Books by Michaël Gasperoni

Confirmation is the second of the seven Catholic sacraments. Unfortunately, it is one of the most... more Confirmation is the second of the seven Catholic sacraments. Unfortunately, it is one of the most neglected by historians; at times it seems to be the forgotten Sacrament. Consequently, we are at a loss to understand how it was grasped and internalized by the devout throughout the world during past centuries. We do not know how the clergy felt while dispensing this sacrament. This book is the first to examine in all its aspects the sacrament of confirmation. The paths of this study take us to the Europe of France, Spain, Italy, Bohemia, Germany and England and to Mexico in the New World. The authors examine the greatly increased importance given to this sacrament during the Catholic Counter-Reformation. They analyze the methods of its administration and control using a variety of archival sources. These sources yield a rich harvest of information on changes in the practice of confirmation and the varied social and familial ramifications in response to change. The authors detail the challenges and responses provoked in the nineteenth century by growing secularization and the increased role family played in religious practice. They conclude with an examination of Vatican II and the recasting of the clergy's role in sacramental practice. Finally, if the Catholic rite is central, its Anglican, Reformed and even civil equivalents are also examined. Merging regional monographs and works of synthesis, enriched with contributions from other social sciences, this book offers to those interested in religion an institutional, social, anthropological and political study of confirmation from the sixteenth century to today.

La confirmation est le deuxième des sept sacrements catholiques. Il est hélas l'un des plus négli... more La confirmation est le deuxième des sept sacrements catholiques. Il est hélas l'un des plus négligés par les historiens, au point de faire figure de sacrement oublié. Ainsi peine-ton à saisir comment il fut conféré au fil des siècles, comment il fut compris et reçu par des millions de fidèles de par le monde, quels sens son administration avait pour le clergé. Ce livre est le premier à affronter, dans toutes ses facettes, le sacrement de la confirmation. Chemin faisant, au fil d'analyses qui nous emmènent tant en Europe (France, Espagne, Italie, Bohême, Allemagne, Angleterre) que dans le Nouveau Monde (Mexique), les auteurs examinent la revalorisation du sacrement aux temps de la Réforme catholique, les procédures d'enregistrement et de contrôle de son administration à travers la variété des sources d'archives, les fluctuations de sa pratique, ses multiples usages sociaux et familiaux, les défis posés dès le xix e siècle par la sécularisation et la familialisation des rites religieux, la refonte de la pastorale des sacrements après Vatican II. Enfin, si le rite catholique est central, ses équivalents anglican, réformé, voire civils, sont aussi examinés. Mêlant études régionales et synthèses, nourri des apports des autres sciences sociales, cet ouvrage propose, à tous ceux qui s'intéressent au fait religieux, une histoire à la fois institutionnelle, sociale, anthropologique et politique des pratiques de la confirmation, du XVIe siècle à nos jours.

Les migrations transnationales contemporaines et les interrogations croissantes sur les juxtapo... more Les migrations transnationales contemporaines et les interrogations croissantes sur les juxtapositions de groupes religieux, nationaux ou ethniques ont stimulé ces dernières décennies un intérêt évident pour la question de la mixité matrimoniale en Europe. Dans nombre de pays où la proportion de “mariages mixtes” entre nationaux et étrangers s’est accrue, les enjeux qu’ils soulèvent s’immiscent dans les débats publics et politiques, suscitant polémiques, craintes ou enthousiasmes.
S’inscrivant dans une tradition d’histoire sociale ouverte aux apports interdisciplinaires et soucieuse de décrire les pratiques au plus près des acteurs, les auteurs entendent élargir le regard sur la mixité matrimoniale en proposant de nouveaux chantiers d’analyse. Tout en s’interrogeant sur les manières d’étudier les mariages mixtes au sein des traditions scientifiques nationales, cet ouvrage éclaire les mutations historiques du concept de mixité matrimoniale en Europe depuis le XVIIIe siècle.
Bulletin de correspondance hellénique moderne et contemporain, Dec 20, 2019
La famille méditerranéenne existe‑t‑elle ? Si rien n’est moins sûr, il faut pourtant constater qu... more La famille méditerranéenne existe‑t‑elle ? Si rien n’est moins sûr, il faut pourtant constater qu’elle a une longue vie derrière elle, dans les représentations mais également dans l’historiographie de l’histoire de la famille comme dans celle de la démographie historique. Ce premier numéro du Bulletin de Correspondance hellénique moderne et contemporaine est consacré à l’un des éléments centraux de l’émergence de la notion de famille méditerranéenne : le mariage.
Revista de Demografía Histórica, 2019
La sangre y el parentesco: Representaciones y prácticas sociales de la consanguinidad (Edad Media... more La sangre y el parentesco: Representaciones y prácticas sociales de la consanguinidad (Edad Media y Época Moderna)
Blood and Kinship: Representations and social practices of consanguinity (Middle and Modern Ages)

Les migrations transnationales contemporaines et les interrogations croissantes sur les juxtaposi... more Les migrations transnationales contemporaines et les interrogations croissantes sur les juxtapositions de groupes religieux, nationaux ou ethniques ont stimulé ces dernières décennies un intérêt évident pour la question de la mixité matrimoniale en Europe. Dans nombre de pays où la proportion de “mariages mixtes” entre nationaux et étrangers s’est accrue, les enjeux qu’ils soulèvent s’immiscent dans les débats publics et politiques, suscitant polémiques, craintes ou enthousiasmes.
S’inscrivant dans une tradition d’histoire sociale ouverte aux apports interdisciplinaires et soucieuse de décrire les pratiques au plus près des acteurs, les auteurs entendent élargir le regard sur la mixité matrimoniale en proposant de nouveaux chantiers d’analyse. Tout en s’interrogeant sur les manières d’étudier les mariages mixtes au sein des traditions scientifiques nationales, cet ouvrage éclaire les mutations historiques du concept de mixité matrimoniale en Europe depuis le XVIIIe siècle.
Annales, Histoire Sciences Sociales, 2018

Quaderni del Centro Sammarinese di Studi Storici, 2019
A cura di Alessio Fornasin e Michaël Gasperoni
Large data collections for historical and demog... more A cura di Alessio Fornasin e Michaël Gasperoni
Large data collections for historical and demographic analyses have been growing for the last years. Everything started with the utilization of computing skills, now generalized in the historical disciplines with a stronger quantitative evaluation, such as economic history and historical demography. The availability of a growing amount of data, connected to each other in an increasingly complex form, allows to explore larger and larger research areas through ways that could not previously have been tested, thus renewing the tools and methods of analysis.
This book proposes a range of works which show the great variety of implementation techniques and methods of utilization of large databases in different historical periods, starting from varied documentary collections. In addition to proposing case studies, the contributions collected in this book offer a methodological consideration on a largely expanding field and propose new perspectives and unexplored research avenues.
ISBN 978-88-98275-83-0
Jewish Families. Europe – Mediterranean (19th – 20th centuries), 2018
Annales de démographie historique, 2018/2, n°136

Sommario
Ebrei e proprietà nelle città dell’Italia centrale
Luca Andreoni e Michaël Gasperoni, E... more Sommario
Ebrei e proprietà nelle città dell’Italia centrale
Luca Andreoni e Michaël Gasperoni, Ebrei e proprietà nelle città dell’Italia centrale: un’introduzione
Laura Graziani Secchieri, Da chazakah a jus kazakà a proprietà: l’origine del diritto d’inquilinato perpetuo in ghetto nelle radici normative ebraiche. Il caso di Ferrara
Luca Andreoni, A chi appartengono le case del ghetto di Ancona? Ebrei e catasto tra cultura illuministica e polemica antiebraica
Michaël Gasperoni, 1698: il primo “catasto” del ghetto di Roma
Pierre Coffy, Le ghetto de Rome au XVIIIe siècle, un espace façonné par une communauté complexe
Saggi
Roberto Marinelli, Memoria dei “terrazzani”. Appunti sull’evoluzione dei paesaggi in Sabina
Paolo Raspadori, Una piccola azienda monopolista: la Società del linoleum (1898-1974)
Note
Elisabetta Graziosi, I libri contabili della compagnia di Ambrogio e Perino di Bonaventura e Lodovico di Ambrogio a Fabriano
Maria Ciotti, Marginalità e controllo sociale ad Ascoli negli anni della dominazione napoleonica
Claudio Cherubini, Buitoni, una storia lunga quasi due secoli
Convegni e letture
Convegni
Marianna Astore, Terzo incontro annuale dell’Associazione per la Storia economica (Milano, 14-15 settembre 2018)
Letture
Ercole Sori legge Angelo Bertoni e Lidia Piccioni (a cura di), Raccontare, leggere e immaginare la città contemporanea
Augusto Ciuffetti legge Chiara Coletti, I depositi di mendicità negli stati romani e la dominazione napoleonica. Lavoro forzato e inclusione sociale
Augusta Palombarini legge Marco Moroni, Recanati in età medievale
Giorgio Cingolani legge Giulio Mellinato, L’Adriatico conteso. Commerci, politica e affari tra Italia e Austria-Ungheria (1882-1914)
Tania Cerquiglini legge Augusto Ciuffetti e Roberto Parisi (a cura di), Paesaggi italiani della protoindustria. Luoghi e processi della produzione dalla storia al recupero
Fabio Montella legge Patrizia Gabrielli, La guerra è l’unico pensiero che ci domina tutti. Bambine, bambini, adolescenti nella Grande guerra
Rassegna bibliografica
Summaries
Proposte e Ricerche. Economia e società nella storia dell’Italia centrale , 2018

Genre et dispenses matrimoniales : représentations et pratiques juridiques et généalogiques au Mo... more Genre et dispenses matrimoniales : représentations et pratiques juridiques et généalogiques au Moyen Âge et à l'époque moderne
Genre & Histoire, 21
https://journals.openedition.org/genrehistoire/3005
Michaël Gasperoni et Jasmin Hauck
Introduction : La représentation graphique d’une asymétrie sociale et culturelle : du genre dans les dispenses matrimoniales, entre Moyen Âge et époque moderne
Simon Teuscher
Bilatéralité vs conceptions androcentriques de la parenté en Europe : quelques réflexions à partir des arbores consanguinitatis de la fin du Moyen Âge
Jasmin Hauck
Le témoignage de la parenté : la mémoire généalogique dans les dispenses matrimoniales à Florence (xve-xvie siècles)
Margareth Lanzinger
The Relativity of Kinship and Gender-Specific Logics in the Context of Marriage Dispensations in the Nineteenth-Century Alps (Diocese of Brixen)

La Descriptio Hebreorum presentata in queste pagine è un documento di valore eccezionale per la s... more La Descriptio Hebreorum presentata in queste pagine è un documento di valore eccezionale per la storia della comunità ebraica romana: costituisce infatti l’unico “censimento” della popolazione ebraica residente nel ghetto di Roma fino a oggi conosciuto per il periodo che va dal 1555 (data della creazione del «claustro degli ebrei») al 1796 (anno a cui risalgono gli elenchi degli appartenenti alle singole Scole, che forniscono una cifra complessiva di 3.617 individui).
