Edition et coordination d'événements scientifiques by Aimée-Danielle LEZOU KOFFI
« KOUADIO N’GUESSAN JÉRÉMIE - HOMME DES DIVERSITES LINGUISTIQUE ET CULTURELLE - CONSTRUCTEUR DE SAVOIRS », 2015
Les 02-03 et 04 Septembre 2015, Université Félix Houphouët-Boigny (Abidjan-Côte d’Ivoire).
28-30 Novembre 2018, Université Félix Houphouët-Boigny.
Journées d'étude et de lancement du Réseau Africain d'Analyse du discours (R2AD)
Les 3-4-5 JUIN 2... more Journées d'étude et de lancement du Réseau Africain d'Analyse du discours (R2AD)
Les 3-4-5 JUIN 2021 à ABIDJAN

Diversité et plurilinguisme : enjeux, représentations et catégorisations, 2020
Akofena regroupe dans ce numéro spécial, une partie des actes du colloque « Diversité et développ... more Akofena regroupe dans ce numéro spécial, une partie des actes du colloque « Diversité et développement : spécificités, fragments, totalité, unité » qui s’est déroulé les 28, 29 et 30 Novembre à l’Université Félix Houphouët-Boigny (Abidjan-Côte d’Ivoire). Ce numéro fait suite à l’ouvrage préambule au colloque Diversité et développement en questions. Des réalités complexes (LEZOU KOFFI, 2018) et au numéro 28 de la Revue ANADISS portant sur La diversité : significations, matérialités et pratiques discursives[1] (ARDELEANU, LEZOU KOFFI, ADOU : 2019). A n’en point douter, la diversité est un thème fécond que les différentes contributions ont tenté de saisir dans ses facettes multiples et protéiformes : « l’homme est diversité […] Tout est diversité » (Karamoko, 2018)
Arc’boutée à la problématique « diverselle », la question du plurilinguisme infère des enjeux politiques, économiques, sociaux, identitaires, culturels qui prescrivent trois niveaux selon que l’on se situe à l’échelle mondiale, régionale ou locale : « à chaque niveau, il est facile de faire apparaître, par exemple, une hiérarchisation des langues, d’ordre éminemment politique, autour de laquelle tout s’ordonne » (M. Oustinof 2007, p.8). La dynamique des relations humaines, les migrations et les rencontres ne nient donc pas des tensions internes entre évolution sémantico-pragmatique et nécessité de régulation sociétale.

by Aimée-Danielle LEZOU KOFFI, Kallet Abréam VAHOUA, Jacques N'goran Kouacou, Sié Sib, Kossonou Théodore, Moussa Mamadou DIALLO, Aby Sangare, Molplay Kouassi, Edoukou Aka, Jean Wobe, and Avraham Yago Editions universitaires européennes, 2016
Ce mélange est organisé en trois sections précédées du compte rendu de la table ronde sur la... more Ce mélange est organisé en trois sections précédées du compte rendu de la table ronde sur la présentation du projet « Dynamique des langues et des variétés de Français en Côte d’Ivoire », La section « description » propose des analyses des langues africaines. Dans leur ensemble, ces contributions s’intéressent aux tons, à la forme et à la typologie du verbe, aux marqueurs de l’interrogation, aux procédés de création lexicale, à l’antonymie, à la pronominalisation et à la pluralisation, à la construction du sens, à la structure des phrases complexes et enfin, à la plurifonctionnalité de certains morphèmes. La deuxième section regroupe les axes : didactique, alphabétisation et la psycholinguistique. L’axe didactique met l’accent sur les méthodes et techniques d’apprentissage du Français et des langues ivoiriennes. Le second axe, alphabétisation, propose un état des lieux de l’alphabétisation en Côte d’Ivoire et en envisage les perspectives de développement. Dans le troisième axe intitulé psycholinguistique, les réflexions portent sur les troubles du langage chez l’enfant. Enfin, la section analyse du discours et usages du Français.

Numéro spécial Nodus Sciendi, Revue des Lettres, Arts, Sciences de l’imaginaire et Sciences humaines , 2013
Les conflits armés, avec leurs corollaires de violences, de violations, engendrent souffrances, ... more Les conflits armés, avec leurs corollaires de violences, de violations, engendrent souffrances, meurtrissures et ruptures profondes. Alors que le conflit matérialise l’impossible cohésion entre membres d’une communauté, il impose, après l’horreur, le « réapprendre à vivre ensemble », la réconciliation. Comment cette réconciliation serait-elle possible quand l’étape antérieure, la conciliation a échoué, et pire, quand elle n’a pas pu empêcher la déchirure sociale ?
Malgré tout, les membres de la même communauté doivent réapprendre à vivre ensemble. Alors, après la comptabilité bien souvent macabre, des commissions «Vérité, Justice et Réconciliation » sont mises en place. Des interrogations majeures apparaissent alors, en même temps que la « prescription morale » : qui réconcilier ? Pourquoi réconcilier ? Et comment réconcilier ? Mais surtout comment comprendre (en son sens étymologique de "prendre avec soi") l’acte (de langage), l’action et la politique de se réconcilier/réconciliation?
