Conference Presentations by Tristan Rondeau
Cette conférence sera l'occasion d'analyser dans le détail les combats qui eurent lieu sur le ter... more Cette conférence sera l'occasion d'analyser dans le détail les combats qui eurent lieu sur le territoire d'Urou-et-Crennes entre les 17 et 21 août 1944.
Pendant quatre jours, les soldats inexpérimentés de la 80e division d'infanterie américaine subirent leur baptême du feu face à des troupes allemandes aguerries quoique diminuées. Si Argentan fut finalement prise le 20 août 1944 au matin, les pertes s'élevaient à plus de 500 hommes pour cette unité américaine fraîchement arrivée en France.
Outre cette dimension événementielle, le propos de la conférence mettra également à son agenda une réflexion sur les conséquences immédiates et plus lointaines de la libération du village.
Conférence donnée le 16 janvier 2015.

Le 20 août 1944, Argentan fut libérée après une semaine de combats. Successivement prise d’assaut... more Le 20 août 1944, Argentan fut libérée après une semaine de combats. Successivement prise d’assaut par trois unités différentes, américaines et française, la ville a été ravagée par les bombardements et les tirs d’artillerie. Peu d’Argentanais étaient demeurés chez eux, la majorité d’entre eux ayant préféré s’abriter dans les villages alentour. C’est dans une ville meurtrie et dépeuplée que les soldats américains de la 80ème division d’infanterie pénétrèrent au dernier jour de la bataille. Argentan était leur baptême du feu : en trois jours de combat, ils perdirent plus de 600 hommes. Le bilan est également lourd pour les civils : beaucoup ont été tués, plus encore ont perdu leur maison et leurs biens. Dans un souci de se reconstruire moralement et physiquement, les Argentanais accordèrent une place importante au souvenir de leurs morts. À l’approche des commémorations du soixante-dixième anniversaire de la Bataille de Normandie, cette conférence sera l’occasion de revenir sur l’histoire des combats pour Argentan, sur le bilan de la Libération et, surtout, l’occasion d’une réflexion sur les mémoires de cette dernière, c’est-à-dire les façons dont elle a été commémorée depuis 1945.
Conférence donnée le 18 février 2014.
http://www.lejournaldelorne.fr/2016/08/25/la-liberation-d-argentan-de-l-histoire-aux-memoires/
This conference was given at Dallas, TX, at the occasion of the annual reunion of 90th U.S. Infan... more This conference was given at Dallas, TX, at the occasion of the annual reunion of 90th U.S. Infantry Division Veterans Association, on 08/04/2012.
Papers by Tristan Rondeau
À l’instar de nombreuses villes françaises et normandes, Argentan, dans l’Orne, subit plus de qua... more À l’instar de nombreuses villes françaises et normandes, Argentan, dans l’Orne, subit plus de quatre années durant l’Occupation allemande. De leur arrivée, auréolée de la gloire du vainqueur, en mai 1940, jusqu’à leur désastreuse retraite sous le feu des Alliés en août 1944, de nombreuses unités allemandes se sont succédées dans la sous-pré- fecture ornaise. Plusieurs soldats en profitèrent pour fixer sur la pellicule (et parfois sur des toiles) des instantanés de leur quotidien. Nous présentons ici une sélection de ces images inédites, qui donnent à voir l’Occupation à Argen- tan dans les mois précédant le Débarquement telle qu’elle fut vécue et perçue par les occupants eux-mêmes.
Normandie 44 Magazine, 17, novembre 2015, p. 1-10.
Short bibliographical notice.

in Normandie 44 Magazine, n° 13, novembre 2014 – janvier 2015, p. 36 – 47.
Plus qu’un simple o... more in Normandie 44 Magazine, n° 13, novembre 2014 – janvier 2015, p. 36 – 47.