Voluta dalle autorità pontificie per motivi fiscali e “scoperta” grazie all’incrocio tra i documenti conservati nell’Archivio Storico della Comunità Ebraica di Roma e nell’Archivio di Stato di Roma, la rilevazione venne effettuata tra il 27 luglio e il 17 agosto 1733. Compiuta strada per strada, casa per casa, essa numera e descrive tutte le famiglie e le persone di entrambi i sessi e di ogni età (per un totale di 4.059 individui e 892 nuclei familiari) che nell’estate del 1733 risiedevano nel ghetto di Roma. Si tratta di un documento di estremo rilievo anche per una valutazione complessiva della popolazione romana, all’interno della quale gli ebrei rappresentavano una presenza costante a partire dal II secolo a.C., ma che erano esclusi per motivi religiosi da quella fonte preziosa per lo studio della popolazione di età moderna costituita, per i cristiani, dai libri parrocchiali e in particolare dagli «stati delle anime», diffusamente redatti a partire dalla metà del XVII secolo. I saggi presenti nel volume illustrano il contesto in cui questo documento ha avuto origine, contribuendo a delineare il quadro complesso e talora drammatico della vita degli abitanti del ghetto di Roma nel Settecento.
Contributi di: Michael Gasperoni, Angela Groppi, Raffaele Pittella, Giancarlo Spizzichino, Kenneth Stow.

In recent years the topic of kinship has once again become a focus of attention, not only for his... more In recent years the topic of kinship has once again become a focus of attention, not only for historians and anthropologists, but also for demographers, sociologists and geneticists, echoing the growing social interest in issues concerning the family, social connections or identity. The aim of this study is to examine society in San Marino in the early modern period from the point of view of kinship. The main themes dealt with are social mobility and dynamics, marriage practices, the lack of stability and the consolidation of the family name, and the ways it has been transmitted and has survived, and also the phenomenon of migration, in order to follow along the lines of the studies already carried out and published in the San Marino Series of Historical Studies.
The research highlights some of the succession of phases concerning the dynamics of kinship in San Marino in the early modern era. After an initial period of relative fluidity in social relationships, there was a considerable change in the years 1650-1770, when society contracted, and the upper class that was becoming more ‘aristocratic’ closed in on itself. It was only later that the dominating class in San Marino opened up again to new relationships, no longer with the lower classes, but rather with others outside the Republic. The end of the eighteenth century, however, emerged as a contradictory period, characterized on the one hand by an aristocratic heritage, and on the other by the beginning of a new era with the nobles becoming open once more to the lower classes within the Republic. Thus a certain amount of social mobility started up again, in conjunction with the transformation of the peasantry, largely based until then on smallholdings, into the working class, and as a result the characteristics of migration changed as well. Mobility gradually became constant, almost structural, seeming to foreshadow what was going to happen from the second half of the nineteenth century onwards: the change from the migration of single individuals to mass emigration.
A compact biographical dictionary of the families in San Marino, which has purposely been made simple and easily accessible, will give scholars, local history enthusiasts or those who are simply curious a brief overview of the history of hundreds of families that had a part in the destiny of the Republic of San Marino. Finally, the CD ROM that comes with it has an extensive genealogical database and various archive sources which have been edited, recopied and annotated so that the data can be used by each person according to their needs.
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Il tema della parentela ha conosciuto, in questi ultimi anni, un forte ritorno di interesse da parte non solo degli storici e degli antropologi, ma anche dei demografi, dei sociologi e dei genetisti, quasi a fare eco a una domanda sociale crescente sulle problematiche della famiglia, del legame sociale o dell’identità. Il presente lavoro si propone di esaminare la società sammarinese di epoca moderna attraverso l’occhio della parentela. La mobilità e le dinamiche sociali, le pratiche matrimoniali, l’instabilità e il consolidamento del nome di famiglia, le sue modalità di trasmissione e di sopravvivenza, o ancora il fenomeno migratorio, costituiscono le principali tematiche qui affrontate, per proseguire sulla strada già tracciata dagli studi sinora svolti all’interno della Collana Sammarinese di Studi Storici.
L’indagine evidenzia alcune fasi susseguitesi nella San Marino di epoca moderna rispetto alle dinamiche della parentela. Da un iniziale momento di relativa fluidità nei rapporti sociali, nel periodo 1650-1770 si passò a una notevole contrazione sociale, nel corso della quale un ceto superiore in via di «aristocratizzazione» si ripiegò su se stesso. Solo in seguito il ceto dominante sammarinese si riaprì a nuovi legami, ma non più però verso il basso, bensì verso l’esterno della Repubblica. La fine del Settecento si delineò invece come un periodo contraddittorio, caratterizzato dalla permanenza di retaggi aristocratici ma anche dall’inizio di un’era nuova: la riapertura dei nobili verso i ceti inferiori all’interno della Repubblica. Si riavviò dunque una certa mobilità sociale, in concomitanza con la proletarizzazione di una classe contadina, sino ad allora ampiamente basata sulla piccola proprietà, e mutarono di conseguenza anche le pratiche migratorie. Si passò progressivamente a una mobilità cronica, quasi strutturale, che sembra prefigurare ciò che avverrà a partire della seconda metà dell’Ottocento: il passaggio dalla migrazione del singolo all’emigrazione di massa.
Un piccolo dizionario biografico delle famiglie sammarinesi, che si è voluto semplice e accessibile, offrirà agli studiosi, agli appassionati di storia locale o anche ai semplici curiosi un breve panorama sulla storia delle centinaia di famiglie che hanno partecipato al destino della Repubblica di San Marino. Infine, il CD-ROM allegato presenta un ampio database genealogico e diverse fonti d’archivio, curate, ricopiate e annotate, affinché i dati possano essere riutilizzati secondo i bisogni di ciascuno.

En étudiant une petite communauté juive comme celle de la République de Saint-Marin, c’est l’hist... more En étudiant une petite communauté juive comme celle de la République de Saint-Marin, c’est l’histoire de toutes les petites communautés des Marches que l’on raconte. Elles ont en commun les mêmes origines et les mêmes acteurs, qui se déplacent de localités en localités, qui font et refont sans cesse de petites communautés fondées sur la famille et la parenté. A l’origine, c’est le banquier qui garantit la venue d’un petit groupe juif dans les micro-cités de l’Italie centrale. Mais la présence juive ne saurait se limiter à la seule activité du crédit : les juifs s’insèrent plus largement dans l’économie locale, qu’ils relient aux plus grands circuits commerciaux, régionaux et même internationaux, grâce aux réseaux de parenté et d’inter-connaissance qu’ils tissent sur tout le territoire italien et au delà, à partir de villes portuaires comme Ancône, Pesaro, Senigallia, Venise, ou encore Livourne. Banque, commerce, artisanat, activités agricoles : les juifs sont des acteurs incontournables des échanges économiques à l’époque moderne.
Sommaire
Introduction
Chapitre Premier : Cadre général
1. La « communauté familiale » des juifs de la République de Saint-Marin
1.1 Naissance d’une communauté
1.2 Une estimation de la population juive de San Marino
1.3 Apogée et déclin (1635-74)
2. Quartier juif, ghetto et habitat. Les juifs dans l’espace urbain, social et privé
2.1 La Contrada Santa Croce, un « ghetto » ?
2.2 Changements et continuités
2.3 L’habitat
3. La condition juridique et sociale des juifs de « L’ Antica Terra della Libertà »
3.1 Le « Bolle infami »
3.2 Condition juridique et fondements de la présence juive à San Marino
3.3 Droit à la propriété et reconnaissance sociale
Chapitre Second : Mariage, famille et parenté
1. Le mariage et ses enjeux
1.1 La dot, un véritable enjeu
1.2 Le montant des dots
1.3 Alliance et résidence
1.4 Le trousseau des épousées
2. Famille, parenté et pratiques matrimoniales
2.1 Un réseau matrimonial dense et complexe
2.2 Endogamie et mariage « arabe »
2.3 Les structures de la famille
Chapitre Troisième : Activités et échanges
1. Le Banco de San Marino
1.1 Le banco
1.2 Banchiere ou banchieri ?
1.3 La clientèle
1.4 Les formes du crédit
1.5 Le financement du banco
2. Les activités économiques des juifs de San Marino
2.1 Une participation à l’économie rurale
2.2 Tannerie, commerce des peaux et cordonnerie
2.3 Activités domestiques, mercerie, textile et orfèvrerie
3. Culte et culture
3.1 La scòla de San Marino
3.2 Une culture de l’écrit
4. Des relations juifs/chrétiens
4.1 Contrastes
4.2 Ambivalences : les "principales" et les juifs
Généalogies
Bibliographie
Papers by Michaël Gasperoni
ommunautés et mobilités en Méditerranée : de la fin du XVe siècle au milieu du XVIIIe siècle, 2023
L'Atelier du CRH
Composition du jury Directeur de these: Gerard Delille ;President du jury: Sylvie - Anne Goldberg... more Composition du jury Directeur de these: Gerard Delille ;President du jury: Sylvie - Anne Goldberg ;Membres du jury: Elie Haddad, Francois Heran et Evelyne Oliel - Graus. These soutenue le 25 juin 2013 Resume Deux populations du nord des Marches, en Italie, sont comparees sous l’angle de la famille et de la parente : celle de la petite Republique de Saint - Marin et la minorite juive, disseminee en petites communautes jusqu’a Ancone. Apres une presentation des terrains et de leurs enjeux, l’hi...

