Wer çbt politische Herrschaft aus? Bis vor kurzem war klar: der Staat. Heute ist dagegen strittig... more Wer çbt politische Herrschaft aus? Bis vor kurzem war klar: der Staat. Heute ist dagegen strittig, ob er weiter die zentrale Herrschaftsinstanz ist. Einige sehen ihn schwåcheln, wåhrend andere immer noch seine Stårke unterstreichen. Beides ist halb richtig und halb falsch. Der Staat in der Welt der Industrielånder wird stårker und schwåcher zugleich und dabei eben anders. Dies heben auch jene hervor, die von einer Transformation des Staates sprechen. Sie betonen, dass Herrschaft vermehrt jenseits des Staates ausgeçbt wird, etwa durch internationale Institutionen und privatwirtschaftliche Akteure, transnationale Organisationen und zivilgesellschaftliche Gruppierungen. Allerdings bleibt oft undeutlich, was sich genau veråndert und welcher Herrschaftsbeitrag nach wie vor vom Staat geleistet wird. Deshalb soll hier in fçnf Thesen skizziert werden, worin staatliche Macht im Geflecht zunehmend nichtstaatlicher Herrschaft besteht.
In der Friedensforschung ist eine Debatte darüber entbrannt, ob der Krieg mit dem Ende des Ost-We... more In der Friedensforschung ist eine Debatte darüber entbrannt, ob der Krieg mit dem Ende des Ost-West-Konflikts in den 1990er Jahren einen Gestaltwandel durchlaufen hat. Während die einen in dieser Debatte neue Kriege aufziehen sehen, betonen die anderen, dass sich die Kriege nicht grundlegend gewandelt hätten. In diese Debatte wird hier eingegriffen, indem die These vom Gestaltwandel des Krieges in drei Fallstudien einem ersten Plausibilitätstest unterzogen wird. Dabei deuten die Fallstudien zu den Kriegen in Kambodscha, Afghanistan und Angola tatsächlich darauf hin, dass sich der Krieg grundlegend verändert. In diesen Kriegen war in den 1990er gegenüber den 1980er Jahren zugleich eine Privatisierung der Gewaltakteure, eine Kriminalisierung ihrer Gewaltökonomien, eine Ökonomisierung ihrer Gewaltmotive sowie eine Brutalisierung der Gewaltstrategien zu beobachten.
When the implementation of EU policies is likely to be unpopular, do governments benefit from non... more When the implementation of EU policies is likely to be unpopular, do governments benefit from non-compliance? Drawing on a new study, Tim Heinkelmann-Wild, Lisa Kriegmair, Berthold Rittberger and Bernhard Zangl write that while non-compliance can be a successful political strategy, it can also backfire and increase the blame attributed to governments. Governments cannot always control the domestic political agenda. This is particularly true in the multi-level system of the EU, where governments are often unable to block policies that are unpopular among their domestic constituencies. Forced to implement unpopular policies, governments risk becoming the target of public blame attributions. For instance, when the EU's fiscal stability rules mandate budget cuts, governments are often criticised for implementing the required measures. The governments of several southern European countries, which were required to implement austerity budgets in the Eurozone crisis, such as Greece, Portugal, Spain, and Italy, faced protests and electoral repercussions. One way to react to the necessity of implementing unpopular measures is for governments to issue threats of disregarding the respective EU policy. We argue that these non-compliance threats are a common but risky blame avoidance strategy. While successful in some cases, they may also backfire and increase rather than reduce the blame governments incur.
Supplementary material for the article "Multi-level Blame Games: Blame-shifting in the EU&qu... more Supplementary material for the article "Multi-level Blame Games: Blame-shifting in the EU" (Tim Heinkelmann-Wild and Bernhard Zangl) accepted for publication by Governance at October 7, 2019.