Plus qu’un simple objet, il est désormais fréquent d’entendre parler de relique du champ de bataille lorsqu’on en vient à évoquer les différents équipements qui forment le cadre matériel du conflit guerrier à l’époque contemporaine. Pour ce qui est de la Seconde Guerre mondiale, le recours à ce vocabulaire religieux est loin d’être anodin : la disparition des derniers témoins, l’estompement des souvenirs, l’évolution de la mémoire collective de la guerre et l’atténuation des traces laissées par le conflit sont autant d’éléments qui élèvent l’objet à un statut quasi- saint. L’objet de guerre, l’objet de mort ou de combat est pourtant une source fort difficile à traiter : nous proposons ici une réflexion sur ce que peut nous dire l’objet de guerre en prenant appui sur les casques d’officiers américains tombés en août 1944 dans la région d’Argentan et de Chambois.
Publication à l'occasion du 70e anniversaire de la Libération. Version rédigée et augmentée de la... more Publication à l'occasion du 70e anniversaire de la Libération. Version rédigée et augmentée de la conférence éponyme.
« La guerre réelle n’est jamais pareille à la guerre sur le papier, et les comptes rendus ne dise... more « La guerre réelle n’est jamais pareille à la guerre sur le papier, et les comptes rendus ne disent pas grand-chose sur l’impression qu’elle a produite. » écrit Ernest Hemingway dans son reportage sur le débarquement à Omaha Beach, le 6 juin 1944. À l’aune du soixante-dixième anniversaire de la Bataille de Normandie, nul besoin de rappeler l’importance de l’historiographie consacrée depuis de nombreuses années à ces trois mois de combats acharnés entre Alliés et Allemands. Néanmoins, outre la dimension purement factuelle des nombreux articles disponibles sur ce sujet, nous proposons ici une approche plus culturelle de cette Campagne, sous le prisme de la littérature de guerre.
Monographie à l'échelle microhistorique des conséquences immédiates de la Libération sur la vie c... more Monographie à l'échelle microhistorique des conséquences immédiates de la Libération sur la vie collective d'une sous-préfecture normande au sortir de la guerre.
Microhistorical study on the baptism of fire of a unexperienced American unit on the Western fron... more Microhistorical study on the baptism of fire of a unexperienced American unit on the Western front during WWII : the 80th US Inf. Div. at Argentan (France), on late August 1944. The article evokes the conditions of the baptism of fire, its aftermath on the soldiers and civilians, and also raises the problem of the local memory of the Liberation.
This article was published in French, in three installments in Normandy 44 Magazine, Heimdal (Issues #6-#7-#8), 2013.
English version is available online.
This article was written on November 2010 for the website of The Shiloh Museum of Ozark History (... more This article was written on November 2010 for the website of The Shiloh Museum of Ozark History (Arkansas). The museum keeps Lt. Col. Leroy Pond's uniforms, medals and personal archives. Pond was a well-known and highly decorated officer in the infantry during World War II. He died of his wounds on January 1945. Since, his family, friends and then the museum have been keeping his memory alive. The full article is available from the link below.
Book Reviews by Tristan Rondeau
Dix-septième siècle, 2022
Traduction de recension (de l'anglais vers le français)
Distribution électronique Cairn.info pour La Découverte. © La Découverte. Tous droits réservés po... more Distribution électronique Cairn.info pour La Découverte. © La Découverte. Tous droits réservés pour tous pays.
Compte-rendu paru dans « Lectures », Mil neuf cent. Revue d'histoire intellectuelle, 2015/1 (n° 3... more Compte-rendu paru dans « Lectures », Mil neuf cent. Revue d'histoire intellectuelle, 2015/1 (n° 33), p. 177-178.
Drafts by Tristan Rondeau
Thesis Chapters by Tristan Rondeau
Mémoire de Master 2 en sciences sociales (mention Histoire) rédigé par sous la direction de Stéph... more Mémoire de Master 2 en sciences sociales (mention Histoire) rédigé par sous la direction de Stéphane Audoin-Rouzeau, soutenu à l'EHESS (Paris) en mai 2016.
Books by Tristan Rondeau

Fernand Léger. Lettres à Charlotte et André Mare, 2019
Edition, annotation et présentation d'une source épistolaire : la correspondance de Fernand Léger... more Edition, annotation et présentation d'une source épistolaire : la correspondance de Fernand Léger à André Mare, et l'épouse de ce dernier, Charlotte (née Merlin). 50 lettres échangées entre 1906 et 1932, qui permettent d'aborder sous un jour nouveau à la fois la vie et l'oeuvre de deux amis d'enfance, originaires de la même ville de Normandie, avant de s'affirmer comme des figures majeures de l'avant-garde artistique de Paris du début du XXe siècle.
