Navetta OS 004 avrebbe quindi avuto una funzione rituale di carattere funerario. Lo studio è concluso da una serie di appendici, dedicate alla presentazione, anche a scopo metodologico, dei materiali archeologici di superficie che hanno permesso di ricostruire le fasi più recenti della storia del masso di Navetta OS 004, alla toponomastica della zona in cui si sono rinvenuti i petroglifi, alla vicenda del salvataggio del masso di Navetta OS 004 e al problema della tutela dei petroglifi alpini.
La frequenza dei cambiamenti si deve ai reiterati tentativi di migliorare il processo produttivo, sulla base delle esperienze acquisite quotidianamente, apportando continue modifiche a strutture e impianti.
Allo stato attuale delle conoscenze, nei siti in questione la seriazione cronologica dei reperti mobili, comprese le ceramiche, definisce intervalli di tempo che sono quasi sempre maggiori degli intervalli di tempo che intercorrono tra la formazione di uno strato o la realizzazione di una struttura e il loro abbandono o la loro modifica.
Si pone quindi la necessità di ovviare a tale problema. Le esperienze dell’ultimo ventennio nei siti minerari, metallurgici e mineralurgici pre- e protoindustriali piemontesi indicano che un contributo determinante all’affinamento della cronologia viene dalla messa in serie delle fonti storiche d’archivio, molto ricche, a causa della natura strategica del settore produttivo in questione, di dati tecnici, quantitativi, economici e finanziari, e dalla loro messa in parallelo con i minimi dettagli funzionali e con le modifiche delle strutture e degli impianti rivelati dagli scavi.
Se avviata precocemente, l’analisi degli aspetti tecnici dei documenti d’archivio consente di indirizzare lo scavo al chiarimento di specifici problemi tecnologici, facilita il riconoscimento delle funzioni di strati e strutture, l’affinamento della loro cronologia relativa e fornisce elementi oggettivi e dettagliati per i restauri ricostruttivi, nell’ottica della musealizzazione e valorizzazione dei siti post-scavo.
Pradleves (CN), Lemie (TO), Mocchie (TO), Condove (TO), La Mandria (TO) nel 2016;
Borgosesia (VC), Varisella (TO), Prali (TO) nel 2017;
Gravere (TO), Pieve Vergonte (VB), Torino - Politecnico (TO), Salbertrand (TO), Macugnaga (VB) nel 2018;
Pieve Vergonte (VB) nel 2019;
Rueglio (TO), Caraglio (CN) nel 2020.
ingente patrimonio storico-ambientale, costituito
da miniere e cave abbandonate collegate a resti
di opifici e laboratori. Sono testimonianze
che risalgono per lo più a età medievale o postmedievale,
con indizi di età precedenti, e rientrano
perciò tra i beni protetti di interesse storico-
archeologico. In alcune valli – Sessera, Viù,
Susa, Grana – si sono avviate ricerche interdisciplinari,
all’incontro tra scienze archeologiche,
storiche, naturali e geologiche. Una volta studiati,
i siti si prestano a operazioni di valorizzazione
turistico-culturale, in quanto permettono di illustrare
dal vivo, in stretto rapporto con l’ambiente,
tecniche e processi produttivi del passato oggi
quasi dimenticati, comparando la realtà materiale
riportata in luce dall’archeologia, i dati di
laboratorio e i documenti storici.
«Mezzo di locomozione e di trasporto su neve o ghiaccio, formato normalmente da due pattini, per lo più di legno, opportunamente sagomati, coordinati da una intelaiatura montante su cui poggiano uno o più sedili; nei paesi nordici costituisce un comune mezzo di locomozione nei periodi invernali ed è formato da un abitacolo aperto, simile a quello delle carrozze, montato su pattini, e trainato da cavalli, renne o mute di cani».
In effetti, in Italia, chi sente pronunciare la parola slitta pensa in genere come prima cosa all’inverno, alla neve del grande Nord, alle renne e a Babbo Natale.
Agli appassionati di letteratura del novecento verranno in mente altre meno festose slitte, come quelle che Erich Maria Remarque ricorda in due suoi romanzi che si svolgono in parte nelle Alpi svizzere, in località di rinomata salubrità, dove i malati di tubercolosi, «effetti collaterali» delle guerre, combattono la loro disperata battaglia contro la malattia e la morte.
In questo ambito letterario, le più indelebili immagini di slitta sono però certamente dovute a Borís Pasternàk, legate in modo indissolubile al viaggio gioioso che Jurij Andréevič Živago e Larisa Fëdorovna Antipov compiono insieme da Jurjatin a Varýkino e ai lancinanti spezzoni del viaggio di ritorno di Larisa, che il dottor Živago segue febbrile da lontano, ormai consapevole della prossima fine della storia della propria vita.
Dal romanzo di Pasternàk e da quelli di Remarque sono state tratte diverse opere cinematografiche, non tutte di buon livello. Il cinema è comunque, accanto alla letteratura e alla pittura, uno dei grandi veicoli dell’iconografia della slitta. Basti ricordare, tra i numerosi film ambientati nei grandi freddi, Antarctica (in giapponese Nankyoku monogatari, ovvero Racconto del Polo Sud), del 1983, per la regia di Koreyoshi Kurahara, uno dei tanti prodotti internazionali di pregio che in Italia hanno avuto poca notorietà, soffocati dalla spazzatura made in Hollywood, violenza gratuita all included.
