HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 2021
Ce projet de construction d'un immeuble et de 4 maisons d'habitations est implanté sur la rive ou... more Ce projet de construction d'un immeuble et de 4 maisons d'habitations est implanté sur la rive ouest de la rue du faubourg Saint Vincent, à la jonction avec la voie de chemin de fer. Le secteur est principalement documenté par une série de découvertes anciennes. La première concerne le passage de l'aqueduc occidental arrivant hypothétiquement d'une source de Fleury les Aubrays (La Petite Chilesse) et prenant la direction de la rue Porte Saint Vincent et du centre ville d'Orléans. La conduite souterraine passe sous les parcelles bordant le côté oriental de la rue du faubourg Saint Vincent où il a été retrouvé à plusieurs reprises (Courtois 2017). Au droit du projet, il a été mis au jour en 1846 lors du creusement de la voie de chemin de fer. Il s'agit d'un "aqueduc où un homme ne peut se tenir debout quoiqu'il soit revêtu à l'intérieur d'un bel enduit et muni en cette partie de deux plates-bandes à droite et à gauche de son tirant d'eau" (Vergnaud-Romagnésy 1865). La profondeur de l'ouvrage n'est pas connue, mais l'exploration menée sur d'autres tronçons a permis de reconnaître une tranchée de plus de 6 m de large et l'apparition de l'ouvrage à environ 2 m de profondeur. La seconde concerne une série d'objets antiques découverts dans les mêmes parcelles. Le plus important est une plaque de marbre brisée d'une hauteur complète de 77 cm et d'une largeur supérieure à 62 cm, trouvée à 2 m de profondeur, également lors du creusement de la voie de chemin de fer. Cette plaque est une dédicace à un citoyen romain, curateur de la ville d'Orléans ou de Sens (les transcriptions divergent), consacre/a construit/fait construire un monument (Du Faur de Pibrac 1865, Loiseleur 1865, Vergnaudè-Romagnésy 1866, Boucher de Molandon 1868). D'autres objets ont été collectés quelques années plus tard par Du Faur de Pibrac lors des fouilles qu'il conduit sur ces parcelles. Il est conclut à la présence d'un "cimetière gallo-romain" (Colin 1865). Vergnaud-Romagnésy apporte quelques précisions sur les découvertes : "Depuis la découverte de ce marbre, le conseil municipal d'Orléans a mis à disposition de M. de Pibrac, l'un de ses membres, 500 fr. pour faire faire des fouilles vers le lieu où on a déterré primitivement cette inscription. Mais ces fouilles, pratiquées au nord-ouest et tout auprès à gauche du pont de chemin de fer de Vierzon au faubourg Saint Vincent, vers le lieu où le marbre a été déterré, n'ont point amené la découverte qu'on espérait des fragments du marbre mutilé. On y a seulement recueilli quelques ossements humains, des têtes ayant des médailles romaines dans le crâne, de petits vases de diverses dimensions, ainsi que des fragments de poterie antique. Ces ossements et ces vases proviennent, sans doute, d'inhumations gallo-romaines le long du chemin de Cenabum à Lutèce qui traversait le faubourg de Saint-Vincent-des-Vignes" (Vergnaud-Romagnésy 1866). Ainsi, la plaque de marbre tronquée dont la transcription du texte diverge selon les auteurs pourrait renvoyer à un monument funéraire en lien avec la nécropole supposée, être une dédicace liée à la construction de l'aqueduc, ou bien être sans aucun lien avec ces deux occupations.
