La vie d'un quercynois en Russie avec, pour point de départ, sa rencontre décisive avec la Génér... more La vie d'un quercynois en Russie avec, pour point de départ, sa rencontre décisive avec la Générale Orlova, dont l'époux, spécialiste de tactique militaire et grand admirateur de Souvorov, s'illustra pendant la guerre russo-japonaise, la création d'une école d'élevage de volailles sur la propriété de cette dernière à Borovenka (Okulovka) à une époque où la famine faisait rage parmi la population pauvre qui, souvent par ignorance de simples règles d'hygiène, n'arrivait pas à conserver la maigre basse-cour qu'elle pouvait posséder, enfin la présentation d'une couveuse de son invention à Nicolas II, Alexandra et leurs enfants. L'article est suivi de l'intégralité des lettres qu'il envoyait en France, à Sabadel, témoignage de la vie d'un français en Russie
L'auteur s'interroge sur l'origine de cette armure, objet de passionnantes études dans les domai... more L'auteur s'interroge sur l'origine de cette armure, objet de passionnantes études dans les domaines technique, artistique et historique, attribuée dans un premier temps au quercynois Galiot de Genouilhac , Maître de l'Artillerie de François Ier , puis au roi Henry VIII d'Angleterre. Cette étude a été scindée en 2 parties : la première correspondant aux chapitres I et II du sommaire cidessous, a été publiée dans notre précédent Bulletin (pp. 24-52) et la seconde publiée dans ce numéro.
Bulletin de l'Association des Amis de Saint-Céré, 2022
L'auteur 1 s'interroge sur l'origine de cette armure, objet de passionnantes études dans les doma... more L'auteur 1 s'interroge sur l'origine de cette armure, objet de passionnantes études dans les domaines technique, artistique et historique, attribuée dans un premier temps au quercynois Galiot de Genouilhac 2 , Maître de l'Artillerie de François I er , puis au roi Henry VIII d'Angleterre. Cette étude a été scindée en 2 parties : la seconde à paraître dans notre prochain numéro (voir le sommaire complet en fin de cette première partie).
Bulletin de l'Association des Amis du Pays de Saint-Céré, n°79 éré, 2023
L'auteur s'interroge sur l'origine de cette armure, objet de passionnantes études dans les domain... more L'auteur s'interroge sur l'origine de cette armure, objet de passionnantes études dans les domaines technique, artistique et historique, attribuée dans un premier temps au quercynois Galiot de Genouilhac, Maître de l'Artillerie de François Ier, puis au roi Henry VIII d'Angleterre.
Bulletin de l'Association des Amis du Pays de Saint-Céré n°78, 2022
L'auteur f s'interroge sur l'origine de cette armure, objet de passionnantes études dans les doma... more L'auteur f s'interroge sur l'origine de cette armure, objet de passionnantes études dans les domaines technique, artistique et historique, attribuée dans un premier temps au quercynois Galiot de Genouilhac', Maître de l'Artillerie de François F 1 2. puis au roi Henry' VIII d'Angleterre. Celte étude a été scindée en 2 parties : la seconde à paraître dans notre prochain numéro (voir le sommaire complet enfin de cette première partie).
Complément à l'article de Jean Rocacher publié en 1985 dans le quatrième fascicule du Bulletin de... more Complément à l'article de Jean Rocacher publié en 1985 dans le quatrième fascicule du Bulletin de la Société des études du Lot.
C'est notre bibliothécaire, Guylène Serin, qui a proposé les lieux à visiter lors de cette sortie... more C'est notre bibliothécaire, Guylène Serin, qui a proposé les lieux à visiter lors de cette sortie d'automne : Flaujac-Gare, Espédaillac, Ginouillac et Sainte-Néboule ainsi que la bonne table à laquelle nous nous sommes copieusement restaurés à mi-parcours, à Corn. Son excellente connaissance du terrain comme randonneuse infatigable lui a permis de nouer les contacts nécessaires à la visite de plusieurs propriétés privées difficiles d'accès mais présentant toutes un intérêt architectural et historique certain. Nous avons eu une chance supplémentaire, celle de rencontrer sur place des propriétaires au parcours parfois original, tous détenteurs d'une expérience unique de conservation ou restauration du patrimoine, bref de personnages dans toute l'acception positive du terme, M lle Isabelle Veverka à Sainte-Néboule et M. et M me Lust à Espédaillac. Qu'ils soient ici remerciés pour leur disponibilité et leur accueil si sympathique. Nous associons à ces remerciements M. le maire d'Espédaillac qui nous a reçus et accompagnés sur place lors de la visite du manoir du Poujet et notre sociétaire Guy Réveillac pour ses interventions en faveur de la SEL à Ginouillac. Dans l'exercice si périlleux de la collecte des informations nécessaires aux visites, outre l'apport de propriétaires érudits et attentifs, nous avons pu bénéficier des recherches menées par Guylène Serin qui s'est nourrie des meilleures sources disponibles et de celles de M. Christophe Galinon, du Service patrimoine de la ville de Figeac, qui n'a pas hésité à sacrifier un weekend à nous guider dans la visite de Sainte-Néboule. Nous leur adressons toutes nos félicitations pour la richesse et la pertinence de leurs communications respectives. Enfin, la qualité des présentations effectuées nous ôte le souci de rédiger le compterendu détaillé habituel. En effet, Guylène Serin a bien voulu nous communiquer dès à présent un véritable article sur les premières étapes de notre sortie et nous y ajouterons, dans un prochain Bulletin, les contributions de Christophe Galinon et nous-même sur Sainte-Néboule et ses environs immédiats. P.F.
