Papers by Mariagiulia Amadasi
A. Vacca, S. Pizzimenti, M.G. Micale (eds), Ad Oriente del Delta. Scritti sull'Egitto e il Vicino Oriente antico in onore di Gabriella Scandone Matthiae = Contributi e Materiali di Archeologia Orientale 18, 2018
Re-examination of the "Hazael's booty inscriptions"
New study of the chronology of Eshmun'azor's dynasty, especially regarding the dates of Bod'ashtart
Presentation of the inscribed Phoenician ostraka from the palace archive of Idalion, in the 4th c... more Presentation of the inscribed Phoenician ostraka from the palace archive of Idalion, in the 4th century BC
Analysis of the origin and first attestations of a Punic script, together with the appearance of ... more Analysis of the origin and first attestations of a Punic script, together with the appearance of some peculiarities of a language that can be labelled "Punic"

C omme dans le cas d'ivoires travaillés venant de différents sites de l'âge du fer II, le lot déc... more C omme dans le cas d'ivoires travaillés venant de différents sites de l'âge du fer II, le lot découvert ou récupéré venant du Bâtiment aux ivoires d'Arslan Tash 1 présente sur certaines pièces des lettres de l'alphabet d'origine phénicienne gravées le plus souvent au revers ou sur les tenons des plaquettes avec différents types de représentations. L'intérêt des graffitis d'Arslan Tash consiste en particulier dans leur relation avec le texte plus long de la lamelle qui comporte le nom d'Haza'el de Damas 2 , trouvée dans le même bâtiment qui permettrait – et qui a permis – de les mettre en rapport, du moins en partie, avec le royaume de Damas 3. Les problèmes que l'analyse des ivoires à inscription pourrait aider à résoudre sont les suivants :-l'origine de certains ivoires travaillés et leur chronologie ;-la présence éventuelle de pièces d'origines différentes sur la base de la forme des lettres qui les marquent 4 ;-le mobilier éventuel dont les pièces inscrites faisaient partie. Il faut remarquer tout de suite que les ivoires inscrits – la lamelle d'Haza'el mise à part – présentent en général une ou deux lettres (parfois trois et jusqu'à cinq) ne formant pas, le plus souvent, des mots connus et consistant en séries de signes (parfois de simples symboles) de fonction incertaine (fabrication, assemblage ou autre indication). Dans le groupe d'Arslan Tash, dans deux cas seulement il est possible d'identifier des mots complets (voir ci-dessous). En outre, dans la plupart des exemples, la forme des lettres n'est pas particulièrement soignée et ne correspond pas toujours à celle d'inscriptions pour ainsi dire « monumentales » ou « officielles ». Parfois même, il est difficile d'attribuer des lettres isolées à l'alphabet phénicien ou araméen. En conséquence, à Arslan Tash, la comparaison entre les marques et les lettres du texte mentionnant Haza'el, tant du point de vue de leur date que de leur aire de fabrication, ne peut donner que des résultats partiels. L'analyse des inscriptions de tous les ivoires d'Arslan Tash connus jusqu'alors a été effectuée par Wolfgang Röllig dans le vol. 2 de la « Neue Ephemeris für Semitische Epigraphik », paru en 1974, où l'auteur a recueilli aussi les inscriptions ou marques provenant de Nimrud – palais sud-ouest, Fort Salmanasar, « Burnt Palace 5 » –, Ninive, Samarie et Megiddo 6. Dans cette édition, chaque pièce est accompagnée de photographies et dans certains cas d'un dessin ; les dessins, contrôlés sur la base des reproductions photographiques, sont fidèles et aident sensiblement à la comparaison de la forme des lettres attestées. Des examens des lettres et graffitis sur ivoires et autres matériels de Nimrud ont été accomplis par A. R. Millard 7 ; une liste des pièces avec marques gravées sur les ivoires de ce site (publiés dans Ivories from Nimrud I-VII) est fournie dans le dernier travail de G. Herrmann et S. Laidlaw 8. Le catalogue de W. Röllig concernant Arslan Tash comprend toutes les inscriptions publiées par Thureau-Dangin et celles des pièces inscrites du Badisches Landesmuseum de Karlsruhe et du Metropolitan Museum de New York (avec peu d'exceptions). Manquent en particulier les marques de certaines pièces inscrites du Musée national d'Alep et celles d'ivoires conservés à Jérusalem (voir ici « Catalogue »). Du point de vue épigraphique, au-delà du catalogue complet présenté ici par É. Fontan et G. Affanni, un travail à faire consisterait en une comparaison méthodique entre les lettres gravées et l'iconographie et le style des pièces marquées. Pour cela, il faudrait dresser un tableau des différentes formes des lettres, qui complète celui de Thureau-Dangin (fig. 56) en contrôlant si les mêmes marques sont présentes sur des objets découverts ailleurs qu'à Arslan Tash et qui présentent une iconographie et un style semblables (certaines comparaisons ont été déjà établies) 9 ; en somme, il faudrait essayer

