0% ont trouvé ce document utile (0 vote)
102 vues100 pages

Circuits Logiques

Circuits Combinatoires

Transféré par

asmirim20
Copyright
© © All Rights Reserved
Nous prenons très au sérieux les droits relatifs au contenu. Si vous pensez qu’il s’agit de votre contenu, signalez une atteinte au droit d’auteur ici.
Formats disponibles
Téléchargez aux formats PPTX, PDF, TXT ou lisez en ligne sur Scribd
0% ont trouvé ce document utile (0 vote)
102 vues100 pages

Circuits Logiques

Circuits Combinatoires

Transféré par

asmirim20
Copyright
© © All Rights Reserved
Nous prenons très au sérieux les droits relatifs au contenu. Si vous pensez qu’il s’agit de votre contenu, signalez une atteinte au droit d’auteur ici.
Formats disponibles
Téléchargez aux formats PPTX, PDF, TXT ou lisez en ligne sur Scribd

Chapitre III : Les circuits Logiques

•Portes logiques et algèbre


booléenne
•Etablissement d'équations logiques
•Circuits logiques combinatoires
•Circuits logiques séquentiels
2

Systèmes Logiques et
Architecture des Ord
inateurs

Introduction
• Les machines numériques sont constituées d’un ensemble
de circuits électroniques.
• Chaque circuit fournit une fonction logique bien
déterminée (addition, soustraction, comparaison ,….).

A
F(A,B)
Circuit
B
3

Systèmes Logiques et
Architecture des Ord
inateurs

Introduction
• Une fonction logique de base est réalisée à l’aide des
portes logiques qui permettent d'effectuer des opérations
élémentaires.
• Ces portes logiques sont aujourd'hui réalisées à l'aide de
transistors.
• Pour concevoir et réaliser ce circuit on doit avoir un
modèle mathématique de la fonction réalisée par ce
circuit.
• Ce modèle doit prendre en considération le système
binaire.
• Le modèle mathématique utilisé est celui de Boole.
4

Systèmes Logiques et
Architecture des Ord
inateurs

Algèbre de Boole
• George Boole est un mathématicien
anglais
( 1815-1864).
• Il a fait des travaux dont les quels il
parle :
 d’algèbre binaire
 De variables booléennes : que ne prennent
que deux valeurs VRAI ou FAUX.
 D’opérateurs décrits par une table de
vérité
 Et d’opérateurs réalisés par des portes
logiques
5

Systèmes Logiques et
Architecture des Ord
inateurs

Variable booléenne
• Une variable logique ( booléenne ) est une variable qui
peut prendre soit la valeur 0 ou 1 .
• Généralement elle est exprimée par un seul caractère
alphabétique en majuscule ( A , B, S, …)
• Exemple :
 Une lampe : allumée L=1
éteinte L=0
▫ Premier interrupteur ouvert : I1 =1
fermé : I1 =0
▫ 2éme interrupteur ouvert : I2=1
fermé : I2=0
6

Systèmes Logiques et
Architecture des Ord
inateurs

Porte logique : OUI


• OUI : Opération suiveuse : opérateur unaire (une seule
variable) qui associe au résultat la même valeur que celle
de l'opérande.

Fonction Table
Symbole
A de
S vérité
S = F(A) = A 0 0
1 1
7

Systèmes Logiques et
Architecture des Ord
inateurs

Porte logique : NON


• NON : Opération inverseuse : est un opérateur unaire qui
à pour rôle d’inverser la valeur d’une variable .

Fonction Table
Symbole
de vérité
A S A S
S = F(A) = Non A = A 0 1
1 0
8

Systèmes Logiques et
Architecture des Ord
inateurs

Porte logique : OU
• Le OU est un opérateur binaire (deux variables) , a pour
rôle de réaliser la somme logique entre deux variables
logiques.
• Le OU fait la disjonction entre deux variables.

Fonction Table
Symbole A B S
0 0de 0vérité S
S = F(A,B) = A +B 0 1 1
1 0 1
1 1 1
9

Systèmes Logiques et
Architecture des Ord
inateurs

Porte logique : ET
• Le ET est un opérateur binaire ( deux variables) , a pour
rôle de réaliser le Produit logique entre deux variables
booléennes.
• Le ET fait la Conjonction entre deux variables.

Fonction Table
Symbole A
A B
de S
vérité S
S = F(A,B) = A . B 0 0 0 B
0 1 0
1 0 0
1 1 1
10

Systèmes Logiques et
Architecture des Ord
inateurs

Porte logique : NAND


• NAND : NON-ET : S est vrai si A OU B est faux.

