Talks by Maryline Lambert
Papers by Maryline Lambert
G. Facchin, M. Milletti (eds), Materiali per Populonia 10, Pisa, pp. 377-444.
Scavi e reperti dalla città e dal territorio Un'iscrizione in lingua etrusca e una fossa rituale ... more Scavi e reperti dalla città e dal territorio Un'iscrizione in lingua etrusca e una fossa rituale con i resti di un grande banchetto, un forte tardo-repubblicano e un vivaio per l'allevamento di pesci e molluschi La Fig. 7 in Megale è concessa "su autorizzazione dell'Istituto Centrale per il Catalogo per la Documentazione-MiBACT e della British School at Rome". È vietata ogni ulteriore riproduzione e/o duplicazione con qualsiasi mezzo (Fondo MAPRW [RAF], Foglio 119, strisciata 2151, fotogramma 5001, del 14-5-1944).
Conference Presentations by Maryline Lambert
Poster presented at the GMPCA's archaeometry conference in Rennes, April 2017

Corsica is an island in the Western Mediterranean for which examples of usage of iron oxides, suc... more Corsica is an island in the Western Mediterranean for which examples of usage of iron oxides, such as haematite, abound since the Mesolithic. However, the question of identifying their sources and how they were processed has never been approached. Haematite has been visually identified as pigment powder in several burials (e.g Dame de Bonifacio and Campu Stefanu) and as raw or processed blocks at a large number of sites ( on map). Haematite was potentially imported from neighbouring islands: several analytical studies have shed light on intra-and extrainsular circulation of lithic materials in Corsica since at least the 6 th Millennium BC. For example, it is now known that rhyolite was circulating within the island [1] while flint and obsidian were obtained from Sardinia, Lipari and Pantelleria [2,3]. The large Final Bronze Age/Early Iron Age dwelling site of Cuciurpula in the Alta Rocca mountains has produced a very large number of samples of various shapes and provides an exceptional environment for understanding the importance of this material for the prehistoric Corsican communities.
Excavations reports by Maryline Lambert
CESARI (UMR 7269) Responsable d'opération KPQ -Kewin PECHE-QUILICHINI (UMR 5140 & INRAP) Coordina... more CESARI (UMR 7269) Responsable d'opération KPQ -Kewin PECHE-QUILICHINI (UMR 5140 & INRAP) Coordination, DAO, céramologie CBL -Céline BRESSY-LEANDRI Industrie lithique (détermination du silex) JCo -Jacopo CONFORTI (Università di Pisa) Industrie lithique (étude du quartz)

Découvert il y a une quarantaine d’années, le Monti Barbatu domine la rive nord du golfe du Valin... more Découvert il y a une quarantaine d’années, le Monti Barbatu domine la rive nord du golfe du Valincu de ses 515 m. Le site accueille plusieurs occupations entre le milieu du Néolithique et la fin du Moyen Âge. Il a fait l’objet de plusieurs prospections et de quelques sondages menés dans les années 1980 par O. Jehasse. En 2013, une première fouille d’ampleur limitée avait été menée contre l’enceinte cyclopéenne installée sous le sommet. Ces travaux avait mis en évidence des niveaux d’occupation du Néolithique récent endommagés par les aménagements successifs, un niveau de l’âge du Bronze moyen et un remblai d’époque médiévale. L’opération avait en outre consisté à réaliser des relevés topographiques et architecturaux, ainsi qu’à décrire la statue-menhir MBI, découverte quelques années auparavant sur le plateau inférieur du site.