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 2022
in : Thoms Eißing, Heinrich Stiewe (dir.), Fachwerk in Europa, actes du colloque international de... more in : Thoms Eißing, Heinrich Stiewe (dir.), Fachwerk in Europa, actes du colloque international de Nuremberg (1-5 octobre 2017), Arbeitskreis für Hausforschung / Michael Imhof Verlag, Petersberg, coll. « Jahrbuch für Hausforschung », 68, 2022, p. 101-120. Résumé : Réhabilitée par les travaux de Bernard Toulier, l’architecture en pan de bois de la région Centre-Val de Loire a bénéficié depuis le début des années 2000 d’un important regain d’intérêt, grâce au lancement de travaux universitaires et au développement d’études archéologiques du bâti accompagnant certains chantiers de restauration. Ainsi existe-t-il désormais une documentation relativement abondante, portant soit sur des ensembles urbains (Orléans, Blois, Tours), soit sur des édifices ciblés (Châteaudun, Bourges, etc.), données auxquelles s’ajoutent de nombreuses datations par dendrochronologie. Dès lors, il apparaît opportun de proposer une nouvelle synthèse régionale de l’ensemble de ces travaux pour le Centre-Ouest de le France, où le pan de bois est un mode de construction particulièrement prisé dans l’architecture civile de la fin du Moyen Âge et de la Renaissance, tant en milieu rural que dans les villes. Loin d’être une architecture de second ordre, l’habitat en pan de bois relève de la haute technicité, ce dont témoignent la présence d’encorbellement, la qualité des assemblages des armatures, la richesse parfois des décors sculptés. Partant, des particularismes locaux, conditionnés par des habitudes constructives (usage de parois à l’aplomb, dispositif anti-déversement) ou l’approvisionnement des matériaux (hourdis) peuvent également être dégagés. Enfin, cette région, grâce à sa diversité et à sa situation géographiques à la jonction de différentes aires culturelles, présentent des pans de bois dont les spécificités ne sont évidemment pas perméables aux limites de la région et s’observent naturellement dans les territoires voisins, parfois sous influences communes: Anjou et Pays de la Loire à l’ouest, Normandie et Ile-de-France au nord, Bourgogne au sud-est.
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 2021
Ce projet de construction d'un immeuble et de 4 maisons d'habitations est implanté sur la rive ou... more Ce projet de construction d'un immeuble et de 4 maisons d'habitations est implanté sur la rive ouest de la rue du faubourg Saint Vincent, à la jonction avec la voie de chemin de fer. Le secteur est principalement documenté par une série de découvertes anciennes. La première concerne le passage de l'aqueduc occidental arrivant hypothétiquement d'une source de Fleury les Aubrays (La Petite Chilesse) et prenant la direction de la rue Porte Saint Vincent et du centre ville d'Orléans. La conduite souterraine passe sous les parcelles bordant le côté oriental de la rue du faubourg Saint Vincent où il a été retrouvé à plusieurs reprises (Courtois 2017). Au droit du projet, il a été mis au jour en 1846 lors du creusement de la voie de chemin de fer. Il s'agit d'un "aqueduc où un homme ne peut se tenir debout quoiqu'il soit revêtu à l'intérieur d'un bel enduit et muni en cette partie de deux plates-bandes à droite et à gauche de son tirant d'eau" (Vergnaud-Romagnésy 1865). La profondeur de l'ouvrage n'est pas connue, mais l'exploration menée sur d'autres tronçons a permis de reconnaître une tranchée de plus de 6 m de large et l'apparition de l'ouvrage à environ 2 m de profondeur. La seconde concerne une série d'objets antiques découverts dans les mêmes parcelles. Le plus important est une plaque de marbre brisée d'une hauteur complète de 77 cm et d'une largeur supérieure à 62 cm, trouvée à 2 m de profondeur, également lors du creusement de la voie de chemin de fer. Cette plaque est une dédicace à un citoyen romain, curateur de la ville d'Orléans ou de Sens (les transcriptions divergent), consacre/a construit/fait construire un monument (Du Faur de Pibrac 1865, Loiseleur 1865, Vergnaudè-Romagnésy 1866, Boucher de Molandon 1868). D'autres objets ont été collectés quelques années plus tard par Du Faur de Pibrac lors des fouilles qu'il conduit sur ces parcelles. Il est conclut à la présence d'un "cimetière gallo-romain" (Colin 1865). Vergnaud-Romagnésy apporte quelques précisions sur les découvertes : "Depuis la découverte de ce marbre, le conseil municipal d'Orléans a mis à disposition de M. de Pibrac, l'un de ses membres, 500 fr. pour faire faire des fouilles vers le lieu où on a déterré primitivement cette inscription. Mais ces fouilles, pratiquées au nord-ouest et tout auprès à gauche du pont de chemin de fer de Vierzon au faubourg Saint Vincent, vers le lieu où le marbre a été déterré, n'ont point amené la découverte qu'on espérait des fragments du marbre mutilé. On y a seulement recueilli quelques ossements humains, des têtes ayant des médailles romaines dans le crâne, de petits vases de diverses dimensions, ainsi que des fragments de poterie antique. Ces ossements et ces vases proviennent, sans doute, d'inhumations gallo-romaines le long du chemin de Cenabum à Lutèce qui traversait le faubourg de Saint-Vincent-des-Vignes" (Vergnaud-Romagnésy 1866). Ainsi, la plaque de marbre tronquée dont la transcription du texte diverge selon les auteurs pourrait renvoyer à un monument funéraire en lien avec la nécropole supposée, être une dédicace liée à la construction de l'aqueduc, ou bien être sans aucun lien avec ces deux occupations.
