1. Problématique Notre étude porte sur les Fake News que nous mettons en relation avec la publica... more 1. Problématique Notre étude porte sur les Fake News que nous mettons en relation avec la publication des résultats de la présidentielle de décembre 2018 par la CENI, en République Démocratique du Congo. En effet, depuis l'avènement de NTIC, la circulation de l'information a connu une révolution considérable grâce à la modernisation des supports numériques qui offrent l'opportunité à ceux qui les gèrent de créer du contenu informationnel et de l'exploiter à leur guise pour leurs propres fins. Cette nouvelle révolution médiatique a aussi de l'influence sur la manière de traiter et de mettre en scène l'information par les medias dits traditionnels dont la radio, la télé et la presse écrite. Dans un contexte où la sphère politique congolaise attendait de pied ferme la première alternance pacifique entre le président sortant Joseph Kabila et l'un de 3 potentiels candidats dans la course pour la magistrature suprême notamment E. Ramazani Shadary, le dauphin du président sortant (Front Commun pour le Congo(FCC) et les deux opposants farouches dont Martin Fayulu (Lamuka) ainsi que Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo de Cap pour le changement (CACH), la population congolaise a fait les frais de ce phénomène dit de pollution informationnelle en période de publication des résultats provisoires par la commission électorale nationale indépendante, CENI. Un séisme informationnel a embrasé le paysage tant politique que médiatique en période de scrutins en RDC, soit du 30 décembre 2018 en passant par le jour de la publication des résultats provisoires par la CENI à la période d'après publication. Ce séisme n'est autre que la circulation des données chiffrées relatives aux résultats de l'élection présidentielle (PV des bureaux de compilations et pourcentage tendancieux) dans les réseaux sociaux, particulièrement via les comptes Twitter et Facebook de quelques personnalités et groupements politique. Il faut noter que le phénomène « Fake News » ne peut se résumer qu'aux réseaux sociaux. Au regard de son mode opératoire, tous les types de média, au sens large, ont été impliqués. Ce, dans la manière dont ils ont mis en scène, relayé ou produit des données informationnelles relatives à la publication des résultats de la présidentielle par la CENI, nous pouvons ainsi citer Tv5monde, RFI, The Financial Times…les médias réputés proches du candidat Martin Fayulu qui ont fait une diffusion des résultats émanant d'une enquête conjointe, le 15 janvier 2019 sur les antennes de Tv5monde dans le corps du journal 1
1. Problématique Notre étude porte sur les Fake News que nous mettons en relation avec la publica... more 1. Problématique Notre étude porte sur les Fake News que nous mettons en relation avec la publication des résultats de la présidentielle de décembre 2018 par la CENI, en République Démocratique du Congo. En effet, depuis l'avènement de NTIC, la circulation de l'information a connu une révolution considérable grâce à la modernisation des supports numériques qui offrent l'opportunité à ceux qui les gèrent de créer du contenu informationnel et de l'exploiter à leur guise pour leurs propres fins. Cette nouvelle révolution médiatique a aussi de l'influence sur la manière de traiter et de mettre en scène l'information par les medias dits traditionnels dont la radio, la télé et la presse écrite. Dans un contexte où la sphère politique congolaise attendait de pied ferme la première alternance pacifique entre le président sortant Joseph Kabila et l'un de 3 potentiels candidats dans la course pour la magistrature suprême notamment E. Ramazani Shadary, le dauphin du président sortant (Front Commun pour le Congo(FCC) et les deux opposants farouches dont Martin Fayulu (Lamuka) ainsi que Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo de Cap pour le changement (CACH), la population congolaise a fait les frais de ce phénomène dit de pollution informationnelle en période de publication des résultats provisoires par la commission électorale nationale indépendante, CENI. Un séisme informationnel a embrasé le paysage tant politique que médiatique en période de scrutins en RDC, soit du 30 décembre 2018 en passant par le jour de la publication des résultats provisoires par la CENI à la période d'après publication. Ce séisme n'est autre que la circulation des données chiffrées relatives aux résultats de l'élection présidentielle (PV des bureaux de compilations et pourcentage tendancieux) dans les réseaux sociaux, particulièrement via les comptes Twitter et Facebook de quelques personnalités et groupements politique. Il faut noter que le phénomène « Fake News » ne peut se résumer qu'aux réseaux sociaux. Au regard de son mode opératoire, tous les types de média, au sens large, ont été impliqués. Ce, dans la manière dont ils ont mis en scène, relayé ou produit des données informationnelles relatives à la publication des résultats de la présidentielle par la CENI, nous pouvons ainsi citer Tv5monde, RFI, The Financial Times…les médias réputés proches du candidat Martin Fayulu qui ont fait une diffusion des résultats émanant d'une enquête conjointe, le 15 janvier 2019 sur les antennes de Tv5monde dans le corps du journal 1
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