Genre et dispenses matrimoniales : représentations et pratiques juridiques et généalogiques au Mo... more Genre et dispenses matrimoniales : représentations et pratiques juridiques et généalogiques au Moyen Âge et à l'époque moderne Genre & Histoire, 21 https://journals.openedition.org/genrehistoire/3005 Michaël Gasperoni et Jasmin Hauck Introduction : La représentation graphique d’une asymétrie sociale et culturelle : du genre dans les dispenses matrimoniales, entre Moyen Âge et époque moderne Simon Teuscher Bilatéralité vs conceptions androcentriques de la parenté en Europe : quelques réflexions à partir des arbores consanguinitatis de la fin du Moyen Âge Jasmin Hauck Le témoignage de la parenté : la mémoire généalogique dans les dispenses matrimoniales à Florence (xve-xvie siècles) Margareth Lanzinger The Relativity of Kinship and Gender-Specific Logics in the Context of Marriage Dispensations in the Nineteenth-Century Alps (Diocese of Brixen)

Genesis : rivista della Società Italiana delle Storiche, 2021
Mascolinità mediterranee a confronto (Medioevo-Età Moderna). Saggio introduttivo Il tema: Mascoli... more Mascolinità mediterranee a confronto (Medioevo-Età Moderna). Saggio introduttivo Il tema: Mascolinità mediterranee È ormai acquisito che per comprendere le categorie di genere nel loro insieme e non come cellule isolate sia necessario volgere l'attenzione anche alla mascolinità, 1 evidenziando le molte gradazioni in cui essa viene tradotta. Già nel 1995, in Masculinities, ormai un classico che in molti sensi ha gettato le basi per lo studio della mascolinità-o meglio delle mascolinità-in diverse discipline, 2 la sociologa australiana Raewyn W. Connell ha opportunamente sottolineato come l'identità di genere e le esperienze maschili siano variegate. 3 Se il libro di Connell 1. Come è ben noto, da questo punto di vista lo spartiacque è la fine degli anni '70 del secolo scorso e in particolare un intervento di Natalie Zemon Davis che in risposta alle obiezioni delle femministe allo studio del genere maschile scriveva: «It seems to me that we should be interested in the history of both women and men, that we should not be working only on the subjected sex any more than a historian of class can focus entirely on peasants. Our goal is to understand the significance of the sexes, of gender groups in the historical past», Natalie Zemon Davis, Women's
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Books by Michaël Gasperoni
S’inscrivant dans une tradition d’histoire sociale ouverte aux apports interdisciplinaires et soucieuse de décrire les pratiques au plus près des acteurs, les auteurs entendent élargir le regard sur la mixité matrimoniale en proposant de nouveaux chantiers d’analyse. Tout en s’interrogeant sur les manières d’étudier les mariages mixtes au sein des traditions scientifiques nationales, cet ouvrage éclaire les mutations historiques du concept de mixité matrimoniale en Europe depuis le XVIIIe siècle.
Blood and Kinship: Representations and social practices of consanguinity (Middle and Modern Ages)
S’inscrivant dans une tradition d’histoire sociale ouverte aux apports interdisciplinaires et soucieuse de décrire les pratiques au plus près des acteurs, les auteurs entendent élargir le regard sur la mixité matrimoniale en proposant de nouveaux chantiers d’analyse. Tout en s’interrogeant sur les manières d’étudier les mariages mixtes au sein des traditions scientifiques nationales, cet ouvrage éclaire les mutations historiques du concept de mixité matrimoniale en Europe depuis le XVIIIe siècle.
Large data collections for historical and demographic analyses have been growing for the last years. Everything started with the utilization of computing skills, now generalized in the historical disciplines with a stronger quantitative evaluation, such as economic history and historical demography. The availability of a growing amount of data, connected to each other in an increasingly complex form, allows to explore larger and larger research areas through ways that could not previously have been tested, thus renewing the tools and methods of analysis.
This book proposes a range of works which show the great variety of implementation techniques and methods of utilization of large databases in different historical periods, starting from varied documentary collections. In addition to proposing case studies, the contributions collected in this book offer a methodological consideration on a largely expanding field and propose new perspectives and unexplored research avenues.
ISBN 978-88-98275-83-0
Ebrei e proprietà nelle città dell’Italia centrale
Luca Andreoni e Michaël Gasperoni, Ebrei e proprietà nelle città dell’Italia centrale: un’introduzione
Laura Graziani Secchieri, Da chazakah a jus kazakà a proprietà: l’origine del diritto d’inquilinato perpetuo in ghetto nelle radici normative ebraiche. Il caso di Ferrara
Luca Andreoni, A chi appartengono le case del ghetto di Ancona? Ebrei e catasto tra cultura illuministica e polemica antiebraica
Michaël Gasperoni, 1698: il primo “catasto” del ghetto di Roma
Pierre Coffy, Le ghetto de Rome au XVIIIe siècle, un espace façonné par une communauté complexe
Saggi
Roberto Marinelli, Memoria dei “terrazzani”. Appunti sull’evoluzione dei paesaggi in Sabina
Paolo Raspadori, Una piccola azienda monopolista: la Società del linoleum (1898-1974)
Note
Elisabetta Graziosi, I libri contabili della compagnia di Ambrogio e Perino di Bonaventura e Lodovico di Ambrogio a Fabriano
Maria Ciotti, Marginalità e controllo sociale ad Ascoli negli anni della dominazione napoleonica
Claudio Cherubini, Buitoni, una storia lunga quasi due secoli
Convegni e letture
Convegni
Marianna Astore, Terzo incontro annuale dell’Associazione per la Storia economica (Milano, 14-15 settembre 2018)
Letture
Ercole Sori legge Angelo Bertoni e Lidia Piccioni (a cura di), Raccontare, leggere e immaginare la città contemporanea
Augusto Ciuffetti legge Chiara Coletti, I depositi di mendicità negli stati romani e la dominazione napoleonica. Lavoro forzato e inclusione sociale
Augusta Palombarini legge Marco Moroni, Recanati in età medievale
Giorgio Cingolani legge Giulio Mellinato, L’Adriatico conteso. Commerci, politica e affari tra Italia e Austria-Ungheria (1882-1914)
Tania Cerquiglini legge Augusto Ciuffetti e Roberto Parisi (a cura di), Paesaggi italiani della protoindustria. Luoghi e processi della produzione dalla storia al recupero
Fabio Montella legge Patrizia Gabrielli, La guerra è l’unico pensiero che ci domina tutti. Bambine, bambini, adolescenti nella Grande guerra
Rassegna bibliografica
Summaries
Genre & Histoire, 21
https://journals.openedition.org/genrehistoire/3005
Michaël Gasperoni et Jasmin Hauck
Introduction : La représentation graphique d’une asymétrie sociale et culturelle : du genre dans les dispenses matrimoniales, entre Moyen Âge et époque moderne
Simon Teuscher
Bilatéralité vs conceptions androcentriques de la parenté en Europe : quelques réflexions à partir des arbores consanguinitatis de la fin du Moyen Âge
Jasmin Hauck
Le témoignage de la parenté : la mémoire généalogique dans les dispenses matrimoniales à Florence (xve-xvie siècles)
Margareth Lanzinger
The Relativity of Kinship and Gender-Specific Logics in the Context of Marriage Dispensations in the Nineteenth-Century Alps (Diocese of Brixen)
Voluta dalle autorità pontificie per motivi fiscali e “scoperta” grazie all’incrocio tra i documenti conservati nell’Archivio Storico della Comunità Ebraica di Roma e nell’Archivio di Stato di Roma, la rilevazione venne effettuata tra il 27 luglio e il 17 agosto 1733. Compiuta strada per strada, casa per casa, essa numera e descrive tutte le famiglie e le persone di entrambi i sessi e di ogni età (per un totale di 4.059 individui e 892 nuclei familiari) che nell’estate del 1733 risiedevano nel ghetto di Roma. Si tratta di un documento di estremo rilievo anche per una valutazione complessiva della popolazione romana, all’interno della quale gli ebrei rappresentavano una presenza costante a partire dal II secolo a.C., ma che erano esclusi per motivi religiosi da quella fonte preziosa per lo studio della popolazione di età moderna costituita, per i cristiani, dai libri parrocchiali e in particolare dagli «stati delle anime», diffusamente redatti a partire dalla metà del XVII secolo. I saggi presenti nel volume illustrano il contesto in cui questo documento ha avuto origine, contribuendo a delineare il quadro complesso e talora drammatico della vita degli abitanti del ghetto di Roma nel Settecento.
Contributi di: Michael Gasperoni, Angela Groppi, Raffaele Pittella, Giancarlo Spizzichino, Kenneth Stow.
The research highlights some of the succession of phases concerning the dynamics of kinship in San Marino in the early modern era. After an initial period of relative fluidity in social relationships, there was a considerable change in the years 1650-1770, when society contracted, and the upper class that was becoming more ‘aristocratic’ closed in on itself. It was only later that the dominating class in San Marino opened up again to new relationships, no longer with the lower classes, but rather with others outside the Republic. The end of the eighteenth century, however, emerged as a contradictory period, characterized on the one hand by an aristocratic heritage, and on the other by the beginning of a new era with the nobles becoming open once more to the lower classes within the Republic. Thus a certain amount of social mobility started up again, in conjunction with the transformation of the peasantry, largely based until then on smallholdings, into the working class, and as a result the characteristics of migration changed as well. Mobility gradually became constant, almost structural, seeming to foreshadow what was going to happen from the second half of the nineteenth century onwards: the change from the migration of single individuals to mass emigration.