Fonction Table
Symbole
de vérité
S = F(A,B) = A . B A B S
0 0 1 S
0 1 1
1 0 1
1 1 0
11

Systèmes Logiques et
Architecture des Ord
inateurs

Porte logique : NOR


• NOR : NON-OU : S est vrai si ni a, ni b ne sont vrais.

Fonction Table
Symbole
de vérité
S = F(A,B) = A + B A B S
0 0 1
0 1 0
S
1 0 0
1 1 0
12

Systèmes Logiques et
Architecture des Ord
inateurs

Porte logique : XOR


• XOR : OU exclusif : S est vrai si A est vrai ou B est vrai
mais pas les deux.
• XOR vaut 1 si a est différent de b

Fonction Table
Symbole
de vérité
A B S
A
S = F(A,B) = A  B 0 0 0 S
B
=A.B+A.B 0 1 1
1 0 1
1 1 0
13

Systèmes Logiques et
Architecture des Ord
inateurs

Porte logique : XNOR


• XNOR : NON OU exclusif : S vaut 1 si A = B.

Fonction Table
Symbole
de vérité
S = F(A,B) = A  B A B S
0 0 1 S
0 1 0
1 0 0
1 1 1
SCHÉMATISATION DES OPÉRATEURS
LOGIQUES
Notation Américaine
15

Systèmes Logiques et
Architecture des Ord
inateurs

Fonction logique
• C’est une fonction qui relie N variables logiques avec un
ensemble d’opérateurs logiques de base.

• La valeur d’une fonction logique est égale à 1 ou 0 selon


les valeurs des variables logiques.

• Si une fonction logique possède N variables logiques  2n


combinaisons  la fonction possède 2n valeurs.

• Les 2n combinaisons sont représentées dans une table qui


s’appelle table de vérité ( TV ).
16

Systèmes Logiques et
Architecture des Ord
inateurs

Exemple d’une fonction logique


F ( A, B, C )  A.B.C  A.B.C  A.B.C  A.B.C
• La fonction possède 3 variables  23 combinaisons

F (0,0,0) 0.0.0  0.0.0  0.0.0  0.0.0 0 A B C F


0 0 0 0
F (0,0,1) 0.0.1  0.0.1  0.0.1  0.0.1 1
0 0 1 1
F (0,1,0) 0.1.0  0.1.0  0.1.0  0.1.0 0
0 1 0 0
F (0,1,1) 0.1.1  0.1.1  0.1.1  0.1.1 1
0 1 1 1
F (1,0,0) 1.0.0  1.0.0  1.0.0  1.0.0 0 1 0 0 0
F (1,0,1) 1.0.1  1.0.1  1.0.1  1.0.1 1 1 0 1 1
F (1,1,0) 1.1.0  1.1.0  1.1.0  1.1.0 0 1 1 0 0
F (1,1,1) 1.1.1  1.1.1  1.1.1  1.1.1 1 1 1 1 1
Une table de
17

Systèmes Logiques et
Architecture des Ord
inateurs

Forme canonique d’une fonction


logique
• On appelle forme canonique d’une fonction la forme où
chaque terme de la fonction comporte toutes les
variables.

• Exemple :
F(A, B, C) ABC  A CB  ABC

Il existe plusieurs formes canoniques : les plus utilisées


sont la première et la deuxième forme .
18

Systèmes Logiques et
Architecture des Ord
inateurs

Première forme canonique


• Première forme canonique (forme disjonctive) : somme de
produits
• C’est la somme des min termes.
• Une disjonction de conjonctions.

• Exemple :
F ( A, B, C ) A . B . C  A . B . C  A . B . C  A . B . C

• Cette forme est la forme la plus utilisée.


19

Systèmes Logiques et
Architecture des Ord
inateurs

Deuxième forme canonique


• Deuxième forme canonique (conjonctive): produit de
sommes
• Le produit des max termes
• Conjonction de disjonctions
• Exemple :

F(A, B, C) ( A  B  C) (A  B  C)(A  B  C) (A  B  C)
20

Systèmes Logiques et
Architecture des Ord
inateurs

Remarques
• On peut toujours ramener n’importe qu’elle fonction
logique à l’une des formes canoniques.

• Cela revient à rajouter les variables manquants dans les


termes qui ne contiennent pas toutes les variables (les
termes non canoniques).

