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Dimitri MEEKS

École Normale Supérieure, Archéologies d'Orient et d'Occident et Science des Textes, Faculty Member

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Books by Dimitri MEEKS

Les Égyptiens et leurs mythes. Appréhender un polythéisme

La religion égyptienne a toujours exercé une fascination sur ceux qui l'observaient de l'extérieu... more La religion égyptienne a toujours exercé une fascination sur ceux qui l'observaient de l'extérieur. Entre répulsion et tentative d'appropriation, l'Antiquité classique nous a légué cette hésitation qui a duré bien après le déchiffrement des hiéroglyphes par Champollion. L'égyptologie en tant que discipline est supposée remettre les choses à leur juste place. Pourtant, l'Égypte ancienne ne peut être reliée, même indirectement, à aucune de nos différentes cultures contemporaines. Elle est autre, tant par son ancienneté que par le fait qu'elle a cessé d'exister depuis près de deux millénaires et qu'aucun informateur ne peut venir corriger nos erreurs et nous remettre sur le bon chemin. Les mythes, par le terme même dont nous les désignons, sont marqués d'une tare indélébile : ce sont pour nous des fables auxquelles on ne peut croire ; ils postulent, au mieux, un état primitif de la pensée. C'est là un piège auquel il est difficile d'échapper, d'autant que, pour les Égyptiens, les mythes n'existaient pas. En s'interrogeant sur la façon qu'avaient les Égyptiens de vivre leurs croyances, en questionnant les raisons qui ont amené leur clergé à élaborer des édifices théologiques complexes, on perçoit mieux comment ces croyances ont modelé une société, imprégné sa perception de ce temps que nous nommons historique ; nous comprenons aussi pourquoi l'écriture a été un support et un médium indispensable du religieux. Mais les chemins qui mènent des égyptologues aux Égyptiens sont délicats à parcourir et point toujours vertueux. isbn 978 2 7541 1482 0 n ua rt 0 0 0 0 0 0 0 2 5 e u r o s la Chaire du Louvre Le musée du Louvre propose un rendez-vous annuel consacré à la recherche en archéologie, en histoire des arts et de la culture. Chaque année, un historien de renom présente à l'Auditorium une synthèse inédite sur un sujet original, qui permet des rapprochements transdisciplinaires entre des oeuvres du monde entier. La Chaire du Louvre entend ainsi favoriser un moment de créativité et de transmission qui nourrisse une réflexion sur les oeuvres d'art et leur signification dans les sociétés actuelles.

Paléographie hiéroglyphique. Programme de l'Ifao placé sous la responsabilité de Dimitri MEEKS. Guide de classement des signes hiéroglyphiques. Liste des signes (2001)

Dictionnaire égyptien ancien-français. Fascicule 1 ȝ-ȝbḏw (Institut d’Égyptologie François Daumas. UMR 5140 « Archéologie des Sociétés Méditerranéennes » Cnrs-Université Paul Valéry Montpellier III, Montpellier juillet 2010)

This fascicule was published in 2010 when I was supposed to direct the dictionary programme of th... more This fascicule was published in 2010 when I was supposed to direct the dictionary programme of the University of Montpellier. It was intended for a limited circulation as well as a ground for thoughts and a test for different ideas I had about dictionary making over the past decades. Though presented in a paper format, it was clear at the outset that the final result will be a complex lexical data base. The administrative informations it gives are now obsolete and do not correspond to the present situation. The technical issues are also widely outdated as it is also the case of the bibliographical data. From a lexicographical point of view it gives mainly a selection of references and do not correspond to the actual mass of collected data. It should be considered as a another landmark (with the Année Lexicographique Égypte ancienne, 1980-1982) in my personnal progress toward the expected final goal. The main basic ideas it contains are however included in the lexical data base I developed and that I am currently filling in. I corrected some misprints but left untouched some mistakes and inacuracies, all of wich are corrected by now.

