
Centre Jean Bérard (USR 3133 CNRS - EFR) - Publications
Le Centre Jean Bérard est un organisme de recherches archéologiques, services et bibliothèque travaillant sur l'Italie du Sud et la Sicile.
Afin d’appuyer les programmes de recherches effectués mais également d'enrichir le fonds documentaire des chercheurs sur d’autres thématiques, le Centre Jean Bérard a développé une activité d’édition d’ouvrages à travers six collections. D'une grande variété, ces dernières donnent lieu à la publication de résultats de recherche, d'actes de colloques, de monographies, de carnets de "voyageurs" datant des XVIIIe et XIXe siècles en Italie (carnets pour la plupart inédits), de thèses de doctorat, etc.
En particulier, la collection "Bibliografia Topografica della Colonizzazione Greca in Italia nelle Isole Tirreniche" (BTCGI) est une véritable encyclopédie qui recense tous les sites concernés par la colonisation grecque en Italie et dans les îles de la mer Tyrrhénienne. Les différents sujets de recherche de chaque site, tant archéologique qu’historique, topographique ou bibliographique y sont tous décrits dans le détail.
Le Centre Jean Bérard est heureux d’annoncer l’ouverture d'un espace pour ses publications sur OpenEdition Books à l’adresse suivante : http://books.openedition.org/pcjb/102
Phone: +39 081 7612631
Address: via Francesco Crispi 86, 80121 Napoli (Italia)
Afin d’appuyer les programmes de recherches effectués mais également d'enrichir le fonds documentaire des chercheurs sur d’autres thématiques, le Centre Jean Bérard a développé une activité d’édition d’ouvrages à travers six collections. D'une grande variété, ces dernières donnent lieu à la publication de résultats de recherche, d'actes de colloques, de monographies, de carnets de "voyageurs" datant des XVIIIe et XIXe siècles en Italie (carnets pour la plupart inédits), de thèses de doctorat, etc.
En particulier, la collection "Bibliografia Topografica della Colonizzazione Greca in Italia nelle Isole Tirreniche" (BTCGI) est une véritable encyclopédie qui recense tous les sites concernés par la colonisation grecque en Italie et dans les îles de la mer Tyrrhénienne. Les différents sujets de recherche de chaque site, tant archéologique qu’historique, topographique ou bibliographique y sont tous décrits dans le détail.
Le Centre Jean Bérard est heureux d’annoncer l’ouverture d'un espace pour ses publications sur OpenEdition Books à l’adresse suivante : http://books.openedition.org/pcjb/102
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Books by Centre Jean Bérard (USR 3133 CNRS - EFR) - Publications
Le journal est tenu au jour le jour, il rend compte d’une façon extrêmement précise de l’emploi du temps du voyageur et de sa vie quotidienne de pensionnaire au palais Mancini : séances de dessin, visites, recherches de documentation dans les bibliothèques, visites de collections d’amateurs. Delannoy profite également des distractions qu’offre l’Italie, concerts, théâtres, opéras, fêtes du Carnaval, etc. Le texte décrit non seulement les monuments, oeuvres et spectacles mais aussi les conditions pratiques du voyage et des excursions : auberges misérables pour ménager le budget du voyageur, gargotes et moyens de transport bon marché, bonnes adresses échangées avec les autres pensionnaires ou amis de rencontre. Le texte est constitué de huit carnets manuscrits et d’un petit folio de dessins au trait, l’orthographe et la syntaxe, assez fantaisistes ont été respectées. L’appareil critique permet de bien identifier personnages, lieux et évènements ; il établit également des rapprochements avec les textes de voyageurs plus célèbres comme Goethe ou le Marquis de Sade, présents à Rome à la même époque que Delannoy et propose des comparaisons avec les descriptions des guides érudits parus dans les années 1770. Les dessins, intégralement reproduits, correspondent au travail sur le terrain, ils ne cèdent nullement au goût du pittoresque ; ce sont des relevés précis, détaillés, mesurés portant sur l’ensemble des sites et monuments visités.