• Cela est possible en utilisant les règles de l’algèbre de


Boole :
▫ Multiplier un terme avec une expression qui vaut 1
(a+ā)
▫ Additionner à un terme avec une expression qui vaut 0
(a.ā)
21

Systèmes Logiques et
Architecture des Ord
inateurs

Exemple
1. F(A, B) A  B
A (B  B)  B( A  A)
AB  A B  AB  AB
 AB  A B  AB

2. F(A, B, C) AB  C
 AB(C  C)  C( A  A)
 ABC  ABC  AC  AC
ABC  ABC  AC(B  B)  AC (B  B)
ABC  ABC  ABC  A BC  ABC  A BC
ABC  ABC  A BC  A B C  A B C
22

Systèmes Logiques et
Architecture des Ord
inateurs

Extraction de la fonction logique à


partir de la Table de Vérité
A B C S
0 0 0 0 A  B  C : max terme
0 0 1 0 A  B  C : max terme
0 1 0 0 A  B  C : max terme
0 1 1 1 A .B.C : min terme
1 0 0 0 A  B  C : max terme
1 0 1 1 A .B.C : min terme
1 1 0 1 A .B.C : min terme
1 1 1 1 A .B.C : min terme
23

Systèmes Logiques et
Architecture des Ord
inateurs

Extraction de la fonction logique à


partir de la Table de Vérité
• F = somme des min termes

F ( A, B, C ) A . B . C  A . B . C  A . B . C  A . B . C

F = produit des max termes

F(A, B, C) ( A  B  C) (A  B  C)(A  B  C) (A  B  C)
24

Systèmes Logiques et
Architecture des Ord
inateurs

Exercice
• Déterminer la première et la deuxième forme
canonique à partir de la TV suivante ?

A B F
0 0 0
0 1 1
1 0 1
1 1 0
25

Systèmes Logiques et
Architecture des Ord
inateurs

Logigramme
• Schéma d’un circuit logique (Logigramme) : C’est la
traduction de la fonction logique en un schéma
électronique.
• Le principe consiste à remplacer chaque opérateur
A qui lui correspond.
logique par la porte logique

• Exemple :
B F

F ( A, B, C )  A.B  B.C

C
26

Systèmes Logiques et
Architecture des Ord
inateurs

Exercice
• Donner le logigramme des fonctions suivantes

F(A,B,C)=(A+B).(A+C)

F(A,B,C)=(A+B).(A+C).
(B+C)
27

Systèmes Logiques et
Architecture des Ord

Exercice
inateurs

• Soit le circuit logique de la fonction de sortie S :

1. Dresser la table de vérité correspondante à S.


2. Donner la première forme canonique de S (SOP).
3. Simplifier la forme canonique de S
4. Tracer le logigramme de S simplifiée
28

Systèmes Logiques et
Architecture des Ord

Correction
inateurs

1. On doit d’abord extraire la forme algébrique de


S à partir du circuit logique.

• La table de vérité de S est donnée par le tableau


suivant. Nous avons 03 variables d’entrées ce
qui donne 8 lignes dans la table de vérité.
29

Correction
Systèmes Logiques et
Architecture des Ord
inateurs

2. Nous remarquons qu’il y a une seule ligne dont


S=1, ce qui fait que la forme SOP (S) contient
seulement un terme. donc, SOP(S)= ābc

3. La fonction simplifiée = SOP(S) = ābc

4. Logigramme de S simplifiée est donné par le


schéma suivant
Simplification des fonctions
logiques
31

Simplification des fonctions logiques

• L’objectif de la simplification des fonctions


logiques est de :
▫ réduire le nombre de termes dans une fonction
▫ et de réduire le nombre de variables dans un terme

• Cela afin de réduire le nombre de portes


logiques utilisées  réduire le coût du circuit

• Plusieurs méthodes existent pour la


simplification :
▫ Méthode algébrique
▫ Méthodes graphiques : table de karnaugh
Méthode algébrique

• Le principe consiste à appliquer les règles de


l’algèbre de Boole afin d’éliminer des variables
ou des termes.
• Mais il n’y a pas une démarche bien spécifique.
• Voici quelques règles les plus utilisées

32
33

Propriétés de ET,OU,NON
Les méthodes algébriques
• Elément neutre
a+0 = a
a.1 = a
• Elément absorbant
a+1 =1
a.0 = 0
• Inverse
a+a = 1
a.a = 0
34
Propriétés de
1) ET,OU,NON
Les méthodes algébriques

• Commutativité • Idempotence
a+b = b+a a+a = a
a.b = b.a a.a = a
• Associativité • Absorption
a+(b+c) = (a+b)+c a+a.b = a
a.(b.c) = (a.b).c a.(a+b) = a
• Distributivité • Involution
a.(b+c) = a.b+a.c a=a
a+(b.c) = (a+b).(a+c)
35

