AMP - Architecture Milieu Paysage

Hachijo-jima is an island situated 300 kms far from the coast, which belongs to the Tokyo Metropolitan area. As numbers of remote territories in Japan it suffers from depopulation, decline of agriculture and also here, from abandonment of tourism infrastructures which were massively developed during the 60’s.
As the 3/11 disasters caused considerable human and materials consequences it also disrupted the energy’s orientation of the country. Hachijojima’s energy project appears currently as a 1/1 scale's Japanese experiment to reach complete energy self-sufficiency in the next years, thanks to renewable energies. It aims to multiply by the factor four the current electro-geothermal capacity in the next five years, and then, to reach 100% energy self-sufficiency through alternatives renewable energies such as biomass or wave generation.
In that perspective, this energy project involves numbers of spatial transformations as infrastructure, industrial and tourism development. Despite the important spatial issues, neither architect nor landscape planner are involved in the design process. This paper highlights how renewable energy, especially geothermal energy, calls new settlement forms and spatial uses for the close future in Japan. This constitutes major challenges that planning disciplines as architecture and landscape design will face in the next future considering energy transition of the archipelago.

Besançon : la porte noire. Carrés et diagonales Mathématiques et sciences humaines, tome 105 (1989), p. 27-62 <http://www.numdam.org/item?id=MSH_1989__105__27_0> © Centre d'analyse et de mathématiques sociales de l'EHESS, 1989, tous droits réservés. L'accès aux archives de la revue « Mathématiques et sciences humaines » (http:// msh.revues.org/) implique l'accord avec les conditions générales d'utilisation (http://www. numdam.org/conditions). Toute utilisation commerciale ou impression systématique est constitutive d'une infraction pénale. Toute copie ou impression de ce fichier doit contenir la présente mention de copyright. Article numérisé dans le cadre du programme Numérisation de documents anciens mathématiques http://www.numdam.org/ 27 BESANCON : La Porte Noire Carrés et Diagonales Louis FREY1 Il n'existe pas, et il ne peut exister, d'interprétation du plan d'un édifice qui ne repose sur certaines idées a priori. Celles-ci constituent le cadre général de l'interprétation du projet architectural. Ce cadre demeure le plus souvent implicite, il est généralement flou et il s'inspire davantage de notre manière actuelle de penser le plan d'un monument que des conceptions qui pouvaient avoir cours à l'époque de la construction. L'interprétation proposée ici pour le dessein de la Porte Noire se veut résolument autre. Elle se fonde explicitement sur une théorie très cohérente, d'inspiration mathématique mais qui est totalement ignorée aujourd'hui. Il s'agit de la très ancienne et très vénérable théorie des proportions, dont on admettra qu'elle a des chances raisonnables d'intervenir en architecture. Attribuée à la première école pythagoricienne, les historiens de la mathématique se sont efforcés de la reconstituer au travers de divers témoignages. Pour peu que l'on en ait quelque connaissance, on en retrouve effectivement de nombreux éléments dans maints édifices antiques et la Porte Noire n'en est qu'un nouvel exemple parmi d'autres. Un très bref résumé en est donné dans une note technique en fin d'article. Autant que faire se peut, il ne s'agit aucunement de plaquer une théorie séduisante en malmenant les données pour qu'elles s'y adaptent à quelque prix que ce soit. Comme on le verra dans ce qui suit, la démarche suivie ici est rigoureusement inverse : ce sont les relations relevées entre les diverses dimensions qui suggèrent d'elles mêmes l'interprétation proposée. Par ailleurs le critère d'adéquation est on ne peut plus rigoureux puisqu'il ne tolère aucun écart entre la valeur qu'indique le modèle pour telle dimension et la valeur que donne l'archéologue. Aussi convient-il avant tout de tenir fidèlement compte de la description archéologique, de la traduire dans les mesures de l'époque et d'en dégager les relations que présentent entre elles les diverses dimensions du monument. Une fois cette base établie, se construira l'interprétation qui suggère une raison plausible des relations observées et de la genèse du projet architectural.