A compact biographical dictionary of the families in San Marino, which has purposely been made simple and easily accessible, will give scholars, local history enthusiasts or those who are simply curious a brief overview of the history of hundreds of families that had a part in the destiny of the Republic of San Marino. Finally, the CD ROM that comes with it has an extensive genealogical database and various archive sources which have been edited, recopied and annotated so that the data can be used by each person according to their needs.
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Il tema della parentela ha conosciuto, in questi ultimi anni, un forte ritorno di interesse da parte non solo degli storici e degli antropologi, ma anche dei demografi, dei sociologi e dei genetisti, quasi a fare eco a una domanda sociale crescente sulle problematiche della famiglia, del legame sociale o dell’identità. Il presente lavoro si propone di esaminare la società sammarinese di epoca moderna attraverso l’occhio della parentela. La mobilità e le dinamiche sociali, le pratiche matrimoniali, l’instabilità e il consolidamento del nome di famiglia, le sue modalità di trasmissione e di sopravvivenza, o ancora il fenomeno migratorio, costituiscono le principali tematiche qui affrontate, per proseguire sulla strada già tracciata dagli studi sinora svolti all’interno della Collana Sammarinese di Studi Storici.
L’indagine evidenzia alcune fasi susseguitesi nella San Marino di epoca moderna rispetto alle dinamiche della parentela. Da un iniziale momento di relativa fluidità nei rapporti sociali, nel periodo 1650-1770 si passò a una notevole contrazione sociale, nel corso della quale un ceto superiore in via di «aristocratizzazione» si ripiegò su se stesso. Solo in seguito il ceto dominante sammarinese si riaprì a nuovi legami, ma non più però verso il basso, bensì verso l’esterno della Repubblica. La fine del Settecento si delineò invece come un periodo contraddittorio, caratterizzato dalla permanenza di retaggi aristocratici ma anche dall’inizio di un’era nuova: la riapertura dei nobili verso i ceti inferiori all’interno della Repubblica. Si riavviò dunque una certa mobilità sociale, in concomitanza con la proletarizzazione di una classe contadina, sino ad allora ampiamente basata sulla piccola proprietà, e mutarono di conseguenza anche le pratiche migratorie. Si passò progressivamente a una mobilità cronica, quasi strutturale, che sembra prefigurare ciò che avverrà a partire della seconda metà dell’Ottocento: il passaggio dalla migrazione del singolo all’emigrazione di massa.
Un piccolo dizionario biografico delle famiglie sammarinesi, che si è voluto semplice e accessibile, offrirà agli studiosi, agli appassionati di storia locale o anche ai semplici curiosi un breve panorama sulla storia delle centinaia di famiglie che hanno partecipato al destino della Repubblica di San Marino. Infine, il CD-ROM allegato presenta un ampio database genealogico e diverse fonti d’archivio, curate, ricopiate e annotate, affinché i dati possano essere riutilizzati secondo i bisogni di ciascuno.
Sommaire
Introduction
Chapitre Premier : Cadre général
1. La « communauté familiale » des juifs de la République de Saint-Marin
1.1 Naissance d’une communauté
1.2 Une estimation de la population juive de San Marino
1.3 Apogée et déclin (1635-74)
2. Quartier juif, ghetto et habitat. Les juifs dans l’espace urbain, social et privé
2.1 La Contrada Santa Croce, un « ghetto » ?
2.2 Changements et continuités
2.3 L’habitat
3. La condition juridique et sociale des juifs de « L’ Antica Terra della Libertà »
3.1 Le « Bolle infami »
3.2 Condition juridique et fondements de la présence juive à San Marino
3.3 Droit à la propriété et reconnaissance sociale
Chapitre Second : Mariage, famille et parenté
1. Le mariage et ses enjeux
1.1 La dot, un véritable enjeu
1.2 Le montant des dots
1.3 Alliance et résidence
1.4 Le trousseau des épousées
2. Famille, parenté et pratiques matrimoniales
2.1 Un réseau matrimonial dense et complexe
2.2 Endogamie et mariage « arabe »
2.3 Les structures de la famille
Chapitre Troisième : Activités et échanges
1. Le Banco de San Marino
1.1 Le banco
1.2 Banchiere ou banchieri ?
1.3 La clientèle
1.4 Les formes du crédit
1.5 Le financement du banco
2. Les activités économiques des juifs de San Marino
2.1 Une participation à l’économie rurale
2.2 Tannerie, commerce des peaux et cordonnerie
2.3 Activités domestiques, mercerie, textile et orfèvrerie
3. Culte et culture
3.1 La scòla de San Marino
3.2 Une culture de l’écrit
4. Des relations juifs/chrétiens
4.1 Contrastes
4.2 Ambivalences : les "principales" et les juifs
Généalogies
Bibliographie
Papers by Michaël Gasperoni
S’inscrivant dans une tradition d’histoire sociale ouverte aux apports interdisciplinaires et soucieuse de décrire les pratiques au plus près des acteurs, les auteurs entendent élargir le regard sur la mixité matrimoniale en proposant de nouveaux chantiers d’analyse. Tout en s’interrogeant sur les manières d’étudier les mariages mixtes au sein des traditions scientifiques nationales, cet ouvrage éclaire les mutations historiques du concept de mixité matrimoniale en Europe depuis le XVIIIe siècle.
Blood and Kinship: Representations and social practices of consanguinity (Middle and Modern Ages)
S’inscrivant dans une tradition d’histoire sociale ouverte aux apports interdisciplinaires et soucieuse de décrire les pratiques au plus près des acteurs, les auteurs entendent élargir le regard sur la mixité matrimoniale en proposant de nouveaux chantiers d’analyse. Tout en s’interrogeant sur les manières d’étudier les mariages mixtes au sein des traditions scientifiques nationales, cet ouvrage éclaire les mutations historiques du concept de mixité matrimoniale en Europe depuis le XVIIIe siècle.
Large data collections for historical and demographic analyses have been growing for the last years. Everything started with the utilization of computing skills, now generalized in the historical disciplines with a stronger quantitative evaluation, such as economic history and historical demography. The availability of a growing amount of data, connected to each other in an increasingly complex form, allows to explore larger and larger research areas through ways that could not previously have been tested, thus renewing the tools and methods of analysis.
This book proposes a range of works which show the great variety of implementation techniques and methods of utilization of large databases in different historical periods, starting from varied documentary collections. In addition to proposing case studies, the contributions collected in this book offer a methodological consideration on a largely expanding field and propose new perspectives and unexplored research avenues.
ISBN 978-88-98275-83-0
Ebrei e proprietà nelle città dell’Italia centrale
Luca Andreoni e Michaël Gasperoni, Ebrei e proprietà nelle città dell’Italia centrale: un’introduzione
Laura Graziani Secchieri, Da chazakah a jus kazakà a proprietà: l’origine del diritto d’inquilinato perpetuo in ghetto nelle radici normative ebraiche. Il caso di Ferrara
Luca Andreoni, A chi appartengono le case del ghetto di Ancona? Ebrei e catasto tra cultura illuministica e polemica antiebraica
Michaël Gasperoni, 1698: il primo “catasto” del ghetto di Roma
Pierre Coffy, Le ghetto de Rome au XVIIIe siècle, un espace façonné par une communauté complexe
Saggi
Roberto Marinelli, Memoria dei “terrazzani”. Appunti sull’evoluzione dei paesaggi in Sabina
Paolo Raspadori, Una piccola azienda monopolista: la Società del linoleum (1898-1974)
Note
Elisabetta Graziosi, I libri contabili della compagnia di Ambrogio e Perino di Bonaventura e Lodovico di Ambrogio a Fabriano
Maria Ciotti, Marginalità e controllo sociale ad Ascoli negli anni della dominazione napoleonica
Claudio Cherubini, Buitoni, una storia lunga quasi due secoli
Convegni e letture
Convegni
Marianna Astore, Terzo incontro annuale dell’Associazione per la Storia economica (Milano, 14-15 settembre 2018)
Letture
Ercole Sori legge Angelo Bertoni e Lidia Piccioni (a cura di), Raccontare, leggere e immaginare la città contemporanea
Augusto Ciuffetti legge Chiara Coletti, I depositi di mendicità negli stati romani e la dominazione napoleonica. Lavoro forzato e inclusione sociale
Augusta Palombarini legge Marco Moroni, Recanati in età medievale
Giorgio Cingolani legge Giulio Mellinato, L’Adriatico conteso. Commerci, politica e affari tra Italia e Austria-Ungheria (1882-1914)
Tania Cerquiglini legge Augusto Ciuffetti e Roberto Parisi (a cura di), Paesaggi italiani della protoindustria. Luoghi e processi della produzione dalla storia al recupero
Fabio Montella legge Patrizia Gabrielli, La guerra è l’unico pensiero che ci domina tutti. Bambine, bambini, adolescenti nella Grande guerra
Rassegna bibliografica
Summaries
Genre & Histoire, 21
https://journals.openedition.org/genrehistoire/3005
Michaël Gasperoni et Jasmin Hauck
Introduction : La représentation graphique d’une asymétrie sociale et culturelle : du genre dans les dispenses matrimoniales, entre Moyen Âge et époque moderne
Simon Teuscher
Bilatéralité vs conceptions androcentriques de la parenté en Europe : quelques réflexions à partir des arbores consanguinitatis de la fin du Moyen Âge
Jasmin Hauck
Le témoignage de la parenté : la mémoire généalogique dans les dispenses matrimoniales à Florence (xve-xvie siècles)
Margareth Lanzinger
The Relativity of Kinship and Gender-Specific Logics in the Context of Marriage Dispensations in the Nineteenth-Century Alps (Diocese of Brixen)
Voluta dalle autorità pontificie per motivi fiscali e “scoperta” grazie all’incrocio tra i documenti conservati nell’Archivio Storico della Comunità Ebraica di Roma e nell’Archivio di Stato di Roma, la rilevazione venne effettuata tra il 27 luglio e il 17 agosto 1733. Compiuta strada per strada, casa per casa, essa numera e descrive tutte le famiglie e le persone di entrambi i sessi e di ogni età (per un totale di 4.059 individui e 892 nuclei familiari) che nell’estate del 1733 risiedevano nel ghetto di Roma. Si tratta di un documento di estremo rilievo anche per una valutazione complessiva della popolazione romana, all’interno della quale gli ebrei rappresentavano una presenza costante a partire dal II secolo a.C., ma che erano esclusi per motivi religiosi da quella fonte preziosa per lo studio della popolazione di età moderna costituita, per i cristiani, dai libri parrocchiali e in particolare dagli «stati delle anime», diffusamente redatti a partire dalla metà del XVII secolo. I saggi presenti nel volume illustrano il contesto in cui questo documento ha avuto origine, contribuendo a delineare il quadro complesso e talora drammatico della vita degli abitanti del ghetto di Roma nel Settecento.