Distribution électronique Cairn.info pour Éditions Ophrys. Distribution électronique Cairn.info p... more Distribution électronique Cairn.info pour Éditions Ophrys. Distribution électronique Cairn.info pour Éditions Ophrys. La reproduction ou représentation de cet article, notamment par photocopie, n'est autorisée que dans les limites des conditions générales d'utilisation du site ou, le cas échéant, des conditions générales de la licence souscrite par votre établissement. Toute autre reproduction ou représentation, en tout ou partie, sous quelque forme et de quelque manière que ce soit, est interdite sauf accord préalable et écrit de l'éditeur, en dehors des cas prévus par la législation en vigueur en France. Il est précisé que son stockage dans une base de données est également interdit. Article disponible en ligne à l'adresse Article disponible en ligne à l'adresse https://www.cairn.info/revue-francaise-de-sociologie-1-2011-3-page-509.htm Découvrir le sommaire de ce numéro, suivre la revue par email, s'abonner... Flashez ce QR Code pour accéder à la page de ce numéro sur Cairn.info. Philipp GENSCHEL Bernhard ZANGL L'État et l'exercice de l'autorité politique Dénationalisation et administration RÉSUMÉ Cet article, à visée essentiellement analytique, a été écrit en s'appuyant sur les travaux empiriques et théoriques développés dans le cadre du programme TranState (voir l'introduction du numéro). Reprenant les principales tendances passées de la nationalisation de l'autorité politique, il met en évidence les dynamiques de dénationalisation de l'autorité politique, qui se trouve de nouveau partiellement assumée par des institutions non étatiques : internationales, transnationales ou privées. Cependant, cette autorité dénationalisée ne rend pas l'État superflu. Un modèle analytique de l'État contemporain est élaboré montrant que celui-ci reste absolument central, même si son rôle a changé : il n'exerce plus le monopole de l'autorité politique, il l'administre. La conclusion porte sur la limite de cet argument et sur l'articulation des visions concurrentes sur l'avenir de l'État. Qui exerce l'autorité politique ? Naguère, la réponse allait de soi : l'État. Aujourd'hui, cela fait débat. Un courant apparu dans les années 1980 affirme que l'État s'affaiblit : il n'est plus au faîte de sa puissance ; la mondialisation grignote son autorité ; peut-être même finira-t-il par en mourir (Camilieri et Falk, 1992 ; Zacher, 1992 ; Reinhard, 1999, 2007) ; il ne reste plus de lui qu'une coquille institutionnelle sans autorité (Strange, 1996). Cette hypothèse de « fin de l'État » suscite deux types de critiques. Pour ceux qui se placent d'un point de vue « étatiste », l'État est « sain et sauf » (Krasner, 2001) et n'a rien perdu de sa vigueur ; il y a toujours eu des forces pour lui disputer l'autorité politique, on ne doit donc pas s'étonner qu'il en aille de même aujourd'hui (Thompson, 1994) ; rien, pas même la mondialisation, ne met vraiment sa position dominante en danger, du reste c'est lui-même qui a été la force motrice de ce processus (Streeck, 2004) ; certes, il adapte son action aux conditions nouvelles, mais sa capacité à le faire est bien la preuve d'une vitalité intacte (Garrett, 1998 ; Weiss, 1998 ; Levy, 2006). Les chercheurs qui abordent la question en termes de « gouvernance » estiment, eux, que l'État n'est pas le seul détenteur concevable d'autorité politique : celle-ci est de plus en plus exercée « sans appareil d'État » (Rosenau et Czempiel, 1992) par des organismes situés « au-delà de l'État » (Zürn, 1998), c'est-à-dire par des institutions internationales (Zürn et al., 2007) et des
Distribution électronique Cairn.info pour Éditions Ophrys. Distribution électronique Cairn.info p... more Distribution électronique Cairn.info pour Éditions Ophrys. Distribution électronique Cairn.info pour Éditions Ophrys. La reproduction ou représentation de cet article, notamment par photocopie, n'est autorisée que dans les limites des conditions générales d'utilisation du site ou, le cas échéant, des conditions générales de la licence souscrite par votre établissement. Toute autre reproduction ou représentation, en tout ou partie, sous quelque forme et de quelque manière que ce soit, est interdite sauf accord préalable et écrit de l'éditeur, en dehors des cas prévus par la législation en vigueur en France. Il est précisé que son stockage dans une base de données est également interdit. Article disponible en ligne à l'adresse Article disponible en ligne à l'adresse https://www.cairn.info/revue-francaise-de-sociologie-1-2011-3-page-509.htm Découvrir le sommaire de ce numéro, suivre la revue par email, s'abonner... Flashez ce QR Code pour accéder à la page de ce numéro sur Cairn.info. Philipp GENSCHEL Bernhard ZANGL L'État et l'exercice de l'autorité politique Dénationalisation et administration RÉSUMÉ Cet article, à visée essentiellement analytique, a été écrit en s'appuyant sur les travaux empiriques et théoriques développés dans le cadre du programme TranState (voir l'introduction du