Hachijo-jima is an island situated 300 kms far from the coast, which belongs to the Tokyo Metropolitan area. As numbers of remote territories in Japan it suffers from depopulation, decline of agriculture and also here, from abandonment of tourism infrastructures which were massively developed during the 60’s. As the 3/11 disasters caused considerable human and materials consequences it also disrupted the energy’s orientation of the country. Hachijojima’s energy project appears currently as a 1/1 scale&#39;s Japanese experiment to reach complete energy self-sufficiency in the next years, thanks to renewable energies. It aims to multiply by the factor four the current electro-geothermal capacity in the next five years, and then, to reach 100% energy self-sufficiency through alternatives renewable energies such as biomass or wave generation. In that perspective, this energy project involves numbers of spatial transformations as infrastructure, industrial and tourism development. Despit...

Besançon : la porte noire. Carrés et diagonales Mathématiques et sciences humaines, tome 105 (1989), p. 27-62 <http://www.numdam.org/item?id=MSH_1989__105__27_0> © Centre d'analyse et de mathématiques sociales de l'EHESS, 1989, tous droits réservés. L'accès aux archives de la revue « Mathématiques et sciences humaines » (http:// msh.revues.org/) implique l'accord avec les conditions générales d'utilisation (http://www. numdam.org/conditions). Toute utilisation commerciale ou impression systématique est constitutive d'une infraction pénale. Toute copie ou impression de ce fichier doit contenir la présente mention de copyright. Article numérisé dans le cadre du programme Numérisation de documents anciens mathématiques http://www.numdam.org/ 27 BESANCON : La Porte Noire Carrés et Diagonales Louis FREY1 Il n'existe pas, et il ne peut exister, d'interprétation du plan d'un édifice qui ne repose sur certaines idées a priori. Celles-ci constituent le cadre général de l'interprétation du projet architectural. Ce cadre demeure le plus souvent implicite, il est généralement flou et il s'inspire davantage de notre manière actuelle de penser le plan d'un monument que des conceptions qui pouvaient avoir cours à l'époque de la construction. L'interprétation proposée ici pour le dessein de la Porte Noire se veut résolument autre. Elle se fonde explicitement sur une théorie très cohérente, d'inspiration mathématique mais qui est totalement ignorée aujourd'hui. Il s'agit de la très ancienne et très vénérable théorie des proportions, dont on admettra qu'elle a des chances raisonnables d'intervenir en architecture. Attribuée à la première école pythagoricienne, les historiens de la mathématique se sont efforcés de la reconstituer au travers de divers témoignages. Pour peu que l'on en ait quelque connaissance, on en retrouve effectivement de nombreux éléments dans maints édifices antiques et la Porte Noire n'en est qu'un nouvel exemple parmi d'autres. Un très bref résumé en est donné dans une note technique en fin d'article. Autant que faire se peut, il ne s'agit aucunement de plaquer une théorie séduisante en malmenant les données pour qu'elles s'y adaptent à quelque prix que ce soit. Comme on le verra dans ce qui suit, la démarche suivie ici est rigoureusement inverse : ce sont les relations relevées entre les diverses dimensions qui suggèrent d'elles mêmes l'interprétation proposée. Par ailleurs le critère d'adéquation est on ne peut plus rigoureux puisqu'il ne tolère aucun écart entre la valeur qu'indique le modèle pour telle dimension et la valeur que donne l'archéologue. Aussi convient-il avant tout de tenir fidèlement compte de la description archéologique, de la traduire dans les mesures de l'époque et d'en dégager les relations que présentent entre elles les diverses dimensions du monument. Une fois cette base établie, se construira l'interprétation qui suggère une raison plausible des relations observées et de la genèse du projet architectural.