Contributi di: Michael Gasperoni, Angela Groppi, Raffaele Pittella, Giancarlo Spizzichino, Kenneth Stow.
The research highlights some of the succession of phases concerning the dynamics of kinship in San Marino in the early modern era. After an initial period of relative fluidity in social relationships, there was a considerable change in the years 1650-1770, when society contracted, and the upper class that was becoming more ‘aristocratic’ closed in on itself. It was only later that the dominating class in San Marino opened up again to new relationships, no longer with the lower classes, but rather with others outside the Republic. The end of the eighteenth century, however, emerged as a contradictory period, characterized on the one hand by an aristocratic heritage, and on the other by the beginning of a new era with the nobles becoming open once more to the lower classes within the Republic. Thus a certain amount of social mobility started up again, in conjunction with the transformation of the peasantry, largely based until then on smallholdings, into the working class, and as a result the characteristics of migration changed as well. Mobility gradually became constant, almost structural, seeming to foreshadow what was going to happen from the second half of the nineteenth century onwards: the change from the migration of single individuals to mass emigration.
A compact biographical dictionary of the families in San Marino, which has purposely been made simple and easily accessible, will give scholars, local history enthusiasts or those who are simply curious a brief overview of the history of hundreds of families that had a part in the destiny of the Republic of San Marino. Finally, the CD ROM that comes with it has an extensive genealogical database and various archive sources which have been edited, recopied and annotated so that the data can be used by each person according to their needs.
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Il tema della parentela ha conosciuto, in questi ultimi anni, un forte ritorno di interesse da parte non solo degli storici e degli antropologi, ma anche dei demografi, dei sociologi e dei genetisti, quasi a fare eco a una domanda sociale crescente sulle problematiche della famiglia, del legame sociale o dell’identità. Il presente lavoro si propone di esaminare la società sammarinese di epoca moderna attraverso l’occhio della parentela. La mobilità e le dinamiche sociali, le pratiche matrimoniali, l’instabilità e il consolidamento del nome di famiglia, le sue modalità di trasmissione e di sopravvivenza, o ancora il fenomeno migratorio, costituiscono le principali tematiche qui affrontate, per proseguire sulla strada già tracciata dagli studi sinora svolti all’interno della Collana Sammarinese di Studi Storici.
L’indagine evidenzia alcune fasi susseguitesi nella San Marino di epoca moderna rispetto alle dinamiche della parentela. Da un iniziale momento di relativa fluidità nei rapporti sociali, nel periodo 1650-1770 si passò a una notevole contrazione sociale, nel corso della quale un ceto superiore in via di «aristocratizzazione» si ripiegò su se stesso. Solo in seguito il ceto dominante sammarinese si riaprì a nuovi legami, ma non più però verso il basso, bensì verso l’esterno della Repubblica. La fine del Settecento si delineò invece come un periodo contraddittorio, caratterizzato dalla permanenza di retaggi aristocratici ma anche dall’inizio di un’era nuova: la riapertura dei nobili verso i ceti inferiori all’interno della Repubblica. Si riavviò dunque una certa mobilità sociale, in concomitanza con la proletarizzazione di una classe contadina, sino ad allora ampiamente basata sulla piccola proprietà, e mutarono di conseguenza anche le pratiche migratorie. Si passò progressivamente a una mobilità cronica, quasi strutturale, che sembra prefigurare ciò che avverrà a partire della seconda metà dell’Ottocento: il passaggio dalla migrazione del singolo all’emigrazione di massa.
Un piccolo dizionario biografico delle famiglie sammarinesi, che si è voluto semplice e accessibile, offrirà agli studiosi, agli appassionati di storia locale o anche ai semplici curiosi un breve panorama sulla storia delle centinaia di famiglie che hanno partecipato al destino della Repubblica di San Marino. Infine, il CD-ROM allegato presenta un ampio database genealogico e diverse fonti d’archivio, curate, ricopiate e annotate, affinché i dati possano essere riutilizzati secondo i bisogni di ciascuno.
Sommaire
Introduction
Chapitre Premier : Cadre général
1. La « communauté familiale » des juifs de la République de Saint-Marin
1.1 Naissance d’une communauté
1.2 Une estimation de la population juive de San Marino
1.3 Apogée et déclin (1635-74)
2. Quartier juif, ghetto et habitat. Les juifs dans l’espace urbain, social et privé
2.1 La Contrada Santa Croce, un « ghetto » ?
2.2 Changements et continuités
2.3 L’habitat
3. La condition juridique et sociale des juifs de « L’ Antica Terra della Libertà »
3.1 Le « Bolle infami »
3.2 Condition juridique et fondements de la présence juive à San Marino
3.3 Droit à la propriété et reconnaissance sociale
Chapitre Second : Mariage, famille et parenté
1. Le mariage et ses enjeux
1.1 La dot, un véritable enjeu
1.2 Le montant des dots
1.3 Alliance et résidence
1.4 Le trousseau des épousées
2. Famille, parenté et pratiques matrimoniales
2.1 Un réseau matrimonial dense et complexe
2.2 Endogamie et mariage « arabe »
2.3 Les structures de la famille
Chapitre Troisième : Activités et échanges
1. Le Banco de San Marino
1.1 Le banco
1.2 Banchiere ou banchieri ?
1.3 La clientèle
1.4 Les formes du crédit
1.5 Le financement du banco
2. Les activités économiques des juifs de San Marino
2.1 Une participation à l’économie rurale
2.2 Tannerie, commerce des peaux et cordonnerie
2.3 Activités domestiques, mercerie, textile et orfèvrerie
3. Culte et culture
3.1 La scòla de San Marino
3.2 Une culture de l’écrit
4. Des relations juifs/chrétiens
4.1 Contrastes
4.2 Ambivalences : les "principales" et les juifs
Généalogies
Bibliographie
Studying and writing the history of a minority group such as the Jews is as complex as it is fruitful for analyzing the more general history of Ancient Regime societies. Indeed, this perspective makes it possible to question from another angle a certain number of broader social phenomena, which encompass political and cultural history as well as the history of law and institutions, or the economic and social history of past but also of contemporary societies, insofar as the history of the Jews has constituted, in many ways, a laboratory, both in history and in the social sciences, for thinking about a range of categories or concepts. These notions, sometimes used intuitively or unconsciously by researchers, are presented and comprehended here through a particular field of research, that is to say modern Italy, which has been a receptacle for Jewish populations, solidly anchored and integrated into the territory and cities of the peninsula, but also discriminated from a legal, social or economic point of view.
Résumé
Étudier et écrire l’histoire d’un groupe minoritaire comme les juifs est une opération aussi complexe que féconde pour analyser celle, plus générale, des sociétés d’Ancien Régime. Cette perspective permet en effet d’interroger sous un autre angle un certain nombre de phénomènes sociaux plus vastes, qui embrassent tant l’histoire politique et culturelle que l’histoire du droit et des institutions, ou encore l’histoire économique et sociale des sociétés du passé mais, aussi des sociétés contemporaines, dans la mesure où l’histoire des juifs a constitué, à bien des égards, un laboratoire, aussi bien en histoire que dans les sciences sociales, pour penser un certain nombre de catégories ou de concepts. Ces notions, parfois employées intuitivement ou inconsciemment par les chercheurs, sont ici présentées et appréhendées à travers un terrain de recherche particulier, celui de l’Italie moderne, qui a constitué un réceptacle pour les populations juives, solidement ancrées et intégrées dans le territoire et les cités de la péninsule, mais aussi discriminées d’un point de vue juridique, social ou encore économique.
informations brutes suppose en outre à la fois des interrogations sur les lacunes des sources, sur leur typologie, mais aussi sur les systèmes sociaux dans lesquelles elles s’inscrivent. Une attention particulière sera dès lors accordée, au sein de l’atelier, à l’étape préliminaire de saisie des données, où tous ces éléments doivent être interrogés. Les différentes interventions permettront également de comparer l’usage de divers logiciels (Visone, Netdraw, Node excel….).
This multiplicity of origins and affiliations has probably exercised a considerable influence over the practices of patrimonial devolution that we propose to study in different perspectives and contexts in the long term. Three major topics will be taking into consideration during this workshop: the material culture and the quantification of the patrimony, marriage and intergenerational relations and the very important question of the transmission in the context of conversions.