présente au palais un incubateur au Tsar Nicolas II et à son épouse Alexandra, dont il dévoile le... more présente au palais un incubateur au Tsar Nicolas II et à son épouse Alexandra, dont il dévoile les secrets aux enfants impériaux. Quelques années après la révolution de 1917, vivant retiré dans une modeste maison, il est emporté par une maladie chronique dont sa condition financière ne peut plus désormais le sauver. Il est enterré dans le petit village de Borovenka, station Nikolaïev. Jean Victor est né le 27 décembre 1863 à Sabadel dans le canton de Lauzès (Lot). Son père, Jean-Pierre 2 , est maire du village, sa mère s'appelle Rosalie Faurie. Comme toute sa fratrie, il naît très vraisemblablement au mas de Pouchou 3 , berceau de la famille Bastide, aujourd'hui encore demeure de sa famille. Le mas de Pouchou est comme une proue de navire dominant la vallée de la Sagne, d'où le regard se perd au loin, sans entrave, invitant au départ vers d'autres cieux. La terre y paraît fertile, la nature étonnement verdoyante même par grosse chaleur, comme miraculeusement épargnée d'une trop grande sècheresse. Nous ne possédons pas de portrait de Victor. Cependant nous savons par son registre matricule 4 qu'il a des cheveux et des yeux châtain foncé. Son nez est fort, sa bouche moyenne, son menton à fossettes avec cicatrice, son visage est ovale. Il mesure 1,71 m. Il est alors étudiant. Son niveau d'instruction générale indique le chiffre 3. Sa fiche matricule indique qu'en 1883 il est propre au service : « Parti le 5 décembre 1885, arrivé au corps ledit jour, n°matricule 4396, brigadier le 23 août 1886-maréchal des logis le 22 septembre 1887 », ayant suivi la formation des chefs artificiers à l'école
Après sa restauration dans les années 1870 1 par Paul Gout, ce monument défensif construit au XIV... more Après sa restauration dans les années 1870 1 par Paul Gout, ce monument défensif construit au XIV e siècle 2 connut au cours du XX e siècle quelques petites mésaventures. Pluie de pierres sous la tour est La tour est se situe rive droite, côté ville. Le mardi 15 octobre 1929 au matin, un événement banal modifia durablement son allure. Sous le titre « Au pont Valentré, du bruit pour rien », le Journal du Lot du vendredi 18 octobre 1929 rapporte les faits suivants : « Mardi, M. Dalat, cantonnier du service des Ponts et Chaussées dans la rue Wilson, l'avenue de l'abattoir et sur le pont Valentré, faisant une tournée de surveillance, entendit la chute de grosses pierres sur le pont. Il se rendit sur les lieux. Effectivement il constata que du premier étage de la première tour, du côté de Cahors, quelques pierres s'étaient détachées et gisaient sur le sol. Il pouvait en tomber d'autres. Il s'empressa d'informer son chef de service, M. Fraysse, agent-voyer, de cet état de choses. M. Fraysse prévint à son tour M. Bergounioux [sic] 3 architecte des Beaux-arts, qui se rendit sur les lieux et donna l'ordre d'empêcher toute circulation sur le pont. Des accidents étaient à craindre ; les passants auraient pu être blessés par la chute de pierres. Or, on sait que le matin sur le pont passent de nombreuses laitières venant de Pradines, Labéraudie. M. Camboulive, entrepreneur, fit placer aux entrées du pont, quelques matériaux pour interdire toute circulation, et fit exécuter les travaux ordonnés par l'architecte des Beaux-arts. Mais, contrairement aux bruits qui circulaient en ville, il n'y avait pas « d'affaissement du pont Valentré provoqué par le feu d'artifice !!! » Voici ce qui s'était produit : deux cintres sur quatre, soutenant les mâchicoulis en encorbellement de la 1 re tour du côté de Cahors, mais face à Cabazat, s'étaient dés
La vie d'un quercynois en Russie avec, pour point de départ, sa rencontre décisive avec la Génér... more La vie d'un quercynois en Russie avec, pour point de départ, sa rencontre décisive avec la Générale Orlova, dont l'époux, spécialiste de tactique militaire et grand admirateur de Souvorov, s'illustra pendant la guerre russo-japonaise, la création d'une école d'élevage de volailles sur la propriété de cette dernière à Borovenka (Okulovka) à une époque où la famine faisait rage parmi la population pauvre qui, souvent par ignorance de simples règles d'hygiène, n'arrivait pas à conserver la maigre basse-cour qu'elle pouvait posséder, enfin la présentation d'une couveuse de son invention à Nicolas II, Alexandra et leurs enfants. L'article est suivi de l'intégralité des lettres qu'il envoyait en France, à Sabadel, témoignage de la vie d'un français en Russie