En 2017, il s’agissait de poursuivre les investigations sur la zone subsommitale (secteur C). L’excavation, d’une surface originelle de 9 m², a atteint une aire de près de 30 m², toujours contre l’enceinte mais en direction du centre du plateau. L’analyse de la stratigraphie montre que la première occupation est datable du début du IVe millénaire et rattachable au faciès basien. La zone investiguée correspond vraisemblablement à la limite d’un espace habité, matérialisée par un mur en pierre sèche, structure inédite à l’échelle insulaire pour cette phase. Au début du Bronze moyen, un rempart en gros blocs est aménagé juste à l’ouest de la terrasse formée par ce mur et un remblai-dépotoir est constitué à ses pieds afin d’aplanir les aspérités du terrain. Monti Barbatu devient alors un imposant casteddu non pourvu de torra, à moins que celle-ci n’ait été démantelée à l’époque médiévale. L’enceinte protège des habitations dont la forme n’a pu être approchée. Les mobiliers associés illustrent d’importantes connexions économiques et culturelles avec la basse vallée du Taravu et un impact stylistique de l’Italie septentrionale et centrale. Un nouveau chapitre d’occupation s’écrit au Bronze final. Cette phase, mal documentée, caractérise peut-être un repli sur les zones supérieures du site, là où se trouve une enceinte en petit appareil qui date de cette époque et/ou du Moyen Âge. Sur le niveau d’abandon protohistorique est posé un sol équipé d’un foyer, daté au radiocarbone du Xe siècle apr. J.-C., percé plus tard par des fosses non datées. Ultérieurement, un important remblai constituant vraisemblablement le niveau d’implantation du village et de la chapelle du castrum, est édifié sur ces vestiges. Son sédiment inclut une grande quantité de mobilier du Néolithique récent et du Bronze moyen, preuve que le sédiment a été pris sur le site, mais également des ensembles terriniens, campaniformes, Bronze ancien, antiques et médiévaux, qui attestent de la longue perduration de l’occupation et donc du caractère stratégique du site.
La campagne a également consisté à fouiller un aménagement à l’origine considéré comme un coffre sépulcral, situé sur le plateau inférieur (secteur B). Très vite, il a été possible d’observer qu’il s’agissait en réalité d’un double mur de dalles constituant la limite d’une grande habitation subrectangulaire implantée au pied du massif rocheux du secteur C. Ces sondages ont révélé un colmatage essentiellement alimenté par les colluvionnements. Néanmoins, l’homogénéité du mobilier sur le secteur a permis de reconnaître une chronologie de fonctionnement placée entre le Néolithique moyen 2 et le Néolithique récent. L’individualisation d’une telle structure pour ces époques constitue une nouveauté pour les zones littorales du sud de la Corse et offre un contrepoint aux habitats de Fuata, Monte Revincu, Guaita ou Presa.
Les prospections réalisées sur le secteur B ont également permis de recenser la statue-menhir MBII, un tronçon mésial portant une épée disposée en oblique. Un sondage sera pratiqué en 2018 dans cette zone. En limite méridionale du site, deux structures interprétées comme des habitations de l’âge du Bronze, de forme subrectangulaire à elliptique, matérialisées par des solins de gros blocs. L’une d’entre elles, la structure A, fera l’objet d’une fouille partielle en 2018.
Book Sections by Maryline Lambert

Paolini-Saez H., Pereira E. (Eds). Six millénaires en Balagne. Actes du troisième colloque du Laboratoire régional d’archéologie, Jun 2021
La circulation de matières lithiques en Corse durant la Préhistoire fait depuis plusieurs années ... more La circulation de matières lithiques en Corse durant la Préhistoire fait depuis plusieurs années l’objet de solides recherches, notamment à travers les études de provenance du silex et de l’obsidienne. Ces analyses ont démontré que l’usage de méthodes scientifiques visant à caractériser géochimiquement et minéralogiquement les artefacts peut permettre de mettre en évidence l’origine de la matière première et ainsi retracer des réseaux de circulation.
Les vestiges lithiques à base d’oxydes de fer, notamment d’hématite, ont également une grande importance dans le paysage archéologique corse. Ils se rencontrent dans de nombreux sites pré et protohistoriques, dès le Mésolithique, dans des contextes aussi bien domestiques que funéraires. Ils se présentent généralement sous la forme de blocs de petites dimensions et arborent régulièrement des traces d’usure évoquant de multiples fonctions comme, entre autres, la production de poudre pigmentaire, le polissage ou l’affûtage.