- habitats;
- établissements religieux;
- châteaux et autres installations militaires, notamment places fortes;
- communications (réseau routier civil et militaire, cols, ponts, hospices et même tunnels!);
- installations productrices (digues, mines, moulins, thermes);
- structures du paysage agraire (forêts, vignes);
- paysage naturel (montagnes, glaciers, lacs, sources, torrents, vaux et petites régions);
- toponymie.
La confrontation ponctuelle des données retenues par cette carte, de la bibliographie archéologique et historique successive et de la situation que l'on enregistre à présent sur le terrain permet d'approfondir la connaissance du peuplement et de l'occupation des sols de la région envisagée.
La posizione geografica del Briançonnais è favorevole agli scambi culturali, in quanto esso si trova all'intersezione tra le quattro principali regioni storiche – Delfinato, Savoia, Piemonte e Provenza – di questo tratto di Alpi. La preistoria del Briançonnais presenta dunque indubbio interesse per il Piemonte.
Dopo i promettenti esordi del XIX secolo e degli anni ‘30 del XX, la preistoria del Briançonnais è tornata alla ribalta negli anni ‘50-‘60 grazie a J.-C. Courtois, per ricadere nell’oblio sino al 1987, quando hanno preso avvio scavi e prospezioni di superficie e sotterranee dovute alla collaborazione tra ricercatori indipendenti franco-italiani e Direction Régionale des Affaires Culturelles de Provence - Alpes - Côte d’Azur - Service Régional de l’Archéologie.
carried out separately by archaeologists and historians, has recently benefited from methodological advances
which consist of the systematic comparison between historical and iconographic records, on the one hand,
and archaeological collections (mainly from the castles of southern Tuscany) on the other. This has led to a
more accurate distinction between arrows (strali) for bows and the bolts/darts for light and heavy crossbows
(quarrels or quadrelli and short sharp darts or verrettoni). This article attempts to apply our general knowledge
of the subject to a sample of artifacts from the castle of Breno (Brescia), a highly stratified fortified site
situated in a crucial strategic position in the Alpine chain (Valcamonica). The topographic and stratigraphic
distribution of arrows, bolts and darts found during archaeological excavations between 2002 and 2012 has
led to them being linked to the violent seizure of a tower in the late fourteenth century when the continuous
wall of the future castle did not yet exist. No arrow or bolt/dart heads have been identified from previous
settlement phases (houses built of opus quadratum, second half of the 11th-13th century) or subsequent
settlement phases (the castle controlled by the Visconti dynasty which later came under Venetian rule, 15th
– mid 16th century). The typological study has led to the identification of 6 types of arrows, bolts and darts,
including 1 arrow (strale) for the bow, 1 transitional form of bolt between the quarrel (quadrello) and the
short sharp dart (verrettone) for the light crossbow, 3 short sharp darts (verrettoni) for the light crossbow, and
1 quarrel (quadrello) or short sharp dart (verrettone) for the heavy crossbow. The typometric analysis appears
to confirm the typological and functional distinctions that have been suggested both for the local and for the
wider context.
La commemorazione che oggi celebriamo è resa possibile dalla collaborazione di tante persone: non solo i conservatori del Museo e i giovani di Usseglio che si alterneranno in racconti, proposte e letture, ma anche i genitori e gli insegnanti delle ragazze e dei ragazzi e soprattutto Luisa Cibrario, che ha dato un suo originale e insostituibile apporto. A tutti va un doveroso e sincero ringraziamento.
Il programma prevede la lettura di testimonianze scritte «sulla fine della guerra 1940-1945». Solo una diecina di anni fa, la precisazione «1940-1945» non sarebbe stata necessaria: sarebbe bastato scrivere «sulla fine della guerra» e chiunque avrebbe capito a quale momento storico si faceva riferimento, in quanto era dato per scontato che guerre l’Italia non ne avrebbe combattute mai più, se non per difendere il suolo patrio da un eventuale aggressore; invece, incredibilmente, da alcuni anni, siamo stati nuovamente e ripetutamente trascinati in guerre che si svolgono a casa d’altri, esattamente come nel 1940-1945.
Si conferma sempre più che, dimenticando il passato, si è condannati a riviverlo: questa nostra piccola commemorazione ha proprio lo scopo di stimolare la memoria e impedire la dimenticanza.
Ho trovato particolarmente appropriata l’espressione «non-belligeranza», che Natalia Re Fiorentin ha inserito nel comunicato stampa preparato per questa giornata: non la leggevo più da quando andavo a scuola e mi pare invece giusto scriverla oggi a chiare lettere, per distinguersi dall’acquiescenza del pacifismo e dal menefreghismo della neutralità.
La nostra è quindi una giornata del ricordo, una occasione di riflessione e di stimolo a una convinta non-belligeranza, a difesa dei valori della patria, della pace, della libertà e del rispetto di tutti i popoli, come sottolineato dalla nostra tanto disattesa Costituzione.