
Doba Soro
Doba SORO,
PhD in Socioanthropology of Development, Socioanthropologist of Water
Assistant at the University of Man, Ivory Coast,
Associate Researcher at the Ivorian Center for Economic and Social Research (CIRES)
Co-Founder of the NGO Urgence Eau Côte d’Ivoire
Executive Secretary of the KMAD Foundation
Consultant Trainer
Supervisors: University of Mab and CIRES
PhD in Socioanthropology of Development, Socioanthropologist of Water
Assistant at the University of Man, Ivory Coast,
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Le 28 juillet 2010 l'Assemblée Générale de l'ONU a reconnu l'accès à une eau de qualité et à des installations sanitaires comme un droit fondamental.
La cible 6.3 des objectifs de développement durable prescrit, d’ici à 2030, d’«améliorer la qualité de l’eau en réduisant la pollution, en éliminant l’immersion de déchets et en réduisant au minimum les émissions de produits chimiques et de matières dangereuses, en diminuant de moitié la proportion d’eaux usées non traitées et en augmentant considérablement à l’échelle mondiale le recyclage et la réutilisation sans danger de l’eau». Les progrès accomplis sur ce plan aideront également à atteindre, entre autres, l’objectif 3 sur la bonne santé et le bien-être, l’objectif 6 sur l’eau propre et l’assainissement, l’objectif 7 sur l’énergie propre à un coût abordable, l’objectif 11 sur les villes et les communautés durables, l’objectif 14 sur la vie aquatique et l’objectif 15 sur la vie terrestre.
Chaque année, 663 millions de personnes n’ont pas accès à l’eau potable dans le monde. L’insalubrité de l’eau et le manque d’assainissement et d’hygiène font 842 000 morts chaque année (OMS 2014). 2.6 millions de personnes meurent chaque année du manque d’accès à l’eau potable et à l’assainissement, soit 5 toutes les minutes (PsEau Mars 2016, Baromètre de l’eau). Plus que 80 % des eaux usées générées par la société retournent dans l’écosystème sans avoir été traitées ou réutilisées.
Les perspectives en matière d’eau douce ne sont pas réjouissantes puisque, de l’avis général, sa raréfaction semble inéluctable. Or, un pays qui manque d’eau est un pays qui ne peut ni nourrir sa population, ni se développer. D’ailleurs, la consommation en eau par habitant est désormais considérée comme un indicateur du développement économique d’un pays. Les gouvernements investissent très peu dans la question de l’eau. Les populations n’adoptent pas des comportements citoyens dans les villes (les eaux usées,….).
Les enjeux de l’eau sont économico-politiques, sanitaires et sociaux. Par ailleurs, il faut noter que le manque de l’eau peut considérablement perturber l’ordre social.
Le 28 juillet 2010 l'Assemblée Générale de l'ONU a reconnu l'accès à une eau de qualité et à des installations sanitaires comme un droit fondamental.
La cible 6.3 des objectifs de développement durable prescrit, d’ici à 2030, d’«améliorer la qualité de l’eau en réduisant la pollution, en éliminant l’immersion de déchets et en réduisant au minimum les émissions de produits chimiques et de matières dangereuses, en diminuant de moitié la proportion d’eaux usées non traitées et en augmentant considérablement à l’échelle mondiale le recyclage et la réutilisation sans danger de l’eau». Les progrès accomplis sur ce plan aideront également à atteindre, entre autres, l’objectif 3 sur la bonne santé et le bien-être, l’objectif 6 sur l’eau propre et l’assainissement, l’objectif 7 sur l’énergie propre à un coût abordable, l’objectif 11 sur les villes et les communautés durables, l’objectif 14 sur la vie aquatique et l’objectif 15 sur la vie terrestre.
Chaque année, 663 millions de personnes n’ont pas accès à l’eau potable dans le monde. L’insalubrité de l’eau et le manque d’assainissement et d’hygiène font 842 000 morts chaque année (OMS 2014). 2.6 millions de personnes meurent chaque année du manque d’accès à l’eau potable et à l’assainissement, soit 5 toutes les minutes (PsEau Mars 2016, Baromètre de l’eau). Plus que 80 % des eaux usées générées par la société retournent dans l’écosystème sans avoir été traitées ou réutilisées.
Les perspectives en matière d’eau douce ne sont pas réjouissantes puisque, de l’avis général, sa raréfaction semble inéluctable. Or, un pays qui manque d’eau est un pays qui ne peut ni nourrir sa population, ni se développer. D’ailleurs, la consommation en eau par habitant est désormais considérée comme un indicateur du développement économique d’un pays. Les gouvernements investissent très peu dans la question de l’eau. Les populations n’adoptent pas des comportements citoyens dans les villes (les eaux usées,….).
Les enjeux de l’eau sont économico-politiques, sanitaires et sociaux. Par ailleurs, il faut noter que le manque de l’eau peut considérablement perturber l’ordre social.