Mythes et légendes du Delta d'après le papyrus Brooklyn 47.218.84

Publishes and translates a mythological papyrus dating to the 7th century B.C. A lengthy commenta... more

Papers by Dimitri MEEKS

Dimitri MEEKS Publications

Meeks-Ecriture énigmatique

The so called Egyptian « enigmatic » writing has captured the attention of egyptologists since t... more The so called Egyptian « enigmatic » writing has captured the attention of egyptologists since the origins of their discipline. Over the past two decades its study has known a considerable development under the impulse of some devoted scholars, providing all interested in hieroglyphs, including non egyptologists, with an important overview of their discoveries and progresses. Their efforts give new insights about the complex mechanisms involved in the creation of new signs and new cryptic values. The problems the contributors were confronted with concern first the use, over generations, of typographic types unable to capture all the details the hieroglyphs show on monuments. Details, however, prove to be of real importance when it comes to decipher enigmatic texts and current digital fonts could only partly overcome this shortcoming. Facsimiles are not used systematically, usually for technical reasons. This has an impact on the final scientific publications. Another difficulty is raised by the fact that hieroglyphs are supposed to be a gift of gods to humans. Each sign has a philosophical and theological backgrounds which are not quite obvious at first sight. Such backgrounds are significantly at stake in the resolution of the correct reading and understanding of enigmatic texts. As the two volumes presented here represent the first overall synthesis of what is known and what was recently discovered about this type of writing, they offer an essential groundwork for future researches.

MEEKS Le signe de la « hôné ». Étude grammatologique ou comment déchiffer le non dit TDENiM

Stéphane Pasquali (éd.), Tant que nous y sommes pour les lire. Des Égyptiens auteurs aux égyptologues lecteurs. 27 ans après « Auteur et société » de Philippe Derchain, TDENiM 3, Montpellier, 2023

The hieroglyphic sign of the “hôné” represents an open hand holding an ovoid object supposed to p... more The hieroglyphic sign of the “hôné” represents an open hand holding an ovoid object supposed to picture the egg whence Re is born. However numerous taxonomic variants, including those replacing the egg by a fish, allow a developped analysis of the sign. Using different textual and iconographic evidences it is possible to highlight its deep connection with an hydrologic reality illustrated at the best by the Fayum and its lake, underlying a specific conception of the rebirth of Re and consequently of the dead. A grammatological approach based on palaeography and cultural anthropology leads to unveil the complex mythological network which the sign symbolically embodies. To carry on with a reflexion of Philippe Derchain, this approach permits to decipher the untold in each hieroglyph.

Meeks-Hieratique et hieroglyphes-Fs Verhoeven

S. Gerhards, N. Gräßler, S.A. Gülden et al. (éd), Schöne Denkmäler sind entstanden. Studien zu Ehren von Ursula Verhoeven, Propylaeum, Heidelberg, ebook-1085, 2023

Les influences réciproques entre hiératique et hiéroglyphes sont bien connues et, sans avoir été ... more Les influences réciproques entre hiératique et hiéroglyphes sont bien connues et, sans avoir été étudiées en détail, ont fait l’objet de diverses contributions qui en illustrent certains aspects. Ce que je voudrais illustrer ici ce sont quelques problèmes soulevés par les transcriptions des textes hiératiques en hiéroglyphes. Le hiératisant peut se trouver confronté à des signes qui lui semblent n’avoir aucun équivalent hiéroglyphique. En autographie, il peut aisément dessiner le signe qui lui convient, en inventer un à sa convenance pour que sa transcription corresponde le plus exactement possible au cursif original. En typographie, il se trouve limité par ce que les fontes métalliques anciennes ou numériques aujourd’hui lui proposent comme signes existants. En fait le papyrus des signes de Tanis, bien que d’époque tardive, montre que selon la conception égyptienne chaque hiéroglyphe avait un équivalent hiératique. La présentation matérielle du catalogue suggère que le hiératique était considéré comme un dérivé du hiéroglyphe. La présente contribution veut illustrer cette étroite association et montrer qu’à chaque caractère hiératique devait correspondre un caractère hiéroglyphique.