S’il est vrai que certains actes se réalisent par le fait d’être dits (Austin : 1962) tous, n’ont pas cette valeur performative et malheureusement, « (se) réconcilier » appartient à cette dernière catégorie ! Le contexte le rend largement tributaire de différents paradigmes qui conditionnent sa réussite ou son échec : constat, repentir, aveux, pardon, vérité, guérison... Ici, la volonté d’action par le langage devra être suivie par la manifestation factuelle impulsée par une politique d’action. La réconciliation est étudiée ici, « dans tous ses états », c’est-à-dire des points de vue linguistique, discursif et littéraire. Les contributions rendent compte des différentes facettes sémantiques de la réconciliation en tant qu’acte de langage. Mieux, elles identifient les différents mécanismes de réconciliation à travers des questionnaires, à travers l’interrogation de pratiques traditionnelles et enfin à travers le discours littéraire (théâtre, roman). Après les crises, le désir de «normalité» pousse à une réconciliation rapide qui engendre maladresses et frustrations. Les aspirations des uns et des autres sont en effet méconnues et demeurent parallèles, ce, au profit d’une seule qui reste essentielle, mais « malheureusement » politique : la réconciliation.
Les contributions de ce projet retiennent ceci : la réconciliation est protéiforme par ses mots, ses actes et ses mécanismes.

Revue ANADISS, 2019
L’essentiel du numéro est consacré au « dossier thématique » : La diversité linguistique et cultu... more L’essentiel du numéro est consacré au « dossier thématique » : La diversité linguistique et culturelle. Elle s’épanouit à partir de l’exercice culturel (Cerasela-Liliana CIOBANU) aux inégalités d’ordre culturel (Monica Geanina COCA) et à « fraternité confessionnelle » (Felicia DUMAS), pour choisir ensuite quelques situations, faits,
événements et personnalités africaines de manière à créer un vrai symbolisme de la diversité (Moussa DIÈNE, André Moussa DIOP, Gbaka Donald Olivier DJILÉ, Stéphanie Emerode Oplouba BLÉ, Lou Sôho Prisca GOORE, Dorgelès HOUESSOU, Nanourougo COULIBALY, Gérard AYEMIEN, Koukoua Etienne N’GATTA). Cette partie de notre volume explore aussi les formes de la diversité culturelle, linguistique, médiatique et publicitaire, le plurilinguisme et la co-existence des langues (Voir présentation du numéro, http://www.litere.usv.ro/anadiss/arhiva/anadiss28/anadiss28.html)
Revue DELLA Afrique, Vol. 1, Observatoire européen du plurilinguisme, 2018
Ce premier volume de la revue DELLA/Afrique présente les actes d’un colloque international qui s’... more Ce premier volume de la revue DELLA/Afrique présente les actes d’un colloque international qui s’est tenu du 22 au 24 mars 2017 à l’Université du Ghana, (Legon). Ce colloque qui a réuni une centaine de chercheurs de près de 38 nationalités, a traité de la thématique : « Diversité linguistique, diversité culturelle : Quel avenir pour le français en Afrique et ailleurs ? »
Douze (12) contributions sont regroupées dans ce volume et décrivent, d’une part le français en francophonie et les contextes plurilingues dans lesquels évolue le français d’autre part.
Editions universitaires de Côte d'Ivoire (EDUCI) , 2018
Le monde se lit comme un village planétaire. Un tel projet oblige à identifier les mécanismes et ... more Le monde se lit comme un village planétaire. Un tel projet oblige à identifier les mécanismes et outils susceptibles de faire taire les antagonismes et les conflits générés par la différence. Telle est l’ambition de cet ouvrage préambule au Colloque international : « Diversité et développement : spécificités, fragments, totalité, unité… », organisé par l’UFR Langues, Littératures et Civilisations (UFR LLC) de l’Université Félix Houphouët-Boigny du 28 au 30 Novembre 2018. Il fédère divers regards de professionnels des Sciences humaines, sociales et juridiques qui analysent la diversité en ses différents pans. Ils l’explorent dans ses facettes multiples et protéiformes pour en saisir les enjeux dans la quête du développement.
Papers by Aimée-Danielle LEZOU KOFFI
Editions des archives contemporaines eBooks, Dec 22, 2022
Semen, 2020
Resume : Cette contribution interroge la problematique de restauration, de retravail de l’ethos p... more Resume : Cette contribution interroge la problematique de restauration, de retravail de l’ethos prealable (Amossy 2010 : 71) comme condition d’acces a la verite, celle de l’enonciateur. Elle a comme support le plaidoyer du prisonnier politique Charles Ble Goude, acteur majeur de la crise post-electorale de 2011 en Cote d’Ivoire aujourd’hui poursuivi par la Cour Penale Internationale pour crimes contre l’humanite. Nous posons l’hypothese d’une mise en scene discursive qui se fonde sur la collision entre l’ethos prealable et l’ethos discursif. Le premier, construit par une voix polymorphe (adversaires politiques, detracteurs et procureur) deconstruit et nie le faire de l’acteur social, devenant ainsi un anti-ethos. Le second est porteur de valeurs et d’actions positives qui participent de la restauration de l’enonciateur, contribuant a terme a l’efficacite du discours.