L'auteur s'interroge sur l'origine de cette armure, objet de passionnantes études dans les domai... more L'auteur s'interroge sur l'origine de cette armure, objet de passionnantes études dans les domaines technique, artistique et historique, attribuée dans un premier temps au quercynois Galiot de Genouilhac , Maître de l'Artillerie de François Ier , puis au roi Henry VIII d'Angleterre. Cette étude a été scindée en 2 parties : la première correspondant aux chapitres I et II du sommaire cidessous, a été publiée dans notre précédent Bulletin (pp. 24-52) et la seconde publiée dans ce numéro.
Bulletin de l'Association des Amis de Saint-Céré, 2022
L'auteur 1 s'interroge sur l'origine de cette armure, objet de passionnantes études dans les doma... more L'auteur 1 s'interroge sur l'origine de cette armure, objet de passionnantes études dans les domaines technique, artistique et historique, attribuée dans un premier temps au quercynois Galiot de Genouilhac 2 , Maître de l'Artillerie de François I er , puis au roi Henry VIII d'Angleterre. Cette étude a été scindée en 2 parties : la seconde à paraître dans notre prochain numéro (voir le sommaire complet en fin de cette première partie).
Bulletin de l'Association des Amis du Pays de Saint-Céré, n°79 éré, 2023
L'auteur s'interroge sur l'origine de cette armure, objet de passionnantes études dans les domain... more L'auteur s'interroge sur l'origine de cette armure, objet de passionnantes études dans les domaines technique, artistique et historique, attribuée dans un premier temps au quercynois Galiot de Genouilhac, Maître de l'Artillerie de François Ier, puis au roi Henry VIII d'Angleterre.
Bulletin de l'Association des Amis du Pays de Saint-Céré n°78, 2022
L'auteur f s'interroge sur l'origine de cette armure, objet de passionnantes études dans les doma... more L'auteur f s'interroge sur l'origine de cette armure, objet de passionnantes études dans les domaines technique, artistique et historique, attribuée dans un premier temps au quercynois Galiot de Genouilhac', Maître de l'Artillerie de François F 1 2. puis au roi Henry' VIII d'Angleterre. Celte étude a été scindée en 2 parties : la seconde à paraître dans notre prochain numéro (voir le sommaire complet enfin de cette première partie).
Complément à l'article de Jean Rocacher publié en 1985 dans le quatrième fascicule du Bulletin de... more Complément à l'article de Jean Rocacher publié en 1985 dans le quatrième fascicule du Bulletin de la Société des études du Lot.
C'est notre bibliothécaire, Guylène Serin, qui a proposé les lieux à visiter lors de cette sortie... more C'est notre bibliothécaire, Guylène Serin, qui a proposé les lieux à visiter lors de cette sortie d'automne : Flaujac-Gare, Espédaillac, Ginouillac et Sainte-Néboule ainsi que la bonne table à laquelle nous nous sommes copieusement restaurés à mi-parcours, à Corn. Son excellente connaissance du terrain comme randonneuse infatigable lui a permis de nouer les contacts nécessaires à la visite de plusieurs propriétés privées difficiles d'accès mais présentant toutes un intérêt architectural et historique certain. Nous avons eu une chance supplémentaire, celle de rencontrer sur place des propriétaires au parcours parfois original, tous détenteurs d'une expérience unique de conservation ou restauration du patrimoine, bref de personnages dans toute l'acception positive du terme, M lle Isabelle Veverka à Sainte-Néboule et M. et M me Lust à Espédaillac. Qu'ils soient ici remerciés pour leur disponibilité et leur accueil si sympathique. Nous associons à ces remerciements M. le maire d'Espédaillac qui nous a reçus et accompagnés sur place lors de la visite du manoir du Poujet et notre sociétaire Guy Réveillac pour ses interventions en faveur de la SEL à Ginouillac. Dans l'exercice si périlleux de la collecte des informations nécessaires aux visites, outre l'apport de propriétaires érudits et attentifs, nous avons pu bénéficier des recherches menées par Guylène Serin qui s'est nourrie des meilleures sources disponibles et de celles de M. Christophe Galinon, du Service patrimoine de la ville de Figeac, qui n'a pas hésité à sacrifier un weekend à nous guider dans la visite de Sainte-Néboule. Nous leur adressons toutes nos félicitations pour la richesse et la pertinence de leurs communications respectives. Enfin, la qualité des présentations effectuées nous ôte le souci de rédiger le compterendu détaillé habituel. En effet, Guylène Serin a bien voulu nous communiquer dès à présent un véritable article sur les premières étapes de notre sortie et nous y ajouterons, dans un prochain Bulletin, les contributions de Christophe Galinon et nous-même sur Sainte-Néboule et ses environs immédiats. P.F.