numéro). Reprenant les principales tendances passées de la nationalisation de l'autorité politique, il met en évidence les dynamiques de dénationalisation de l'autorité politique, qui se trouve de nouveau partiellement assumée par des institutions non étatiques : internationales, transnationales ou privées. Cependant, cette autorité dénationalisée ne rend pas l'État superflu. Un modèle analytique de l'État contemporain est élaboré montrant que celui-ci reste absolument central, même si son rôle a changé : il n'exerce plus le monopole de l'autorité politique, il l'administre. La conclusion porte sur la limite de cet argument et sur l'articulation des visions concurrentes sur l'avenir de l'État. Qui exerce l'autorité politique ? Naguère, la réponse allait de soi : l'État. Aujourd'hui, cela fait débat. Un courant apparu dans les années 1980 affirme que l'État s'affaiblit : il n'est plus au faîte de sa puissance ; la mondialisation grignote son autorité ; peut-être même finira-t-il par en mourir (Camilieri et Falk, 1992 ; Zacher, 1992 ; Reinhard, 1999, 2007) ; il ne reste plus de lui qu'une coquille institutionnelle sans autorité (Strange, 1996). Cette hypothèse de « fin de l'État » suscite deux types de critiques. Pour ceux qui se placent d'un point de vue « étatiste », l'État est « sain et sauf » (Krasner, 2001) et n'a rien perdu de sa vigueur ; il y a toujours eu des forces pour lui disputer l'autorité politique, on ne doit donc pas s'étonner qu'il en aille de même aujourd'hui (Thompson, 1994) ; rien, pas même la mondialisation, ne met vraiment sa position dominante en danger, du reste c'est lui-même qui a été la force motrice de ce processus (Streeck, 2004) ; certes, il adapte son action aux conditions nouvelles, mais sa capacité à le faire est bien la preuve d'une vitalité intacte (Garrett, 1998 ; Weiss, 1998 ; Levy, 2006). Les chercheurs qui abordent la question en termes de « gouvernance » estiment, eux, que l'État n'est pas le seul détenteur concevable d'autorité politique : celle-ci est de plus en plus exercée « sans appareil d'État » (Rosenau et Czempiel, 1992) par des organismes situés « au-delà de l'État » (Zürn, 1998), c'est-à-dire par des institutions internationales (Zürn et al., 2007) et des
This chapter is the conclusion to an edited volume on “orchestration,” a mode of governance widel... more This chapter is the conclusion to an edited volume on “orchestration,” a mode of governance widely used by international organizations (IGOs) and other governance actors, but rarely identified or analyzed. IGOs engage in orchestration when they enlist public or private intermediary actors on a voluntary basis, by providing them ideational and material support, to address target actors in pursuit of IGO governance goals. Orchestration is thus both indirect and soft. In the framework paper for the volume, we develop six hypotheses as to the conditions under which governance actors, and IGOs specifically, are likely to rely on orchestration. Twelve chapters then explore IGO orchestration in diverse issue areas, providing empirical evidence on our hypotheses. Here we assess that evidence. Our hypotheses provide valuable explanations of many cases of orchestration (and non-orchestration). But the cases suggest important modifications. Most significantly, we find that states often approve of or initiate IGO orchestration, even when they are its targets. Where states rather than IGOs initiate orchestration, certain factors we hypothesized would foster IGO orchestration – notably goal divergence among member states – actually discourage it.
How do international institutions adjust to shifting power distributions among their members? We ... more How do international institutions adjust to shifting power distributions among their members? We argue that institutional adaptations to the rise of emerging and the decline of established powers are different from what power transition theories (PTTs) would lead us to believe. Institutional adaptations are not impossible, as pessimist PTT variants hold; and they are rarely easy to attain, let alone perfect, as optimist PTT variants imply. To bridge the gap between these versions of PTT, we propose an institutionalist power shift theory (IPST) which combines insights on the conditions and mechanisms of institutional change from functionalist, historical and distributive variants of rational institutionalism. IPST claims that institutional adaptations will succeed or fail depending on whether or not emerging powers are able to undermine the international institution and to make credible threats to this effect. To demonstrate IPST’s plausibility we analyze: (1) how India and Brazil gained the agreement of established powers to their membership in the WTO core negotiation group (“Quad”), which had previously been dominated by developed countries; and (2) how China reached agreement with established powers on (more) even-handed surveillance of IMF members’ financial stability, which, up to then, had focused on developing countries and exchange rate issues.