Cette communication s'inscrit dans le cadre d'une étude portant sur l'habitat de la ville d'Orléa... more Cette communication s'inscrit dans le cadre d'une étude portant sur l'habitat de la ville d'Orléans (45) à la fin du Moyen Âge et au début de la Renaissance (13 e siècle-vers 1550) 1
ALIX Clément 2006, « Le bois dans la construction orléanaise à travers les textes (à la fin du Mo... more ALIX Clément 2006, « Le bois dans la construction orléanaise à travers les textes (à la fin du Moyen Âge et à la Renaissance) », in : Alix C., Aubanton F., Mazuy L., Orléans, les façades à pans-de-bois, Service Archéologique Municipal d’Orléans, Orléans, 2006, p. 85-103.
Débutée en 2015, cette prospection thématique pluriannuelle s’inscrit dans le cadre du programme ... more Débutée en 2015, cette prospection thématique pluriannuelle s’inscrit dans le cadre du programme de recherche d’intérêt régional SICAVOR (Système d’Information Contextuel sur les Caves d’Orléans), soutenu par la région Centre-Val de Loire pour une durée de 3 ans (2015-2017). Porté par plusieurs partenaires, il vise, par le biais d’une analyse historique, archéologique, architecturale et géologique des sous-sols de la ville d’Orléans, à inventorier l’habitat et les trames urbaines anciennes. L..
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 2021
Ce projet de construction d'un immeuble et de 4 maisons d'habitations est implanté sur la rive ou... more Ce projet de construction d'un immeuble et de 4 maisons d'habitations est implanté sur la rive ouest de la rue du faubourg Saint Vincent, à la jonction avec la voie de chemin de fer. Le secteur est principalement documenté par une série de découvertes anciennes. La première concerne le passage de l'aqueduc occidental arrivant hypothétiquement d'une source de Fleury les Aubrays (La Petite Chilesse) et prenant la direction de la rue Porte Saint Vincent et du centre ville d'Orléans. La conduite souterraine passe sous les parcelles bordant le côté oriental de la rue du faubourg Saint Vincent où il a été retrouvé à plusieurs reprises (Courtois 2017). Au droit du projet, il a été mis au jour en 1846 lors du creusement de la voie de chemin de fer. Il s'agit d'un "aqueduc où un homme ne peut se tenir debout quoiqu'il soit revêtu à l'intérieur d'un bel enduit et muni en cette partie de deux plates-bandes à droite et à gauche de son tirant d'eau" (Vergnaud-Romagnésy 1865). La profondeur de l'ouvrage n'est pas connue, mais l'exploration menée sur d'autres tronçons a permis de reconnaître une tranchée de plus de 6 m de large et l'apparition de l'ouvrage à environ 2 m de profondeur. La seconde concerne une série d'objets antiques découverts dans les mêmes parcelles. Le plus important est une plaque de marbre brisée d'une hauteur complète de 77 cm et d'une largeur supérieure à 62 cm, trouvée à 2 m de profondeur, également lors du creusement de la voie de chemin de fer. Cette plaque est une dédicace à un citoyen romain, curateur de la ville d'Orléans ou de Sens (les transcriptions divergent), consacre/a construit/fait construire un monument (Du Faur de Pibrac 1865, Loiseleur 1865, Vergnaudè-Romagnésy 1866, Boucher de Molandon 1868). D'autres objets ont été collectés quelques années plus tard par Du Faur de Pibrac lors des fouilles qu'il conduit sur ces parcelles. Il est conclut à la présence d'un "cimetière gallo-romain" (Colin 1865). Vergnaud-Romagnésy apporte quelques précisions sur les découvertes : "Depuis la découverte de ce marbre, le conseil municipal d'Orléans a mis à disposition de M. de Pibrac, l'un de ses membres, 500 fr. pour faire faire des fouilles vers le lieu où on a déterré primitivement cette inscription. Mais ces fouilles, pratiquées au nord-ouest et tout auprès à gauche du pont de chemin de fer de Vierzon au faubourg Saint Vincent, vers le lieu où le marbre a été déterré, n'ont point amené la découverte qu'on espérait des fragments du marbre mutilé. On y a seulement recueilli quelques ossements humains, des têtes ayant des médailles romaines dans le crâne, de petits vases de diverses dimensions, ainsi que des fragments de poterie antique. Ces ossements et ces vases proviennent, sans doute, d'inhumations gallo-romaines le long du chemin de Cenabum à Lutèce qui traversait le faubourg de Saint-Vincent-des-Vignes" (Vergnaud-Romagnésy 1866). Ainsi, la plaque de marbre tronquée dont la transcription du texte diverge selon les auteurs pourrait renvoyer à un monument funéraire en lien avec la nécropole supposée, être une dédicace liée à la construction de l'aqueduc, ou bien être sans aucun lien avec ces deux occupations.