An Egypto-Grammatology: Why and How

Hieroglyphs, 2023

Grammatology as a field of study in Egyptology, though having by now quite old roots, remains dif... more Grammatology as a field of study in Egyptology, though having by now quite old roots, remains difficult to define. It is commonly confused with palaeography. The latter, however, is limited to the formal aspects of a hieroglyph and its variations. Setting aside the theories developed by Ignace Gelb and Jacques Derrida, Egypto-grammatology addresses all cultural aspects of the writing system and its components. The present article summarises the main difficulties the grammatological process should address and gives some examples of what one can expect from it. Relying first on philological, lexicographical and palaeographical analyses in a diachronic perspective, the aim of Egypto-grammatology is to recover what was the cultural meaning of a hieroglyph for the ancient Egyptians. To reach this goal, it uses all possible information given by iconography and archaeological remains and, whenever possible, the theological signification embedded in the hieroglyphic image. This approach makes it possible to identify correctly what a hieroglyph represents and thence to give it its proper place in a taxonomic system. Ultimately, Egypto-grammatology brings into the validity of some principles and limitations imposed by the Unicode Standard for the implementation of Egyptian hieroglyphs.

Le signe ânkh EAO-95-2019

L’étude d’un signe isolé, fut-il aussi emblématique que le signe ânkh, a généralement été considé... more L’étude d’un signe isolé, fut-il aussi emblématique que le signe ânkh, a généralement été considérée comme relevant de la simple paléographie et donc comme une pratique relativement marginale au sein de l’égyptologie. La paléographie hiéroglyphique, si elle permet parfois de dater un texte ou de reconnaître la main d’un graveur particulier ouvre en fait la voie, par comparaison entre diverses formes, à un examen grammatologique d’autant plus détaillé que l’on dispose d’exemples nombreux et répartis sur le plus de périodes chronologiques possibles. La grammatologie peut discerner les origines d’un hiéroglyphe, définir ce qu’il représente et comprendre pourquoi il a été utilisé pour représenter tel concept. Pourquoi ce signe, qui a connu un tel succès au point d’être toujours reconnu aujourd’hui comme une “clé de vie”, a-t-il servi justement à symboliser la vie ? Depuis les débuts de l’égyptologie on a cherché à percer ce petit mystère, “mystère” servant essentiellement à qualifier dans la recherche ce que l’on ne comprend pas, ce que l’on ne peut élucider, faute de réflexion ou d’éléments d’analyse suffisants.

Emploi particulier du nombre dix

Ancient Egyptian use of number names

La culture pharaonique au sein des africanites

The connections of the pharaonic civilisation with nilotic and sub-saharan african cultures are i... more The connections of the pharaonic civilisation with nilotic and sub-saharan african cultures are in debate since long in egyptology. Since the end of the 19th century ethnologists and anthropologists lead surveys bringing to light, in traditional societies, cultural facts linking them to Ancient Egypt. Archaeologists, especially prehistorians, stepped behind them. Their results were taken over and discussed even if it never constituted a mainstream approach in egyptology. Decolonisation lead Africans of the continent and of the diaspora to question their past independently from the demeaning image the occidental colonisation wanted to hand them down. Afrocentrism became interested in pharaonic Egypt supposed to be the ultimate ancestor of african cultures. It was based upon two fundamentals considered as unavoidable : ancient Egyptians were Blacks and were speaking the oldest of all known african languages just like a kind of african sanskrit, compared to what the sanskrit was to the indo-european languages. This moved the debate from the scientific ground to the ideological one. This article shows that these two principles are questionable and that we can study the africanity of the pharaonic civilisation on more solid grounds. This is because - as Souleyman Bachir Diagne quoted in the conclusion puts it - afrocentrism is mimetic of the euro-centred mind. The africanity of the pharaonic civilisation is the subject of fruitfull scientific researches, permanently progressing, that no « centred » mind should hamper.