The central research question is: what institutional characteristics lead to success of global st... more The central research question is: what institutional characteristics lead to success of global standards and certifi cation schemes? By studying the institutional design of existing global standards and certifi cation schemes the project explains varying levels of success irrespective of the individual case's sector specifi cs. In the project institutional characteristics are understood to include aspects of fi nancing, actor participation, decision-making processes, governance structure, business incentives and several others. The results pinpoint ways forward as well as challenges with regards to certifi cation and due diligence efforts in the mineral sector, notably the ICGLR Regional Certifi cation Mechanism and CTC. Certifying Natural Resources 6 Hintergrund Die Zertifi zierung mineralischer Rohstoffe wird als ein Instrument gesehen, sogenannte "saubere" Produktion von konfl ikt-belasteten oder unter nicht akzeptablen Bedingungen gewonnenen Rohstoffen abzugrenzen. Die Forderung nach mehr Transparenz in Rohstoffproduktion und-handel der UN-Expertengruppe zur illegalen Ausbeutung natürlicher Ressourcen in der Demokratischen Republik Kongo hat die BGR mit der Entwicklung eines Zertifi zierungssystems, das auf transparente, nachverfolgbare und ethische Lieferketten abzielt, aufgenommen (www.bgr.bund.de.mineral-certifi cation). Das Konzept der zertifi zierten Handelsketten (CTC) fand Eingang in Beschlüsse des G8-Gipfels von Heiligendamm im Jahr 2007 und wurde gemeinsam mit Partnern in Ruanda und der DR Kongo weiterentwickelt. Seit 2008 unterstützt die BGR im Auftrag der Bunderegierung den Aufbau und die praktische Umsetzung eines regionalen Zertifi zierungsmechanismus der Internationalen Konferenz der Großen Seen (International conference on the Great Lakes Region, ICGLR). In diesem Kontext ist es entscheidend, dass das Zertifi zierungssystem langfristige Effektivität, Legitimität und Effi zienz verspricht. Jahrelange Erfahrung von Initiativen zu verschiedensten natürlichen Ressourcen (Holz, Fisch, Diamanten) bieten ein tieferes Verständnis über die Erfolgsbedingungen von globalen Systemen der Standardsetzung und Zertifi zierung. Vor diesem Hintergrund hat die BGR die Ludwig-Maximilians-Universität München beauftragt, relevante Initiativen zur Standardsetzung und Zertifi zierung, die im Bereich natürlicher Ressourcen Nachhaltigkeit fördern, vergleichend zu analysieren.
Virtually all governance is indirect, carried out through intermediaries. Governors prefer both t... more Virtually all governance is indirect, carried out through intermediaries. Governors prefer both to engage intermediaries that are competent and to control intermediary behavior. But governors face a pervasive tradeoff between competence and control. Competent intermediaries are difficult to control, even with complete information, because their capacity to advance or threaten the governor’s policy goals gives them power over it. At the same time, governor control can weaken important intermediary competencies, constraining their development or exercise. The governor thus faces a dilemma: if it emphasizes control, it limits intermediary competence and risks policy failure; if it emphasizes competence, it empowers potentially opportunistic intermediaries and risks control failure. Competence–control theory explains many features of governor–intermediary relationships that other theories of indirect governance cannot: why such relationships are not limited to principal–agent delegation...
Wer çbt politische Herrschaft aus? Bis vor kurzem war klar: der Staat. Heute ist dagegen strittig... more Wer çbt politische Herrschaft aus? Bis vor kurzem war klar: der Staat. Heute ist dagegen strittig, ob er weiter die zentrale Herrschaftsinstanz ist. Einige sehen ihn schwåcheln, wåhrend andere immer noch seine Stårke unterstreichen. Beides ist halb richtig und halb falsch. Der Staat in der Welt der Industrielånder wird stårker und schwåcher zugleich und dabei eben anders. Dies heben auch jene hervor, die von einer Transformation des Staates sprechen. Sie betonen, dass Herrschaft vermehrt jenseits des Staates ausgeçbt wird, etwa durch internationale Institutionen und privatwirtschaftliche Akteure, transnationale Organisationen und zivilgesellschaftliche Gruppierungen. Allerdings bleibt oft undeutlich, was sich genau veråndert und welcher Herrschaftsbeitrag nach wie vor vom Staat geleistet wird. Deshalb soll hier in fçnf Thesen skizziert werden, worin staatliche Macht im Geflecht zunehmend nichtstaatlicher Herrschaft besteht.
