Papers by Jean-Yves Hunot
https://www.maine-et-loire.fr/fileadmin/Departement/Services-informations/Culture-patrimoine/publications-patrimoine/revue-numerique/DEP49-patrimoine-textile-09_Maisons-tisserands.pdf
Dans revue numérique Patrimoines en Anjou n°1 - 2020, avec J.-Y. Hunot (Conservation départementa... more Dans revue numérique Patrimoines en Anjou n°1 - 2020, avec J.-Y. Hunot (Conservation départementale du Maine-et-Loire, Pôle archéologie).

Le pan de bois de l'Anjou antérieur au xvi e siècle dans l'habitat seigneurial L e tuffeau, roche... more Le pan de bois de l'Anjou antérieur au xvi e siècle dans l'habitat seigneurial L e tuffeau, roche emblématique du Val de Loire, occulte l'utilisation d'une grande diversité des matériaux de construction mis à disposition par une géologie contrastée. Toutefois, en Anjou, le bois fut parfois choisi en remplacement ou en complément des roches locales y compris dans les secteurs où le tuffeau abonde. Les recherches de G. Carré et E. Litoux depuis les années 1990 sur l'habitat aristocratique médiéval ont révélé nombre de sites méconnus antérieurs à la seconde moitié du xve siècle. Ainsi c'est quelques soixante sites qui ont été à ce jour étudiés dont plus d'un tiers conserve des structures en bois. La grande reconstruction postérieure à la guerre de Cent Ans de ces manoirs n'a pas rejeté ce mode de construction. La présentation de quelques sites, dont plusieurs exemples ont bénéficié de dendrochronologie, montrera la variété des mises en oeuvre sur presque deux siècles. Hors du milieu urbain, le pan de bois existe tant dans les petits manoirs ruraux que dans les châteaux. Ces quelques cas font ressortir les disparitions qui ont eu lieu dans les siècles suivants avec la substitution du bois par de la pierre.
Le cercueil pour transporter un corps ou le coffrage pour contenir la poussée des terres requière... more Le cercueil pour transporter un corps ou le coffrage pour contenir la poussée des terres requièrent des technicités spécifiques. Du choix de l'essence à leur assemblage, différentes étapes sont nécessaires. Il est important de prendre en compte toutes les possibilités d'assemblage en plus du simple clouage avant de tenter une restitution à partir des seules évidences taphonomiques. La préservation d'éléments de liaison peut guider le choix parmi les nombreux moyens de joindre des planches dont une partie est archéologiquement avérée au cours de l'Antiquité et du Moyen Âge.
L'église abbatiale de Fontevraud a livré 63 cercueils datant de la fin du Moyen Âge au XVIII e s.... more L'église abbatiale de Fontevraud a livré 63 cercueils datant de la fin du Moyen Âge au XVIII e s. L'étude des sépultures traduit pour l'essentiel une décomposition en espace clos, mais un maintien des connexions suggère parfois un colmatage partiel rapide, qui pourrait s'expliquer par une décomposition ponctuelle du bois, observée par ailleurs en médecine légale. Lors de l'évolution du cercueil, la déformation des parois latérales avant l'effondrement du couvercle a ainsi pu être accompagnée de la décomposition de planches, quelquefois même avant la décomposition totale du corps.

Quel que soit le point d'où le visiteur découvre le château de Saumur, le monument édifié au somm... more Quel que soit le point d'où le visiteur découvre le château de Saumur, le monument édifié au sommet du coteau, dans l'écrin de la citadelle protestante, avec la ville et le fleuve royal à ses pieds, crée aujourd'hui encore une très forte impression. Figuré dans toute sa splendeur sur l'enluminure des Très Riches Heures du duc de Berry, Saumur compte parmi ces sites emblématiques qui façonnent les représentations que tout un chacun se fait du château médiéval. L'ouvrage collectif présenté ici est le résultat d'une convergence de recherches et d'une fructueuse collaboration inter-disciplinaire qui ont permis de renouveler en profondeur l'histoire de la construction du château et de la citadelle de Saumur. La mise en évidence des vestiges de l'abbaye des X e-XI e siècles, la découverte des restes d'une grande tour maîtresse romane, l'édification d'une forteresse philippienne constituent des jalons maintenant mieux cernés. La construction du palais ducal, grand témoin de l'architecture somptuaire des princes des fleurs de lis, illustre la parfaite symbiose unissant vers 1400 l'expression du pouvoir au goût des arts. Deux siècles plus tard, le gouverneur protestant Duplessis-Mornay imprima durablement sa marque en engageant l'impressionnant chantier de la citadelle puis en faisant aménager des appartements de prestige à l'intérieur du château médiéval. Les affectations successives, pénitentiaires, militaires altérèrent progressivement la physionomie du monument mais en assurèrent également la conservation. La publication éclaire d'un jour nouveau l'histoire longue d'une restauration ponctuée de belles découvertes mais également de soubresauts parmi lesquels l'effondrement du front nord de la citadelle survenu en 2001. La Société Française d'Archéologie est heureuse aujourd'hui de proposer la publication de cet ouvrage composé de synthèses inédites richement documentées et illustrées, rédigées par une dizaine de spécialistes.
Uploads
Papers by Jean-Yves Hunot