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 2022
in : Thoms Eißing, Heinrich Stiewe (dir.), Fachwerk in Europa, actes du colloque international de... more in : Thoms Eißing, Heinrich Stiewe (dir.), Fachwerk in Europa, actes du colloque international de Nuremberg (1-5 octobre 2017), Arbeitskreis für Hausforschung / Michael Imhof Verlag, Petersberg, coll. « Jahrbuch für Hausforschung », 68, 2022, p. 101-120. Résumé : Réhabilitée par les travaux de Bernard Toulier, l’architecture en pan de bois de la région Centre-Val de Loire a bénéficié depuis le début des années 2000 d’un important regain d’intérêt, grâce au lancement de travaux universitaires et au développement d’études archéologiques du bâti accompagnant certains chantiers de restauration. Ainsi existe-t-il désormais une documentation relativement abondante, portant soit sur des ensembles urbains (Orléans, Blois, Tours), soit sur des édifices ciblés (Châteaudun, Bourges, etc.), données auxquelles s’ajoutent de nombreuses datations par dendrochronologie. Dès lors, il apparaît opportun de proposer une nouvelle synthèse régionale de l’ensemble de ces travaux pour le Centre-Ouest de le France, où le pan de bois est un mode de construction particulièrement prisé dans l’architecture civile de la fin du Moyen Âge et de la Renaissance, tant en milieu rural que dans les villes. Loin d’être une architecture de second ordre, l’habitat en pan de bois relève de la haute technicité, ce dont témoignent la présence d’encorbellement, la qualité des assemblages des armatures, la richesse parfois des décors sculptés. Partant, des particularismes locaux, conditionnés par des habitudes constructives (usage de parois à l’aplomb, dispositif anti-déversement) ou l’approvisionnement des matériaux (hourdis) peuvent également être dégagés. Enfin, cette région, grâce à sa diversité et à sa situation géographiques à la jonction de différentes aires culturelles, présentent des pans de bois dont les spécificités ne sont évidemment pas perméables aux limites de la région et s’observent naturellement dans les territoires voisins, parfois sous influences communes: Anjou et Pays de la Loire à l’ouest, Normandie et Ile-de-France au nord, Bourgogne au sud-est.
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 2021
Ce projet de construction d'un immeuble et de 4 maisons d'habitations est implanté sur la rive ou... more Ce projet de construction d'un immeuble et de 4 maisons d'habitations est implanté sur la rive ouest de la rue du faubourg Saint Vincent, à la jonction avec la voie de chemin de fer. Le secteur est principalement documenté par une série de découvertes anciennes. La première concerne le passage de l'aqueduc occidental arrivant hypothétiquement d'une source de Fleury les Aubrays (La Petite Chilesse) et prenant la direction de la rue Porte Saint Vincent et du centre ville d'Orléans. La conduite souterraine passe sous les parcelles bordant le côté oriental de la rue du faubourg Saint Vincent où il a été retrouvé à plusieurs reprises (Courtois 2017). Au droit du projet, il a été mis au jour en 1846 lors du creusement de la voie de chemin de fer. Il s'agit d'un "aqueduc où un homme ne peut se tenir debout quoiqu'il soit revêtu à l'intérieur d'un bel enduit et muni en cette partie de deux plates-bandes à droite et à gauche de son tirant d'eau" (Vergnaud-Romagnésy 1865). La profondeur de l'ouvrage n'est pas connue, mais l'exploration menée sur d'autres tronçons a permis de reconnaître une tranchée de plus de 6 m de large et l'apparition de l'ouvrage à environ 2 m de profondeur. La seconde concerne une série d'objets antiques découverts dans les mêmes parcelles. Le plus important est une plaque de marbre brisée d'une hauteur complète de 77 cm et d'une largeur supérieure à 62 cm, trouvée à 2 m de profondeur, également lors du creusement de la voie de chemin de fer. Cette plaque est une dédicace à un citoyen romain, curateur de la ville d'Orléans ou de Sens (les transcriptions divergent), consacre/a construit/fait construire un monument (Du Faur de Pibrac 1865, Loiseleur 1865, Vergnaudè-Romagnésy 1866, Boucher de Molandon 1868). D'autres objets ont été collectés quelques