Besançon : la porte noire. Carrés et diagonales Mathématiques et sciences humaines, tome 105 (1989), p. 27-62 <http://www.numdam.org/item?id=MSH_1989__105__27_0> © Centre d'analyse et de mathématiques sociales de l'EHESS, 1989, tous droits réservés. L'accès aux archives de la revue « Mathématiques et sciences humaines » (http:// msh.revues.org/) implique l'accord avec les conditions générales d'utilisation (http://www. numdam.org/conditions). Toute utilisation commerciale ou impression systématique est constitutive d'une infraction pénale. Toute copie ou impression de ce fichier doit contenir la présente mention de copyright. Article numérisé dans le cadre du programme Numérisation de documents anciens mathématiques http://www.numdam.org/ 27 BESANCON : La Porte Noire Carrés et Diagonales Louis FREY1 Il n'existe pas, et il ne peut exister, d'interprétation du plan d'un édifice qui ne repose sur certaines idées a priori. Celles-ci constituent le cadre général de l'interprétation du projet architectural. Ce cadre demeure le plus souvent implicite, il est généralement flou et il s'inspire davantage de notre manière actuelle de penser le plan d'un monument que des conceptions qui pouvaient avoir cours à l'époque de la construction. L'interprétation proposée ici pour le dessein de la Porte Noire se veut résolument autre. Elle se fonde explicitement sur une théorie très cohérente, d'inspiration mathématique mais qui est totalement ignorée aujourd'hui. Il s'agit de la très ancienne et très vénérable théorie des proportions, dont on admettra qu'elle a des chances raisonnables d'intervenir en architecture. Attribuée à la première école pythagoricienne, les historiens de la mathématique se sont efforcés de la reconstituer au travers de divers témoignages. Pour peu que l'on en ait quelque connaissance, on en retrouve effectivement de nombreux éléments dans maints édifices antiques et la Porte Noire n'en est qu'un nouvel exemple parmi d'autres. Un très bref résumé en est donné dans une note technique en fin d'article. Autant que faire se peut, il ne s'agit aucunement de plaquer une théorie séduisante en malmenant les données pour qu'elles s'y adaptent à quelque prix que ce soit. Comme on le verra dans ce qui suit, la démarche suivie ici est rigoureusement inverse : ce sont les relations relevées entre les diverses dimensions qui suggèrent d'elles mêmes l'interprétation proposée. Par ailleurs le critère d'adéquation est on ne peut plus rigoureux puisqu'il ne tolère aucun écart entre la valeur qu'indique le modèle pour telle dimension et la valeur que donne l'archéologue. Aussi convient-il avant tout de tenir fidèlement compte de la description archéologique, de la traduire dans les mesures de l'époque et d'en dégager les relations que présentent entre elles les diverses dimensions du monument. Une fois cette base établie, se construira l'interprétation qui suggère une raison plausible des relations observées et de la genèse du projet architectural.

If we look at how living normative systems work in nature, we will observe that living beings revitalize normal states by a kind of critical, non-normative experience. Claude Bernard, father of experimental medicine, has defined illness as "an innovative experience". While Georges Canguilhem, French philosopher and doctor, defines disease is an “abnormal" state required to restore the normal state: “The living body creates a disease in order to renew itself". At this point it is definitively worthwhile that we as architects positively consider our work as an “abnormal” experience capable of strengthening a renewed and revitalized state. In this manner, to deal with regulatory norms, architects should learn how to “de-regularise” a label, implementing their dexterities rather than just “labelising” their work, reducing it to “normal”. Thus, the ecological value might depend exclusively on how accurately an architect undertakes the critic of the standard norm; or in other words, how skillfully the “irregular” application is implemented by the builder in order to take full advantage of the content of the standard label.