Wer çbt politische Herrschaft aus? Bis vor kurzem war klar: der Staat. Heute ist dagegen strittig... more Wer çbt politische Herrschaft aus? Bis vor kurzem war klar: der Staat. Heute ist dagegen strittig, ob er weiter die zentrale Herrschaftsinstanz ist. Einige sehen ihn schwåcheln, wåhrend andere immer noch seine Stårke unterstreichen. Beides ist halb richtig und halb falsch. Der Staat in der Welt der Industrielånder wird stårker und schwåcher zugleich und dabei eben anders. Dies heben auch jene hervor, die von einer Transformation des Staates sprechen. Sie betonen, dass Herrschaft vermehrt jenseits des Staates ausgeçbt wird, etwa durch internationale Institutionen und privatwirtschaftliche Akteure, transnationale Organisationen und zivilgesellschaftliche Gruppierungen. Allerdings bleibt oft undeutlich, was sich genau veråndert und welcher Herrschaftsbeitrag nach wie vor vom Staat geleistet wird. Deshalb soll hier in fçnf Thesen skizziert werden, worin staatliche Macht im Geflecht zunehmend nichtstaatlicher Herrschaft besteht.
In der Friedensforschung ist eine Debatte darüber entbrannt, ob der Krieg mit dem Ende des Ost-We... more In der Friedensforschung ist eine Debatte darüber entbrannt, ob der Krieg mit dem Ende des Ost-West-Konflikts in den 1990er Jahren einen Gestaltwandel durchlaufen hat. Während die einen in dieser Debatte neue Kriege aufziehen sehen, betonen die anderen, dass sich die Kriege nicht grundlegend gewandelt hätten. In diese Debatte wird hier eingegriffen, indem die These vom Gestaltwandel des Krieges in drei Fallstudien einem ersten Plausibilitätstest unterzogen wird. Dabei deuten die Fallstudien zu den Kriegen in Kambodscha, Afghanistan und Angola tatsächlich darauf hin, dass sich der Krieg grundlegend verändert. In diesen Kriegen war in den 1990er gegenüber den 1980er Jahren zugleich eine Privatisierung der Gewaltakteure, eine Kriminalisierung ihrer Gewaltökonomien, eine Ökonomisierung ihrer Gewaltmotive sowie eine Brutalisierung der Gewaltstrategien zu beobachten.
When the implementation of EU policies is likely to be unpopular, do governments benefit from non... more When the implementation of EU policies is likely to be unpopular, do governments benefit from non-compliance? Drawing on a new study, Tim Heinkelmann-Wild, Lisa Kriegmair, Berthold Rittberger and Bernhard Zangl write that while non-compliance can be a successful political strategy, it can also backfire and increase the blame attributed to governments. Governments cannot always control the domestic political agenda. This is particularly true in the multi-level system of the EU, where governments are often unable to block policies that are unpopular among their domestic constituencies. Forced to implement unpopular policies, governments risk becoming the target of public blame attributions. For instance, when the EU's fiscal stability rules mandate budget cuts, governments are often criticised for implementing the required measures. The governments of several southern European countries, which were required to implement austerity budgets in the Eurozone crisis, such as Greece, Portugal, Spain, and Italy, faced protests and electoral repercussions. One way to react to the necessity of implementing unpopular measures is for governments to issue threats of disregarding the respective EU policy. We argue that these non-compliance threats are a common but risky blame avoidance strategy. While successful in some cases, they may also backfire and increase rather than reduce the blame governments incur.
Supplementary material for the article "Multi-level Blame Games: Blame-shifting in the EU&qu... more Supplementary material for the article "Multi-level Blame Games: Blame-shifting in the EU" (Tim Heinkelmann-Wild and Bernhard Zangl) accepted for publication by Governance at October 7, 2019.