For more information, please send an email to: [email protected]
Jeudi 24 novembre de 9h-18h - Journée du CRH
Par l'analyse intensive de documentations exceptionnelles, Gérard Delille a élaboré méthodiquement et progressivement un modèle de compréhension du système de parenté européen entre Moyen Âge et époque moderne, ainsi que de son évolution au cours du XVIII e siècle. Parti de la région des Pouilles en Italie, il n'a pas hésité à franchir les frontières et à s'intéresser à d'autres lieux, affinant constamment son interprétation générale ainsi que les fondements méthodologiques de son travail, tout en répondant aux critiques qui lui étaient adressées, comme en témoigne son dernier article paru dans les Annales HSS en décembre 2015. Tant la démarche empirique – l'analyse des sources et leur mise en oeuvre dans une perspective vaste de recherche –que la réflexion théorique – sur la généralisation, la dynamique des structures, la contextualisation dans le travail de l'historien, et la place de la parenté dans le système social –, qui fondent cet article et les travaux précédents de Gérard Delille, invitent à poursuivre les discussions suscitées par une approche qui croise histoire et anthropologie de la parenté au service d'une interprétation générale de l'évolution des sociétés d'Europe et d'ailleurs. Cette journée d'études réunira des spécialistes de l'histoire de la parenté qui travaillent eux-mêmes avec les outils de l'anthropologie. À partir de leurs propres terrains de recherche et de leurs approches théoriques, ils confronteront leur point de vue avec les travaux de Gérard Delille afin de nourrir la réflexion commune sur un thème revenu à l'ordre du jour dans les sciences sociales, sans cesser de susciter des débats intenses. Dans cette optique, la journée laissera une large place à la discussion.
Contact : [email protected] Dans le cadre des Journées du CRH Journée d'étude organisée par Elie Haddad
La création du ghetto de Venise doit cependant être analysée et comprise dans son contexte historique particulier : le contexte de la guerre de la Ligue de Cambrai, qui obligea en 1509 des centaines de juifs de Terre Ferme à se réfugier à Venise où la présence juive était historiquement mal acceptée. Mais ce fut le ghetto de Rome, institué en 1555, qui devint le modèle de ghettoïsation que les souverains des autres États étaient progressivement appelés à suivre et à appliquer et fut de ce fait investi d’une forte charge idéologique. Dans la cité et dans l’État du pape, en effet, l’institution du ghetto s’accompagna de la promulgation d’un ensemble complexe de mesures restrictives et coercitives à l’encontre de la population juive. Si la plupart de ces mesures n’étaient pas nouvelles, elles furent cette fois concentrées de manière inédite en un moment unique par l’implacable volonté politique d’un souverain pontife, Paul IV Carafa, et trouvèrent leur expression dans un espace physique et symbolique : le ghetto.
Cette communication se propose de réintégrer l’histoire de la ghettoïsation des populations juives d’Italie à l’époque moderne dans une perspective de longue durée, comparative et multiscalaire, en s’appuyant tant sur l’important renouvellement historiographique dont le champ a bénéficié ces trois dernières décennies que sur une recherche personnelle en cours, effectuée dans le cadre d’un post-doctorat à l’École française de Rome.
Attraverso la dote passavano non raramente le risorse essenziali per la costituzione di una società di negozio, per il reperimento di una somma di denaro finalizzata a portare a termine le attività commerciali o, semplicemente, per poter costituire una famiglia. Si è spesso ritenuto che il matrimonio tra parenti assumesse una rilevanza centrale tra gli ebrei e che proprio la formazione e il destino delle doti ne offrisse una prova certa a tutto campo. Proprio attraverso lo studio comparativo delle doti ebraiche in ambito mediterraneo e su lungo periodo, ci proponiamo di sottoporre a verifica questo teorema, chiedendoci se e come l’interazione con la società maggioritaria circostante e con le sue regole (diverse in area cristiana e in area islamica) abbia influenzato il modo ebraico di “fare famiglia”.
La collocazione cronologica in cui è circoscritta l’analisi, dunque, si estende dal basso medioevo a tutta l’età moderna, mentre la focalizzazione spaziale viene posta sull’area italiana, o su altre aree del Mediterraneo e dell’Europa in chiave comparativa con il caso italiano.
Journée d'études internationale Reproduction familiale, genre et transmission du patrimoine à travers les générations (XIIe-XVIIe siécle) 18 novembre 2021
L’objectif de cette journée d’étude est de mettre en évidence les multiples façons dont le droit,
la réglementation et l’évolution des structures familiales s’influencent mutuellement
The family between demographic and social changes
Call for papers
S.I.De.S. (Italian Society of Historical Demography) invites scientific proposals to the triennial conference "The family between demographic and social changes". The conference aims to highlight new directions, topics and perspectives related to the role of the family within the processes and demographic mechanisms. Nowadays a new dynamic and longitudinal approach characterizes the analysis of the family groups in historical demography, complementing the analysis of structural family classifications prevailing in the past. Due to the diversity of the subject, proposals that address the issue in a multidisciplinary way are welcome.
S.I.De.S. also solicits comparative proposals, both in the Italian and European context. Regarding the covered period of time, historical contributions will be favoured, but studies and analyses that address the issue from a diachronic perspective, linking the past and the present, are not excluded a priori. The conference is organized, even if not exclusively, in following thematic sessions.
--- Family and naming practices ----
Michaël Gasperoni, Vincent Gourdon, Cyril Grange ----
This session aims to analyze family practices of naming both children and adults (monastication, conversion and change of religion, name change for personal reasons, etc.), in an extended geographical area (Europe) and in a long-term perspective (Middle Ages – Modern Times). The session will privilege contributions that are not limited to listing and classifying names, but rather help to understand family or individual logics related to the name choice, the systems of representations and the strategies adopted among kin or within a social group to attribute and use certain names. The name choice was certainly made according to the circumstances, but also in connection with the moment and the way it became formally transmitted. For the latter, contexts of proclamation and registration in the sources will be the object of special attention. Medium or longterm studies are especially (though not exclusively) welcome.
Issues to be raised, in particular:
- The mechanisms of name transmission within the family, their evolution, social and spatial divergences.
- The impact of social configurations on name choice and assignment: position among siblings and kin (within the age ranking and total number of siblings, etc.), legitimate or illegitimate birth, homogenitoriality, role and impact of family events (dead kin, migration, etc.).
- Political, religious and social context: wars, authoritarian political regimes, secularization of civil records, access to nationality, integration or segregation of religious minorities, etc.
- The use of names within the family (usual and unusual names, use of the name in intra-family
exchanges, etc.).
Per la natura stessa dell’argomento del convegno, sono benvenute proposte che affrontino il tema in chiave multidisciplinare per valorizzare approcci di ricerca e framework interpretativi diversi. La S.I.De.S. sollecita anche interventi di carattere comparativo, sia nel contesto italiano che europeo.
Per quanto riguarda l’arco temporale, saranno privilegiati contributi storici, ma non si escludono a priori ricerche e analisi che affrontino la tematica in ottica diacronica, collegando passato e presente.
Il convegno ruota principalmente, ma non esclusivamente, attorno ad alcuni nuclei tematici, che costituiranno altrettante sessioni.
Sessione "Famiglie e scelta e assegnazione del nome"
The conference will take place on the 5th and 6th of November 2018 at the EHESS (54, Boulevard Raspail, 75006 Paris) and comprise four sessions, each containing 3 papers. Each session will be moderated by a discussant in order to comment on the contributions and start the debate.
The papers will be delivered in French and English. The participants are kindly asked to provide a summary of their presentation along with a detailed powerpoint in a language different from the one chosen for their presentation (English or French) in order to promote and facilitate the exchange between the participants.
Accommodation and travel expenses will be reimbursed (economy class).
The authors are asked to submit their proposals along with a short Curriculum Vitae before the 1st of February 2018 via e-mail, to the following addresses: [email protected] & [email protected]
Tout en gardant à l’esprit que le lien entre marginalisation et protection est souvent étroit et impossible à scinder en deux concepts distincts et séparés à l’époque moderne, ce panel se propose d’élargir horizontalement l’enquête à l’ensemble de la Méditerranée et en particulier à l’Empire ottoman et à l’Afrique du Nord et, verticalement, aux mécanismes de fonctionnement internes des communautés singulières dans le but de relever les modalités d’interaction avec l’espace et ses structures. Les études comparatives et diachroniques concernant tout type de minorités, entendues comme groupe en infériorité numérique (et/ou juridique), sont les bienvenues.
The very beginning of the ghettoization has aroused considerable interest among researches , just as the period on the verge to emancipation . Ever since the monumental work by Attilio Milano whose scientific production has marked a generation of historians , two handbooks were published, recently, proposing an overview as well as to insert the history (or rather histories) of Judaism into the long term, notwithstanding the fact that the historiographic renewal of the last decades has rather concentrated on case studies, at its best on a regional level .
Despite this important renewal of the field of Jewish Italian history, one cannot but stress that the 17th century, left aside a few exceptions, did not benefit from this new verve, in particular as regards the history of the ghettos, may it be social, economic, cultural or legal .
Thus, this thematic volume is aimed at filling a historiographical gap and shedding new light on the phenomenon of ghettoization and the conditions of its generalization in a certain number of territories on the Italian peninsula.
https://www.academia.edu/28661072/Call_for_papers_Appel_%C3%A0_contributions_Les_ghettos_d_Italie_au_XVIIe_si%C3%A8cle_une_histoire_%C3%A0_%C3%A9crire
Unissant les vivants et les morts dans la chaîne des générations, la rhétorique du sang donne corps aux liens de parenté inscrits dans la nature (Klapisch-Zuber, 2000, 2003). Historiquement contingente, la catégorie n’est pas réductible à un donné biologique. On pourra examiner comment elle est définie, exaltée, légitimée ou contestée, quels en sont les acteurs et les supports (généalogies, tables de consanguinité, dispenses matrimoniales, livres de cérémonies, sources littéraires et iconographiques, écrits du for privé…), à quelles significations idéologiques, politiques, esthétiques ou religieuses elle renvoie, à quels rituels, pratiques sociales ou comportements démographiques elle donne lieu. Un véritable « culte du sang » (A. W. Lewis, 1986) s’affirme en Europe avec l’émergence des grands lignages aristocratiques ou princiers forgeant des stratégies conservatoires (contrôle des alliances, lutte contre les mésalliances, exclusion progressive des bâtards…), des pratiques rituelles et classificatoires (princes du sang, sang-mêlé, métis) ainsi que des rapports de domination fondés sur la pureté ou l’impureté du sang (Carrasco et. al., 2011, Schaub et Sebastiani, 2015).