A-t-on enfin trouvé le pays de Pount

New conisderations on the location of the land of Punt

« Hathor et Seth passeurs de l’autre », in : P. Buzi (ed.), The gods of the others, the gods and the others. Forms of acculturation and construction of difference in the Egyptian religion. Studi e Materiali di Storia delle Religioni 84/1 (Rome, 2018), p. 109-115.

Egyptians perceived their country as a privileged space at the very core of the Universe: what wa... more Egyptians perceived their country as a privileged space at the very core of the Universe: what was outside the center was potentially dangerous. However, in a culture where religion and the conception of the world it structures has a reference value, it was unavoidable that contacts abroad had to find their justification in Egyptian theological elements. Hathor and Seth offer a possibility to understand how these keys, opening to the word outside, were working and what were the presuppositions giving a theological logic to exchanges with the outside.

« Harpocrates » in : Iconography of Deities and Demons in the Biblical World

Locating Punt, in: Encounters with Ancient Egypt. Vol. 7. Mysterious Lands (D. O’Connor, S. Quirke éd., London, 2003), 53-80

« Les noms des dieux égyptiens », in : A. Quertinmont (ed.), Dieux, Génies, et Démons en Égypte ancienne. À la rencontre d’Osiris, Anubis, Isis, Hathor, Rê et les autres ... (Exhibition catalogue, Mariemont, 2016), p. 119-123.

Works in progress

Linguistique et égyptologie. Entre théorisation à priori et contribution à l’étude de la culture égyptienne (open access)

Chronique d’Égypte XC (2015), p. 40-67 (open access)

In defence of the philological and grammatological approaches in egyptology. With many thanks to ... more

L'art et la manière : petite enquête lexicale

Orientalia 83 (2014), 90-100

Les Égyptiens et leurs mythes. Appréhender un polythéisme

La religion égyptienne a toujours exercé une fascination sur ceux qui l'observaient de l'extérieu... more La religion égyptienne a toujours exercé une fascination sur ceux qui l'observaient de l'extérieur. Entre répulsion et tentative d'appropriation, l'Antiquité classique nous a légué cette hésitation qui a duré bien après le déchiffrement des hiéroglyphes par Champollion. L'égyptologie en tant que discipline est supposée remettre les choses à leur juste place. Pourtant, l'Égypte ancienne ne peut être reliée, même indirectement, à aucune de nos différentes cultures contemporaines. Elle est autre, tant par son ancienneté que par le fait qu'elle a cessé d'exister depuis près de deux millénaires et qu'aucun informateur ne peut venir corriger nos erreurs et nous remettre sur le bon chemin. Les mythes, par le terme même dont nous les désignons, sont marqués d'une tare indélébile : ce sont pour nous des fables auxquelles on ne peut croire ; ils postulent, au mieux, un état primitif de la pensée. C'est là un piège auquel il est difficile d'échapper, d'autant que, pour les Égyptiens, les mythes n'existaient pas. En s'interrogeant sur la façon qu'avaient les Égyptiens de vivre leurs croyances, en questionnant les raisons qui ont amené leur clergé à élaborer des édifices théologiques complexes, on perçoit mieux comment ces croyances ont modelé une société, imprégné sa perception de ce temps que nous nommons historique ; nous comprenons aussi pourquoi l'écriture a été un support et un médium indispensable du religieux. Mais les chemins qui mènent des égyptologues aux Égyptiens sont délicats à parcourir et point toujours vertueux. isbn 978 2 7541 1482 0 n ua rt 0 0 0 0 0 0 0 2 5 e u r o s la Chaire du Louvre Le musée du Louvre propose un rendez-vous annuel consacré à la recherche en archéologie, en histoire des arts et de la culture. Chaque année, un historien de renom présente à l'Auditorium une synthèse inédite sur un sujet original, qui permet des rapprochements transdisciplinaires entre des oeuvres du monde entier. La Chaire du Louvre entend ainsi favoriser un moment de créativité et de transmission qui nourrisse une réflexion sur les oeuvres d'art et leur signification dans les sociétés actuelles.

