Books by Bernard Barsotti
Phénoménologie, Heidegger, Husserl
Aedam musicae, Chateau-Gontier, 2021
Les Belles Lettres, "Encre marine", Paris, 2019
Classiques Garnier, Paris, 2018
collection "Savoirs en mouvement", L'Harmattan, Paris, 2002
Papers by Bernard Barsotti
Revue De Metaphysique Et De Morale, 1999
L'auteur a pour but d'apprécier l'enjeu de la reprise par Husserl du concept kantien d'« affinité... more L'auteur a pour but d'apprécier l'enjeu de la reprise par Husserl du concept kantien d'« affinité transcendantale » (Critique de la raison pure, Déduction transcendantale, Première édition) dans sa théorie de la Synthèse passive (trad, fr., 1998). Fondement du privilege associatif dans la ressemblance hylétique, l'affinité soutient comme règle sélective et comme acte affectif la synthese impressionnelle. Si Husserl intègre et même approfondit le premier aspect, il se heurte avec le deuxième a des difficultés qui font écho au renoncement kantien (Seconde édition) devant l'affinité.
L Enseignement Philosophique, 1994
Eléments de lecture pour une critique phénoménologique de la réflexion transcendantale kantienne*... more Eléments de lecture pour une critique phénoménologique de la réflexion transcendantale kantienne* Revue de l'enseignement philosophique 1994 Il est faux de dire que Husserl a peu parlé de Kant, et encore plus faux de dire que son rapport avec lui est purement négatif. Husserl a parlé de Kant, pour la bonne raison que celui-ci est le premier à avoir abordé thématiquement le problème du transcendantal, et qu'il était de mise pour lui de passer par une recompréhension du Transcendantal criticiste pour préciser son propre concept. Cependant, Husserl faisant une lecture téléologique de l'histoire de la philosophie, la situation est plus subtile, moins manichéenne. Si Kant a été en effet le premier à découvrir et à explorer le transcendantal, toutes ses découvertes sont néanmois à la fois vraies et fausses car, comme on va le voir, elles sont à leur racine même déformées par une insuffisance de la réflexion transcendantale qui oblitère tout le Criticisme. Nous nous proposons donc dans cette étude un but très limité# : partant de l'articulation interne de la Critique de la raison pure en sa lettre même, il s'agira d'indiquer les points où cette insuffisance se révèle aux yeux de Husserl, et de préciser à chaque fois les correctifs phénoménologiques qu'il lui apporte. Nous suivrons pour cela la réflexion critique selon ses quatre moments, soit : l'Esthétique, la Déduction, la Doctrine du jugement, et la Distinction des objets en phénomènes et en noumènes. Nous ferons ainsi apparaître que la critique phénoménologique de la réflexion kantienne repose sur un principe commun, qu'on retrouvera à chaque étape, à savoir que les dévoiements conceptuels de Kant concernant le transcendantal sont dus à des arrêts dans sa remontée réflexive vers la subjectivité. I. Formes de la sensibilité et a priori synthétique matériel. "J'appelle transcendantale, écrit Kant dans l'Introduction, toute connaissance qui s'occupe moins des objets que de nos concepts a priori des objets. Un système de concepts de ce genre s'appellerait philosophie transcendantale"#. Mais cette première définition de la connaissance transcendantale reste extérieure, car elle instaure un clivage entre les concepts a priori et la connaissance de ces concepts, qui ne serait que le fait du philosophe. Aussi Kant rectifie-t-il judicieusement dans la Deuxième édition : "J'appelle transcendantale toute connaissance qui s'occupe moins des objets que de notre manière de connaître les objets en tant que ce mode de connaître les objets doit être possible a priori"#. On a là la vraie notion de la connaissance transcendantale en tant qu'elle est à l'oeuvre dans la conscience naturelle elle-même : la connaissance a priori des objets est la connaissance transcendantale qui supporte toute connaissance objective empirique. Mais Kant ajoute, dans l'Introduction à la Logique transcendantale, une deuxième définition qui dévoie le sens de la première : "Il ne faut pas nommer transcendantale, écrit-il, toute connaissance a priori, mais celle seulement par laquelle nous connaissons que et comment certaines représentations sont appliquées ou possibles simplement a priori … La connaissance de l'origine non empirique de ces représentations, ainsi que la possibilité qu'elles ont, tout de même, de pouvoir se rapporter à des objets peut seule être appelée transcendantale"#. Or que vise Kant par les termes de "toute connaissance a priori" ? Il le dit clairement : c'est l'espace. "C'est pourquoi, ajoute-t-il, l'espace … n'est pas une représentation transcendantale"#. Mais si tel est le cas, il en résulte que l'espace a son "origine non empirique", soit transcendantale, c'est-à-dire son applicabilité à des objets, en dehors de l'Esthétique transcendantale, en clair dans l'entendement. Voilà une analyse que Husserl ne partage pas. Dans le même sens, Kant élabore implicitement à cet endroit la notion de contenu transcendantal de la connaissance, constitué exclusivement, précise-t-il, des "règles de la pensée pure d'un objet"#, nommément des catégories. Kant institue ici un faux concept de transcendantal, limité à ce qui est purement formel, par opposition au matériel, qui est empirique. Certes l'idée de l'a priori formel transcendantal permet à Kant de poser la distinction capitale avec l'a priori formel simplement métaphysique : c'est-à-dire les genres ontologiques pris isolément de la subjectivité, comme sont les concepts transcendantaux de la scolastique (l'Un, la Chose …). Mais reste un contresens : l'espace et le temps, qui sont pour-tant eux aussi des formes a priori, ne font pas partie du contenu transcendantal de la connaissance ; ou plus exactement, ils en font partie, mais ce n'est pas par eux-mêmes qu'ils sont transcendantaux : c'est
Pli. The Warwick journal of philosophy, n° 16, 2005
https://www.implications-philosophiques.org/precis-de-motivation-et-intentionnalite, 2021
Cahiers Gaston Bachelard, n° 8, 2006
La nature, Ellipses, 2001
Archiv Fur Geschichte Der Philosophie, 2003
L'esprit et le corps, Skepsis, Delagrave, 2003
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