La Gigantomachie est le mythe dont l’horizon est la constitution de l’ordre actuel du monde : ordre physique et matériel des éléments ; ordre politique des dieux et des humains. À la lumière de nouveaux documents et de monuments issus de récentes fouilles archéologiques ou d’oeuvres majeures conservées dans les collections des musées, ce mythe et ceux qui lui sont associés ont fait ici l’objet d’un nouvel examen. Tous les aspects littéraires, artistiques et historiques sont abordés afin de mieux saisir l’importance de la Gigantomachie dans l’Italie antique (Cumes, Satricum, Étrurie, Spina, Grande Grèce et Sicile) et ses développements en Orient (dans la Pergame hellénistique ou sur les sites d’Asie mineure à l’époque impériale romaine, notamment avec les théâtres), sans négliger les métamorphoses du mythe dans les paysages et l’art contemporain.
On dispose donc désormais d'un ouvrage quasiment exhaustif sur l'artisanant de la vannerie à l'époque romaine.
Notre enquête tente ainsi, avec toute la prudence et la modestie que doit garder le chercheur qui travaille sur les mondes antiques, de dresser le bilan de nos connaissances quant aux étapes de fabrication de la matière première en matériau, fabrication relevant d’un savoir spécifique mais qui devait trouver des degrés de réalisation très variables. Nous passons ensuite en revue l’utilisation des peaux, fourrures et cuir, des emplois quotidiens les plus attendus aux cas les plus particuliers. Nous envisageons enfin l’organisation des « métiers du cuir », depuis l’approvisionnement en peaux brutes jusqu’aux opérations de cordonnerie, et le jugement porté sur ces activités au IVe siècle av. J.-C. à Athènes, période la mieux documentée sur la question.
Le fil directeur, c’est toujours les rencontres des personnes sur mer et sur terre, Grecs, Étrusques ou Puniques entre eux ou avec les Gaulois, qu’ils construisent la “grande” histoire – de Phocée à Marseille et Emporion, de Gravisca, Vulci et Caere à Alalia – ou les cuisines du quotidien par échanges et par emprunts chez eux et dans les ports et les villages gaulois.
La naissance, les développements, le dévoilement de ces supercheries et leurs effets sont relatés et analysés dans le contexte suspicieux de la cour de Naples, et dans celui, avide et curieux, des antiquaires et des collectionneurs européens. Le succès des falsifications s’explique par les techniques utilisées, mais également par l’invention de fables habilement tissées par les faussaires pour donner une crédibilité à leurs œuvres. La fabrication de contrefaçons s’inscrit dans une réappropriation de l’Antique par les Modernes. Les dupes ont été nombreuses, et souvent consentantes, puisque le faussaire leur offrait de l’Antiquité l’image dont elles rêvaient.
Un catalogue à la fin de l’ouvrage rassemble les faux mentionnés dans le texte, leur histoire et les modèles dont ils sont inspirés. Reflet d’une époque, du goût contemporain, témoin de l’histoire des fouilles, le faux a toujours eu un rôle (souterrain) mais capital dans l’histoire de l’archéologie. Cet ouvrage décrypte ses rouages à l’intérieur d’une société donnée, le remet en lumière et en valeur.
La période choisie correspond, dans l’ensemble du monde grec, à une recherche des formes d’expression artistique caractérisée par la concurrence entre plusieurs styles communautaires ; dans ce cadre, on s’est intéressé principalement à définir les traits qui peuvent caractériser le langage formel d’une colonie italiote telle que Tarente archaïque, à travers une classe de production quantitativement importante, susceptible de refléter les changements du goût d’une communauté. L’hypothèse d’une première phase éclectique qui aurait précédé l’émergence d’un véritable « style tarentin » est apparue comme une hypothèse de travail plausible, à partir de laquelle on a procédé à la reconnaissance des divers apports stylistiques extérieurs, qui contribuèrent, avant la fin de l’époque archaïque, à la naissance d’une culture artistique locale. A travers la reconnaissance des sources artistiques et de l’élaboration de la première forme « canonique » du type iconographique le plus important de la cité, celui du banqueteur couché, on est parvenu aussi à formuler une hypothèse concernant le culte, auquel il était lié.
Suivant qu’ils sont destinés à un public de clientes, d’amici ou à la sphère privée, ces décors semblent marqués par une série de différentiations tant sur le choix de la composition, à plusieurs plans de profondeur ou au contraire limitée à un relief minimal, que sur le choix des matériaux représentés. Leur analyse permet donc d’entrevoir une cartographie des tendances et de leur signification, offrant un premier niveau de lecture sociale de ces peintures. La présence de traces matérielles qu’elles portent, incrustées dans l’enduit ou visibles à la surface de la couche picturale, en offre un second : des marques d’outils, de gestes et de procédés picturaux, ou encore la distinction de plusieurs mains pour la réalisation d’un même motif nous informent sur les méthodes et l’organisation des artisans à l’œuvre.