Paléographie hiéroglyphique. Programme de l'Ifao placé sous la responsabilité de Dimitri MEEKS. Guide de classement des signes hiéroglyphiques. Liste des signes (2001)

Dictionnaire égyptien ancien-français. Fascicule 1 ȝ-ȝbḏw (Institut d’Égyptologie François Daumas. UMR 5140 « Archéologie des Sociétés Méditerranéennes » Cnrs-Université Paul Valéry Montpellier III, Montpellier juillet 2010)

This fascicule was published in 2010 when I was supposed to direct the dictionary programme of th... more This fascicule was published in 2010 when I was supposed to direct the dictionary programme of the University of Montpellier. It was intended for a limited circulation as well as a ground for thoughts and a test for different ideas I had about dictionary making over the past decades. Though presented in a paper format, it was clear at the outset that the final result will be a complex lexical data base. The administrative informations it gives are now obsolete and do not correspond to the present situation. The technical issues are also widely outdated as it is also the case of the bibliographical data. From a lexicographical point of view it gives mainly a selection of references and do not correspond to the actual mass of collected data. It should be considered as a another landmark (with the Année Lexicographique Égypte ancienne, 1980-1982) in my personnal progress toward the expected final goal. The main basic ideas it contains are however included in the lexical data base I developed and that I am currently filling in. I corrected some misprints but left untouched some mistakes and inacuracies, all of wich are corrected by now.

Mythes et légendes du Delta d'après le papyrus Brooklyn 47.218.84

Publishes and translates a mythological papyrus dating to the 7th century B.C. A lengthy commenta... more

Dimitri MEEKS Publications

Meeks-Ecriture énigmatique

The so called Egyptian « enigmatic » writing has captured the attention of egyptologists since t... more The so called Egyptian « enigmatic » writing has captured the attention of egyptologists since the origins of their discipline. Over the past two decades its study has known a considerable development under the impulse of some devoted scholars, providing all interested in hieroglyphs, including non egyptologists, with an important overview of their discoveries and progresses. Their efforts give new insights about the complex mechanisms involved in the creation of new signs and new cryptic values. The problems the contributors were confronted with concern first the use, over generations, of typographic types unable to capture all the details the hieroglyphs show on monuments. Details, however, prove to be of real importance when it comes to decipher enigmatic texts and current digital fonts could only partly overcome this shortcoming. Facsimiles are not used systematically, usually for technical reasons. This has an impact on the final scientific publications. Another difficulty is raised by the fact that hieroglyphs are supposed to be a gift of gods to humans. Each sign has a philosophical and theological backgrounds which are not quite obvious at first sight. Such backgrounds are significantly at stake in the resolution of the correct reading and understanding of enigmatic texts. As the two volumes presented here represent the first overall synthesis of what is known and what was recently discovered about this type of writing, they offer an essential groundwork for future researches.

MEEKS Le signe de la « hôné ». Étude grammatologique ou comment déchiffer le non dit TDENiM

Stéphane Pasquali (éd.), Tant que nous y sommes pour les lire. Des Égyptiens auteurs aux égyptologues lecteurs. 27 ans après « Auteur et société » de Philippe Derchain, TDENiM 3, Montpellier, 2023

The hieroglyphic sign of the “hôné” represents an open hand holding an ovoid object supposed to p... more The hieroglyphic sign of the “hôné” represents an open hand holding an ovoid object supposed to picture the egg whence Re is born. However numerous taxonomic variants, including those replacing the egg by a fish, allow a developped analysis of the sign. Using different textual and iconographic evidences it is possible to highlight its deep connection with an hydrologic reality illustrated at the best by the Fayum and its lake, underlying a specific conception of the rebirth of Re and consequently of the dead. A grammatological approach based on palaeography and cultural anthropology leads to unveil the complex mythological network which the sign symbolically embodies. To carry on with a reflexion of Philippe Derchain, this approach permits to decipher the untold in each hieroglyph.