Propriétés de ET,OU,NON
Règles de simplification

• Le terme superflu

F(A, B, C) A B  BC  AC AB  BC  AC ( B  B)
AB  BC  ACB  A BC
 AB ( 1  C)  BC (1  A)
AB  BC

36
Propriétés de ET,OU,NON
Exercice 1:
Démontrez la proposition suivante :

ABC  ABC  ABCD  AB  ACD

A B C  ABC  ABC  ABC BC  AC


AB

3
7
Correction
ABC  ABC  ABCD  AB (C  C)  ABCD
 AB  ABCD
 A ( B  B (CD))
 A ( B  CD)
 AB  ACD

A.B.C  A.B.C  A.B.C  A.B.C 


A.B.C  A.B.C  A.B.C  A.B.C  ABC  A.B.C

3
B.C  A.C  A.B 8
Tableau de Karnaugh

•Examinons l’expression suivante :

A.B A.B
•Les deux termes possèdent les même variables.
La seule différence est l’état de la variable B qui
change.
•Si on applique les règles de simplification :
AB  A B  A( B  B )  A

•Ces termes sont dites adjacents.


39
40

Exemple de termes adjacents


• Ces termes sont adjacents
▫ AB + AB = B
▫ ABC + ABC = AC
▫ ABCD + ABCD = ABD
• Ces termes ne sont pas adjacents
▫ AB + AB
▫ ABC + ABC
▫ ABCD + ABCD
41

Description de la table de
karnaugh
•La méthode consiste à mettre en évidence par une méthode
graphique (un tableau ) tous les termes qui sont adjacents
(qui ne différent que par l’état d’une seule variable).

•Un tableau de Karnaugh = table de vérité de 2n cases avec


un changement unique entre 2 cases voisines

•La méthode peut s’appliquer aux fonctions logiques de 2,3,4,5


et
6 variables.

•Les tableaux de Karnaugh comportent 2n cases ( n: est le


nombre de variables ).
36
Description de la table de karnaugh

A AB
B C

AB
CD

42
43

Description de la table de Karnaugh à


5 variables

U=0 U= 1
44

Passage de la table de vérité à la


table de Karnaugh
A B C S
0 0 0 0 AB
00 01 11
C
0 0 1 0 10
0 1
0 1 0 0
1 1 1 1
0 1 1 1
1 0 0 0
1 0 1 1
1 1 0 1
1 1 1 1
45

Passage de la forme canonique à la


table de Karnaugh
• Si la fonction logique est donnée sous la
première forme canonique ( disjonctive), alors sa
représentation est directe : pour chaque terme
lui correspond une seule case qui doit être mise
à 1.

• Si la fonction logique est donnée sous la


deuxième forme canonique ( conjonctive), alors
sa représentation est directe : pour chaque
terme lui correspond une seule case qui doit être
mise à 0 .
46

Exemple
AB
F1(A, B, C)  (1,2,5,7) C
00 01 11
10
0 1
1 1 1 1

AB
F 2( A, B, C )  (0,2,6,3) C
10
00 01 11

0 0 0 0
1 0
47

Méthode de simplification

1. Remplir le tableau à partir de la table de vérité.


2. Faire des regroupements : des regroupements de
16,8,4,2,1
3. Les même termes peuvent participer à plusieurs
regroupements.
4. Dans un regroupement :
 qui contient un seule terme on peut pas éliminer de
variables.
 Dans un regroupement qui contient deux termes on peut
éliminer une variable ( celle qui change d’état ).
 Dans un regroupement de 4 termes on peut éliminer deux
variables
 ……………….
5. L’expression logique finale est la réunion ( somme ) des
groupements après simplification et élimination des
variables qui changent d’état.
Méthode de simplification
Exemple : 3 variables

ABC  ABC  AB

ABC  A BC  AC

ABC  ABC BC

F ( A, B, C )  AB  AC  BC
48
Tableaux de
Karnaugh
Exemple : 3 variables
AB
C 00 01 11 10
0 0 0 1 0
1 1 1 1 1

F ( A, B, C)  C 
AB
4
9
Tableaux de
Karnaugh
Exemple : 4 variables
AB
CD 00 01 11 10
00 0 0 0 1
01 1 1 1 1
11 0 0 0 0
10 0 1 0 0

F ( A , B , C , D )  C . D  A.B.C 
A.B.C.D 5
0
Tableaux de
Karnaugh
Exemple : 4 variables
AB
CD 00 01 11 10
00 1 1
01 1 1 1
11 1
10 1 1

F ( A, B,C, D)  AB  BD  5
BCD 1
Tableaux de Karnaugh
Exemple 4 : 5 variables
AB AB
CD 00 01 11 10 CD 00 01 11 10
00 1 00 1
01 1 1 01 1 1
11 1 1 11 1 1
10 1 10 1 1