présente au palais un incubateur au Tsar Nicolas II et à son épouse Alexandra, dont il dévoile le... more présente au palais un incubateur au Tsar Nicolas II et à son épouse Alexandra, dont il dévoile les secrets aux enfants impériaux. Quelques années après la révolution de 1917, vivant retiré dans une modeste maison, il est emporté par une maladie chronique dont sa condition financière ne peut plus désormais le sauver. Il est enterré dans le petit village de Borovenka, station Nikolaïev. Jean Victor est né le 27 décembre 1863 à Sabadel dans le canton de Lauzès (Lot). Son père, Jean-Pierre 2 , est maire du village, sa mère s'appelle Rosalie Faurie. Comme toute sa fratrie, il naît très vraisemblablement au mas de Pouchou 3 , berceau de la famille Bastide, aujourd'hui encore demeure de sa famille. Le mas de Pouchou est comme une proue de navire dominant la vallée de la Sagne, d'où le regard se perd au loin, sans entrave, invitant au départ vers d'autres cieux. La terre y paraît fertile, la nature étonnement verdoyante même par grosse chaleur, comme miraculeusement épargnée d'une trop grande sècheresse. Nous ne possédons pas de portrait de Victor. Cependant nous savons par son registre matricule 4 qu'il a des cheveux et des yeux châtain foncé. Son nez est fort, sa bouche moyenne, son menton à fossettes avec cicatrice, son visage est ovale. Il mesure 1,71 m. Il est alors étudiant. Son niveau d'instruction générale indique le chiffre 3. Sa fiche matricule indique qu'en 1883 il est propre au service : « Parti le 5 décembre 1885, arrivé au corps ledit jour, n°matricule 4396, brigadier le 23 août 1886-maréchal des logis le 22 septembre 1887 », ayant suivi la formation des chefs artificiers à l'école
Après sa restauration dans les années 1870 1 par Paul Gout, ce monument défensif construit au XIV... more Après sa restauration dans les années 1870 1 par Paul Gout, ce monument défensif construit au XIV e siècle 2 connut au cours du XX e siècle quelques petites mésaventures. Pluie de pierres sous la tour est La tour est se situe rive droite, côté ville. Le mardi 15 octobre 1929 au matin, un événement banal modifia durablement son allure. Sous le titre « Au pont Valentré, du bruit pour rien », le Journal du Lot du vendredi 18 octobre 1929 rapporte les faits suivants : « Mardi, M. Dalat, cantonnier du service des Ponts et Chaussées dans la rue Wilson, l'avenue de l'abattoir et sur le pont Valentré, faisant une tournée de surveillance, entendit la chute de grosses pierres sur le pont. Il se rendit sur les lieux. Effectivement il constata que du premier étage de la première tour, du côté de Cahors, quelques pierres s'étaient détachées et gisaient sur le sol. Il pouvait en tomber d'autres. Il s'empressa d'informer son chef de service, M. Fraysse, agent-voyer, de cet état de choses. M. Fraysse prévint à son tour M. Bergounioux [sic] 3 architecte des Beaux-arts, qui se rendit sur les lieux et donna l'ordre d'empêcher toute circulation sur le pont. Des accidents étaient à craindre ; les passants auraient pu être blessés par la chute de pierres. Or, on sait que le matin sur le pont passent de nombreuses laitières venant de Pradines, Labéraudie. M. Camboulive, entrepreneur, fit placer aux entrées du pont, quelques matériaux pour interdire toute circulation, et fit exécuter les travaux ordonnés par l'architecte des Beaux-arts. Mais, contrairement aux bruits qui circulaient en ville, il n'y avait pas « d'affaissement du pont Valentré provoqué par le feu d'artifice !!! » Voici ce qui s'était produit : deux cintres sur quatre, soutenant les mâchicoulis en encorbellement de la 1 re tour du côté de Cahors, mais face à Cabazat, s'étaient dés
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