Meeks-Hieratique et hieroglyphes-Fs Verhoeven

S. Gerhards, N. Gräßler, S.A. Gülden et al. (éd), Schöne Denkmäler sind entstanden. Studien zu Ehren von Ursula Verhoeven, Propylaeum, Heidelberg, ebook-1085, 2023

Les influences réciproques entre hiératique et hiéroglyphes sont bien connues et, sans avoir été ... more Les influences réciproques entre hiératique et hiéroglyphes sont bien connues et, sans avoir été étudiées en détail, ont fait l’objet de diverses contributions qui en illustrent certains aspects. Ce que je voudrais illustrer ici ce sont quelques problèmes soulevés par les transcriptions des textes hiératiques en hiéroglyphes. Le hiératisant peut se trouver confronté à des signes qui lui semblent n’avoir aucun équivalent hiéroglyphique. En autographie, il peut aisément dessiner le signe qui lui convient, en inventer un à sa convenance pour que sa transcription corresponde le plus exactement possible au cursif original. En typographie, il se trouve limité par ce que les fontes métalliques anciennes ou numériques aujourd’hui lui proposent comme signes existants. En fait le papyrus des signes de Tanis, bien que d’époque tardive, montre que selon la conception égyptienne chaque hiéroglyphe avait un équivalent hiératique. La présentation matérielle du catalogue suggère que le hiératique était considéré comme un dérivé du hiéroglyphe. La présente contribution veut illustrer cette étroite association et montrer qu’à chaque caractère hiératique devait correspondre un caractère hiéroglyphique.

An Egypto-Grammatology: Why and How

Hieroglyphs, 2023

Grammatology as a field of study in Egyptology, though having by now quite old roots, remains dif... more Grammatology as a field of study in Egyptology, though having by now quite old roots, remains difficult to define. It is commonly confused with palaeography. The latter, however, is limited to the formal aspects of a hieroglyph and its variations. Setting aside the theories developed by Ignace Gelb and Jacques Derrida, Egypto-grammatology addresses all cultural aspects of the writing system and its components. The present article summarises the main difficulties the grammatological process should address and gives some examples of what one can expect from it. Relying first on philological, lexicographical and palaeographical analyses in a diachronic perspective, the aim of Egypto-grammatology is to recover what was the cultural meaning of a hieroglyph for the ancient Egyptians. To reach this goal, it uses all possible information given by iconography and archaeological remains and, whenever possible, the theological signification embedded in the hieroglyphic image. This approach makes it possible to identify correctly what a hieroglyph represents and thence to give it its proper place in a taxonomic system. Ultimately, Egypto-grammatology brings into the validity of some principles and limitations imposed by the Unicode Standard for the implementation of Egyptian hieroglyphs.

Le signe ânkh EAO-95-2019

L’étude d’un signe isolé, fut-il aussi emblématique que le signe ânkh, a généralement été considé... more L’étude d’un signe isolé, fut-il aussi emblématique que le signe ânkh, a généralement été considérée comme relevant de la simple paléographie et donc comme une pratique relativement marginale au sein de l’égyptologie. La paléographie hiéroglyphique, si elle permet parfois de dater un texte ou de reconnaître la main d’un graveur particulier ouvre en fait la voie, par comparaison entre diverses formes, à un examen grammatologique d’autant plus détaillé que l’on dispose d’exemples nombreux et répartis sur le plus de périodes chronologiques possibles. La grammatologie peut discerner les origines d’un hiéroglyphe, définir ce qu’il représente et comprendre pourquoi il a été utilisé pour représenter tel concept. Pourquoi ce signe, qui a connu un tel succès au point d’être toujours reconnu aujourd’hui comme une “clé de vie”, a-t-il servi justement à symboliser la vie ? Depuis les débuts de l’égyptologie on a cherché à percer ce petit mystère, “mystère” servant essentiellement à qualifier dans la recherche ce que l’on ne comprend pas, ce que l’on ne peut élucider, faute de réflexion ou d’éléments d’analyse suffisants.