C omme dans le cas d'ivoires travaillés venant de différents sites de l'âge du fer II, le lot déc... more C omme dans le cas d'ivoires travaillés venant de différents sites de l'âge du fer II, le lot découvert ou récupéré venant du Bâtiment aux ivoires d'Arslan Tash 1 présente sur certaines pièces des lettres de l'alphabet d'origine phénicienne gravées le plus souvent au revers ou sur les tenons des plaquettes avec différents types de représentations. L'intérêt des graffitis d'Arslan Tash consiste en particulier dans leur relation avec le texte plus long de la lamelle qui comporte le nom d'Haza'el de Damas 2 , trouvée dans le même bâtiment qui permettrait – et qui a permis – de les mettre en rapport, du moins en partie, avec le royaume de Damas 3. Les problèmes que l'analyse des ivoires à inscription pourrait aider à résoudre sont les suivants :-l'origine de certains ivoires travaillés et leur chronologie ;-la présence éventuelle de pièces d'origines différentes sur la base de la forme des lettres qui les marquent 4 ;-le mobilier éventuel dont les pièces inscrites faisaient partie. Il faut remarquer tout de suite que les ivoires inscrits – la lamelle d'Haza'el mise à part – présentent en général une ou deux lettres (parfois trois et jusqu'à cinq) ne formant pas, le plus souvent, des mots connus et consistant en séries de signes (parfois de simples symboles) de fonction incertaine (fabrication, assemblage ou autre indication). Dans le groupe d'Arslan Tash, dans deux cas seulement il est possible d'identifier des mots complets (voir ci-dessous). En outre, dans la plupart des exemples, la forme des lettres n'est pas particulièrement soignée et ne correspond pas toujours à celle d'inscriptions pour ainsi dire « monumentales » ou « officielles ». Parfois même, il est difficile d'attribuer des lettres isolées à l'alphabet phénicien ou araméen. En conséquence, à Arslan Tash, la comparaison entre les marques et les lettres du texte mentionnant Haza'el, tant du point de vue de leur date que de leur aire de fabrication, ne peut donner que des résultats partiels. L'analyse des inscriptions de tous les ivoires d'Arslan Tash connus jusqu'alors a été effectuée par Wolfgang Röllig dans le vol. 2 de la « Neue Ephemeris für Semitische Epigraphik », paru en 1974, où l'auteur a recueilli aussi les inscriptions ou marques provenant de Nimrud – palais sud-ouest, Fort Salmanasar, « Burnt Palace 5 » –, Ninive, Samarie et Megiddo 6. Dans cette édition, chaque pièce est accompagnée de photographies et dans certains cas d'un dessin ; les dessins, contrôlés sur la base des reproductions photographiques, sont fidèles et aident sensiblement à la comparaison de la forme des lettres attestées. Des examens des lettres et graffitis sur ivoires et autres matériels de Nimrud ont été accomplis par A. R. Millard 7 ; une liste des pièces avec marques gravées sur les ivoires de ce site (publiés dans Ivories from Nimrud I-VII) est fournie dans le dernier travail de G. Herrmann et S. Laidlaw 8. Le catalogue de W. Röllig concernant Arslan Tash comprend toutes les inscriptions publiées par Thureau-Dangin et celles des pièces inscrites du Badisches Landesmuseum de Karlsruhe et du Metropolitan Museum de New York (avec peu d'exceptions). Manquent en particulier les marques de certaines pièces inscrites du Musée national d'Alep et celles d'ivoires conservés à Jérusalem (voir ici « Catalogue »). Du point de vue épigraphique, au-delà du catalogue complet présenté ici par É. Fontan et G. Affanni, un travail à faire consisterait en une comparaison méthodique entre les lettres gravées et l'iconographie et le style des pièces marquées. Pour cela, il faudrait dresser un tableau des différentes formes des lettres, qui complète celui de Thureau-Dangin (fig. 56) en contrôlant si les mêmes marques sont présentes sur des objets découverts ailleurs qu'à Arslan Tash et qui présentent une iconographie et un style semblables (certaines comparaisons ont été déjà établies) 9 ; en somme, il faudrait essayer
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