Dans cette contribution, nous présentons les résultats de l’examen de plusieurs blocs riches en hématite provenant de niveaux de l’âge du Fer, période définie entre environ 800 et 100 av. J.-C., de trois sites de Corse-du-Sud : Cuciurpula (Serra-di-Scopamene/Sorbollano), I Casteddi (Tavera) et Cozza Torta (Porto-Vecchio). Un protocole d’analyses (pétrographie, fluorescence des rayons X, microscopie électronique à balayage, diffraction des rayons X) a été développé et les investigations menées jusqu’à aujourd’hui nous offrent déjà de nouvelles perspectives de discussions quant à leur valeur au sein des communautés protohistoriques du Sud de la Corse. Bien qu’aucune source majeure d’hématite ne soit répertoriée en Corse, il est possible d’établir une liste de gisements potentiels en s’appuyant sur la littérature minière. Dans le cadre d’une caractérisation des matières riches en oxydes de fer à l’échelle de la Corse, notre étude constitue un point de référence à l’échelle régionale et insulaire qui permettra également une comparaison avec certaines sources, à l’intérieur comme à l’extérieur de l’île.
Sicurani J. (Ed). Sépultures et rites funéraires / Sepulture è riti funerari. Actes du 2e colloque de Calvi. ARPPC, Calvi, Dec 2021
Journal Articles by Maryline Lambert

Nuclear Instruments and Methods in Physics Research Section B: Beam Interactions with Materials and Atoms, 2022
Characterising thin mineral layers on heterogeneous media is a significant challenge in archaeome... more Characterising thin mineral layers on heterogeneous media is a significant challenge in archaeometry. Nevertheless, obtaining such geochemical and mineralogical data can, in many cases, provide valuable information about the original raw-material procurement strategies and document the chaîne opératoire leading to the finished object. In this contribution, we report on the geochemical analysis of a thin layer of red mineral pigment found on a skull from the Mesolithic burial of Campu Stefanu, Corsica. A proton ion beam analysis was conducted at the New AGLAE facilities (Palais du Louvre, Paris) to determine major, minor and trace element compositions. Contribution from the pigment’s elemental composition is statistically differentiated from that of the bone and the sediment. Furthermore, the composition of the pigment is shown to be compatible with that of iron-oxide rich mineral blocks found within the mortuary deposits.
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Talks by Maryline Lambert
Papers by Maryline Lambert
Conference Presentations by Maryline Lambert
Excavations reports by Maryline Lambert
En 2017, il s’agissait de poursuivre les investigations sur la zone subsommitale (secteur C). L’excavation, d’une surface originelle de 9 m², a atteint une aire de près de 30 m², toujours contre l’enceinte mais en direction du centre du plateau. L’analyse de la stratigraphie montre que la première occupation est datable du début du IVe millénaire et rattachable au faciès basien. La zone investiguée correspond vraisemblablement à la limite d’un espace habité, matérialisée par un mur en pierre sèche, structure inédite à l’échelle insulaire pour cette phase. Au début du Bronze moyen, un rempart en gros blocs est aménagé juste à l’ouest de la terrasse formée par ce mur et un remblai-dépotoir est constitué à ses pieds afin d’aplanir les aspérités du terrain. Monti Barbatu devient alors un imposant casteddu non pourvu de torra, à moins que celle-ci n’ait été démantelée à l’époque médiévale. L’enceinte protège des habitations dont la forme n’a pu être approchée. Les mobiliers associés illustrent d’importantes connexions économiques et culturelles avec la basse vallée du Taravu et un impact stylistique de l’Italie septentrionale et centrale. Un nouveau chapitre d’occupation s’écrit au Bronze final. Cette phase, mal documentée, caractérise peut-être un repli sur les zones supérieures du site, là où se trouve une enceinte en petit appareil qui date de cette époque et/ou du Moyen Âge. Sur le niveau d’abandon protohistorique est posé un sol équipé d’un foyer, daté au radiocarbone du Xe siècle apr. J.-C., percé plus tard par des fosses non datées. Ultérieurement, un important remblai constituant vraisemblablement le niveau d’implantation du village et de la chapelle du castrum, est édifié sur ces vestiges. Son sédiment inclut une grande quantité de mobilier du Néolithique récent et du Bronze moyen, preuve que le sédiment a été pris sur le site, mais également des ensembles terriniens, campaniformes, Bronze ancien, antiques et médiévaux, qui attestent de la longue perduration de l’occupation et donc du caractère stratégique du site.