Distribution électronique Cairn.info pour Éditions Ophrys. Distribution électronique Cairn.info p... more Distribution électronique Cairn.info pour Éditions Ophrys. Distribution électronique Cairn.info pour Éditions Ophrys. La reproduction ou représentation de cet article, notamment par photocopie, n'est autorisée que dans les limites des conditions générales d'utilisation du site ou, le cas échéant, des conditions générales de la licence souscrite par votre établissement. Toute autre reproduction ou représentation, en tout ou partie, sous quelque forme et de quelque manière que ce soit, est interdite sauf accord préalable et écrit de l'éditeur, en dehors des cas prévus par la législation en vigueur en France. Il est précisé que son stockage dans une base de données est également interdit. Article disponible en ligne à l'adresse Article disponible en ligne à l'adresse https://www.cairn.info/revue-francaise-de-sociologie-1-2011-3-page-509.htm Découvrir le sommaire de ce numéro, suivre la revue par email, s'abonner... Flashez ce QR Code pour accéder à la page de ce numéro sur Cairn.info. Philipp GENSCHEL Bernhard ZANGL L'État et l'exercice de l'autorité politique Dénationalisation et administration RÉSUMÉ Cet article, à visée essentiellement analytique, a été écrit en s'appuyant sur les travaux empiriques et théoriques développés dans le cadre du programme TranState (voir l'introduction du numéro). Reprenant les principales tendances passées de la nationalisation de l'autorité politique, il met en évidence les dynamiques de dénationalisation de l'autorité politique, qui se trouve de nouveau partiellement assumée par des institutions non étatiques : internationales, transnationales ou privées. Cependant, cette autorité dénationalisée ne rend pas l'État superflu. Un modèle analytique de l'État contemporain est élaboré montrant que celui-ci reste absolument central, même si son rôle a changé : il n'exerce plus le monopole de l'autorité politique, il l'administre. La conclusion porte sur la limite de cet argument et sur l'articulation des visions concurrentes sur l'avenir de l'État. Qui exerce l'autorité politique ? Naguère, la réponse allait de soi : l'État. Aujourd'hui, cela fait débat. Un courant apparu dans les années 1980 affirme que l'État s'affaiblit : il n'est plus au faîte de sa puissance ; la mondialisation grignote son autorité ; peut-être même finira-t-il par en mourir (Camilieri et Falk, 1992 ; Zacher, 1992 ; Reinhard, 1999, 2007) ; il ne reste plus de lui qu'une coquille institutionnelle sans autorité (Strange, 1996). Cette hypothèse de « fin de l'État » suscite deux types de critiques. Pour ceux qui se placent d'un point de vue « étatiste », l'État est « sain et sauf » (Krasner, 2001) et n'a rien perdu de sa vigueur ; il y a toujours eu des forces pour lui disputer l'autorité politique, on ne doit donc pas s'étonner qu'il en aille de même aujourd'hui (Thompson, 1994) ; rien, pas même la mondialisation, ne met vraiment sa position dominante en danger, du reste c'est lui-même qui a été la force motrice de ce processus (Streeck, 2004) ; certes, il adapte son action aux conditions nouvelles, mais sa capacité à le faire est bien la preuve d'une vitalité intacte (Garrett, 1998 ; Weiss, 1998 ; Levy, 2006). Les chercheurs qui abordent la question en termes de « gouvernance » estiment, eux, que l'État n'est pas le seul détenteur concevable d'autorité politique : celle-ci est de plus en plus exercée « sans appareil d'État » (Rosenau et Czempiel, 1992) par des organismes situés « au-delà de l'État » (Zürn, 1998), c'est-à-dire par des institutions internationales (Zürn et al., 2007) et des
Distribution électronique Cairn.info pour Éditions Ophrys. Distribution électronique Cairn.info p... more Distribution électronique Cairn.info pour Éditions Ophrys. Distribution électronique Cairn.info pour Éditions Ophrys. La reproduction ou représentation de cet article, notamment par photocopie, n'est autorisée que dans les limites des conditions générales d'utilisation du site ou, le cas échéant, des conditions générales de la licence souscrite par votre établissement. Toute autre reproduction ou représentation, en tout ou partie, sous quelque forme et de quelque manière que ce soit, est interdite sauf accord préalable et écrit de l'éditeur, en dehors des cas prévus par la législation en vigueur en France. Il est précisé que son stockage dans une base de données est également interdit. Article disponible en ligne à l'adresse Article disponible en ligne à l'adresse https://www.cairn.info/revue-francaise-de-sociologie-1-2011-3-page-509.htm Découvrir le sommaire de ce numéro, suivre la revue par email, s'abonner... Flashez ce QR Code pour accéder à la page de ce numéro sur Cairn.info. Philipp GENSCHEL Bernhard ZANGL L'État et l'exercice de l'autorité politique Dénationalisation et administration RÉSUMÉ Cet article, à visée essentiellement analytique, a été écrit en s'appuyant sur les travaux empiriques et théoriques développés dans le cadre du programme TranState (voir l'introduction du