Dans la mesure où des êtres vivants s'écartent du type spécifique, sont-ils des anormaux mettant la forme spécifique en péril, ou bien des inventeurs sur la voie de formes nouvelles ? CANGUILEM Georges, 1966 1 Compte tenu de ce que l'architecture contemporaine est obligée de respecter des textes de plus en plus techniques, son champ d'action est affecté par les règles des rédacteurs. Ces professionnels (ingénieurs, architectes, économistes, pompiers, etc.), à l'aide de leurs expertises synthétisent d'une manière pragmatique des problématiques potentielles et rédigent ensuite les dispositions règlementaires nécessaires pour les éviter. Mais leur avis technique, provenant également de l'application rationnelle des arrêtés gouvernementaux, est influencé par une sphère de pouvoir politique plus abstraite. Cela provoque la création d'un contexte architectural très bureaucratisé géré par des experts qui marginalisent d'autres réponses possibles si elles ne proviennent pas du texte officiel, c'est-à-dire de la norme. Dans ce milieu normatif, les architectes doivent respecter le bon sens de ces règles pragmatiques. Par ailleurs, ils assument que l'ensemble du projet à concevoir soit a priori fixée par des bureaucrates experts : la forme du projet, la taille, les surfaces utiles, les finitions, les matériaux, la manière de construire, les nombre et position de pièces et les mécanismes bioclimatiques. Mais lorsque les propositions architecturales sont réduites à des solutions cristallisées par des experts, nous nous interrogeons sur la pertinence de la norme imposée, du rédacteur et de la manière de s'en servir de la part des architectes. Frank LLoyd Wright, afin de définir son architecture « organique », proclame un esprit individuel, « hors norme », qui se libère des restrictions et voit au-delà du contexte social et historique imposé par des standards normatifs. Pour lui, la véritable architecture, naturelle et « démocratique », provient d'une initiative indépendante de toute imposition extérieure 2. Poussés par le même élan du maître américain, les concepteurs peuvent encore aujourd'hui légitimer une architecture plus naturelle et « démocratique », en dehors de l'environnement normatif clos des experts. C'est le cas des architectes de la Cité Manifeste à Mulhouse 3 qui, en 2ooo, ont envisagé, dans un contexte expérimental, de se libérer des normes afin de faire évoluer l'image normée du logement social. Pour un tel objectif, les architectes ont proposé des solutions novatrices et dépouillées des normes « lorsqu'elles sont surtout des habitudes de conception » 4 pour offrir aux usagers des principes de liberté et de vie. Dans ce « contexte inhabituel », la gestion locative devient problématique pour les futurs usagers. Mais lorsqu'ils prennent une place durant la réalisation du cahier des charges du projet, ils peuvent maitriser directement leurs demandes en relation avec les concepteurs qui ont carte blanche pour les innovations.

Revenir à l'artisanat, ce n'est pas revenir en arrière, ce n'est pas s'opposer au progrès, c'est orienter celui-ci dans une voie où il ne risque pas de perdre le sens de la mesure, le sens de ce qui est vraiment beau, la compréhension de ce qui est humain. (DOUMERGUE Gaston, 1935) 1 1 DOUMERGUE Gaston, ancien président de la République Francaise, « Message à propos du Salon d'Automne », Art et Artisanat, nº 8, 15 oct. 1935, p. 3. La modernité artisanale est un concept qui appartient au domaine de l'innovation technologique et des avant-gardes architecturales qui, en tirant profit des nouvelles technologiqueset à et à l'heure de conformer les nouveaux langages 2 , récupèrent paradoxalement un savoir-faire millénaire. Nous avons démarré cette problématique dans les années 30 à Paris, l'époque où, l'avènement d'un nouveau langage architectural grâce aux apports de l'industrie à la construction et au confort, fait la synthèse du processus d'industrialisation démarré au XIXe 3 . Nous sommes dans une période de modernité et de rupture avec la tradition académique, dans laquelle l'avant-garde ne fait appel qu'aux nouvelles technologies de l'industrie pour développer une esthétique pure et dépouillée d'ornement du passé. Dans ce contexte d'innovation technique et esthétique, nous allons toutefois démontrer que ce langage (que nous appelons industriel) devient, avec la mise en oeuvre du projet d'architecture, une réalité paradoxalement artisanale. En effet, nous employons l'expression « le paradoxe de l'artisanat » pour dévoiler que, quoique l'artisanat soit apparemment un concept opposé à celui de l'industrie et attaché aux valeurs traditionnelles, c'est aussi une réalité inévitable dans la construction industrialisée, concrète et réelle du projet architectural et même du procès d'industrialisation. Pour nous l'irrémédiable bataille entre les forces du passé et les nouvelles technologies favorise la nouveauté dans la création. « Cette lutte permanente entre les forces nouvelles et forces du passé fait partie de la marche générale du progrès et réside dans le fait qu'Art et Technique se développent au sein d'une société humaine qui manque d'homogénéité. » 4 À chaque instant, les processus de création des nouveaux langages architecturaux dévoilent les traces d'une bataille entre les technologies usinées et les applications traditionnelles des chantiers où l'architecture se rationalise lentement,