Anadiss, 2017
In 1990, when the Ivorian society was leading trade unions, political and social struggle, a new ... more In 1990, when the Ivorian society was leading trade unions, political and social struggle, a new musical genre arrived from the university campuses: Zouglou. Students denounce their deleterious living conditions against a backdrop of caustic or even violent discourse. This genre quickly left university campuses to establish itself as a characteristic type of Ivorian musical identity and a practice of speech. The observation of zouglou discourse - discourse as a unit of meaning anchored in a field of social practices that defines it - reveals a recurrent recourse to definition. This linguistic phenomenon thus contributes to the construction of meaning in verbal interaction. It is known that defining acts in discourse reveal as anchors of discursive identity. Beyond this consideration, our contribution, standing at the interface of pragmatics and sociolinguistics, would like to pose the hypothesis of defining acts as revealing of the linguistic imagination of the speakers. Definition ...

The DiscourseNet Collaborative Working Paper Series (CWPS) reflects ongoing research activity at ... more The DiscourseNet Collaborative Working Paper Series (CWPS) reflects ongoing research activity at the intersection of language and society in an interdisciplinary field of discourse studies. Prolonging the activities and publications of DiscourseNet, it welcomes contributions which actively engage in a dialogue across different theories of discourse, disciplines, topics, methods and methodologies. All contributions to the CWPS are work in progress. The CWPS offers an environment for an open discussion of the drafts, reports or presentations. Authors are provided with two expert commentaries for their paper and more extensive discussions of their ideas in the context of Discourse -Net Conferences. The CWPS seeks to provide support for the advancement and publication of the presented works. It does not inhibit further publication of the revised contribution. For further information on the CWPS visit:

Humanities and Social Sciences Communications
The COVID-19 pandemic has prompted a unique global experience, arousing both exclusionary nationa... more The COVID-19 pandemic has prompted a unique global experience, arousing both exclusionary nationalistic and inclusionary responses of solidarity. This article aims to explore the discursive and linguistic means by which the COVID-19 pandemic, as a macro-event, has been translated into local micro-events. The analysis studies the global pandemic through the initial statements of 29 leading political actors across four continents. The aim is to examine discursive constructions of solidarity and nationalism through the social representation of inclusion/exclusion of in-, out-, and affiliated groups. The comparative analysis is based on the theoretical and methodological framework of the socio-cognitive approach to critical discourse analysis and is informed by argumentation theory and nationalism studies. The results of our analysis suggest that leaders have constructed the virus as the main outgroup through the metaphors of the pandemic-as-war and the pandemic-as-movement which have e...

Humanities & Social Sciences Communications, 2021
The COVID-19 pandemic has prompted a unique global experience, arousing both exclusionary
nationa... more The COVID-19 pandemic has prompted a unique global experience, arousing both exclusionary
nationalistic and inclusionary responses of solidarity. This article aims to explore the
discursive and linguistic means by which the COVID-19 pandemic, as a macro-event, has
been translated into local micro-events. The analysis studies the global pandemic through the
initial statements of 29 leading political actors across four continents. The aim is to examine
discursive constructions of solidarity and nationalism through the social representation of
inclusion/exclusion of in-, out-, and affiliated groups. The comparative analysis is based on
the theoretical and methodological framework of the socio-cognitive approach to critical
discourse analysis and is informed by argumentation theory and nationalism studies. The
results of our analysis suggest that leaders have constructed the virus as the main outgroup
through the metaphors of the pandemic-as-war and the pandemic-as-movement which have
entered the national space. Faced with this threat, these speeches have discursively constructed
the nation-as-a-team as the main in-group and prioritized (1) a vertical type of
solidarity based on nationhood and according to governmental plans; (2) exclusionary solidarity
against rule-breakers; (3) horizontal solidarity that is both intergenerational and among
family members, and (4) transnational solidarity. It is not by chance that the world stands as
a relevant affiliated group that needs to forcibly collaborate in order to face the main outgroup,
the virus itself. A major consensus has been found in constructing the out-group. In
contrast, the linguistic and discursive constructions of in-groups and their affiliates display a
greater variation, depending upon the prevalent discursive practices and social context within
different countries.

Revue du Groupe de recherche en Analyse des Discours Sociaux (Gradis: Homehttps://gradis.online), 2020
Le discours politique connait diverses définitions qui s’appuient sur des critères relatifs à la... more Le discours politique connait diverses définitions qui s’appuient sur des critères relatifs à la complexité́ de l’activité́ politique et aux spécificités des aires culturelles dans lesquelles il est produit. Aussi, certaines productions discursives relevant traditionnellement d’autres typologies discursives peuvent-elles présenter des traits qui les caractérisent comme des discours politiques.