numéro). Reprenant les principales tendances passées de la nationalisation de l'autorité politique, il met en évidence les dynamiques de dénationalisation de l'autorité politique, qui se trouve de nouveau partiellement assumée par des institutions non étatiques : internationales, transnationales ou privées. Cependant, cette autorité dénationalisée ne rend pas l'État superflu. Un modèle analytique de l'État contemporain est élaboré montrant que celui-ci reste absolument central, même si son rôle a changé : il n'exerce plus le monopole de l'autorité politique, il l'administre. La conclusion porte sur la limite de cet argument et sur l'articulation des visions concurrentes sur l'avenir de l'État. Qui exerce l'autorité politique ? Naguère, la réponse allait de soi : l'État. Aujourd'hui, cela fait débat. Un courant apparu dans les années 1980 affirme que l'État s'affaiblit : il n'est plus au faîte de sa puissance ; la mondialisation grignote son autorité ; peut-être même finira-t-il par en mourir (Camilieri et Falk, 1992 ; Zacher, 1992 ; Reinhard, 1999, 2007) ; il ne reste plus de lui qu'une coquille institutionnelle sans autorité (Strange, 1996). Cette hypothèse de « fin de l'État » suscite deux types de critiques. Pour ceux qui se placent d'un point de vue « étatiste », l'État est « sain et sauf » (Krasner, 2001) et n'a rien perdu de sa vigueur ; il y a toujours eu des forces pour lui disputer l'autorité politique, on ne doit donc pas s'étonner qu'il en aille de même aujourd'hui (Thompson, 1994) ; rien, pas même la mondialisation, ne met vraiment sa position dominante en danger, du reste c'est lui-même qui a été la force motrice de ce processus (Streeck, 2004) ; certes, il adapte son action aux conditions nouvelles, mais sa capacité à le faire est bien la preuve d'une vitalité intacte (Garrett, 1998 ; Weiss, 1998 ; Levy, 2006). Les chercheurs qui abordent la question en termes de « gouvernance » estiment, eux, que l'État n'est pas le seul détenteur concevable d'autorité politique : celle-ci est de plus en plus exercée « sans appareil d'État » (Rosenau et Czempiel, 1992) par des organismes situés « au-delà de l'État » (Zürn, 1998), c'est-à-dire par des institutions internationales (Zürn et al., 2007) et des
This chapter is the conclusion to an edited volume on “orchestration,” a mode of governance widel... more This chapter is the conclusion to an edited volume on “orchestration,” a mode of governance widely used by international organizations (IGOs) and other governance actors, but rarely identified or analyzed. IGOs engage in orchestration when they enlist public or private intermediary actors on a voluntary basis, by providing them ideational and material support, to address target actors in pursuit of IGO governance goals. Orchestration is thus both indirect and soft. In the framework paper for the volume, we develop six hypotheses as to the conditions under which governance actors, and IGOs specifically, are likely to rely on orchestration. Twelve chapters then explore IGO orchestration in diverse issue areas, providing empirical evidence on our hypotheses. Here we assess that evidence. Our hypotheses provide valuable explanations of many cases of orchestration (and non-orchestration). But the cases suggest important modifications. Most significantly, we find that states often approve of or initiate IGO orchestration, even when they are its targets. Where states rather than IGOs initiate orchestration, certain factors we hypothesized would foster IGO orchestration – notably goal divergence among member states – actually discourage it.
How do international institutions adjust to shifting power distributions among their members? We ... more How do international institutions adjust to shifting power distributions among their members? We argue that institutional adaptations to the rise of emerging and the decline of established powers are different from what power transition theories (PTTs) would lead us to believe. Institutional adaptations are not impossible, as pessimist PTT variants hold; and they are rarely easy to attain, let alone perfect, as optimist PTT variants imply. To bridge the gap between these versions of PTT, we propose an institutionalist power shift theory (IPST) which combines insights on the conditions and mechanisms of institutional change from functionalist, historical and distributive variants of rational institutionalism. IPST claims that institutional adaptations will succeed or fail depending on whether or not emerging powers are able to undermine the international institution and to make credible threats to this effect. To demonstrate IPST’s plausibility we analyze: (1) how India and Brazil gained the agreement of established powers to their membership in the WTO core negotiation group (“Quad”), which had previously been dominated by developed countries; and (2) how China reached agreement with established powers on (more) even-handed surveillance of IMF members’ financial stability, which, up to then, had focused on developing countries and exchange rate issues.