U=0 U= 1

F(A,B,C, D, U) A B  A.B.D.U  A.C.D.U 


A.B.D.U 5
2
Exercice
Trouver la forme simplifiée des fonctions à partir des
deux tableaux ?
AB
CD 00 01 11 10
AB
C 00 01 11 10 00 1 1 1
0 1 1 1 01
1 1 1 1 11

10 1 1 1 1

5
3
54

Cas d’une fonction non totalement


définie

• Examinons l’exemple suivant :

Une serrure de sécurité s’ouvre en fonction de quatre clés


A, B, C D. Le fonctionnement de la serrure est définie
comme suite :
S(A,B,C,D)= 1 si au moins deux clés sont utilisées
S(A,B,C,D)= 0 sinon
Les clés A et D ne peuvent pas être utilisées en même
temps.

•On remarque que si la clé A et D sont utilisées en même


temps l’état du système n’est pas déterminé.


Cas d’une fonction non totalement
définie
A B C D S

0 0 0 0 0
0 0 0 1 0
0 0 1 0 0
•Pour les cas impossibles ou 0 0 1 1 1
interdites Il faut mettre un X dans 0 1 0 0 0
la T.V . 0 1 0 1 1
0 1 1 0 1
0 1 1 1 1
1 0 0 0 0
1 0 0 1 X
1 0 1 0 1
1 0 1 1 X
1 1 0 0 1
1 1 0 1 X
1 1 1 0 1
1 1 1 1 X
55
56

• Il est possible d’utiliser les X dans des regroupements :


▫ Soit les prendre comme étant des 1
AB ▫ Ou les prendre comme étant des 0
CD
00 01 11 10
00 1
01 1 X X
11 1 1 X X
10 1 1 1

AB  CD  BD  AC  51
Exercice 1

Trouver la fonction
logique simplifiée à
partir de la table
suivante ?

57
Exercice 2

58
59

Conclusion
• Généralement la description d’un circuit est donnée
sous une forme textuelle.
• Pour faire l’étude et la réalisation d’un circuit il
faut suivre le étapes suivantes :
▫ Il faut bien comprendre le fonctionnement du système.
▫ Il faut définir les variables d’entrée.
▫ Il faut définir les variables de sortie.
▫ Etablir la table de vérité.
▫ Ecrire les équations algébriques des sorties ( à partir
de la table de vérité ).
▫ Effectuer des simplifications ( algébrique ou par
Karnaugh).
▫ Faire le schéma avec un minimum de portes logique.
60

Les Circuits combinatoires


• Un circuit combinatoire est un circuit numérique dont les
sorties dépendent uniquement des entrées
▫ pas de mémorisation de l’état précédant
Si=F(E1,E2,….,En)
E1 S1
S2
E2 Circuit
..
.. combinatoire
En Sm

Schéma Bloc
• C’est possible d’utiliser des circuits combinatoires pour
réaliser d’autres circuits plus complexes.
Les circuits combinatoires
■ Les opérateurs arithmétiques
• les additionneurs
• les multiplieurs
• les unités arithmétiques et logiques
■ Les opérateurs d’aiguillage
• les multiplexeurs
• les démultiplexeurs
■ Les opérateurs de comparaison
■ Les opérateurs de transcodage
• les codeurs
• les décodeurs
• les transcodeurs
62

Les opérateurs arithmétiques:


Demi Additionneur

• Le demi additionneur est un circuit combinatoire qui


permet de réaliser la somme arithmétique de deux
nombres A et B chacun sur un bit.
• A la sortie on va avoir la somme S et la retenu R ( Carry).

A S
B DA
R

• Pour trouver la structure ( le schéma ) de ce circuit on doit


en premier dresser sa table de vérité.
63

Les opérateurs arithmétiques:


Demi Additionneur

• En binaire l’addition sur un


seul bit se fait de la manière
suivante:

• La table de vérité associée :

A B R S
0 0 0 0 De la table de vérité on
trouve :
0 1 0 1 R  A.B
1 0 0 1 S  A.B  A.B  A  B
1 1 1 0
64

Les opérateurs arithmétiques:


Demi Additionneur

R  A.B
S A  B

A S
B

R
65

Les opérateurs arithmétiques:


L’additionneur complet

• En binaire lorsqu’on fait une addition il faut tenir


en compte de la retenue entrante.

r4 r3 r2 r1 r0= 0 ri-1
a4 a3 a2 a1 Ai
+ b4 b3 b2 b1 + bi

r4 s4 s3 s2 s1 ri Si
66

Les opérateurs arithmétiques: Additionneur complet 1 bit

• L’additionneur complet un bit possède 3 entrées :