C’est à l’analyse du langage imagé et du discours matériel de ces parois qu’est consacré ce livre.
In questo quadro è difficile riconquistare il quadro naturale di quello che fu uno dei più grandi abitati della costa Tirrenica, nei primi secoli dell'ultimo millennio a.C.: il Picentino, in parte navigabile, collegava la costa ai villaggi indigeni situati sulle retrostanti colline, mentre un guado permetteva di risalire verso Nord, raggiungendo la pianura campana: l'approdo del Picentino trovava una utile alternativa nelle due lagune situate dietro la duna costiera, che offrivano un riparo nascosto ai pirati e alle navi che risalivano le coste della penisola venendo dall'Egeo e dal Vicino Oriente.
Per un paradosso tipico dell'archeologia protostorica la vita dell'abitato antico si conosce attraverso l'indagine dei suoi sepolcreti. Sappiamo così che le navi partite dalla Grecia, per riallacciare i rapporti con il Tirreno interrottisi con la distruzione dei palazzi micenei, trovavano a Pontecagnano uno scalo privilegiato: lo dimostrano le coppe per il vino prodotte nella lontana Eubea, che tra la fine del IX e i primi anni dell'VIII sec. i capitani delle navi offrivano, colmi di vino, ai capi della comunità locale trasmettendo loro la cerimonia del simposio. In questo modo essi si aprivano le porte verso le coste campane, e l'Etruria. Insieme ad essi veleggiavano le navi fenicie cariche di ornamenti e oggetti di lusso, graditi alle nascenti aristocrazie locali. Quale tramite migliore per l'Etruria, ricca di metalli, degli abitanti di Pontecagnano, anch'essi etruschi trapiantati a Sud tra le genti italiche della Valle del Sarno e della Penisola Sorrentina?
Lo scavo che qui si presenta, condotto da una giovane e già valente archeologa, Serenella de Natale, preziosa collaboratrice dell'Università Orientale e del Centre Jean Bérard, ha permesso di riconoscere, attraverso una tecnica raffinata e una esauriente documentazione, le tombe di quella élite di Etruschi immigrati che, come capita alle minoranze in terra straniera, erano la punta più avanzata dello sviluppo socio-culturale del basso Tirreno. La loro immagine doveva emergere viva a chi seguiva la strada antica che attraversava la necropoli, attraverso le vistose coperture delle tombe che avevano l'aspetto di piattaforme circolari di tufo grigio. L'esame degli oggetti che accompagnavano i defunti nell'estrema dimora, con l'intreccio del vasellame indigeno con le ceramiche greche e gli ornamenti orientali, restituiscono l'immagine della complessità di questo singolare sito protostorico, che fu luogo d'incontro e di stimolo tra diverse culture.
Other by Centre Jean Bérard (USR 3133 CNRS - EFR) - Publications
En particulier, la collection "Bibliografia Topografica della Colonizzazione Greca in Italia nelle Isole Tirreniche" (BTCGI) est une véritable encyclopédie qui recense tous les sites concernés par la colonisation grecque en Italie et dans les îles de la mer Tyrrhénienne. Les différents sujets de recherche de chaque site, tant archéologique qu’historique, topographique ou bibliographique y sont tous décrits dans le détail.
Le Centre Jean Bérard est heureux d’annoncer l’ouverture d'un espace pour ses publications sur OpenEdition Books à l’adresse suivante : http://books.openedition.org/pcjb/102
Papers by Centre Jean Bérard (USR 3133 CNRS - EFR) - Publications
Le journal est tenu au jour le jour, il rend compte d’une façon extrêmement précise de l’emploi du temps du voyageur et de sa vie quotidienne de pensionnaire au palais Mancini : séances de dessin, visites, recherches de documentation dans les bibliothèques, visites de collections d’amateurs. Delannoy profite également des distractions qu’offre l’Italie, concerts, théâtres, opéras, fêtes du Carnaval, etc. Le texte décrit non seulement les monuments, oeuvres et spectacles mais aussi les conditions pratiques du voyage et des excursions : auberges misérables pour ménager le budget du voyageur, gargotes et moyens de transport bon marché, bonnes adresses échangées avec les autres pensionnaires ou amis de rencontre. Le texte est constitué de huit carnets manuscrits et d’un petit folio de dessins au trait, l’orthographe et la syntaxe, assez fantaisistes ont été respectées. L’appareil critique permet de bien identifier personnages, lieux et évènements ; il établit également des rapprochements avec les textes de voyageurs plus célèbres comme Goethe ou le Marquis de Sade, présents à Rome à la même époque que Delannoy et propose des comparaisons avec les descriptions des guides érudits parus dans les années 1770. Les dessins, intégralement reproduits, correspondent au travail sur le terrain, ils ne cèdent nullement au goût du pittoresque ; ce sont des relevés précis, détaillés, mesurés portant sur l’ensemble des sites et monuments visités.
