Papers by Elisabeth Dodinet
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 2016
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 2012

HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 2014
Tous droits réservés, en vertu des règles de propriété intellectuelle applicables. Sans autorisat... more Tous droits réservés, en vertu des règles de propriété intellectuelle applicables. Sans autorisation écrite de l'éditeur ou d'un organisme de gestion des droits d'auteur dûment habilités, l'oeuvre ou parties de celle-ci ne peuvent pas être reproduites, sous quelque forme que ce soit, ni transformées, ni diffusées électroniquement, même pour usage privé, excepté dans les cas prévus par la loi. All rights reserved. The contents of the attached document are copyrighted. Unless you have the written permission of the copyright owner or from an authorised licensing body, you may not copy, in any medium, or otherwise reproduce or resell any of the content, even for internal purposes, except as may be allowed by law. Éléments sous droit d'auteur-© Éditions de Boccard Les produits de luxe au Proche-Orient ancien, aux âges du Bronze et du Fer, Casanova M. et Feldman M., éd., 2014, p. 45-60 (Travaux de la MAE, René-Ginouvès, 19) les « parFums » à l'âge du Bronze en méditerranée orientale, luxe ou néCessité ? regards Croisés sur les proBlématiques d'identiFiCation et d'utilisation 1 Elisabeth Dodinet* Résumé Les « parfums » ou onguents sont considérés dans la littérature comme une composante évanescente de ces produits de luxe dont les échanges témoignent de sociétés hiérarchisées unies dans une forme de koinê qui s'étendrait à l'âge du Bronze sur la Méditerranée orientale. Compte tenu de leur spécificité, leurs composants, substances végétales aromatiques ou autres, pour être documentés exigent une confrontation des sources écrites, des apports des sciences du vivant et, plus récemment, des analyses chimiques effectuées sur les résidus organiques conservés dans certains récipients. Le tableau qui en ressort invite à s'interroger sur la réalité des pratiques et du commerce postulé sur la base du matériel archéologique. La nature des choix opérés dans l'environnement, ainsi que les fonctions essentiellement rituelles sembleraient indiquer des produits, certes manipulés par des élites, mais qui défient nos catégories sémantiques et n'ont probablement pas ou peu été échangés dans un cadre proprement commercial.
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 2016
International audienc
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 2021
Manger, boire, se parfumer pour l'éternité, 2021
Le Journal de botanique, 2018

Pallas, 2018
Pallas106.indd 17 05/01/2018 14:41 1.1.1. Les informations fournies par les textes au filtre de l... more Pallas106.indd 17 05/01/2018 14:41 1.1.1. Les informations fournies par les textes au filtre de la botanique Le terme kanaktu est attesté de façon récurrente à partir de l'akkadien ancien (III e millénaire av. n.-è.) et du paléo-babylonien (2004-1595 av. J.-C.) et persiste jusqu'au I er millénaire avant notre ère. Les citations pour kanaktu permettent de dégager plusieurs éléments. Il s'agit d'un arbre (1) venant d'un environnement montagneux, qui a pu être acclimaté et planté dans des parcs royaux en Assyrie au I er millénaire avant notre ère 8 , (2) utilisé majoritairement en composition de type onguent dans l'huile, accessoirement en encens (une citation) ainsi que médicalement ; (3) chez les Hittites, le terme désigne un arbre à « graines » 9 , (4) le bois, les copeaux et peut-être l'exsudat (la traduction de ŠIM fait débat au sein des assyriologues) sont dotés de parfum 10. Le produit est mesuré à la fois par une mesure de contenance, utilisée pour les produits secs et les céréales (ce qui sous-tendrait une forme de poudre ou résine) et par
Manger, boire, se parfumer pour l'éternité, 2021
Manger, boire, se parfumer pour l'éternité, 2021