années plus tard par Du Faur de Pibrac lors des fouilles qu'il conduit sur ces parcelles. Il est conclut à la présence d'un "cimetière gallo-romain" (Colin 1865). Vergnaud-Romagnésy apporte quelques précisions sur les découvertes : "Depuis la découverte de ce marbre, le conseil municipal d'Orléans a mis à disposition de M. de Pibrac, l'un de ses membres, 500 fr. pour faire faire des fouilles vers le lieu où on a déterré primitivement cette inscription. Mais ces fouilles, pratiquées au nord-ouest et tout auprès à gauche du pont de chemin de fer de Vierzon au faubourg Saint Vincent, vers le lieu où le marbre a été déterré, n'ont point amené la découverte qu'on espérait des fragments du marbre mutilé. On y a seulement recueilli quelques ossements humains, des têtes ayant des médailles romaines dans le crâne, de petits vases de diverses dimensions, ainsi que des fragments de poterie antique. Ces ossements et ces vases proviennent, sans doute, d'inhumations gallo-romaines le long du chemin de Cenabum à Lutèce qui traversait le faubourg de Saint-Vincent-des-Vignes" (Vergnaud-Romagnésy 1866). Ainsi, la plaque de marbre tronquée dont la transcription du texte diverge selon les auteurs pourrait renvoyer à un monument funéraire en lien avec la nécropole supposée, être une dédicace liée à la construction de l'aqueduc, ou bien être sans aucun lien avec ces deux occupations.
Cette communication s'inscrit dans le cadre d'une étude portant sur l'habitat de la ville d'Orléa... more Cette communication s'inscrit dans le cadre d'une étude portant sur l'habitat de la ville d'Orléans (45) à la fin du Moyen Âge et au début de la Renaissance (13 e siècle-vers 1550) 1
ALIX Clément 2006, « Le bois dans la construction orléanaise à travers les textes (à la fin du Mo... more ALIX Clément 2006, « Le bois dans la construction orléanaise à travers les textes (à la fin du Moyen Âge et à la Renaissance) », in : Alix C., Aubanton F., Mazuy L., Orléans, les façades à pans-de-bois, Service Archéologique Municipal d’Orléans, Orléans, 2006, p. 85-103.
Débutée en 2015, cette prospection thématique pluriannuelle s’inscrit dans le cadre du programme ... more Débutée en 2015, cette prospection thématique pluriannuelle s’inscrit dans le cadre du programme de recherche d’intérêt régional SICAVOR (Système d’Information Contextuel sur les Caves d’Orléans), soutenu par la région Centre-Val de Loire pour une durée de 3 ans (2015-2017). Porté par plusieurs partenaires, il vise, par le biais d’une analyse historique, archéologique, architecturale et géologique des sous-sols de la ville d’Orléans, à inventorier l’habitat et les trames urbaines anciennes. L..
Le programme de recherche SICAVOR concerne l'étude des cavités (caves, carrières, réseaux techniq... more Le programme de recherche SICAVOR concerne l'étude des cavités (caves, carrières, réseaux techniques, etc.) de la ville d'Orléans, ce qui représente environ 700 entités recensées. Les réseaux souterrains, qui restent mal identifiés et sont un facteur de risque dans les aménagements, constituent une véritable opportunité de renouveler la connaissance des trames urbaines anciennes, par la prospection de terrain et l’analyse de la documentation historique, archéologique et géologique. Les relevés par scanner 3D ont été privilégiés pour étudier les cavités présentant un intérêt archéologique majeur. L’outil est particulièrement adapté à l’étude de ces espaces excavés, parfois complexes et difficilement accessibles, apportant des informations inédites sur l’altimétrie ou la volumétrie et facilitant le relevé d’éléments architecturaux mal documentés. L’ensemble des données est implémenté et analysé au sein d’une base de données relationnelle spatiale, développée en Sqlite/Spatialite et interfacée avec le SIG libre Qgis. Elle est centrée autour de l’entité « cave », à partir de laquelle il est possible de documenter, enregistrer et analyser le bâti de l’Antiquité à nos jours. Les outils numériques permettront également de valoriser certains résultats du programme au travers de restitution 3D de l’état originel des caves.
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Papers by Clément ALIX