Papers by Jean-Michel Delire
Il faut cependant noter la présence de tables de comptes, qui devaient notamment faciliter le cal... more Il faut cependant noter la présence de tables de comptes, qui devaient notamment faciliter le calcul des rations, voir tout récemment A. ARCHI. Tatjles de comptes éblaïtes. RA 83, 1989, pp 1-6 Voir è ce propos, M. A POWELL. Three Problems in the History of Cuneiform Writing;

Raymond CHEVALLIER, Sciences et techniques à Rome, Paris, Presses Universitaires de France, 1993 (Que sais-je ?, 2763), 17,5 X 11,5 cm, 128 p., nombr. fig., ISBN 2-13-045538-7 Latomus, 1990
nihus est compris comme des créances périlleuses pour les pères de famille (p. 69) ; mais, même e... more nihus est compris comme des créances périlleuses pour les pères de famille (p. 69) ; mais, même en cherchant à donner à incenus sa signification la plus large, cet adjectif ne semble pas désigner quelque chose de dangereux, mais plutôt d'incertain. L a troi sième partie, qui définit la sphère d'application du sénatusconsulte, contient des aperçus intéressants. L 'auteur insiste sur la multiplication des exceptions et des cas où cette réglementation ne s'applique pas pour éviter de tenir le filim familias à l'écart de toute activité juridique. En outre, l'évolution qui s'amorce au deuxième et au troisième siècles tend à limiter la place du sénatus<onsulte macédonien, au moment où la pairia potestas s'affaiblit. Ainsi Fr. L ucrezi nous propose une vaste synthèse qui replace cette mesure dans son contexte, tend à la comprendre en profondeur et à montrer comment sa place se modifie. Tel ou tel aspect de ses conclusions peut bien sûr appeler la discussion, mais on ne saurait nier l'importance de ce travail, qui comble une lacune dans les études de droit romain.
Bulletin de la Classe des sciences. Académie royale de Belgique, 1984
Convexity numbers can be defined for graphs with the follow¬ ing definition of convexity : a subs... more Convexity numbers can be defined for graphs with the follow¬ ing definition of convexity : a subset S of the set of vertices V(G) of the graph G is said to be convex if for every vertices x and y in S, all the geodesies of G between x and y are in S. Among these numbers, we investigate especially the Radon number and after the description of some useful properties of graphs having a high Radon number as compared to their number of vertices, we classify those with n + 1, n, n — 1 and n — 2 as Radon number («is the cardinality of V(G)).
L'Antiquité Classique, 2003
Delire Jean-Michel. Serafina CUOMO, Ancient Mathematics. . In: L'antiquité classique, Tome 72... more Delire Jean-Michel. Serafina CUOMO, Ancient Mathematics. . In: L'antiquité classique, Tome 72, 2003. pp. 485-488

Journal des sçavans, 2013
Quand, en 1727, Jai Singh commençait à construire sa nouvelle capitale, Jaipur, il avait déjà éri... more Quand, en 1727, Jai Singh commençait à construire sa nouvelle capitale, Jaipur, il avait déjà érigé en 1724-1725, à la demande de l’empereur du Mogol, son premier observatoire à Delhi, suivi de quatre autres. Très savant en astronomie, Jai Singh avait alors lu et fait traduire, du persan, de l’arabe et même du grec via l’arabe, plusieurs livres sur le sujet. Quelques années plus tard, Jai Singh rencontrait Manuel de Figuiredo, un jésuite portugais, recteur de la mission d’Agra, qui sans aucun doute lui avait parlé des progrès européens en astronomie. Finalement, Jai Singh finança en 1728 un voyage de Figueiredo à Lisbonne pour qu’il en rapporte des tables astronomiques récentes. Jai Singh avait aussi envoyé des lettres à différentes autorités européennes en Inde, le vice-roi du Portugal à Goa ou le haut-conseil français de Pondichéry, pour leur demander des astronomes experts pour Jaipur. Cette demande eut des conséquences d’une grande portée, comme le transfert en Inde après 1735 de plusieurs missionnaires germanophones, dont Andreas Strobl était le plus disert, décrivant dans ses lettres à son frère tous les détails de sa vie et de ses voyages. Figueiredo et Strobl, et d’autres personnages moins connus, ont laissé des lettres en latin, portugais, allemand ou français, certaines inédites, à l’aide desquelles nous retraçons la fascination du XVIIIe siècle pour les découvertes sociales, géographiques et scientifiques.
Revue d Histoire des Mathematiques, 1993
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Il existe, parmi les innombrables témoigna ges que nous avons conservés de l'écri •.ure cunéiform... more Il existe, parmi les innombrables témoigna ges que nous avons conservés de l'écri •.ure cunéiforme, une ta blette unique en son genre. Plus de mille a ns a va nt la na is sa nce présumée de Pytha gore, elle énumérait déjà une série de triples pytha goriciens, c'est à dire de nombres entiers mesura nt les trois côtés d'un tria ngle recta ngle. Son nom : Plimpton 322. Ma lheureusement elle est incomplète et nous ne savons ni com ment ni pourquoi les Ba byloniens a va ient éta bli une telle liste.

