Papers by Dimitri Nicolaïdis
Libération, 2003
Une affaire proprement européenne par Dimitri NICOLAIDIS publié le 4 novembre 2003 à 1h42
Cette ... more Une affaire proprement européenne par Dimitri NICOLAIDIS publié le 4 novembre 2003 à 1h42
Cette contribution est une réponse à deux autres qui, dans ces pages, ont abordé la question de l'antisionisme comme position politique ambiguë à gauche. Pour Ilan Greilsammer (Libération du 24 septembre), il frôlerait dangereusement l'antisémitisme. Pour Christophe Ramaux (Libération du 29 octobre), il négligerait abusivement le nationalisme juif.
Le Monde, 2006
Au Liban, Ségolène Royal a eu raison !, par Dimitri Nicolaïdis
TRIBUNE Les intentions de la cand... more Au Liban, Ségolène Royal a eu raison !, par Dimitri Nicolaïdis
TRIBUNE Les intentions de la candidate socialiste au Liban étaient bonnes. Oui, il fallait entendre les plus radicaux. Publié le 06 décembre 2006 à 14h21, modifié le 06 décembre 2006 à 14h21 | Lecture 3 min.
DÉBATS Encore une polémique bien de chez nous : la droite crie au scandale, Ségolène Royal instrumentalisé pour justifier l'injustifiable. Ségolène Royal a eu raison de programmer ce voyage au Proche-Orient dans le cadre de sa campagne présidentielle, de vouloir s'adresser à tout représentant légitime des peuples de la région. Dommage que les polémiques stériles soient venues polluer à distance son voyage, et que la force des tabous d'ici ne lui ait pas permis là-bas d'aller jusqu'au bout de ses bonnes intentions.
Dimitri Nicolaïdis, enseignant, est membre du comité de rédaction de la revue "Mouvements".
Mouvements, 2004
Distribution électronique Cairn.info pour La Découverte. Distribution électronique Cairn.info pou... more Distribution électronique Cairn.info pour La Découverte. Distribution électronique Cairn.info pour La Découverte. La reproduction ou représentation de cet article, notamment par photocopie, n'est autorisée que dans les limites des conditions générales d'utilisation du site ou, le cas échéant, des conditions générales de la licence souscrite par votre établissement. Toute autre reproduction ou représentation, en tout ou partie, sous quelque forme et de quelque manière que ce soit, est interdite sauf accord préalable et écrit de l'éditeur, en dehors des cas prévus par la législation en vigueur en France. Il est précisé que son stockage dans une base de données est également interdit. Article disponible en ligne à l'adresse Article disponible en ligne à l'adresse https://www.cairn.info/revue-mouvements-2004-3-page-59.htm Découvrir le sommaire de ce numéro, suivre la revue par email, s'abonner... Flashez ce QR Code pour accéder à la page de ce numéro sur Cairn.info.
Mouvements, 2008
Distribution électronique Cairn.info pour La Découverte. Distribution électronique Cairn.info pou... more Distribution électronique Cairn.info pour La Découverte. Distribution électronique Cairn.info pour La Découverte. La reproduction ou représentation de cet article, notamment par photocopie, n'est autorisée que dans les limites des conditions générales d'utilisation du site ou, le cas échéant, des conditions générales de la licence souscrite par votre établissement. Toute autre reproduction ou représentation, en tout ou partie, sous quelque forme et de quelque manière que ce soit, est interdite sauf accord préalable et écrit de l'éditeur, en dehors des cas prévus par la législation en vigueur en France. Il est précisé que son stockage dans une base de données est également interdit. Article disponible en ligne à l'adresse Article disponible en ligne à l'adresse https://www.cairn.info/revue-mouvements-2008-1-page-9.htm Découvrir le sommaire de ce numéro, suivre la revue par email, s'abonner... Flashez ce QR Code pour accéder à la page de ce numéro sur Cairn.info.