Gustave Lyon. Architecture et Acoustique. Du Trocadéro à Pleyel. (TEXIER Simon, AMC Le Moniteur Architecture, nº13, février 2001, pp. 72-77) Octubre 1927: Le Corbusier publica en L'intransigeant un breve artículo en homenaje a Gustave Lyon 1 "en un momento en el que, gracias a su labor, estalla súbitamente una verdad que los siglos habían perseguido en balde, una verdad que habíamos terminado por denominar quimérica" 2. La acústica, se decía entonces, es un misterio, al que Adolf Loos había también dedicado unas líneas 3. Ahora bien, desde hacía unos meses, una sala de música, concebida según los cálculos de un ingeniero acústico, mostraba la comprensión matemática y racional de este fenómeno. "El gran público emitió su juicio: no le sorprendió nada más aparte de la belleza de la obra; percibió una armonía evidente pero nada extraño le inquietaba, el publico la recibió, la aprobó y la catalogó" 4. "Prueba de la evolución arquitectónica", la sala Pleyel reaviva, en Francia, un debate en letargo desde la construcción de la Ópera 5 : Garnier había seguido las "vías inciertas y a menudo poco fructíferas de un trabajo meramente empírico" 6 que en cualquier caso dieron como resultado una acústica considerada unánimemente excelente 7 ; partidario de un acercamiento científico, Théodore Lachèz había insistido públicamente sobre el conocimiento somero de Garnier sobre materias acústicas 8. Finalmente, a fines de los años 20, serán Auguste Perret y Le Corbusier quienes se opondrán, tímidamente, al método empírico.

Modern Movement had a visible place in the cultural avant-garde at the beginning of the 20th century when it was able to perceive the new style, a "pure creation of the spirit". However, it is in the building sites, in the implementation of the "multitude of works of new spirit" of the Modern Movement, where masons or master craftsmen have been able to grasp in their hands the constructive and real components of architecture to give an artisanal finish to the industrial aesthetic. Indeed, with the implementation of the architecture project, this language, which is called revolutionary industrial, becomes a paradoxical artisanal and traditional reality. It is the craftsman who masters the technique, even the machine, who ultimately corrects the architect so that he understands the axis that brings man closer to the laws of Nature.

Depuis la première formulation du développement durable dans le rapport Brundtland en 1987, qui a été suivi par différents sommets et accords sur la Terre, s’est formé un imaginaire écologique normatif propre à guider rationnellement la construction d’une société « idéale » entre différentes nations. En France, le renforcement de normes de construction, notamment les réglementations thermiques RT2012 et environnementales RE2020, constitue une mise en application de cette ingénierie écologique.

De tels cadres normatifs qui visent principalement à optimiser la performance énergétique de l’environnement bâti acculent les architectes à concevoir au préalable la spatialité de leurs projets selon des solutions techniques formalisantes. De la même manière que l’« avion incorpore dans un objet technique le rêve humain de s’élever dans les cieux » (Supiot, 2015), le projet architectural homologué par la norme technique incorpore le paradigme de performance environnementale pour un profit d’efficacité. Dans ce contexte de transition énergétique, les architectes réclament aujourd’hui moins de contraintes techniques règlementaires et une liberté d’action quant aux solutions de développement durable à apporter dans le secteur du bâtiment. Faisant suite à la loi LCAP qui avait introduit le « permis d’innover », la nouvelle loi ESSOC « pour un Etat au service d'une société de confiance » constitue peut-être la réponse à leurs revendications. Cette loi autorisant le « droit d’expérimenter » permettrait aux architectes de déroger aux règlementations dès lors que leurs réalisations a priori « non conformes » atteindraient des résultats équivalents en termes de performance environnementale.

De ce fait, les architectes devraient pouvoir légitimer d’autres méthodologies opérationnelles de travail vis-à-vis des normes conventionnelles. Aussi, qu’advient-il lorsqu’une loi légitime la dérogation aux normes comme une nouvelle norme de fonctionnement ? « Dans l’ordre du normatif, le commencement, c’est l’infraction », écrivait Georges Canguilhem. Une norme, selon la pensée de ce philosophe médecin, suppose toujours d’autres régularités possibles à la régularité de fonctionnement qu’elle-même détermine. En ce sens, avec la loi ESSOC semble s’instaurer un dispositif complexe où les pratiques normatives et « hors normes » sont amenées à se compenser, se modifier ou se combiner.

