Solidus à l'effigie de Justinien II, représenté au revers alors que l'avers est occupé par le Christ selon le type syriaque, soit avec les cheveux bouclés.
Très jeune, il est positionné comme l'héritier de son père. Il lui succède à seize ou dix-sept ans, dans un Empire confronté à de multiples menaces extérieures. Il s'impose comme un souverain énergique mais parfois brutal et prompt à certaines décisions hâtives. Il profite des désordres internes aux Omeyyades pour reprendre un peu de terrain en Orient. Il est sur la défensive après une grave défaite à la bataille de Sébastopolis en 692. Dans les Balkans, il stabilise la situation autour de Thessalonique, et ne reprend guère de terrain aux Slaves et aux Bulgares.
Sur le plan intérieur, il se distingue par une politique fiscale agressive et des réformes parfois hostiles à l'aristocratie. Il est connu pour sa réforme monétaire, qui fait figurer le Christ sur les pièces de monnaie. Il s'investit dans les questions religieuses et organise le concile in Trullo en 692, attisant les dissensions avec la papauté et confirmant le déclin de l'influence impériale en Italie. Renversé en 695 par une coalition hétéroclite menée par le général Léonce, il est mutilé et exilé en Crimée.
Il revient au pouvoir grâce à une alliance avec les Bulgares en 705. Son second règne est dépeint comme une ère de violence et de vengeance par des chroniqueurs byzantins souvent hostiles. Il ne parvient pas à rétablir sa légitimité alors que la pression des Arabes se fait toujours plus intense en Asie mineure. Contesté à Ravenne malgré une réconciliation avec le pape Constantin, il est renversé par un soulèvement parti de la cité de Chersonèse en Crimée, en 710-711. Mené par le général arménien Philippicos, il se conclut par l'exécution de Justinien et de son fils, Tibère, plongeant l'Empire dans une ère troublée de coups d'état et de guerres civiles, jusqu'en 717. Alors qu'il est dépeint comme tyrannique, les historiens modernes s'efforcent de pondérer l'appréciation de son règne, sans contester les revers et limites de sa politique.
L’Ol Doinyo Lengai.En raison de sa faible teneur en silice, la lave de l’Ol Doinyo Lengaï(photo) en Tanzanie devient blanche au contact de l’air frais et de l’humidité.
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