
Claire Carriou
Collaborative Housing
History of housing
Housing policies
History of Planning
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History of Planning
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Richard Lang
Free University of Bozen-Bolzano
Henrik Gutzon Larsen
Lund University
Darinka Czischke
Delft University of Technology
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University Of Evry
Kejt Dhrami
Polis University, Tirana
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Papers by Claire Carriou
Titles and abstracts (300 words max.), along with full contact details, should be submitted directly to one of the Special Issue Editors no later than July 1st, 2022 (see contact details below). All papers received will be subject to preliminary editorial comments, and full double blind peer-review in accordance with the standard operating procedure of Housing Studies. All papers submitted to the special issue must also comply with the journal’s formal instructions for authors, including the 8500 word limit https://www.tandfonline.com/action/authorSubmission?show=instructions&journalCode=chos20
Below are some key dates and milestones for contributors to the special issue.
Key dates
- July 1st, 2022: Deadline for abstracts
- July 15th, 2022: Selection of abstracts by Guest Editors
- November 30th, 2022: Deadline for first full paper drafts to Guest Editors
- January 2nd, 2023: Guest Editors’ comments to authors
- March 15th, 2023: Deadline for full paper submission to Housing Studies
- June 15th, 2023: Peer review comments to authors
- August 30th, 2023: Deadline for re-submission to Housing Studies
- October 15th, 2023: Peer review comments
- December 11th, 2023: Final submission of papers
Best wishes
Professor Claire Carriou, Paris School of Urban Planning (UPEC), Lab’urba) [email protected]
Professor Richard Lang, Bertha von Suttner Private University, Austria. [email protected]
Research Professor Jardar Sørvoll, Oslo Metropolitan University (Norway) & head of HOUSINGWEL, centre for housing and welfare research. [email protected]
Titles and abstracts (300 words max.), along with full contact details, should be submitted directly to one of the Special Issue Editors no later than July 1st, 2022 (see contact details below). All papers received will be subject to preliminary editorial comments, and full double blind peer-review in accordance with the standard operating procedure of Housing Studies. All papers submitted to the special issue must also comply with the journal’s formal instructions for authors, including the 8500 word limit https://www.tandfonline.com/action/authorSubmission?show=instructions&journalCode=chos20
Below are some key dates and milestones for contributors to the special issue.
Key dates
- July 1st, 2022: Deadline for abstracts
- July 15th, 2022: Selection of abstracts by Guest Editors
- November 30th, 2022: Deadline for first full paper drafts to Guest Editors
- January 2nd, 2023: Guest Editors’ comments to authors
- March 15th, 2023: Deadline for full paper submission to Housing Studies
- June 15th, 2023: Peer review comments to authors
- August 30th, 2023: Deadline for re-submission to Housing Studies
- October 15th, 2023: Peer review comments
- December 11th, 2023: Final submission of papers
Best wishes
Professor Claire Carriou, Paris School of Urban Planning (UPEC), Lab’urba) [email protected]
Professor Richard Lang, Bertha von Suttner Private University, Austria. [email protected]
Research Professor Jardar Sørvoll, Oslo Metropolitan University (Norway) & head of HOUSINGWEL, centre for housing and welfare research. [email protected]
At the beginning of the twentieth century arose new ways to organize urban space. This work describes this process from a rarely adopted perspective : it studies the first French policies aimed to assist the construction of social housing, so-called « habitations à bon marché » (cheap rental dwellings - henceforth, HBMs) between 1889 and 1939. These policies not only concerned the buildings themselves but also transformed the settlement patterns of their tenants and therefore, the town where they took place. They also newly legitimated the authorities taking a larger role in a specific field of urban activities hitherto mainly handled by private interests : the inside of the blocks. This study analyzes the various ways in which the rules controlling the building of HBMs have been developed and modified, and how these defined, or even determined the link between these dwellings and their territories. Is there a connection, thus, between housing process and town planning? First, we have shown the major specificities of the environment generated by the building of HBMs. Then, we have studied the great national controversies that lead to the adoption of new financial and legal devices regulating the building of these dwellings. This work ends with the description of how these policies have been implemented in two very different towns : Nantes, a large port, during its economical reconversion, and Neuilly sur Marne, a small town in the Parisian suburb faced with unprecedented urbanization.
Dans quelle mesure ces objectifs spécifiques et la mise en œuvre d’une démarche participative participent-ils à créer de nouvelles formes de partenariat dans la production du projet ? Telle est la question qui a structuré cette recherche qui s’est appuyée sur l’observation de six opérations en cours de montage.
La première étape du processus partenarial repose sur la constitution des collectifs d’habitants. La construction de ces collectifs repose sur des dynamiques différentes selon que ceux-ci sont nés à l’initiative (1) de futurs habitants, (2) d’institutions comme les municipalités ou encore (3) d’acteurs intermédiaires comme les associations. Mais dans tous les cas, on observe le poids des logiques d’agrégation dans la constitution des groupes et une importante homogénéité sociale. Ces collectifs d’habitants sont un des acteurs majeurs du jeu partenarial dans la mesure où, dans la plupart des opérations, ils contribuent au choix des autres acteurs.