La Gigantomachie est le mythe dont l’horizon est la constitution de l’ordre actuel du monde : ordre physique et matériel des éléments ; ordre politique des dieux et des humains. À la lumière de nouveaux documents et de monuments issus de récentes fouilles archéologiques ou d’oeuvres majeures conservées dans les collections des musées, ce mythe et ceux qui lui sont associés ont fait ici l’objet d’un nouvel examen. Tous les aspects littéraires, artistiques et historiques sont abordés afin de mieux saisir l’importance de la Gigantomachie dans l’Italie antique (Cumes, Satricum, Étrurie, Spina, Grande Grèce et Sicile) et ses développements en Orient (dans la Pergame hellénistique ou sur les sites d’Asie mineure à l’époque impériale romaine, notamment avec les théâtres), sans négliger les métamorphoses du mythe dans les paysages et l’art contemporain.
On dispose donc désormais d'un ouvrage quasiment exhaustif sur l'artisanant de la vannerie à l'époque romaine.
Notre enquête tente ainsi, avec toute la prudence et la modestie que doit garder le chercheur qui travaille sur les mondes antiques, de dresser le bilan de nos connaissances quant aux étapes de fabrication de la matière première en matériau, fabrication relevant d’un savoir spécifique mais qui devait trouver des degrés de réalisation très variables. Nous passons ensuite en revue l’utilisation des peaux, fourrures et cuir, des emplois quotidiens les plus attendus aux cas les plus particuliers. Nous envisageons enfin l’organisation des « métiers du cuir », depuis l’approvisionnement en peaux brutes jusqu’aux opérations de cordonnerie, et le jugement porté sur ces activités au IVe siècle av. J.-C. à Athènes, période la mieux documentée sur la question.
Le fil directeur, c’est toujours les rencontres des personnes sur mer et sur terre, Grecs, Étrusques ou Puniques entre eux ou avec les Gaulois, qu’ils construisent la “grande” histoire – de Phocée à Marseille et Emporion, de Gravisca, Vulci et Caere à Alalia – ou les cuisines du quotidien par échanges et par emprunts chez eux et dans les ports et les villages gaulois.
La naissance, les développements, le dévoilement de ces supercheries et leurs effets sont relatés et analysés dans le contexte suspicieux de la cour de Naples, et dans celui, avide et curieux, des antiquaires et des collectionneurs européens. Le succès des falsifications s’explique par les techniques utilisées, mais également par l’invention de fables habilement tissées par les faussaires pour donner une crédibilité à leurs œuvres. La fabrication de contrefaçons s’inscrit dans une réappropriation de l’Antique par les Modernes. Les dupes ont été nombreuses, et souvent consentantes, puisque le faussaire leur offrait de l’Antiquité l’image dont elles rêvaient.
Un catalogue à la fin de l’ouvrage rassemble les faux mentionnés dans le texte, leur histoire et les modèles dont ils sont inspirés. Reflet d’une époque, du goût contemporain, témoin de l’histoire des fouilles, le faux a toujours eu un rôle (souterrain) mais capital dans l’histoire de l’archéologie. Cet ouvrage décrypte ses rouages à l’intérieur d’une société donnée, le remet en lumière et en valeur.
La période choisie correspond, dans l’ensemble du monde grec, à une recherche des formes d’expression artistique caractérisée par la concurrence entre plusieurs styles communautaires ; dans ce cadre, on s’est intéressé principalement à définir les traits qui peuvent caractériser le langage formel d’une colonie italiote telle que Tarente archaïque, à travers une classe de production quantitativement importante, susceptible de refléter les changements du goût d’une communauté. L’hypothèse d’une première phase éclectique qui aurait précédé l’émergence d’un véritable « style tarentin » est apparue comme une hypothèse de travail plausible, à partir de laquelle on a procédé à la reconnaissance des divers apports stylistiques extérieurs, qui contribuèrent, avant la fin de l’époque archaïque, à la naissance d’une culture artistique locale. A travers la reconnaissance des sources artistiques et de l’élaboration de la première forme « canonique » du type iconographique le plus important de la cité, celui du banqueteur couché, on est parvenu aussi à formuler une hypothèse concernant le culte, auquel il était lié.