Quatrième de couverture :
Natifs d’Argentan (Orne), le peintre Fernand Léger (1881-1955) et le décorateur André Mare (1885-1932) partagent un même goût du dessin à l’adolescence et débutent ensemble, à Montparnasse, leur parcours artistique. Cette correspondance inédite apporte de précieux éclairages sur leurs œuvres graphiques et révèle l’enjeu d’une amitié stimulante quant à leur vocation d’artistes. Si leurs styles sont différents, Fernand Léger fait également œuvre de décorateur au fil de ses tapisseries, mosaïques, vitraux et céramiques et André Mare œuvre de peintre, de ses fameux Carnets de guerre à ses délicats portraits d’intimes et tableaux de paysages normands.
Charlotte Mare, née Merlin (1883-1964), est l’amie d’enfance d’André Mare qu’elle épouse en 1910 avec Fernand Léger comme garçon d’honneur. Aussi, cette correspondance dotée d’une iconographie rare est-elle largement enrichie d’extraits de lettres échangées entre André et Charlotte et des mémoires inédits de cette dernière qui fut cantatrice et professeure de chant.
Cette correspondance est préfacée par Michel Onfray, également natif d’Argentan. Elle est présentée et annotée par Tristan Rondeau, chercheur, diplômé de l’École des Hautes Études en Sciences Sociales. Elle est précédée de textes introductifs des historiens Laurence Graffin, Yves Chevrefils Desbiolles, Jean-Christophe Orticoni et Benoît Noël.
Uploads
Conference Presentations by Tristan Rondeau
Pendant quatre jours, les soldats inexpérimentés de la 80e division d'infanterie américaine subirent leur baptême du feu face à des troupes allemandes aguerries quoique diminuées. Si Argentan fut finalement prise le 20 août 1944 au matin, les pertes s'élevaient à plus de 500 hommes pour cette unité américaine fraîchement arrivée en France.
Outre cette dimension événementielle, le propos de la conférence mettra également à son agenda une réflexion sur les conséquences immédiates et plus lointaines de la libération du village.
Conférence donnée le 16 janvier 2015.
Conférence donnée le 18 février 2014.
http://www.lejournaldelorne.fr/2016/08/25/la-liberation-d-argentan-de-l-histoire-aux-memoires/
Papers by Tristan Rondeau
Normandie 44 Magazine, 17, novembre 2015, p. 1-10.
Plus qu’un simple objet, il est désormais fréquent d’entendre parler de relique du champ de bataille lorsqu’on en vient à évoquer les différents équipements qui forment le cadre matériel du conflit guerrier à l’époque contemporaine. Pour ce qui est de la Seconde Guerre mondiale, le recours à ce vocabulaire religieux est loin d’être anodin : la disparition des derniers témoins, l’estompement des souvenirs, l’évolution de la mémoire collective de la guerre et l’atténuation des traces laissées par le conflit sont autant d’éléments qui élèvent l’objet à un statut quasi- saint. L’objet de guerre, l’objet de mort ou de combat est pourtant une source fort difficile à traiter : nous proposons ici une réflexion sur ce que peut nous dire l’objet de guerre en prenant appui sur les casques d’officiers américains tombés en août 1944 dans la région d’Argentan et de Chambois.
This article was published in French, in three installments in Normandy 44 Magazine, Heimdal (Issues #6-#7-#8), 2013.
English version is available online.
Book Reviews by Tristan Rondeau
Drafts by Tristan Rondeau
Thesis Chapters by Tristan Rondeau
Books by Tristan Rondeau
Quatrième de couverture :
Natifs d’Argentan (Orne), le peintre Fernand Léger (1881-1955) et le décorateur André Mare (1885-1932) partagent un même goût du dessin à l’adolescence et débutent ensemble, à Montparnasse, leur parcours artistique. Cette correspondance inédite apporte de précieux éclairages sur leurs œuvres graphiques et révèle l’enjeu d’une amitié stimulante quant à leur vocation d’artistes. Si leurs styles sont différents, Fernand Léger fait également œuvre de décorateur au fil de ses tapisseries, mosaïques, vitraux et céramiques et André Mare œuvre de peintre, de ses fameux Carnets de guerre à ses délicats portraits d’intimes et tableaux de paysages normands.