La présente contribution, définit le zouglou, musique populaire et urbaine de Côte d’Ivoire, comme un discours politique. A partir des lieux de fabrication de ce type de discours proposés par Charaudeau (2014) elle étudie le contexte d’émergence du zouglou qui en fait une musique de combat, l’acte de communication que constitue la chanson zouglou, les idéaux de société́ que charrient ses textes et les analyses de la gestion du pouvoir qui y sont opérées. Finalement, le discours zouglou peut être rapproché du commentaire politique et les zougloumen appartiennent à l’instance citoyenne telle qu’elle est définie par Charaudeau (2014).

DiscourseNet Collaborative Working Paper Series, no. 2/9, Special Issue: Discourse Studies Essays on the Corona Crisis, 2020
The present paper aims to explore by which discursive and linguistic means the COVID-19-pandemic ... more The present paper aims to explore by which discursive and linguistic means the COVID-19-pandemic as a macro event has been translated into local micro events and to point to similarities and differences by comparing the initial statements by leading political actors from 29 countries across four continents. The comparative analysis is based on the theoretical and methodological framework of the socio-cognitive approach within Critical Discourse Analysis, which focuses on exploring the construction of in-, affiliated and out-groups. In addition, our analysis is informed by argumentation theory and nationalism studies. The results of our analysis suggest that the major consensus has been found in constructing the out-group. In most countries, the virus is conceptualized as the main proponent of the out-group. In contrast, the linguistic and discursive construction of in-groups and the affiliated ones displays greater variation, depending on the prevalent discursive practices and the social context in different countries.

Revue Semen Les acteurs et les actrices du discours, 2020
S’inscrivant dans la perspective de l’Argumentation dans le discours, la présente contribution e... more S’inscrivant dans la perspective de l’Argumentation dans le discours, la présente contribution envisage le discours comme un espace de représentation mais aussi d’auto-représentation des individus et des communautés. Il devient le lieu par excellence de dévoilement des systèmes de valeurs, de représentations culturelles, de clichés et de stéréotypes dont paradoxalement, le discours se nourrit. A partir d’un discours finalement à la fois politique et judiciaire (au sens d’Aristote), l’étude s’interroge sur la problématique de restauration, de retravail de l’éthos préalable (Amossy, 2010 :71) comme condition d’accès à la vérité, celle de l’énonciateur. Nous posons l’hypothèse d’une mise en scène discursive qui se fonde sur la collision entre l’ethos préalable et l’ethos discursif. Le premier, construit par une voix polymorphe (adversaires politiques, détracteurs et procureur) déconstruit, nie le faire de l’acteur social, devenant ainsi un anti-ethos. Le second est porteur de valeurs et d’actions positives qui participent de la restauration de l’énonciateur, contribuant à terme à l’efficacité du discours.
Chapitre 7- Femmes et féministes des Nords et des Suds : entre proximité et distance, 2019
Cet ouvrage a été coécrit par 50 femmes, universitaires, militantes, artistes et professionnelles... more Cet ouvrage a été coécrit par 50 femmes, universitaires, militantes, artistes et professionnelles, vivant dans 11 pays des Suds et des Nords. Il fait suite à la recherche-action-médiation Femmes et féminismes en dialogue qui s'est déroulée de 2015 à 2018, d'abord au Québec puis en Europe, en Amérique du Sud et en Afrique. La publication offre une approche originale des articulations entre, d'une part, les perspectives d'intersectionnalité et de médiation interculturelle et, d'autre part, les solidarités des femmes

Regards croisés sur la francophonie, Revue DELLA Afrique, Vol. 1, Paris, Observatoire européen du plurilinguisme, 2018
Cette étude des représentations du français chez les locuteurs de Côte d’Ivoire s’appuie larg... more Cette étude des représentations du français chez les locuteurs de Côte d’Ivoire s’appuie largement sur les résultats de l’enquête à grande échelle réalisée dans le cadre du projet « dynamique des langues et des variétés de français en Côte d’Ivoire ». Cette dernière vise à montrer comment les locuteurs ivoiriens perçoivent le français et l’ensemble du spectre linguistique ivoirien.
L’analyse des données, s’appuie sur la théorie des représentations linguistiques et démontre l’hégémonie du français dans le paysage linguistique de ce pays. La situation hétérogène n’est cependant pas sans générer des problèmes. Elle provoque des attitudes linguistiques très contradictoires et suggère une ambivalence des positionnements épilinguistiques des locuteurs vis-à-vis des langues parlées en Côte d’Ivoire ou des pratiques langagières dans ce pays. Manifestement, le choix du français comme langue officielle avait pour but d’abolir les frontières ethniques, mais elle a en contrepartie, érigé des frontières sociales en Côte d’Ivoire. Envisager la gestion du plurilinguisme à l’aune de l’interculturel devrait faciliter une évolution de ces représentations. La contribution propose des voies pour y parvenir.