Emploi particulier du nombre dix

Ancient Egyptian use of number names

La culture pharaonique au sein des africanites

The connections of the pharaonic civilisation with nilotic and sub-saharan african cultures are i... more The connections of the pharaonic civilisation with nilotic and sub-saharan african cultures are in debate since long in egyptology. Since the end of the 19th century ethnologists and anthropologists lead surveys bringing to light, in traditional societies, cultural facts linking them to Ancient Egypt. Archaeologists, especially prehistorians, stepped behind them. Their results were taken over and discussed even if it never constituted a mainstream approach in egyptology. Decolonisation lead Africans of the continent and of the diaspora to question their past independently from the demeaning image the occidental colonisation wanted to hand them down. Afrocentrism became interested in pharaonic Egypt supposed to be the ultimate ancestor of african cultures. It was based upon two fundamentals considered as unavoidable : ancient Egyptians were Blacks and were speaking the oldest of all known african languages just like a kind of african sanskrit, compared to what the sanskrit was to the indo-european languages. This moved the debate from the scientific ground to the ideological one. This article shows that these two principles are questionable and that we can study the africanity of the pharaonic civilisation on more solid grounds. This is because - as Souleyman Bachir Diagne quoted in the conclusion puts it - afrocentrism is mimetic of the euro-centred mind. The africanity of the pharaonic civilisation is the subject of fruitfull scientific researches, permanently progressing, that no « centred » mind should hamper.

A-t-on enfin trouvé le pays de Pount

New conisderations on the location of the land of Punt

« Hathor et Seth passeurs de l’autre », in : P. Buzi (ed.), The gods of the others, the gods and the others. Forms of acculturation and construction of difference in the Egyptian religion. Studi e Materiali di Storia delle Religioni 84/1 (Rome, 2018), p. 109-115.

Egyptians perceived their country as a privileged space at the very core of the Universe: what wa... more Egyptians perceived their country as a privileged space at the very core of the Universe: what was outside the center was potentially dangerous. However, in a culture where religion and the conception of the world it structures has a reference value, it was unavoidable that contacts abroad had to find their justification in Egyptian theological elements. Hathor and Seth offer a possibility to understand how these keys, opening to the word outside, were working and what were the presuppositions giving a theological logic to exchanges with the outside.

« Harpocrates » in : Iconography of Deities and Demons in the Biblical World

Locating Punt, in: Encounters with Ancient Egypt. Vol. 7. Mysterious Lands (D. O’Connor, S. Quirke éd., London, 2003), 53-80

« Les noms des dieux égyptiens », in : A. Quertinmont (ed.), Dieux, Génies, et Démons en Égypte ancienne. À la rencontre d’Osiris, Anubis, Isis, Hathor, Rê et les autres ... (Exhibition catalogue, Mariemont, 2016), p. 119-123.

Works in progress

Linguistique et égyptologie. Entre théorisation à priori et contribution à l’étude de la culture égyptienne (open access)

Chronique d’Égypte XC (2015), p. 40-67 (open access)

In defence of the philological and grammatological approaches in egyptology. With many thanks to ... more

L'art et la manière : petite enquête lexicale

Orientalia 83 (2014), 90-100

« L'avenir de l'Année Lexicographique. Égypte Ancienne », in : Akten des vierten internationalen Ägyptologen Kongresses. München 1985, Band 1 (BSAK 1, Hamburg, 1988), p. 63-68.