▫ ai : le premier nombre sur un bit.
▫ bi : le deuxième nombre sur un bit.
▫ ri-1 : le retenue entrante sur un bit.
• Il possède deux sorties :
▫ Si : la somme
▫ Ri la retenue sortante

ai Si
Additionneur
bi
complet
ri-1 Ri
67

ai bi ri-1 ri si
Table de vérité d’un additionneur
complet sur 1 bit 0 0 0 0 0
0 0 1 0 1
0 1 0 0 1
0 1 1 1 0
1 0 0 0 1
1 0 1 1 0
1 1 0 1 0
1 1 1 1 1

Si  Ai .Bi .Ri  1  Ai .Bi .R i  1  Ai .B i .R i  1  Ai .Bi .Ri  1


Ri  Ai Bi Ri  1  Ai B i Ri  1  Ai Bi R i  1  Ai Bi Ri  1
68

Les opérateurs arithmétiques


Additionneur complet 1 bit

Si on veut simplifier les équations on obtient :


Si  Ai . Bi . Ri  1  Ai . Bi . R i  1  Ai . B i . R i  1  Ai . Bi . Ri  1
Si  Ai .( Bi . Ri  1  Bi . R i  1 )  Ai .( B i . R i  1  Bi . Ri  1 )
Si  Ai ( Bi  Ri  1 )  Ai .( Bi  Ri  1 )
Si  Ai  Bi  Ri  1

Ri  Ai Bi Ri  1  Ai B i Ri  1  Ai Bi R i  1  Ai Bi Ri  1
Ri  Ri  1.( Ai . Bi  Ai . B i )  Ai Bi ( R i  1 i Ri  1 )
Ri  Ri  1.( Ai  Bi )  Ai Bi
69

Les opérateurs arithmétiques


Schéma d’un additionneur complet

R i A i .Bi  R i  1.(Bi  A i )
Si A i  Bi  R i  1
Les opérateurs arithmétiques:
Additionneur 4 bits

r4 r3 r2 r1
r0= 0 a4 a3
+
a2 a1 b4
b3 b2
r4 r 4 s4 r 3 s3 r 2 s2 r 1 s1
b1

r4 s4 s3 s2 s1
12
71

Les opérateurs arithmétiques


Additionneur 4 bits ( schéma )
Exemple: Additionneur de deux nombres à 4 bits (Binary Parallel
Adder)

1 1 1 1 A3 (1) A2 (1) A1 (1) A0 (1)


0 1 1 1 B3 (0) B2 (1) B1 (1) B0 (1)
1 0 1 1 0

1 0 1 1 1 1 1 0

72
Les opérateurs arithmétiques : Soustraction
● demi-soustracteur:Il obéit aux quatre opérations de la
soustraction binaire et possède deux sorties: la
différence des entrées A et B (A-B) et un empreint
E
➢ table de vérité

Le schéma bloc

Logique Combinatoire

Polytech Marseille INFO3 2017-18 Le logigramme


74

Les opérateurs arithmétiques


Soustracteur complet à un seul bit
• Il s'agit d'effectuer la différence A-B de deux nombres A et
B à un seul bit en tenant compte d'un empreint antérieur
En. Il présente deux sorties Dn et En+1.
75

Les opérateurs arithmétiques


Soustracteur complet à un seul bit

Le schéma bloc d'un soustracteur


complet à un seul bit est alors
76

Les opérateurs arithmétiques


Soustracteur complet à un seul bit
L'examen de ce
logigramme
fait apparaître
deux demi-
soustracteurs et
une porte OU.
Les opérateurs arithmétiques :
Logiques (UALs)
Les Unités Arithmétiques et Logiques (UALs)
composants capables d’effectuer un ensemble d’opérations arithmétiques.
Nous pouvons distinguer 4 types de fonction
 opérations logiques de base
 comparaison et décalage
 addition et soustraction
 multiplication et division

opérande opérande

Les n entrées de
sélection ou de
code
opérateur UAL commande
permettent de
sélectionner une
résultat opération parmi 2n.
Les opérateurs arithmétiques :
les Unités Arithmétiques et Logiques
(UALs)
Exemple : le circuit xx382
S2 S1S0
 Les entrées de commande S2 S1 S0
permettent de sélectionner une opération
parmi 8. Cn
Opérations arithmétiques: A plus B, A
moins B, B moins A A3...
AL
A0 F3 …F0
Opérations logiques: XOR(A,B), A ou U
B, A et B 382
OVR
 Mise à 0 (Clear), Mise à 1 (Preset)
 Opérandes: A et B sur 4 bits.