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Edition et coordination d'événements scientifiques by Aimée-Danielle LEZOU KOFFI
Les 3-4-5 JUIN 2021 à ABIDJAN
Arc’boutée à la problématique « diverselle », la question du plurilinguisme infère des enjeux politiques, économiques, sociaux, identitaires, culturels qui prescrivent trois niveaux selon que l’on se situe à l’échelle mondiale, régionale ou locale : « à chaque niveau, il est facile de faire apparaître, par exemple, une hiérarchisation des langues, d’ordre éminemment politique, autour de laquelle tout s’ordonne » (M. Oustinof 2007, p.8). La dynamique des relations humaines, les migrations et les rencontres ne nient donc pas des tensions internes entre évolution sémantico-pragmatique et nécessité de régulation sociétale.
Malgré tout, les membres de la même communauté doivent réapprendre à vivre ensemble. Alors, après la comptabilité bien souvent macabre, des commissions «Vérité, Justice et Réconciliation » sont mises en place. Des interrogations majeures apparaissent alors, en même temps que la « prescription morale » : qui réconcilier ? Pourquoi réconcilier ? Et comment réconcilier ? Mais surtout comment comprendre (en son sens étymologique de "prendre avec soi") l’acte (de langage), l’action et la politique de se réconcilier/réconciliation?
S’il est vrai que certains actes se réalisent par le fait d’être dits (Austin : 1962) tous, n’ont pas cette valeur performative et malheureusement, « (se) réconcilier » appartient à cette dernière catégorie ! Le contexte le rend largement tributaire de différents paradigmes qui conditionnent sa réussite ou son échec : constat, repentir, aveux, pardon, vérité, guérison... Ici, la volonté d’action par le langage devra être suivie par la manifestation factuelle impulsée par une politique d’action. La réconciliation est étudiée ici, « dans tous ses états », c’est-à-dire des points de vue linguistique, discursif et littéraire. Les contributions rendent compte des différentes facettes sémantiques de la réconciliation en tant qu’acte de langage. Mieux, elles identifient les différents mécanismes de réconciliation à travers des questionnaires, à travers l’interrogation de pratiques traditionnelles et enfin à travers le discours littéraire (théâtre, roman). Après les crises, le désir de «normalité» pousse à une réconciliation rapide qui engendre maladresses et frustrations. Les aspirations des uns et des autres sont en effet méconnues et demeurent parallèles, ce, au profit d’une seule qui reste essentielle, mais « malheureusement » politique : la réconciliation.
Les contributions de ce projet retiennent ceci : la réconciliation est protéiforme par ses mots, ses actes et ses mécanismes.
événements et personnalités africaines de manière à créer un vrai symbolisme de la diversité (Moussa DIÈNE, André Moussa DIOP, Gbaka Donald Olivier DJILÉ, Stéphanie Emerode Oplouba BLÉ, Lou Sôho Prisca GOORE, Dorgelès HOUESSOU, Nanourougo COULIBALY, Gérard AYEMIEN, Koukoua Etienne N’GATTA). Cette partie de notre volume explore aussi les formes de la diversité culturelle, linguistique, médiatique et publicitaire, le plurilinguisme et la co-existence des langues (Voir présentation du numéro, http://www.litere.usv.ro/anadiss/arhiva/anadiss28/anadiss28.html)
Douze (12) contributions sont regroupées dans ce volume et décrivent, d’une part le français en francophonie et les contextes plurilingues dans lesquels évolue le français d’autre part.
Papers by Aimée-Danielle LEZOU KOFFI
nationalistic and inclusionary responses of solidarity. This article aims to explore the
discursive and linguistic means by which the COVID-19 pandemic, as a macro-event, has
been translated into local micro-events. The analysis studies the global pandemic through the
initial statements of 29 leading political actors across four continents. The aim is to examine
discursive constructions of solidarity and nationalism through the social representation of
inclusion/exclusion of in-, out-, and affiliated groups. The comparative analysis is based on
the theoretical and methodological framework of the socio-cognitive approach to critical
discourse analysis and is informed by argumentation theory and nationalism studies. The
results of our analysis suggest that leaders have constructed the virus as the main outgroup
through the metaphors of the pandemic-as-war and the pandemic-as-movement which have
entered the national space. Faced with this threat, these speeches have discursively constructed
the nation-as-a-team as the main in-group and prioritized (1) a vertical type of
solidarity based on nationhood and according to governmental plans; (2) exclusionary solidarity
against rule-breakers; (3) horizontal solidarity that is both intergenerational and among
family members, and (4) transnational solidarity. It is not by chance that the world stands as
a relevant affiliated group that needs to forcibly collaborate in order to face the main outgroup,
the virus itself. A major consensus has been found in constructing the out-group. In
contrast, the linguistic and discursive constructions of in-groups and their affiliates display a
greater variation, depending upon the prevalent discursive practices and social context within
different countries.
La présente contribution, définit le zouglou, musique populaire et urbaine de Côte d’Ivoire, comme un discours politique. A partir des lieux de fabrication de ce type de discours proposés par Charaudeau (2014) elle étudie le contexte d’émergence du zouglou qui en fait une musique de combat, l’acte de communication que constitue la chanson zouglou, les idéaux de société́ que charrient ses textes et les analyses de la gestion du pouvoir qui y sont opérées. Finalement, le discours zouglou peut être rapproché du commentaire politique et les zougloumen appartiennent à l’instance citoyenne telle qu’elle est définie par Charaudeau (2014).