Source de légitimité, de puissance ou de tabou, le sang a partie liée avec la distribution des honneurs, des pouvoirs, des droits et des devoirs. Différentes traditions juridiques (droits canonique, civil, coutumier ; législations royale, impériale, ecclésiastique…) prohibent l’inceste, définissent les interdits de parenté, aggravent les homicides entre consanguins. Dans le même temps, sont affirmés des droits (dévolution des biens) et des devoirs (d’entraide et de solidarité) reposant souvent, sinon exclusivement, sur la consanguinité et sa mesure (degrés de parenté). La régulation des liens du sang est-elle comparable à celle dont d’autres types de parenté (spirituelle, par alliance) font l’objet ?
On pourrait aussi se demander dans quelle mesure les règles de la prohibition de l’inceste sont respectées en Europe et dans les mondes coloniaux. Quelle est la marge de manœuvre des acteurs ? Quelles sont leurs stratégies de contournement, légal ou non (dispenses matrimoniales, redoublements ou enchaînements d’alliances…) ? On pourrait enfin évoquer l’évolution de ces pratiques (unions entre cousins par exemple) qui tendraient à s’amplifier dès la fin de l’époque moderne (Delille, 2007 ; Sabean, 1998). Autour de la question du sang, l’illégitimité, les mariages mixtes, le métissage mettent notamment à jour, dans les sociétés coloniales, la construction de liens familiaux éloignés des modèles dominants en Europe.
« Véhicule de l’âme » dans les sociétés traditionnelles (Pouchelle, 1988), le sang est un fluide corporel qui inscrit la parenté dans le corps sexué que focalisent de multiples théories sur la génération. Le rôle du sang menstruel dans la formation du fœtus intéresse par exemple les savoirs médicaux, permettant de revisiter les frontières de genre dans le processus d’engendrement en contexte chrétien comme juif (McClive, 2015 ; Marienberg, 2003 ; Rabello, 2002). La question du sang se pose aussi pour les hommes dans le cas de la circoncision (Heymann et Perez, 1997). Entre ruptures et continuités, ces cultures familiales du sang doivent être examinées dans la longue durée.
Avec le déclin politique et social des aristocraties qui accompagne l’essor des bourgeoisies libérales en Europe, la mystique du sang vecteur de la pureté de la « race » semble refluer dans les savoirs positifs émergeant au XIXe siècle (médecine, psychiatrie, anthropologie criminelle, théories biologiques, idéologie darwinienne racialiste…). Du lignage à la race, les notions d’hérédité et de dégénérescence reposent sur une lecture organiciste du sang vecteur de la santé ou des pathologies familiales contaminant le corps social et national. Refondée par de nouvelles rationalités scientifiques, la pureté du sang motive des politiques d’exclusion dans les Etats totalitaires, à l’instar du nouveau droit matrimonial, de l’eugénisme et de l’antisémitisme que légitime la « loi du sang » dans l’Allemagne nazie (Chapoutot, 2014). Ces préoccupations autour de la qualité de la population perdurent sous différentes formes au-delà de 1945, comme dans le souci de différencier les sous-populations sur des fondements biologiques (à partir des groupes sanguins par exemple).
Du XVIIIe à la fin du XXe siècle, les nouveaux savoirs sur la reproduction reconfigurent la problématique de la transmission, faisant se répondre imaginaire du sang et imaginaire du sperme. Depuis les années 1970, les nouvelles techniques de procréation, la révolution des biotechnologies et le rôle de l’ADN pour établir la paternité et la filiation manifestent le retour de définitions physiologiques de la parenté fondées sur une analogie avec le sang (Edwards, 2015 ; Porqueres i Genè, 2015). In fine, historiciser la catégorie du sang devrait permettre de réfléchir à la porosité des conceptions sociales ou biologiques de la parenté saisies dans la longue durée.
Ce numéro thématique devra donc combler un vide historiographique et proposer un éclairage nouveau sur le phénomène de ghettoïsation et sur les conditions de sa généralisation dans un certain nombre de territoires de la péninsule italienne.
« Les mariages mixtes dans les sociétés européennes, XVIII e-XXI e siècles Pour une histoire sociale de la mixité matrimoniale » Rome, 13-14 avril 2017 (Date limite de l'appel : 1er novembre 2016)
Les migrations contemporaines et les interrogations croissantes sur les juxtapositions de groupes religieux ou ethniques différents ont stimulé ces dernières décennies un intérêt évident pour la question de la mixité matrimoniale dans le monde d'aujourd'hui, mais aussi dans les sociétés anciennes. Dans le champ historique, cet intérêt a été en outre renforcé par le développement spécifique de plusieurs axes de recherches : l'histoire des migrations, des réseaux marchands, des diasporas, des sociétés urbaines, ou encore des sociétés coloniales. L'ensemble de ces thématiques conduisent à interroger à un certain niveau la mise en relation de populations aux caractéristiques non seulement variables mais présentant des antagonismes (religieux, ethniques, etc.) constituant des sources de blocage pour la réalisation d'unions matrimoniales. Un certain nombre de travaux démographiques se sont attachés à décrire le niveau de cette mixité matrimoniale dans les sociétés anciennes. D'autres recherches se sont plutôt concentrées sur la dimension juridique, politique et institutionnelle de la mixité matrimoniale, par exemple du point de vue des institutions religieuses, notamment au Moyen Âge et à l'époque moderne, quand le mariage dépendait essentiellement des Églises ou d'un État confessionnel. La rencontre scientifique se propose d'aller plus loin dans le sens d'une histoire sociale de la mixité matrimoniale dans les sociétés européennes, en favorisant tout d'abord le dialogue entre les deux perspectives précédentes. La question des mariages mixtes, qu'ils soient interconfessionnels, interethniques ou internationaux, ne peut être pleinement appréhendée par la démographie historique, l'histoire de la famille ou encore l'anthropologie de la parenté qu'en intégrant les contextes juridiques, culturels, sociaux, économiques et politique plus larges qui les encadrent. À cet égard, il paraît opportun de réfléchir à cette question pour le début de la période contemporaine, relativement peu étudiée par les historiens. À partir de la fin du XVIII e siècle, en effet, avec des temporalités nationales multiples, les évolutions législatives qui tendront progressivement à séculariser l'institution du mariage en créant un mariage civil subsidiaire, optionnel ou obligatoire, mais aussi la construction d'États nationaux souvent porteurs d'une émancipation des populations minoritaires internes ont profondément modifié le cadre de réalisation des unions mixtes et leur définition même.
L’histoire juive constitue un chapitre important et particulièrement fécond du débat scientifique actuel, autant du point de vue économique et social qu’anthropologique, culturel et religieux. À l’intérieur d’un champ de recherche particulièrement vaste, qui identifie les études juives comme un véritable champ disciplinaire, cette journée se propose d’étudier, de manière comparative, un thème spécifique : les formes et les fonctions de l’utilisation des dots. L’institution dotale, en effet, se présentait comme un des éléments stratégiques dans l’organisation des sociétés juives sous l’Ancien Régime. L’étude approfondie et comparative de l’institution dotale permet donc d’éclairer de nombreux aspects de son fonctionnement.
Il n’était pas rare que la dot constituât une partie des ressources essentielles pour la création de sociétés de commerce ou pour mener à bien des activités commerciales ou, tout simplement, pour constituer une famille. L’endogamie familiale a souvent été appréhendée au regard de la centralité de la dot juive en Italie : il s’agira donc de vérifier certaines hypothèses dans un cadre géographique plus vaste, en se demandant si (et comment) l’interaction avec la société majoritaire et ses règles en matière de droit matrimonial ou de dévolution patrimoniale (différentes selon les aires chrétiennes et islamiques) a influencé ou non la manière juive de « faire famille ».
La journée d’étude entend couvrir un arc chronologique vaste qui s’étend du bas Moyen Âge à la fin de l’époque moderne. Si l’Italie a été particulièrement étudiée et constitue de fait le point de départ de cette réflexion, des études portant sur d’autres espaces de la Méditerranée ou de l’Europe constitueraient des points de comparaisons tout à fait éclairants afin de mesurer l’ampleur du phénomène. Les travaux croisant analyses micro et macro seront particulièrement appréciés. Les contributions de doctorants ou post-doctorants, quel que soit l’état d’avancement de leurs travaux, sont encouragées.
Un esempio assai significativo si rintraccia nella città di Massa Carrara, dove, agli inizi del Seicento, troviamo attivo come commerciante un certo David di Angelo Finzi, sposato ad una sua lontana parente, Porzia di Prospero Finzi. Nel 1608 venne dichiarato il fallimento della società in cui era impiegato David Finzi, per cui si provvide alla restituzione della dote alla moglie, la quale si affrettò a riconsegnarla al padre, nella convinzione che il marito fosse ormai «incapace di condurre gli affari». Anni più tardi le figlie di David e Porzia si “fecero” cristiane, prendendo il cognome di Tacca, poiché nel loro processo di conversione aveva attivamente partecipato la famiglia del celebre scultore. Nel 1629 furono le sorelle Tacca, accolte nel frattempo nel monastero degli Angeli di Firenze, a decidere di far causa al nonno per avere la dote della madre. Il processo si tenne davanti all'uditore del Principato di Massa e si concluse con una parziale vittoria delle neofite, che si videro restituire quasi metà della dote. Quale fu il ruolo svolto da questa vicenda – che presenta diversi aspetti controversi e merita un ulteriore approfondimento - nella successiva decisione del padre David di convertirsi, anche lui, al cristianesimo? E, su un piano più ampio, quale fu il ruolo svolto dalla concessione della dote come strategia per rendere appetibile la conversione al cristianesimo? Partendo da un caso singolo, confrontato con altri riconducibili all'area centrale della penisola italiana, si cercherà di offrire, per quanto possibile, un quadro di riferimento concettuale da utilizzare per l'approfondimento di simili tematiche in età moderna.