Cn : retenue entrante; Cn+4 : retenue B3... Cn+4


sortante B0
OVR (Overflow): indicateur de
dépassement de capacité.
79

Les opérateurs de comparaison:


Comparateur
• C’est un circuit combinatoire qui permet de comparer
deux nombres binaire A et B.
• Il possède 2 entrées :
▫ A : sur un bit
▫ B : sur un bit A Comparateur
B 1 bit

• Il possède 3 sorties
▫ fe : égalité ( A=B)
▫ fi : inférieur ( A < B)
▫ fs : supérieur (A > B)
80

Les opérateurs de comparaison:


Comparateur sur un bit

A B fs fe fi

0 0 0 1 0
fs  A.B
fi  AB
0 1 0 0 1
fe  AB  AB  A  B  fs  fi
1 0 1 0 0

1 1 0 1 0
81

Les opérateurs de comparaison:


Schéma d’un comparateur sur un bit

fs  A.B
fi  AB
fe  fs  fi
A fs

fe

B fi
82

Les opérateurs de comparaison:


Comparateur 2 bits

• Il permet de faire la comparaison entre deux nombres A


(a2a1) et B(b2b1) chacun sur deux bits.

A1
fi
Comparateur fe
A2
2 bits
fs
B1

B2
83

A2 A1 B2
Systèmes Logiques et
B1 fs fe fi
1. A=B si Architecture des Ord
inateurs

0 0 0 0 0 1 0
A2=B2 et A1=B1 0 0 0 1 0 0 1
0 0 1 0 0 0 1

fe ( A2  B 2).( A1  B1) 0 0 1 1 0 0 1
0 1 0 0 1 0 0
0 1 0 1 0 1 0
2. A>B si 0 1 1 0 0 0 1
A2 > B2 ou (A2=B2 et 0 1 1 1 0 0 1
A1>B1) 1 0 0 0 1 0 0
fs  A2.B 2  ( A2  B 2).( A1.B1) 1 0 0 1 1 0 0
1 0 1 0 0 1 0
1 0 1 1 0 0 1
3. A<B si
1 1 0 0 1 0 0
A2 < B2 ou (A2=B2 et 1 1 0 1 1 0 0
A1<B1) 1 1 1 0 1 0 0
1 1 1 1 0 1 0
fi  A2.B 2  ( A2  B 2).( A1.B1)
84

Les opérateurs de comparaison: comparateur


2 bits avec des comparateurs 1 bit
• C’est possible de réaliser un comparateur 2 bits en
utilisant des comparateurs 1 bit et des portes logiques.
• Il faut utiliser un comparateur pour comparer les bits du
poids faible et un autre pour comparer les bits du poids
fort.
• Il faut combiner entre les sorties des deux comparateurs
a2 pour
utilisés b2 a1 b1 final.
réaliser les sorties du comparateur

Comparateur 1 bit Comparateur 1 bit

fs2 fe2 fi2 fs1 fe1 fi1


85

Systèmes Logiques et

1. A=B si Architecture des Ord


inateurs

A2=B2 et A1=B1

fe ( A2  B2).(A1  B1) fe2.fe1


2. A>B si
A2 > B2 ou (A2=B2 et
A1>B1)
fs A2.B2  (A2  B2).(A1.B1) fs2  fe2.fs1

3. A<B si
A2 < B2 ou (A2=B2 et
A1<B1)
fi A2.B2  (A2  B2).(A1.B1) fi2  fe2.fi1
86

a2 b2 a1 b1

Comparateur 1 bit Comparateur 1 bit

fs2 fe2 fi2 fs1 fe1 fi1

fs fe fi
Les opérateurs d'aiguillage :Le Multiplexeur
Lorsqu'on désire transmettre des informations en parallèle, cela exige autant de lignes
d'informations. Pour simplifier la liaison ou pour la rendre moins coûteuse, on réunit au
départ les informations sur une seule ligne, c'est le multiplexage, et à l'arrivée, on
répartit ces informations sur plusieurs lignes, c'est le démultiplexage.

En synchronisant les commandes des sélecteurs X et X', on peut transmettre les


informations a0, a1, a2 et a3 respectivement vers a'0, a'1, a'2 et a'3.

87
Les opérateurs d'aiguillage : Le Multiplexeur

Le multiplexeur est un circuit possédant plusieurs entrées et une seule sortie.