ENSA Paris Val-de-Seine 19 NOVEMBRE 9h : Accueil des participants 9h15-9h 30: Présentation Nabil BEYHUM (Sociologue, Docteur en sociologie urbaine, Co-directeur du laboratoire EVCAU, ENSA de Paris Val-de-Seine) 9h30-9h45 : Conférence inaugurale : «Architecturer la recherche » Catherine DESCHAMPS (Socio-anthropologue contemporaine, Docteure en anthropologie,-HDR, Professeur, LHAC, ENSA de Nancy) 9h45-12h30 : « Doctorat en Architecture(s) : Pédagogie(s), Outil(s) de travail, Méthodologie(s) » • « Les pédagogies ludiques de l'architecture, transmission et appropriation par le jeu » Félix PAREJA (Architecte DE, doctorant en architecture, ENSA Normandie) • « De l'autre côté du miroir: l'Apprentissage de la réflexivité par la rencontre des merveilles » David MALAUD (Docteur en architecture, Architecte DE, ENSA de Versailles) • « Le doctorat par le projet en architecture de l'EUR Humanités, Création et Patrimoine: enjeux et spécificités à travers le cas d'étude du bassin minier du Nord-Pas-de-Calai » Lucas MONSAINGEON (Architecte, doctorant en architecture, ENSA de Versailles) 11h15-11h30: Pause • « Le roseau, un matériau bio-sourcé-Un savoir-faire traditionnel réactualisé à l'aube d'une architecture éco-responsable, apporte une solution technique innovante et génératrice de nouvelles expressions. » Carole LEMANS (Architecte DE, doctorante en architecture, ENSA Normandie) • « Concevoir en bauge aujourd'hui : Développer l'architecture en terre crue par la recherche et la pratique » Raphaël RATTIER (Architecte DE, doctorant en architecture, ENSA Normandie)

Les nombreuses normes en vigueur en France apparaissent souvent comme un obstacle à la transition écologique dans les projets d’architecture. Devant ces difficultés, l’État a voulu mettre en oeuvre des dispositifs dérogatoires : les récentes lois ESSOC et LCAP. Ces lois favorisent-elles réellement une approche écologique des matériaux en architecture ? Afin d’apporter une réponse à cette question, le présent article s’intéresse dans un premier temps à trois projets lauréats de l’appel à manifestation d’intérêt de 2018 « Permis d’innover » (loi LCAP), qui ont la particularité d’ouvrir de nouvelles perspectives de valorisation des matériaux en architecture par une approche expérimentale de dérogation aux normes. Dans un second temps, il interroge l’efficacité des usages de matériaux « non homologués » et leur potentiel à redéfinir de nouvelles conditions de performance. Les dispositifs institutionnels des lois LCAP et ESSOC pourraient être aussi consolidés en s’inspirant de pratiques alternatives « hors normes » comme mode opératoire. Simultanément, la validation de la capacité d’autres matériaux pour créer des solutions écologiques inédites consoliderait ce champ d’expérimentation en cours.

Due to the fact that obligatory standards can often appear as a difficulty to environmental transition in architectural projects, the French State has set up derogatory measures inside the ESSOC and LCAP laws. These laws raise questions about the establishment and approach of standards. In the context of this article, we examine whether these laws encourage the ecological approach to materials in architecture. In order to answers to this question, we firstly analyse three laureate projects of the competition "Permis d’innover" (LCAP law) which have set up new perspectives for materials in architecture by a derogation approach of standards; then, secondly, we query the efficiency of "non-approved" originals uses of materials and its capacity to redefine new conditions of performance. The interest shown by the State in these alternative strategies and its commitment to support derogatory devices (LCAP and ESSOC laws) reveal the dimension of a new approach for architectural projects which tend to overcome the regulatory framework, and the capacity of materials to create brand new ecological solutions would consolidate this in-process field of experimentation.

Colloque pluridisciplinaire profession ? architectes Métier, profession ou filière, entre permanence et instabilité des formes de la pratique architecturale : comment penser les liens entre les acteurs d'un champ de l'architecture en recomposition ? Les 24 et 25 novembre 2021 École nationale supérieure d'architecture de Nancy 2 Rue Bastien-Lepage NANCY Inscription en ligne Présentiel et distanciel http://www.nancy.archi.fr/fr/ profession-architectes.html Passe sanitaire obligatoire Le colloque sera également retransmis via Teams