Espaces Temps, 1999
Les approches courantes des guerres civiles tendent a figer les camps en presence comme des reali... more Les approches courantes des guerres civiles tendent a figer les camps en presence comme des realites intangibles. L'important est pourtant ailleurs, dans ce qui peut denouer le lien politique et faire basculer les oppositions dans la violence. Cela depend de la nature des realites politiques ou la guerre civile survient et notamment du role que l'Etat, non seulement enjeu mais aussi acteur, joue dans la constitution de la communaute nationale. La guerre civile plus ou moins explicite qu'a longtemps connue la France renvoie ainsi a un Etat qui, au nom de principes a vocation universelle, tend en fait a empecher toute conception alternative de vie sociale commune. Ainsi d'autres structures que celles habituellement mis en valeur, ou critiquees, apparaissent pertinentes pour l'approche historique comparative.
Espaces Temps, 1995
En prétendant fonder le contrat social sur des valeurs universelles, la République française cons... more En prétendant fonder le contrat social sur des valeurs universelles, la République française construit un espace public théoriquement infini mais pragmatiquement circonscrit, homogène et exclusif. Il en ressort une citoyenneté des plus ouvertes mais qui paradoxalement suppose la disparition totale d'autrui à l'intérieur de la Cité. Institutionnaliser la différence, comme ailleurs, serait prendre le risque de brouiller nos repères identitaires...
Annales historiques de la Révolution française, 1991
Dimitri Nicolaïdis: France and the Greeks under the Revolution and the Empire, a study in represe... more Dimitri Nicolaïdis: France and the Greeks under the Revolution and the Empire, a study in representation as developed by national communities. This study analyses the collective discourse of Frenchmen consular agents, traders, travellers concerning the people of ...
Mouvements, 2007
htm Découvrir le sommaire de ce numéro, suivre la revue par email, s'abonner... Flashez ce QR Cod... more htm Découvrir le sommaire de ce numéro, suivre la revue par email, s'abonner... Flashez ce QR Code pour accéder à la page de ce numéro sur Cairn.info. MOUVEMENTS N°51 septembre-octobre 2007 G 53 Jean-Luc Bonniol : En France, dans la période immédiatement postérieure à la fin de la colonisation, une sorte de silence s'est installé. Ce silence n'était pas celui des historiens mais un silence mémoriel, régnant sur le corps social et politique. Le problème colonial n'est alors plus à l'ordre du jour, et ce silence peut être considéré, selon une idée de Jacques Berque, comme l'expression d'une déception… Il faut bien se rendre compte cependant que les historiens, à ce moment-là, continuaient leur métier, mais ne voulaient absolument pas avoir partie liée avec un quelconque investissement mémoriel, et leur travail n'était pas inséré à l'intérieur d'un paradigme unificateur qui aurait pu être qualifié de « postcolonial ». Romain Bertrand : En effet, il faudrait faire un jour l'histoire de l'Histoire des historiens, et cela impliquera de faire l'histoire d'un moment de grand partage entre Histoire et Mémoire. La catégorie de la mémoire est une invention ou une désignation d'historiens face à une situation particulière, au tournant des années 1970, lorsque prolifèrent les « historiens-amateurs », c'est-à-dire des gens qui ne sont pas régulés professionnellement, qui ne sont pas pris dans les hiérarchies universitaires, et lorsque s'accélère le processus de « patrimonialisation » des lieux-dits et des collections privées. D'où le réflexe très fort qui consiste à rabattre l'histoire des « amateurs », considérée comme illégitime, sur le terme de « mémoire ». La mémoire se trouve dès lors définie comme mauvaise histoire, sauvage : elle devient une sous-catégorie du témoignage. Cette coupure a ensuite été rapidement avalisée par une grande majorité d'historiens, ce qui n'était pas quelque chose de forcément évident. Mais c'est probablement aux historiens qu'il appartient en priorité de réfléchir sur cet épisode de leur histoire professionnelle. Nacira Guénif-Souilamas : Peut-être qu'il y a eu une sorte de partage du butin colonial entre l'université et le politique. L'université n'a jamais eu aucune entrave pour mener ses travaux, mais ce silence était peut-être le résultat d'un endiguement politique. Il y a eu une sorte de mise à distance mutuelle et respectueuse, d'un côté l'université gardant jalousement son autonomie et