Dans le cas d’opérations initiées par les habitants, la recherche d’appuis politico-administratifs s’avère une étape cruciale. Il s’agit pour les habitants de faire connaître leur initiative à des élus pour obtenir un portage politique et en particulier trouver un foncier disponible si possible à un prix négocié. Les groupes sont confrontés à un système de partenariat emboîté (Ville, collectivité intercommunale, département, région, SEM) chacun de ces partenaires représentant autant de sensibilités et de stratégies différentes. Le recrutement d’acteurs intermédiaires tels les assistants à maîtrise d’ouvrage de plusieurs natures (programmation, environnement-thermique, gestion de chantier) comme interface entre ces différents acteurs contribue alors à organiser le partenariat mais aussi à le complexifier.
Dans le cas d’opérations venant « du haut », la mise en place progressive du système d’acteurs est à comprendre à la jonction entre les logiques top down du début de l’opération et la montée d’une expression des habitants par le groupe qu’ils constituent, dans le sens bottom up. Si l’autonomie et la prise en charge de leur espace de vie par le futur groupe d’habitants est l’un des principaux argumentaires de ceux qui, pour eux, initient une dynamique coopérative, il reste à opérer dans les faits le repositionnement qui re-situe ce groupe à sa vraie place.
La spécificité des partenariats repose aussi sur la recherche de montages innovants du point de vue du rapport à la propriété et financier qui interrogent les savoir-faire et les protocoles juridiques et financiers pratiqués couramment, en se situant sur un autre plan encore que l’accession individuelle, que la promotion-construction privée ou que la production sociale. Pour les coopératives, une difficulté particulière tient à l’absence de cadre juridique depuis la loi Chalandon qui, en 1971, a réduit le statut coopératif aux seuls organismes HLM.
Le montage des opérations coopératives et autogérées rencontre les mêmes aléas que ceux que l’on connaît dans la production ordinaire : « bouclage » du budget, sélection des partenaires de la maîtrise d’œuvre, obtention du permis de construire purgé du recours des tiers, sélection des entreprises de construction, risques divers du chantier. Mais la complexité de ces opérations, de leur partenariat et leur dimension expérimentale a pour conséquence un allongement du processus de montage et de conception qui contribue à l’échec de certaines opérations ou au renouvellement en cours de route du groupe de départ. La principale particularité de ce type d’opérations reste cependant leur fort contenu idéologique et éthique, qui introduit des points de non-retour dans les négociations et limite les issues à celles qui permettent au projet de garder son sens. Cette spécificité est particulièrement claire en matière d’exigence environnementale.
Ce contexte partenarial ouvre des processus inédits qui amènent chacun des acteurs à se repositionner au cours de la démarche. Du point de vue des habitants, nos observations mettent en évidence un processus de montée en compétence du groupe, lui permettant de dialoguer avec les professionnels. La compétence du groupe est à la fois une compétence collective qui se construit à travers un travail collectif d’acculturation et de formation par de visites, conférences, groupes de travail. Elle s’appuie également sur les savoirs préalables des individus : savoirs d’usage, savoirs militants et savoirs professionnels reconvertis. Le processus de projet et de partenariat transforme les groupes et les individus, dans certaines opérations dans une logique de formation revendiquée voire d’éducation populaire ou d’empowerment.
Comme les habitants, les professionnels qui s’engagent dans de telles opérations ont un profil spécifique, un profil militant car ce type d’opération est complexe, très coûteux en temps et comprend une part de risque élevée. Ces professionnels sont amenés à développer des outils spécifiques et certains y voient un investissement à plus long terme : développement de nouvelles pratiques voire même développement d’un nouveau marché. Leurs propositions architecturales doivent répondre à une série de questions spécifiques à ces projets : flexibilité ou diversité des plans de logement, mise en forme des espaces partagés, visibilité architecturale du projet.
Le jeu partenarial est ainsi bien transformé par l’arrivée ou la reconnaissance d’un nouvel acteur, les habitants, qui reste dans certains cas au centre du dispositif. Mais un des défis de ces opérations reste précisément d’entrer dans des dispositifs classiques comme les ZAC ou rénovation urbaine et de faire « autrement » à l’intérieur de ces dispositifs. Cette tension exprime le point critique où se situe le mouvement qui porte ces opérations d’habitat alternatif, très diverses par ailleurs : dans quelle mesure a-t-il aujourd’hui la capacité de dépasser la phase de l’expérimentation pour devenir un mode de production alternatif, production basée précisément sur une recomposition des formes de partenariat dans la production et la gestion du projet.
The Working group “Collaborative Housing” will organise the following 2 special workshop sessions at the European Network for Housing Research (ENHR) Conference 2022:
"The Community Land Trust model (CLT) as a tool for affordable housing provision: stepping out of the niche?"
Conveners: Darinka Czischke (TU Delft), Claire Carriou (Paris School of Urban Planning)
"Collaborative Housing and Migration: exploring links, gaps and possibilities"
Conveners: Melissa Fernandez Arrigoitia (Lancaster University), Richard Lang (Bertha von Suttner Private University)
Abstract deadline: 06 June 2022 (extended)
https://enhr.barcelona/en/abstracts/
Date and Venue: 30 August – 2 September 2022, Barcelona, Spain
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