La campagne a également consisté à fouiller un aménagement à l’origine considéré comme un coffre sépulcral, situé sur le plateau inférieur (secteur B). Très vite, il a été possible d’observer qu’il s’agissait en réalité d’un double mur de dalles constituant la limite d’une grande habitation subrectangulaire implantée au pied du massif rocheux du secteur C. Ces sondages ont révélé un colmatage essentiellement alimenté par les colluvionnements. Néanmoins, l’homogénéité du mobilier sur le secteur a permis de reconnaître une chronologie de fonctionnement placée entre le Néolithique moyen 2 et le Néolithique récent. L’individualisation d’une telle structure pour ces époques constitue une nouveauté pour les zones littorales du sud de la Corse et offre un contrepoint aux habitats de Fuata, Monte Revincu, Guaita ou Presa.
Les prospections réalisées sur le secteur B ont également permis de recenser la statue-menhir MBII, un tronçon mésial portant une épée disposée en oblique. Un sondage sera pratiqué en 2018 dans cette zone. En limite méridionale du site, deux structures interprétées comme des habitations de l’âge du Bronze, de forme subrectangulaire à elliptique, matérialisées par des solins de gros blocs. L’une d’entre elles, la structure A, fera l’objet d’une fouille partielle en 2018.
Book Sections by Maryline Lambert
Les vestiges lithiques à base d’oxydes de fer, notamment d’hématite, ont également une grande importance dans le paysage archéologique corse. Ils se rencontrent dans de nombreux sites pré et protohistoriques, dès le Mésolithique, dans des contextes aussi bien domestiques que funéraires. Ils se présentent généralement sous la forme de blocs de petites dimensions et arborent régulièrement des traces d’usure évoquant de multiples fonctions comme, entre autres, la production de poudre pigmentaire, le polissage ou l’affûtage.
Dans cette contribution, nous présentons les résultats de l’examen de plusieurs blocs riches en hématite provenant de niveaux de l’âge du Fer, période définie entre environ 800 et 100 av. J.-C., de trois sites de Corse-du-Sud : Cuciurpula (Serra-di-Scopamene/Sorbollano), I Casteddi (Tavera) et Cozza Torta (Porto-Vecchio). Un protocole d’analyses (pétrographie, fluorescence des rayons X, microscopie électronique à balayage, diffraction des rayons X) a été développé et les investigations menées jusqu’à aujourd’hui nous offrent déjà de nouvelles perspectives de discussions quant à leur valeur au sein des communautés protohistoriques du Sud de la Corse. Bien qu’aucune source majeure d’hématite ne soit répertoriée en Corse, il est possible d’établir une liste de gisements potentiels en s’appuyant sur la littérature minière. Dans le cadre d’une caractérisation des matières riches en oxydes de fer à l’échelle de la Corse, notre étude constitue un point de référence à l’échelle régionale et insulaire qui permettra également une comparaison avec certaines sources, à l’intérieur comme à l’extérieur de l’île.