Dictionnaires et lexicographie de l'égyptien ancien. Méthodes et résultats

Aspects de la lexicographie égyptienne

Bibliotheca Orientalis 59, 2002

Dictionnaire hiéroglyphique, inventaire des hiéroglyphes et Unicode

The Unicode standard for Egyptian hieroglyphs was validated in 2009 after years of debate, though... more The Unicode standard for Egyptian hieroglyphs was validated in 2009 after years of debate, though the whole community of egyptologists was not associated to the process. As to the present time, Unicode validates the most common 1200 characters of the classical period. No extension is planned in a near future. However, if one needs to work on hieroglyphic texts as a whole, conspicuously more than 10 000 characters are needed, a goal Unicode certainly do not intend to achieve. I am currently working on a dictionary of ancient Egyptian, taking on the form of a lexical data base, and on another data base inventorying all the hieroglyphs. Both are based upon the lexical and palaeographical documentation I collected over the past fourty years, the last being intended to produce a catalogue as exhaustive as possible of all hieroglyphs presently known from publications in photographs or facsimiles. This work was never undertaken by egyptology since the decipherment of hieroglyphs by Champollion in 1822. Once completed it will serve as a source for a new digital font meeting all the requierements of the research, no matter which period of the writing is taken into account. This font will ultimately be used for the editorial work on the dictionary.

Review of J. K. Hoffmeier, Sacred in the Vocabulary of Ancient Egypt. The Term Dsr with special Reference to Dynasty I-XX (Freiburg, Göttingen, 1985), in : The Journal of Egyptian Archaeology 77 (1991), p. 199-202.

Review of : E. Bleiberg, The Official Gift in Ancient Egypt (Norman, Londres, 1996), in : Journal of Near Eastern Studies 59 (2000), p. 314-318.

Review of : D. Jones, A Glossary of Ancient Egyptian Nautical Titles and Terms (London, 1988), in : Chronique d'Égypte LXIX fasc. 138 (1994), 254-260.

Review of : Poo (Mu-Chou), Wine and Wine offering in the Religion of Ancient Egypt. (Studies in Egyptology, London, 1995), in : Bibliotheca Orientalis 55 (Jan.- April 1998), col. 113-119.

Review of : Christian Cannuyer, La girafe dans l’Égypte ancienne et le verbe . Étude de lexicographie et de symbolique animalière (Acta Orientalia Belgica. Subsidia IV, Bruxelles, 2010), dans : Orientalia 81 (2012), p. 256-261

Review of : Rainer Hannig, Ägyptisches Wörterbuch I. Altes Reich und Erste Zwischenzeit (Hannig Lexika 4, Mainz, 2003), in : Lingua Ægyptia 13 (2005), p. 231-263.

Séminaire de lexicographie égyptienne

(5 volumes, Leipzig, 1935Leipzig, -1959 C'est la somme absolue que l'on doit toujours consulter e... more (5 volumes, Leipzig, 1935Leipzig, -1959 C'est la somme absolue que l'on doit toujours consulter en premier. Même si l'information que ce travail contient reflète un état des connaissances lexicales antérieur à la Première guerre mondiale, son autorité n'a pas faibli, faute de mieux. Bien des dictionnaires ou lexiques qui lui sont postérieurs reprennent souvent, sans les réactualiser, les traductions qu'il propose. Les références (Belegstellen), publiées séparément sont, par rapport à la masse des textes actuellement connus, incomplètes à un degré variable selon les périodes ou les corpus textuels considérés. De plus, les ouvrages auxquels les Belegstellen renvoient sont dépassés ; ces références doivent donc être converties vers des publications plus récentes. Ainsi, à simple titre d'exemple :

Dictionnaire évolutif de l'égyptien ancien

Les Égyptiens et leurs mythes

Five conferences on Egyptian myths to be held in the Louvre Museum.

Ancient Egyptian composite hieroglyphs : a typology

comprehensive analysis of Egyptian composite hieroglyphs. The fact that it was based upon careful... more comprehensive analysis of Egyptian composite hieroglyphs. The fact that it was based upon careful facsimiles of hieroglyphs made on photographs or against original monuments, was illustrative of his rigorous method, taking care of the details often dismissed in studies devoted to hieroglyphs that are usually based upon typed or handwritten copies -standardised renderings of the originals. Though concerned with the classification of these composites, his study was strongly focused on chronological issues and the historical development of this specific aspect of the hieroglyphic writing. The study of composites based upon a palaeographic approach, though inspiring, has hardly been followed since then.

WHO OWNS LEXICOGRAPHICAL DATA

Five conferences on Egyptian myths and polytheism (in French)

Online page of the Louvre Museum, 2018