L'Arénaire n'est certainement pas le texte d'Archimède le plus intéressant pour un mathématicien ... more L'Arénaire n'est certainement pas le texte d'Archimède le plus intéressant pour un mathématicien ou un physicien. Il ne contient pas, comme d'autres, de très complexes développements sur les propriétés des spirales, sur la manière de calculer l'aire comprise entre une parabole et une droite ou la sur f ace d'un cercle ni sur ce que nous appelons au jourd'hui l'hydrostatique. C'est un petit ouvrage, d'une vingtaine de pages, dédié, contrairement à ses autres oeuvres, qui étaient adressées à des mathématiciens f ameux comme Eratosthène ou Dosithéos, à son patron et ami Gélon, tyran de Syracuse. Il traite essentiellement de mathématiques et d'astronomie élémentaires, mais il présente aussi des aspects particuliers qui motivent qu'on s'y intéresse autant qu'à ses grandes oeuvres. D'une part, Archimède nous y inf orme sur l'astronomie de son temps et nous y décrit certaines méthodes qui permettaient alors de mesurer des objets astronomiques (distances, diamètres apparents, ...). Il s'y intéresse aussi aux problèmes de la numération ou, plus précisément, aux problèmes de l'énonciation des grands nombres, qui, à son époque, n'étaient pas encore résolus'. D'autre part, du f ait que ce texte n'était destiné qu'à une audience locale (seraitce le texte d'un exposé, mis ensuite par écrit ?), il est rédigé dans un dialecte grec inhabituel même pour les hellénistes, parce qu'il n'est pas l'un de ceux, ionien ou attique, qui ont servi de base au grec hellénistique, celui de la grande extension (jusqu'aux f rontières de l'Inde et en Egypte)
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Doctorat en philosophie et lettresinfo:eu-repo/semantics/nonPublishe
Aestimatio: Critical Reviews in the History of Science, 2016
India is a collection of seven articles by prominent scholars in the field with a preface by J. M... more India is a collection of seven articles by prominent scholars in the field with a preface by J. M. Delire, the volume's editor. The articles all came out of presentations given at a colloquium held at the Université Libre de Bruxelles in Brussels, Belgium on 24 April 2009, attended by an international group of scholars. Of the seven articles, three are in French and four are in English.
Journal of the American Oriental Society, 2012

Journal des savants, 2013
Quand, en 1727, Jai Singh commencait a construire sa nouvelle capitale, Jaipur, il avait deja eri... more Quand, en 1727, Jai Singh commencait a construire sa nouvelle capitale, Jaipur, il avait deja erige en 1724-1725, a la demande de l’empereur du Mogol, son premier observatoire a Delhi, suivi de quatre autres. Tres savant en astronomie, Jai Singh avait alors lu et fait traduire, du persan, de l’arabe et meme du grec via l’arabe, plusieurs livres sur le sujet. Quelques annees plus tard, Jai Singh rencontrait Manuel de Figuiredo, un jesuite portugais, recteur de la mission d’Agra, qui sans aucun doute lui avait parle des progres europeens en astronomie. Finalement, Jai Singh financa en 1728 un voyage de Figueiredo a Lisbonne pour qu’il en rapporte des tables astronomiques recentes. Jai Singh avait aussi envoye des lettres a differentes autorites europeennes en Inde, le vice-roi du Portugal a Goa ou le haut-conseil francais de Pondichery, pour leur demander des astronomes experts pour Jaipur. Cette demande eut des consequences d’une grande portee, comme le transfert en Inde apres 1735 de plusieurs missionnaires germanophones, dont Andreas Strobl etait le plus disert, decrivant dans ses lettres a son frere tous les details de sa vie et de ses voyages. Figueiredo et Strobl, et d’autres personnages moins connus, ont laisse des lettres en latin, portugais, allemand ou francais, certaines inedites, a l’aide desquelles nous retracons la fascination du XVIIIe siecle pour les decouvertes sociales, geographiques et scientifiques.
L Antiquite Classique, 2003
Delire Jean-Michel. Serafina CUOMO, Ancient Mathematics. . In: L'antiquité classique, Tome 72... more Delire Jean-Michel. Serafina CUOMO, Ancient Mathematics. . In: L'antiquité classique, Tome 72, 2003. pp. 485-488

L'Arénaire n'est certainement pas le texte d'Archimède le plus intéressant pour un mathématicien ... more L'Arénaire n'est certainement pas le texte d'Archimède le plus intéressant pour un mathématicien ou un physicien. Il ne contient pas, comme d'autres, de très complexes développements sur les propriétés des spirales, sur la manière de calculer l'aire comprise entre une parabole et une droite ou la sur f ace d'un cercle ni sur ce que nous appelons au jourd'hui l'hydrostatique. C'est un petit ouvrage, d'une vingtaine de pages, dédié, contrairement à ses autres oeuvres, qui étaient adressées à des mathématiciens f ameux comme Eratosthène ou Dosithéos, à son patron et ami Gélon, tyran de Syracuse. Il traite essentiellement de mathématiques et d'astronomie élémentaires, mais il présente aussi des aspects particuliers qui motivent qu'on s'y intéresse autant qu'à ses grandes oeuvres. D'une part, Archimède nous y inf orme sur l'astronomie de son temps et nous y décrit certaines méthodes qui permettaient alors de mesurer des objets astronomiques (distances, diamètres apparents, ...). Il s'y intéresse aussi aux problèmes de la numération ou, plus précisément, aux problèmes de l'énonciation des grands nombres, qui, à son époque, n'étaient pas encore résolus'. D'autre part, du f ait que ce texte n'était destiné qu'à une audience locale (seraitce le texte d'un exposé, mis ensuite par écrit ?), il est rédigé dans un dialecte grec inhabituel même pour les hellénistes, parce qu'il n'est pas l'un de ceux, ionien ou attique, qui ont servi de base au grec hellénistique, celui de la grande extension (jusqu'aux f rontières de l'Inde et en Egypte)
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