L’analyse des données, s’appuie sur la théorie des représentations linguistiques et démontre l’hégémonie du français dans le paysage linguistique de ce pays. La situation hétérogène n’est cependant pas sans générer des problèmes. Elle provoque des attitudes linguistiques très contradictoires et suggère une ambivalence des positionnements épilinguistiques des locuteurs vis-à-vis des langues parlées en Côte d’Ivoire ou des pratiques langagières dans ce pays. Manifestement, le choix du français comme langue officielle avait pour but d’abolir les frontières ethniques, mais elle a en contrepartie, érigé des frontières sociales en Côte d’Ivoire. Envisager la gestion du plurilinguisme à l’aune de l’interculturel devrait faciliter une évolution de ces représentations. La contribution propose des voies pour y parvenir.
Les 3-4-5 JUIN 2021 à ABIDJAN
Arc’boutée à la problématique « diverselle », la question du plurilinguisme infère des enjeux politiques, économiques, sociaux, identitaires, culturels qui prescrivent trois niveaux selon que l’on se situe à l’échelle mondiale, régionale ou locale : « à chaque niveau, il est facile de faire apparaître, par exemple, une hiérarchisation des langues, d’ordre éminemment politique, autour de laquelle tout s’ordonne » (M. Oustinof 2007, p.8). La dynamique des relations humaines, les migrations et les rencontres ne nient donc pas des tensions internes entre évolution sémantico-pragmatique et nécessité de régulation sociétale.
Malgré tout, les membres de la même communauté doivent réapprendre à vivre ensemble. Alors, après la comptabilité bien souvent macabre, des commissions «Vérité, Justice et Réconciliation » sont mises en place. Des interrogations majeures apparaissent alors, en même temps que la « prescription morale » : qui réconcilier ? Pourquoi réconcilier ? Et comment réconcilier ? Mais surtout comment comprendre (en son sens étymologique de "prendre avec soi") l’acte (de langage), l’action et la politique de se réconcilier/réconciliation?
S’il est vrai que certains actes se réalisent par le fait d’être dits (Austin : 1962) tous, n’ont pas cette valeur performative et malheureusement, « (se) réconcilier » appartient à cette dernière catégorie ! Le contexte le rend largement tributaire de différents paradigmes qui conditionnent sa réussite ou son échec : constat, repentir, aveux, pardon, vérité, guérison... Ici, la volonté d’action par le langage devra être suivie par la manifestation factuelle impulsée par une politique d’action. La réconciliation est étudiée ici, « dans tous ses états », c’est-à-dire des points de vue linguistique, discursif et littéraire. Les contributions rendent compte des différentes facettes sémantiques de la réconciliation en tant qu’acte de langage. Mieux, elles identifient les différents mécanismes de réconciliation à travers des questionnaires, à travers l’interrogation de pratiques traditionnelles et enfin à travers le discours littéraire (théâtre, roman). Après les crises, le désir de «normalité» pousse à une réconciliation rapide qui engendre maladresses et frustrations. Les aspirations des uns et des autres sont en effet méconnues et demeurent parallèles, ce, au profit d’une seule qui reste essentielle, mais « malheureusement » politique : la réconciliation.
Les contributions de ce projet retiennent ceci : la réconciliation est protéiforme par ses mots, ses actes et ses mécanismes.
événements et personnalités africaines de manière à créer un vrai symbolisme de la diversité (Moussa DIÈNE, André Moussa DIOP, Gbaka Donald Olivier DJILÉ, Stéphanie Emerode Oplouba BLÉ, Lou Sôho Prisca GOORE, Dorgelès HOUESSOU, Nanourougo COULIBALY, Gérard AYEMIEN, Koukoua Etienne N’GATTA). Cette partie de notre volume explore aussi les formes de la diversité culturelle, linguistique, médiatique et publicitaire, le plurilinguisme et la co-existence des langues (Voir présentation du numéro, http://www.litere.usv.ro/anadiss/arhiva/anadiss28/anadiss28.html)
Douze (12) contributions sont regroupées dans ce volume et décrivent, d’une part le français en francophonie et les contextes plurilingues dans lesquels évolue le français d’autre part.
nationalistic and inclusionary responses of solidarity. This article aims to explore the
discursive and linguistic means by which the COVID-19 pandemic, as a macro-event, has
been translated into local micro-events. The analysis studies the global pandemic through the
initial statements of 29 leading political actors across four continents. The aim is to examine
discursive constructions of solidarity and nationalism through the social representation of
inclusion/exclusion of in-, out-, and affiliated groups. The comparative analysis is based on
the theoretical and methodological framework of the socio-cognitive approach to critical
discourse analysis and is informed by argumentation theory and nationalism studies. The
results of our analysis suggest that leaders have constructed the virus as the main outgroup
through the metaphors of the pandemic-as-war and the pandemic-as-movement which have
entered the national space. Faced with this threat, these speeches have discursively constructed
the nation-as-a-team as the main in-group and prioritized (1) a vertical type of
solidarity based on nationhood and according to governmental plans; (2) exclusionary solidarity
against rule-breakers; (3) horizontal solidarity that is both intergenerational and among
family members, and (4) transnational solidarity. It is not by chance that the world stands as
a relevant affiliated group that needs to forcibly collaborate in order to face the main outgroup,
the virus itself. A major consensus has been found in constructing the out-group. In
contrast, the linguistic and discursive constructions of in-groups and their affiliates display a
greater variation, depending upon the prevalent discursive practices and social context within
different countries.