poursuivant ses travaux, et de l'autre le politique qui était dans une logique d'endiguement de ces travaux-ce qui ne gêne pas trop les sphères académiques qui se vivent hors du monde, comme une sorte de clergé régulier, tandis que le politique, depuis les indépendances, est dans une logique de l'amnistie, logique qui s'accommode très bien d'un monde universitaire à part… Au fond, entre qui s'opère le passage de témoin? Sans doute entre une certaine anthropologie, qui a assumé son passé colonial, et cette génération postcoloniale et post-migratoire. C'est comme si entre les deux il n'y avait rien eu. La génération qui incarne aujourd'hui de la manière la plus forte la pensée postcoloniale la reprend telle qu'elle a été travaillée par les anthropologues français. Cette pensée a été largement éludée par les politiques et peu traitée jusqu'à récemment par les historiens S a v o i r s e t p o u v o i r s
Mouvements, 2007
Distribution électronique Cairn.info pour La Découverte. Distribution électronique Cairn.info pou... more Distribution électronique Cairn.info pour La Découverte. Distribution électronique Cairn.info pour La Découverte. La reproduction ou représentation de cet article, notamment par photocopie, n'est autorisée que dans les limites des conditions générales d'utilisation du site ou, le cas échéant, des conditions générales de la licence souscrite par votre établissement. Toute autre reproduction ou représentation, en tout ou partie, sous quelque forme et de quelque manière que ce soit, est interdite sauf accord préalable et écrit de l'éditeur, en dehors des cas prévus par la législation en vigueur en France. Il est précisé que son stockage dans une base de données est également interdit. Article disponible en ligne à l'adresse Article disponible en ligne à l'adresse https://www.cairn.info/revue-mouvements-2007-3-page-7.htm Découvrir le sommaire de ce numéro, suivre la revue par email, s'abonner... Flashez ce QR Code pour accéder à la page de ce numéro sur Cairn.info.
Nations and Nationalism, 2010
Kosovo, the last of which is given a detailed level of analysis. Next, the authors examine the pr... more Kosovo, the last of which is given a detailed level of analysis. Next, the authors examine the prescriptions of the three main schools of conflict settlement-centripetalism, power-sharing and power-dividingand then analyse recent conflict settlements, which, they assert, provide evidence of ''a trend towards favouring territorial self-government as a part of an overall institutional design that seeks to square the circle between self-determination of identity groups, on the one hand, and territorial integrity and sovereignty of existing states, on the other'' (153). The last chapter tackles the track record of non-consensual settlement tactics such as genocide, forced assimilation, population transfers and partition, noting that, aside from being morally reprehensible, these tactics do not pragmatically promote a sustainable peace. Cordell and Wolff's Ethnic Conflict may prove a dissatisfying read to some, for the book admits no uniformity of explanation when it comes to the causes or solutions of ethnic conflict-easy answers simply are not here. As the authors state clearly, it was never their intention to provide intellectually stimulating theories; rather, they aimed to create a framework in which a whole host of theories regarding ethnic conflict could feasibly be applied. If there is a theme to this book, it is this: just as ethnic conflict is a complex phenomenon not easily explained, creating the structures of peaceful settlement is also a complex affair. In short, peace is hard work. However, with the analysis provided by Cordell and Wolff, those who labour for the cause of peace have more tools at their disposal than they did previously. This book deserves to be read beyond the libraries of universities and to find its way into the hands of anyone truly invested in the peace process across the world.
Autrement eBooks, 2002
Peut-on parler d’une specificite francaise dans le rapport que les Francais entretiennent a leur ... more Peut-on parler d’une specificite francaise dans le rapport que les Francais entretiennent a leur passe ? Est-ce que l’inflation d’informations a laquelle nous assistons depuis une vingtaine d’annees contribue a eclairer un passe enfin demythifie, ou au contraire l’obscurcit ? Quels sont le role et la responsabilite des historiens, en amont comme en aval, depuis que s’accelere le processus de devoilement ?