Suivant qu’ils sont destinés à un public de clientes, d’amici ou à la sphère privée, ces décors semblent marqués par une série de différentiations tant sur le choix de la composition, à plusieurs plans de profondeur ou au contraire limitée à un relief minimal, que sur le choix des matériaux représentés. Leur analyse permet donc d’entrevoir une cartographie des tendances et de leur signification, offrant un premier niveau de lecture sociale de ces peintures. La présence de traces matérielles qu’elles portent, incrustées dans l’enduit ou visibles à la surface de la couche picturale, en offre un second : des marques d’outils, de gestes et de procédés picturaux, ou encore la distinction de plusieurs mains pour la réalisation d’un même motif nous informent sur les méthodes et l’organisation des artisans à l’œuvre.
C’est à l’analyse du langage imagé et du discours matériel de ces parois qu’est consacré ce livre.
In questo quadro è difficile riconquistare il quadro naturale di quello che fu uno dei più grandi abitati della costa Tirrenica, nei primi secoli dell'ultimo millennio a.C.: il Picentino, in parte navigabile, collegava la costa ai villaggi indigeni situati sulle retrostanti colline, mentre un guado permetteva di risalire verso Nord, raggiungendo la pianura campana: l'approdo del Picentino trovava una utile alternativa nelle due lagune situate dietro la duna costiera, che offrivano un riparo nascosto ai pirati e alle navi che risalivano le coste della penisola venendo dall'Egeo e dal Vicino Oriente.
Per un paradosso tipico dell'archeologia protostorica la vita dell'abitato antico si conosce attraverso l'indagine dei suoi sepolcreti. Sappiamo così che le navi partite dalla Grecia, per riallacciare i rapporti con il Tirreno interrottisi con la distruzione dei palazzi micenei, trovavano a Pontecagnano uno scalo privilegiato: lo dimostrano le coppe per il vino prodotte nella lontana Eubea, che tra la fine del IX e i primi anni dell'VIII sec. i capitani delle navi offrivano, colmi di vino, ai capi della comunità locale trasmettendo loro la cerimonia del simposio. In questo modo essi si aprivano le porte verso le coste campane, e l'Etruria. Insieme ad essi veleggiavano le navi fenicie cariche di ornamenti e oggetti di lusso, graditi alle nascenti aristocrazie locali. Quale tramite migliore per l'Etruria, ricca di metalli, degli abitanti di Pontecagnano, anch'essi etruschi trapiantati a Sud tra le genti italiche della Valle del Sarno e della Penisola Sorrentina?
Lo scavo che qui si presenta, condotto da una giovane e già valente archeologa, Serenella de Natale, preziosa collaboratrice dell'Università Orientale e del Centre Jean Bérard, ha permesso di riconoscere, attraverso una tecnica raffinata e una esauriente documentazione, le tombe di quella élite di Etruschi immigrati che, come capita alle minoranze in terra straniera, erano la punta più avanzata dello sviluppo socio-culturale del basso Tirreno. La loro immagine doveva emergere viva a chi seguiva la strada antica che attraversava la necropoli, attraverso le vistose coperture delle tombe che avevano l'aspetto di piattaforme circolari di tufo grigio. L'esame degli oggetti che accompagnavano i defunti nell'estrema dimora, con l'intreccio del vasellame indigeno con le ceramiche greche e gli ornamenti orientali, restituiscono l'immagine della complessità di questo singolare sito protostorico, che fu luogo d'incontro e di stimolo tra diverse culture.
En particulier, la collection "Bibliografia Topografica della Colonizzazione Greca in Italia nelle Isole Tirreniche" (BTCGI) est une véritable encyclopédie qui recense tous les sites concernés par la colonisation grecque en Italie et dans les îles de la mer Tyrrhénienne. Les différents sujets de recherche de chaque site, tant archéologique qu’historique, topographique ou bibliographique y sont tous décrits dans le détail.
Le Centre Jean Bérard est heureux d’annoncer l’ouverture d'un espace pour ses publications sur OpenEdition Books à l’adresse suivante : http://books.openedition.org/pcjb/102