Suivant la valeur de l'adresse, une seule entée est transmise en sortie.

p est le nombre d'adresses (entrées de sélection)


n est le nombre d'entrées d'informations
Un nombre p d'adresse permet le multiplexage de n entrées
d'informations tel que
Les opérateurs d'aiguillage Multiplexeur 2
entrées 1 s o r t i e
On suppose:
Si A=0 , alors S=E0 : on transmet le données E0
Si A=1 , alors S=E1 : on transmet le données E1
Les opérateurs d'aiguillage : Multiplexeur 2
entrées 1 s o r t i e

Le logigramme représentant cette expression est alors:

90
Les opérateurs d'aiguillage:
Multiplexeur 4 e n t r é e s e n 1
sortie
Les opérateurs d'aiguillage Demultiplexeurs
Le démultiplexeur est un circuit possédant une ou
plusieurs entrées et plusieurs sorties. Suivant la valeur de
l'adresse, une entrée est transmise vers l'une des sorties.

92
Demultiplexeur 1 entrée 2 sorties

Suivant la valeur de l'adresse A, l'entrée E est transmise vers l'une des deux sorties S 0 et
S1.
Supposons: si A=0 alors S0=E
si A=1 alors S1=E
Les opérateurs d'aiguillage
Demultiplexeur 1 entrée 2 sorties
Les opérateurs de
transcodage : définition
Un opérateur de transcodage est un circuit transformant une
information présente en entrée sous une forme donnée (code 1) en
la même information en sortie mais sous une autre forme (code 2)

Les trois types de transcodeurs

n n n1 n2
 2n  2n

Codeur (encodeur) Décodeur Transcodeur


Les opérateurs
les codeurs de transcodage :
Classiquement pour un codeur, lorsqu'une entrée (sur les N) est
activée, les sorties affichent le numéro de l’entrée active dans le
code binaire choisi (sur n bits), tel que:

2n1  N  2n
Exemple: codeur décimal vers binaire (10 entrées vers 4 sorties)
E0

E1 A0
E2 A1 sorties
entrées codeur A2
A3

E9

Ex: si E5=1 et Ei=0 pour toutes les autres entrées, alors les
sorties affichent (A3,A2,A1,A0)=(0,1,0,1).
Les opérateurs de transcodage :
les codeurs prioritaires
Ce type de codeur fixe un ordre de priorité entre les entrées.
Pour un codage en binaire pur, le codeur prioritaire donne en
principe la priorité à l’entrée de poids le plus élevé.
Exemple: codeur prioritaire (4 entrées vers 2 sorties)
E3 E2 E1 E0 A1 A0 E0
1 X X X 1 1
E1 A0
0 1 X X 1 0 entrées encodeur sorties
prioritaire A1
0 0 1 X 0 1 E2

0 0 0 1 0 0 E3

Équations de sortie :
A0 = E3 + E2.E1 A1 = E3 + E2
Les opérateurs de transcodage :
les décodeurs 0
 n entrées de données 1
An-1 2
 N sorties avec N  2n 3
 Une seule sortie est active à la fois
A0
 Quand un nombre est codé en n
binaire pur à l’entrée, c’est la sortie 2 -1
correspondante qui est activée.
Exemple de décodeur binaire "1 parmi 8"
Equations de sortie
<e2,e 1,e 0> ss01 s0  e2 e1 e0
E .  s1  e2 e1e0
sorties
3 . s2  e2e1 e0
s7
etc.
Les opérateurs de transcodage :
les transcodeurs
Exemple: le transcodeur BCD/7 segments

0
1 A
S0

0
1 S1
0 B
C S2
01
0 S3

0 D
S4
TranscodeurS5
0 BCD / 7 segments
0 S6

Il est souvent nécessaire de visualiser une information codée en binaire sur des
afficheurs (7 segments) => convertisseur BCD (Binary-Coded Decimal) / 7 segments
=> convertisseur binaire pur / 7 segments
Les opérateurs de transcodage :
les transcodeurs
Exemple: le transcodeur BCD/7 segments
7 segments
Table Code BCD
S6 S5 S4 S3 S2 S1 S0
de
vérité 0 0 0 0 1 0 1 1 1 1 1
0 0 0 1 1 0 1 0 0 0 0
S0 0 0 1 0 1 1 0 1 1 0 1
0 0 1 1 1 1 1 1 0 0 1
S1 S6 0 1 0 0 1 1 1 0 0 1 0
S5 0 1 0 1 0 1 1 1 0 1 1
0 1 1 0 0 1 1 1 1 1 1
S2 S4
0 1 1 1 1 0 1 0 0 0 1
1 0 0 0 1 1 1 1 1 1 1
S3
1 0 0 1 1 1 1 1 0 1 1

Vous aimerez peut-être aussi