Autrement eBooks, 2002
Comment transmettre le fruit d’un travail scientifique sans diluer ou figer l’evenement ? Comment... more Comment transmettre le fruit d’un travail scientifique sans diluer ou figer l’evenement ? Comment passer d’une didactique de l’ecrit a une pedagogie de l’audiovisuel ? Sujet chaud par excellence, propice a tous les malentendus, l’Algerie entremele le passe et le present, l’histoire et la memoire. Comment dire le derapage quotidien quand celui-ci revet le masque de l’universalisme republicain ?
Pas tout à fait la même, pas tout à fait une autre. The Mediterranean is both Europe s mirror and... more Pas tout à fait la même, pas tout à fait une autre. The Mediterranean is both Europe s mirror and its extension, too close to ignore, too far to embrace. It is the cradle of its civilisation and its demographic future yet also today s poor southern neighbour and the source of its discontents. It is One with it and yet the Other Arab, Muslim at its doorstep. The Mediterranean is a space of shared histories and shared presents of intense mingling and intense conflict. For some, it is a beautiful idea, for others a very bad headache. Politically and institutionally it simply does not exist. Since its inception, the European Union has sought to define its relations with this illdefined space, the former colonial terrain of its most powerful member states. A decade ago, freed from the constraints of the Cold War, its politicians and bureaucrats came up with a new variant, a new idea, that of the Euro-Mediterranean Partnership (EMP). Fearing the winds of globalisation and feeling the pull...
Uploads
Papers by Dimitri Nicolaïdis
Cette contribution est une réponse à deux autres qui, dans ces pages, ont abordé la question de l'antisionisme comme position politique ambiguë à gauche. Pour Ilan Greilsammer (Libération du 24 septembre), il frôlerait dangereusement l'antisémitisme. Pour Christophe Ramaux (Libération du 29 octobre), il négligerait abusivement le nationalisme juif.
TRIBUNE Les intentions de la candidate socialiste au Liban étaient bonnes. Oui, il fallait entendre les plus radicaux. Publié le 06 décembre 2006 à 14h21, modifié le 06 décembre 2006 à 14h21 | Lecture 3 min.
DÉBATS Encore une polémique bien de chez nous : la droite crie au scandale, Ségolène Royal instrumentalisé pour justifier l'injustifiable. Ségolène Royal a eu raison de programmer ce voyage au Proche-Orient dans le cadre de sa campagne présidentielle, de vouloir s'adresser à tout représentant légitime des peuples de la région. Dommage que les polémiques stériles soient venues polluer à distance son voyage, et que la force des tabous d'ici ne lui ait pas permis là-bas d'aller jusqu'au bout de ses bonnes intentions.
Dimitri Nicolaïdis, enseignant, est membre du comité de rédaction de la revue "Mouvements".
Cette contribution est une réponse à deux autres qui, dans ces pages, ont abordé la question de l'antisionisme comme position politique ambiguë à gauche. Pour Ilan Greilsammer (Libération du 24 septembre), il frôlerait dangereusement l'antisémitisme. Pour Christophe Ramaux (Libération du 29 octobre), il négligerait abusivement le nationalisme juif.
TRIBUNE Les intentions de la candidate socialiste au Liban étaient bonnes. Oui, il fallait entendre les plus radicaux. Publié le 06 décembre 2006 à 14h21, modifié le 06 décembre 2006 à 14h21 | Lecture 3 min.
DÉBATS Encore une polémique bien de chez nous : la droite crie au scandale, Ségolène Royal instrumentalisé pour justifier l'injustifiable. Ségolène Royal a eu raison de programmer ce voyage au Proche-Orient dans le cadre de sa campagne présidentielle, de vouloir s'adresser à tout représentant légitime des peuples de la région. Dommage que les polémiques stériles soient venues polluer à distance son voyage, et que la force des tabous d'ici ne lui ait pas permis là-bas d'aller jusqu'au bout de ses bonnes intentions.
Dimitri Nicolaïdis, enseignant, est membre du comité de rédaction de la revue "Mouvements".