Botany Letters, 2016
in representation. His theory was that the “culture of flowers” develops mostly where civilizatio... more in representation. His theory was that the “culture of flowers” develops mostly where civilizations are highly elaborated and urbanized. This called for answers, and Mazrui (2014, see chapter 9) has questioned this “African gap”, raising in the process an interesting issue about the nature of flowers. The author underlines that African civilizations celebrate rather the end products (fruit, seeds). Flowers, in Africa, may not be recognized for their aesthetic value, but are indeed acknowledged for their instrumental value (medical uses, providing food). Moreover, when they are acknowledged, their scent or smell is privileged over their beauty, and hence over a visual appreciation. John C. Ryan in a recent work focused on the cultural aspects of interactions and interdependencies between human cultures and flowering plants in Australia (Ryan 2011). In the course of his field studies, one of his interviewees claimed that: “Our human appreciation is either aesthetic or edible. It’s the aesthetic beauty or whether it can be consumed. So that’s the major human perception of the plant. And so we forget that the only reason a plant has a flower is for its own reproduction.“ (Ryan 2011, 36). An anthropological survey of Saharan populations in southeast Morocco reveals a similar framework in yet another context (Gélard 2012). The author was investigating the rationale and values of the plastic China-made flowers in the homes of the local populations. These are used as decorations displayed solely on refrigerators and TV sets, and as a modern substitute for the traditional oleander (Nerium oleander L.) in wedding ceremonies. The women interviewed claimed that it was because the Saharan wilderness does not offer “true flowers” (i.e. polychrome), and because the other available flowers are those of vegetables or fruit trees, which it is totally excluded to pick because they are the premise of fruit, and so of food. A curious case along the same line is provided in a study of the classification of oil plants in Ethiopia. In this work, Strelcyn (1973) records a class of ṭeru ehel as “grains without flowers” (covering also wheat and barley), which serve as food. For these populations, the non-conspicuous flowers simply do not exist as flowers, and the flower is not considered a necessary stage in the formation of useful seeds and grains.
L’encens est aujourd’hui un terme générique qui désigne divers produits aromatiques souvent comme... more L’encens est aujourd’hui un terme générique qui désigne divers produits aromatiques souvent commercialisés sous forme de poudres, cônes ou bâtonnets, parfois simples, plus souvent composés, destinés à être brûlés. Il peut être un support de méditation, un parfum d’ambiance ou destiné à chasser les mauvaises odeurs. Est-ce si moderne ? Existait-il de même dans l’Antiquité un ensemble composite « encens » également défini par sa fonction (matière à brûler) et regroupant en fait plusieurs matièr..

Antiquités africaines, 2015
Les fouilles subaquatiques du Rhône bénéficient d’excellentes conditions de conservation qui favo... more Les fouilles subaquatiques du Rhône bénéficient d’excellentes conditions de conservation qui favorisent la recherche chimique des contenus organiques des céramiques. Ces analyses, pratiquées ici sur quatre amphores africaines de type Ostia LIX, ont révélé la présence contrastée d’huile de ben, de vin et de lait. D’après les textes antiques, l’huile de ben entre dans la composition structurelle des onguents et parfums dont les substances aromatiques sont toujours fixées sur des huiles végétales. La présence sur les quatre échantillons d’une série de biomarqueurs dominants de cette huile ont conduit à envisager l’hypothèse d’un contenu primaire. Néanmoins, la répartition du Moringa sp., arbre à l’origine de cette huile, ne couvre pas le territoire où l’on situe actuellement la production de ces amphores (Afrique proconsulaire et plus spécialement la région nord-ouest de la Tunisie actuelle). Ce constat paradoxal, associé à l’interprétation des inscriptions peintes de Pompéi (Cf. Bonifay et al. dans ce volume), nous ont conduits à envisager que le contenu primaire des Ostia LIX pouvait être des olives conservées dans de la saumure. L’impossibilité d’identifier les biomarqueurs des olives, conservées entières, permettait alors de considérer l’huile de ben comme un contenu secondaire. Pour appréhender la zone de réutilisation de ces amphores, la recherche s’est concentrée sur les zones d’implantation du Moringa sp., et plus particulièrement en Égypte, où la présence des amphores de type Ostia LIX est significative. Nous avons envisagé qu’en partance de Thabraca, ces amphores, vraisemblablement redistribuées à partir de Rome, pouvaient être recyclées en Égypte avec de l’huile de ben. Seules des analyses chimiques complémentaires, issues de contextes différents, permettront de conforter ces conclusions provisoires.
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ne sont pas encore systématiques, mais sont de
plus en plus sollicitées dans le cadre de problématiques
liées aux activités de production, de transformation de
matières premières, aux méthodes et pratiques de stockage,
de transport, de conservation, de consommation, et
aux rituels d’offrandes faites aux divinités et aux défunts.
Une campagne de prélèvements a eu lieu à Apollonia de
Cyrénaïque en 2008 dans le cadre de la Mission archéologique
française en Libye, alors dirigée par André Laronde.
Un peu plus d’une douzaine de vases à parfum de la fi n de
l’époque classique et du début de l’époque hellénistique
ont été sélectionnés afi n de procéder à l’analyse chimique
de leurs contenus organiques. Cet article présente les
résultats de ces analyses et leurs interprétations botaniques
et archéologiques. Il en ressort que les contenus des vases
en céramique se différencient de ceux en albâtre et sont
composés de substances grasses aromatiques à dimension
cosmétique et médicinale, avec des matériaux d’origine
végétale mais aussi animale.