The central research question is: what institutional characteristics lead to success of global st... more The central research question is: what institutional characteristics lead to success of global standards and certifi cation schemes? By studying the institutional design of existing global standards and certifi cation schemes the project explains varying levels of success irrespective of the individual case's sector specifi cs. In the project institutional characteristics are understood to include aspects of fi nancing, actor participation, decision-making processes, governance structure, business incentives and several others. The results pinpoint ways forward as well as challenges with regards to certifi cation and due diligence efforts in the mineral sector, notably the ICGLR Regional Certifi cation Mechanism and CTC. Certifying Natural Resources 6 Hintergrund Die Zertifi zierung mineralischer Rohstoffe wird als ein Instrument gesehen, sogenannte "saubere" Produktion von konfl ikt-belasteten oder unter nicht akzeptablen Bedingungen gewonnenen Rohstoffen abzugrenzen. Die Forderung nach mehr Transparenz in Rohstoffproduktion und-handel der UN-Expertengruppe zur illegalen Ausbeutung natürlicher Ressourcen in der Demokratischen Republik Kongo hat die BGR mit der Entwicklung eines Zertifi zierungssystems, das auf transparente, nachverfolgbare und ethische Lieferketten abzielt, aufgenommen (www.bgr.bund.de.mineral-certifi cation). Das Konzept der zertifi zierten Handelsketten (CTC) fand Eingang in Beschlüsse des G8-Gipfels von Heiligendamm im Jahr 2007 und wurde gemeinsam mit Partnern in Ruanda und der DR Kongo weiterentwickelt. Seit 2008 unterstützt die BGR im Auftrag der Bunderegierung den Aufbau und die praktische Umsetzung eines regionalen Zertifi zierungsmechanismus der Internationalen Konferenz der Großen Seen (International conference on the Great Lakes Region, ICGLR). In diesem Kontext ist es entscheidend, dass das Zertifi zierungssystem langfristige Effektivität, Legitimität und Effi zienz verspricht. Jahrelange Erfahrung von Initiativen zu verschiedensten natürlichen Ressourcen (Holz, Fisch, Diamanten) bieten ein tieferes Verständnis über die Erfolgsbedingungen von globalen Systemen der Standardsetzung und Zertifi zierung. Vor diesem Hintergrund hat die BGR die Ludwig-Maximilians-Universität München beauftragt, relevante Initiativen zur Standardsetzung und Zertifi zierung, die im Bereich natürlicher Ressourcen Nachhaltigkeit fördern, vergleichend zu analysieren.
Virtually all governance is indirect, carried out through intermediaries. Governors prefer both t... more Virtually all governance is indirect, carried out through intermediaries. Governors prefer both to engage intermediaries that are competent and to control intermediary behavior. But governors face a pervasive tradeoff between competence and control. Competent intermediaries are difficult to control, even with complete information, because their capacity to advance or threaten the governor’s policy goals gives them power over it. At the same time, governor control can weaken important intermediary competencies, constraining their development or exercise. The governor thus faces a dilemma: if it emphasizes control, it limits intermediary competence and risks policy failure; if it emphasizes competence, it empowers potentially opportunistic intermediaries and risks control failure. Competence–control theory explains many features of governor–intermediary relationships that other theories of indirect governance cannot: why such relationships are not limited to principal–agent delegation...
Wer çbt politische Herrschaft aus? Bis vor kurzem war klar: der Staat. Heute ist dagegen strittig... more Wer çbt politische Herrschaft aus? Bis vor kurzem war klar: der Staat. Heute ist dagegen strittig, ob er weiter die zentrale Herrschaftsinstanz ist. Einige sehen ihn schwåcheln, wåhrend andere immer noch seine Stårke unterstreichen. Beides ist halb richtig und halb falsch. Der Staat in der Welt der Industrielånder wird stårker und schwåcher zugleich und dabei eben anders. Dies heben auch jene hervor, die von einer Transformation des Staates sprechen. Sie betonen, dass Herrschaft vermehrt jenseits des Staates ausgeçbt wird, etwa durch internationale Institutionen und privatwirtschaftliche Akteure, transnationale Organisationen und zivilgesellschaftliche Gruppierungen. Allerdings bleibt oft undeutlich, was sich genau veråndert und welcher Herrschaftsbeitrag nach wie vor vom Staat geleistet wird. Deshalb soll hier in fçnf Thesen skizziert werden, worin staatliche Macht im Geflecht zunehmend nichtstaatlicher Herrschaft besteht.
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Papers by Bernhard Zangl