La présente contribution, définit le zouglou, musique populaire et urbaine de Côte d’Ivoire, comme un discours politique. A partir des lieux de fabrication de ce type de discours proposés par Charaudeau (2014) elle étudie le contexte d’émergence du zouglou qui en fait une musique de combat, l’acte de communication que constitue la chanson zouglou, les idéaux de société́ que charrient ses textes et les analyses de la gestion du pouvoir qui y sont opérées. Finalement, le discours zouglou peut être rapproché du commentaire politique et les zougloumen appartiennent à l’instance citoyenne telle qu’elle est définie par Charaudeau (2014).
L’analyse des données, s’appuie sur la théorie des représentations linguistiques et démontre l’hégémonie du français dans le paysage linguistique de ce pays. La situation hétérogène n’est cependant pas sans générer des problèmes. Elle provoque des attitudes linguistiques très contradictoires et suggère une ambivalence des positionnements épilinguistiques des locuteurs vis-à-vis des langues parlées en Côte d’Ivoire ou des pratiques langagières dans ce pays. Manifestement, le choix du français comme langue officielle avait pour but d’abolir les frontières ethniques, mais elle a en contrepartie, érigé des frontières sociales en Côte d’Ivoire. Envisager la gestion du plurilinguisme à l’aune de l’interculturel devrait faciliter une évolution de ces représentations. La contribution propose des voies pour y parvenir.
Inscrite dans une perspective sociolinguistique, l’analyse met en exergue, les fonctions des langues en présence. Elle met en saillance la dynamique des langues à Abidjan avec un accent particulier sur « le français ivoirien ».
Au terme de l’analyse, l’enquête révèle la prédominance du français dans la ville d’Abidjan. Il est le véhiculaire privilégié des locuteurs, expression d’une adhésion qui en fait pratiquement une langue maternelle dans un pays où il avait été imposé. Par ailleurs, le nouchi exprime un paradoxe. Les locuteurs n’en assument pas l’usage. Il apparaît comme un parler marginal. Les langues étrangères africaines restent vernaculaires, confinées aux besoins de la communication communautaire. Les langues occidentales, sauf le français, sont apprises à l’école.
En l’absence d’une langue nationale qui fasse office de langue véhiculaire, le français joue le rôle de passerelle interethnique. Dans ce contexte, le récepteur, la visée et la situation de communication commandent le code et participent à la dynamique des langues. Les différentes variétés de français ont tendance à s’entremêler. Mieux, le contact des langues (français et langues nationales) produit un français ivoirien (Kouamé, 2007, 2012) qui a ses caractéristiques propres et qui tend à résoudre, dans l’imaginaire des locuteurs, la problématique identitaire posée par l’imposition du français comme langue officielle.
Dans son entreprise de persuasion, l’homme politique convoque divers procédés expressifs qui participent de la présentation d’un soi idéal : l’ethos. Ces procédés langagiers varient d’un orateur à un autre, même s’ils convergent vers un double but : partager un idéal de société et se valoriser. Le corpus, un ensemble de discours prononcés par Laurent Gbagbo, met en exergue les stratégies propres à cet orateur. L’ethos est matérialisé grammaticalement par un usage particulier des pronoms de première personne (je/nous), par la convocation de subjectivèmes (adjectifs qualificatifs, adverbes, substantifs...), par certaines modalités de phrase comme la phrase exclamative et la phrase injonctive. Sur le plan discursif, l’orateur Gbagbo prononce des discours à fort ancrage religieux et historique, qui se fondent sur le respect des lois. Il y manifeste également une relation privilégiée avec son peuple.
Ces phénomènes grammaticaux et discursifs contribuent à la construction d’ethè de rassemblement, de proximité, de guide et de légitimité, d’honnêteté, de sincérité, de crédibilité, de responsabilité du locuteur. Mais l’auditoire le perçoit-il comme tel ?
Les insultes dans le discours ont différentes formes syntaxiques. Elles sont de formes simples comme les substantifs du type des appellatifs axiologiques ou de formes composées. Les phrases de type impératif où le sémantisme des verbes dénote l’imprécation peuvent traduire des insultes. Du point de vue discursif et stylistique, les accumulations, la métaphore, la comparaison, l’hyperbole, la métonymie, la périphrase et les hypocoristiques sont des formes de l’insulte. Elles sont aussi tirées des langues locales.
Les insultes sont échangées entre deux groupes clairement identifiés : les pro-Gbagbo et les pro-Ouattara. Elles manifestent chez les cibles des carences : bêtise, ignorance, lâcheté, déficit d’humanité, d’humilité... projetant ainsi, un idéal d’individu ou de norme qui lui ferait défaut.