Charlotte Mare, née Merlin (1883-1964), est l’amie d’enfance d’André Mare qu’elle épouse en 1910 avec Fernand Léger comme garçon d’honneur. Aussi, cette correspondance dotée d’une iconographie rare est-elle largement enrichie d’extraits de lettres échangées entre André et Charlotte et des mémoires inédits de cette dernière qui fut cantatrice et professeure de chant.
Cette correspondance est préfacée par Michel Onfray, également natif d’Argentan. Elle est présentée et annotée par Tristan Rondeau, chercheur, diplômé de l’École des Hautes Études en Sciences Sociales. Elle est précédée de textes introductifs des historiens Laurence Graffin, Yves Chevrefils Desbiolles, Jean-Christophe Orticoni et Benoît Noël.
Pendant quatre jours, les soldats inexpérimentés de la 80e division d'infanterie américaine subirent leur baptême du feu face à des troupes allemandes aguerries quoique diminuées. Si Argentan fut finalement prise le 20 août 1944 au matin, les pertes s'élevaient à plus de 500 hommes pour cette unité américaine fraîchement arrivée en France.
Outre cette dimension événementielle, le propos de la conférence mettra également à son agenda une réflexion sur les conséquences immédiates et plus lointaines de la libération du village.
Conférence donnée le 16 janvier 2015.
Conférence donnée le 18 février 2014.
http://www.lejournaldelorne.fr/2016/08/25/la-liberation-d-argentan-de-l-histoire-aux-memoires/
Normandie 44 Magazine, 17, novembre 2015, p. 1-10.
Plus qu’un simple objet, il est désormais fréquent d’entendre parler de relique du champ de bataille lorsqu’on en vient à évoquer les différents équipements qui forment le cadre matériel du conflit guerrier à l’époque contemporaine. Pour ce qui est de la Seconde Guerre mondiale, le recours à ce vocabulaire religieux est loin d’être anodin : la disparition des derniers témoins, l’estompement des souvenirs, l’évolution de la mémoire collective de la guerre et l’atténuation des traces laissées par le conflit sont autant d’éléments qui élèvent l’objet à un statut quasi- saint. L’objet de guerre, l’objet de mort ou de combat est pourtant une source fort difficile à traiter : nous proposons ici une réflexion sur ce que peut nous dire l’objet de guerre en prenant appui sur les casques d’officiers américains tombés en août 1944 dans la région d’Argentan et de Chambois.
This article was published in French, in three installments in Normandy 44 Magazine, Heimdal (Issues #6-#7-#8), 2013.
English version is available online.
Quatrième de couverture :
Natifs d’Argentan (Orne), le peintre Fernand Léger (1881-1955) et le décorateur André Mare (1885-1932) partagent un même goût du dessin à l’adolescence et débutent ensemble, à Montparnasse, leur parcours artistique. Cette correspondance inédite apporte de précieux éclairages sur leurs œuvres graphiques et révèle l’enjeu d’une amitié stimulante quant à leur vocation d’artistes. Si leurs styles sont différents, Fernand Léger fait également œuvre de décorateur au fil de ses tapisseries, mosaïques, vitraux et céramiques et André Mare œuvre de peintre, de ses fameux Carnets de guerre à ses délicats portraits d’intimes et tableaux de paysages normands.
Charlotte Mare, née Merlin (1883-1964), est l’amie d’enfance d’André Mare qu’elle épouse en 1910 avec Fernand Léger comme garçon d’honneur. Aussi, cette correspondance dotée d’une iconographie rare est-elle largement enrichie d’extraits de lettres échangées entre André et Charlotte et des mémoires inédits de cette dernière qui fut cantatrice et professeure de chant.
Cette correspondance est préfacée par Michel Onfray, également natif d’Argentan. Elle est présentée et annotée par Tristan Rondeau, chercheur, diplômé de l’École des Hautes Études en Sciences Sociales. Elle est précédée de textes introductifs des historiens Laurence Graffin, Yves Chevrefils Desbiolles, Jean-Christophe Orticoni et Benoît Noël.