Journal Articles by Maryline Lambert
En 2017, il s’agissait de poursuivre les investigations sur la zone subsommitale (secteur C). L’excavation, d’une surface originelle de 9 m², a atteint une aire de près de 30 m², toujours contre l’enceinte mais en direction du centre du plateau. L’analyse de la stratigraphie montre que la première occupation est datable du début du IVe millénaire et rattachable au faciès basien. La zone investiguée correspond vraisemblablement à la limite d’un espace habité, matérialisée par un mur en pierre sèche, structure inédite à l’échelle insulaire pour cette phase. Au début du Bronze moyen, un rempart en gros blocs est aménagé juste à l’ouest de la terrasse formée par ce mur et un remblai-dépotoir est constitué à ses pieds afin d’aplanir les aspérités du terrain. Monti Barbatu devient alors un imposant casteddu non pourvu de torra, à moins que celle-ci n’ait été démantelée à l’époque médiévale. L’enceinte protège des habitations dont la forme n’a pu être approchée. Les mobiliers associés illustrent d’importantes connexions économiques et culturelles avec la basse vallée du Taravu et un impact stylistique de l’Italie septentrionale et centrale. Un nouveau chapitre d’occupation s’écrit au Bronze final. Cette phase, mal documentée, caractérise peut-être un repli sur les zones supérieures du site, là où se trouve une enceinte en petit appareil qui date de cette époque et/ou du Moyen Âge. Sur le niveau d’abandon protohistorique est posé un sol équipé d’un foyer, daté au radiocarbone du Xe siècle apr. J.-C., percé plus tard par des fosses non datées. Ultérieurement, un important remblai constituant vraisemblablement le niveau d’implantation du village et de la chapelle du castrum, est édifié sur ces vestiges. Son sédiment inclut une grande quantité de mobilier du Néolithique récent et du Bronze moyen, preuve que le sédiment a été pris sur le site, mais également des ensembles terriniens, campaniformes, Bronze ancien, antiques et médiévaux, qui attestent de la longue perduration de l’occupation et donc du caractère stratégique du site.
La campagne a également consisté à fouiller un aménagement à l’origine considéré comme un coffre sépulcral, situé sur le plateau inférieur (secteur B). Très vite, il a été possible d’observer qu’il s’agissait en réalité d’un double mur de dalles constituant la limite d’une grande habitation subrectangulaire implantée au pied du massif rocheux du secteur C. Ces sondages ont révélé un colmatage essentiellement alimenté par les colluvionnements. Néanmoins, l’homogénéité du mobilier sur le secteur a permis de reconnaître une chronologie de fonctionnement placée entre le Néolithique moyen 2 et le Néolithique récent. L’individualisation d’une telle structure pour ces époques constitue une nouveauté pour les zones littorales du sud de la Corse et offre un contrepoint aux habitats de Fuata, Monte Revincu, Guaita ou Presa.
Les prospections réalisées sur le secteur B ont également permis de recenser la statue-menhir MBII, un tronçon mésial portant une épée disposée en oblique. Un sondage sera pratiqué en 2018 dans cette zone. En limite méridionale du site, deux structures interprétées comme des habitations de l’âge du Bronze, de forme subrectangulaire à elliptique, matérialisées par des solins de gros blocs. L’une d’entre elles, la structure A, fera l’objet d’une fouille partielle en 2018.
Les vestiges lithiques à base d’oxydes de fer, notamment d’hématite, ont également une grande importance dans le paysage archéologique corse. Ils se rencontrent dans de nombreux sites pré et protohistoriques, dès le Mésolithique, dans des contextes aussi bien domestiques que funéraires. Ils se présentent généralement sous la forme de blocs de petites dimensions et arborent régulièrement des traces d’usure évoquant de multiples fonctions comme, entre autres, la production de poudre pigmentaire, le polissage ou l’affûtage.
Dans cette contribution, nous présentons les résultats de l’examen de plusieurs blocs riches en hématite provenant de niveaux de l’âge du Fer, période définie entre environ 800 et 100 av. J.-C., de trois sites de Corse-du-Sud : Cuciurpula (Serra-di-Scopamene/Sorbollano), I Casteddi (Tavera) et Cozza Torta (Porto-Vecchio). Un protocole d’analyses (pétrographie, fluorescence des rayons X, microscopie électronique à balayage, diffraction des rayons X) a été développé et les investigations menées jusqu’à aujourd’hui nous offrent déjà de nouvelles perspectives de discussions quant à leur valeur au sein des communautés protohistoriques du Sud de la Corse. Bien qu’aucune source majeure d’hématite ne soit répertoriée en Corse, il est possible d’établir une liste de gisements potentiels en s’appuyant sur la littérature minière. Dans le cadre d’une caractérisation des matières riches en oxydes de fer à l’échelle de la Corse, notre étude constitue un point de référence à l’échelle régionale et insulaire qui permettra également une comparaison avec certaines sources, à l’intérieur comme à l’extérieur de l’île.