Pourtant, le comportement des internautes autorise une autre interprétation de la violence verbale. Les insultes sont des symboles de la liberté d’expression. Elles ont aussi, une fonction cathartique. Elles deviennent alors rituelles ; c’est le cas avec les « tokpè » où les locuteurs s’envoient des insultes mais qui ne sont pas ressenties comme telles ou des « gâte- gâte», démonstrations rhétoriques en milieu urbain. Ces dernières sont un facteur de solidarité culturelle. Les forums sont un lieu de rencontre où la prise de parole est encore possible, même pour exprimer des désaccords. La violence verbale à travers ces insultes perd son intensité, car elle devient un élément de routine des conversations numériques.
- AXE 1 : Penser l’analyse du discours depuis l’Afrique : corpus, concepts, théories et méthodes.
- AXE 2 : Pratiques africaines et discursivisation (développement, politique, religion, minorités, féminisme, démocratie, éducation, solidarité, justice, souveraineté, langues africaines, cultures)
- AXE 3 : Usages du numérique en Afrique : subjectivation, spatialisation et temporalisation
Axe 2 : Information et communication
Axe 3 : Langue et discours
Axe 4 : Représentations et imaginaires
ABIDJAN-CÔTE D’IVOIRE
En résumé, il s’agit de mener une recherche sur les besoins d’information, les activités de veille et d’acquisition d’informations, les documents utilisés, les outils de gestion mis en place, les pratiques de lectures, le choix des supports d’information, les formes d’information privilégiées, le processus d’évaluation et de validation des informations, le stockage, etc. Il sera ainsi question de :
• déterminer les motivations/raisons et les défis qui encouragent ou freinent les individus à utiliser telle ou telle source d’information ;
• comprendre quelles sont les modalités de la veille (quand, comment, quels moyens utilisés pour réaliser la veille) et appréhender les potentielles difficultés qui en résultent ;
• comprendre la manière dont la veille d’informations est influencée par différents facteurs (personnels, contextuels, et sociaux).
Le DiscourseNet Association Covid19 e-Workshop (#DNACVD19) cherche donc à recueillir des idées, des réflexions et des discussions sur les multiples aspects de la crise de la couronne en cours du point de vue de la recherche sur le discours et de la théorie du discours.
Partout, du Nord au Sud, les femmes ont mené des luttes, pour elles, leurs familles, et leurs communautés. Elles se sont battues pour plus de droits et de justice sociale, pour elles et leurs enfants. Elles ont obtenu des gains mais il reste beaucoup à faire. Les solidarités nationales et internationales entre femmes demeurent indispensables. En même temps, au sein même des mouvements et des associations de femmes, les femmes ont vécu entre elles des tensions, des incompréhensions, des préjugés, parfois des discriminations et des conflits.
Face au féminisme universaliste souvent porté par les femmes des pays occidentaux, des perspectives post-coloniales et intersectionnelles se sont développées. On parle aussi de féminisme musulman et de black feminism et les différences entre les générations de femmes sont marquées.
Comment renforcer des solidarités entre ces différentes perspectives, ces groupes, ces générations et ces femmes? Les médiations interculturelles représentent une porte d’entrée renouvelée vers des alliances nouvelles et vers une recomposition des femmes, des groupes et des féminismes divers, en reconnaissant leurs différences et en tablant sur les valeurs partagées et les intérêts communs. Le forum et le colloque international permettront d’expérimenter, de développer et de partager des connaissances sur les articulations entre solidarités de femmes, intersectionnalité et médiation interculturelle.
le thème développé au sein d'un panel avec Dr. Kouadio Mariyse et Dr. Konin Valérie nous a donné l'occasion de rappeler les cadres institutionnel et juridique de l'égalité de genre en Côte d'Ivoire. Nos co-panelistes ont donné la réalité du terrain avec des exemples et des statistiques.
- La mise en discours de l’offre électorale à partir d’un recueil de données ;
- Les stratégies discursives à l’œuvre, qui renforcent ou créent des identités politiques nouvelles ;
- L’émergence de lexiques ou de thématiques inédits
- La conflictualité inscrite dans le discours à partir de données relatives à la violence verbale ou de tout autre élément discursif ;
- Les propositions de perspectives pour un discours électoral apaisé susceptible de contribuer à la cohésion sociale.
LE PROGRAMME THÉMATIQUE DE RECHERCHE : LANGUES, SOCIÉTÉS, CULTURES ET CIVILISATIONS A ÉTÉ CLASSÉ TROISIÈME LAURÉAT
CIBLES : chercheurs, enseignants-chercheurs et instituts de recherche (laboratoires, groupes/équipes de recherche, écoles doctorales, unités de formation et de recherche)
RESULTATS ATTENDUS : Il s’agit de mener des investigations, de préférence pluri/transdisciplinaires sur un axe défini par eux et dont les résultats tangibles pourront revêtir différents formats de la production scientifique et /ou artistique (séminaires, journée, d’étude, atelier, ouvrage collectif, documentaire, bibliographie