• Mariages civils vs mariages religieux
• La ritualisation du mariage •
Divorces et séparations
• Les mariages mixtes
While much attention has been paid over the past two decades to the history of the Jewish family, patrimonial devolution has never been systematically studied. Because of the complexity and multiplicity of its dimensions (legal, socio-economic, cultural, religious, anthropological), inheritance can be considered a key to our understanding of the phenomena of social reproduction and of the functioning of Jewish societies. The multiplicity of Jewish origins and identities has probably had a significant impact on the practices of patrimonial devolution, which we propose to study from different angles and in different contexts over the long term.
S’inspirant souvent de la notion sociologique de carrière, de nombreuses recherches en sciences sociales montrent l’utilité d’analyser comparativement, à l’aide de statistiques, des corpus biographiques ou des parcours de vie. En particulier, depuis la fin des années 1980, l’analyse de séquences (ou trajectoires) a été souvent invoquée, afin d’étudier l’interdépendance des choix individuels, ainsi que leur enchaînement dans le temps. Les objets que ces études ont balisés sont déjà nombreux ; à titre d’exemple, on peut mentionner les parcours professionnels, les âges de la vie, la déviance, mais également la formation des couples, la fertilité, les migrations, les formes de résidence, etc.
Dans ce vaste horizon, certains travaux ont dû associer, à la prise en compte de parcours de vie, l’analyse des réseaux sociaux et, entre autres, des réseaux de parenté. Cette alliance permet en effet d’appréhender des « choix individuels » compte tenu des cadres normatifs et relationnels dans lesquels ces choix sont pensés et se déploient. Par exemple, l’occurrence dans une famille d’un événement comme une naissance, un décès, un mariage ou un départ en migration peut non seulement avoir un impact important sur les probabilités qu’un autre événement du même type ait lieu dans la même famille, mais également sur la forme des unités résidentielles qui la composent. Ce changement morphologique peut encourager à son tour l’occurrence d’un certain type d’événements. Il paraît alors pertinent de se pencher sur le déploiement conjoint des techniques d’analyse relevant, d’une part, de l’étude des séquences et, d’autre part, de l’étude morphologique des réseaux de parenté.
L’analyse de ce type de logiques peut atteindre, très rapidement, de très hauts degrés de complexité. Cependant, les techniques et les concepts issus de l’étude la parenté permettant d’analyser l’espace social dans sa dynamique diachronique restent largement à développer. C’est ici que l’interaction entre disciplines (anthropologie, démographie, histoire, sociologie) et méthodes de recherche (études morphologiques, analyse de séquences, analyse des parcours de vie) s’imposent. Cette journée d’étude visera donc à explorer à partir d’exemples concrets cette zone de frontière, à la fois méthodologique et théorique, entre la morphologie de la parenté et l’étude des biographies, séquences ou encore stratégies.
Il ne s’agira pas uniquement de revenir sur des questions classiques qui remontent en surface, qu’elles portent par exemple sur le rapport entre structures et intentionnalité ou sur les choix d’échelle et de périodisation ; cette journée servira également à interroger les outils disponibles (Puck, Cubix, TraMineR...) afin de mener ce type d’analyses, tout en déterminant leurs apports et, éventuellement, leurs limites. C’est pourquoi les échanges prendront la forme d’un atelier, dans lequel les intervenants pourront partager aussi bien leurs travaux en cours que des recherches abouties. Chaque communication pourra partir d’un cas empirique ou de la présentation d’un outil d’analyse spécifique, et visera à soulever des questionnements en s’ancrant aux choix et/ou problèmes, à la fois méthodologiques et analytiques, rencontrés au cours de l’enquête.
2-3 juillet 2018, CNRS / Centre Roland Mousnier
Coordinateurs : Michaël Gasperoni, Lucia Masotti et Benoît Pandolfi
Contact : michael.gasperoni(at)cnrs.fr
Unissant les vivants et les morts dans la chaîne des générations, la rhétorique du sang donne corps aux liens de parenté inscrits dans la nature (Klapisch-Zuber, 2000, 2003). Historiquement contingente, la catégorie n’est pourtant pas réductible à un donné biologique. On pourra examiner comment elle est définie, exaltée, légitimée ou contestée, quels en sont les acteurs et les supports (généalogies, tables de consanguinité, dispenses matrimoniales, livres de cérémonies, sources littéraires et iconographiques, écrits du for privé…), à quelles significations idéologiques, politiques, esthétiques ou religieuses elle renvoie, à quels rituels, pratiques sociales ou comportements démographiques elle donne lieu. Un véritable « culte du sang » (A. W. Lewis, 1986) s’affirme en Europe avec l’émergence des grands lignages aristocratiques ou princiers forgeant des stratégies conservatoires (contrôle des alliances, lutte contre les mésalliances, exclusion progressive des bâtards…), des pratiques rituelles et classificatoires (princes du sang, sang-mêlé, métis, Cosandey, 2008 ; Gourdon et Ruggiu, 2011) ainsi que des rapports de domination fondés sur la pureté ou l’impureté du sang, à l’instar du système de stratification « raciale » que la Péninsule ibérique exporte dans les sociétés du Nouveau Monde à l’époque moderne (Carrasco et. al., 2011).
Source de légitimité, de puissance ou de tabou, le sang a partie liée avec la distribution des honneurs, des pouvoirs, des droits et des devoirs. Différentes traditions juridiques (droits canonique, civil, coutumier ; législations royale, impériale, ecclésiastique…) définissent les interdits de parenté, prohibent l’inceste, aggravent les homicides entre consanguins. Dans le même temps, sont affirmés des droits (dévolution des biens) et des devoirs (d’entraide et de solidarité) reposant souvent, sinon exclusivement, sur la consanguinité et sa mesure (degrés de parenté). La régulation des liens du sang est-elle comparable à celle dont d’autres types de parenté (spirituelle, naturelle, par alliance) font l’objet ? Au Moyen Age dans le discours ecclésial, les rapports de parenté sont plus identifiés à la chair qu’au sang (Barry, 2008 ; Guerreau, 2013). Dès lors, la consanguinité forme-t-elle le modèle de parenté par excellence (Dumont, 1997) ? On pourrait aussi se demander dans quelle mesure les règles de la prohibition de l’inceste sont respectées en Europe et dans les mondes coloniaux. Quelle est la marge de manœuvre des acteurs ? Quelles sont leurs stratégies de contournement, légal ou non (dispenses matrimoniales, redoublements ou renchaînements d’alliances…) ? On pourrait enfin évoquer l’évolution de ces pratiques qui tendraient à s’amplifier dès la fin de l’époque moderne (Delille, 2007 ; Sabean, 1998). Autour de la question du sang, l’illégitimité, les mariages mixtes, le métissage mettent notamment à jour, dans les sociétés coloniales, la construction de liens familiaux éloignés des modèles dominants en Europe.
« Véhicule de l’âme » dans les sociétés traditionnelles, le sang est un fluide corporel associé au pouvoir de vie ou de mort (Pouchelle, 1988). Il inscrit la parenté dans le corps sexué que focalisent de multiples théories sur la génération. Le rôle du sang menstruel dans la formation du fœtus intéresse par exemple les savoirs médicaux, permettant de revisiter les frontières de genre dans le processus d’engendrement en contexte chrétien comme juif (McClive, 2015 ; Marienberg, 2003 ; Rabello, 2002). Ainsi la question du sang se pose pour les hommes dans le cas de la circoncision (Heynmann et Perez, 1997). Entre ruptures et continuités, ces cultures familiales du sang doivent être examinées dans la longue durée. Avec le déclin politique et social des aristocraties qui accompagne l’émergence des bourgeoisies libérales en Europe, la mystique du sang vecteur de la pureté de la « race » semble refluer dans les savoirs positifs émergeant au XIXe siècle (médecine, psychiatrie, anthropologie criminelle, théories biologiques, idéologie darwinienne racialiste…). Du lignage à la race, les notions d’hérédité et de dégénérescence reposent sur une lecture organiciste du sang vecteur de la santé ou des pathologies familiales contaminant le corps social et national. Fondée sur de nouvelles rationalités scientifiques, la pureté du sang motive des politiques familiales exclusives dans les Etats totalitaires, à l’instar du nouveau droit matrimonial, de l’eugénisme et de l’antisémitisme que légitime la « loi du sang » dans l’Allemagne nazie (Chapoutot, 2014). Au XXIe siècle, les nouvelles techniques de procréation, la révolution des biotechnologies et le rôle de l’ADN pour établir la paternité et la filiation manifestent le retour de définitions physiologiques de la parenté fondées sur le sang (Edwards, 2015 ; Porqueres i Genè, 2015). In fine, historiciser la catégorie du sang devrait permettre de réfléchir à la porosité des conceptions sociales ou biologiques de la parenté saisies dans la longue durée.
Sociétés, parenté, migrations, enfance, genre, sexualité, santé
Organisé par C. Chatelain, M. Gasperoni, C. Gomez-Le Chevanton,
V. Gourdon, C. Grange, S. Jettot, I. Robin, F.-J. Ruggiu et N. Todd
n.b : Les séances où nous recevons des invités se tiendront en hybride pour permettre à des collègues ne résidant pas à Paris de participer.
M1 HI 334B -M2 HI 334B
Vendredi 14h-16h -Salle G 647
Centre Roland Mousnier (escalier G, 1 er étage et demi)
Sorbonne Université -CNRS
École des hautes études en sciences sociales,
Salle 8
105 bd Raspail, Paris
Programme du 2 nd semestre 2017-2018
Since 2017, a digital atlas of Jewish populations in Italy and the Mediterranean (particularly, North Africa) has been under development at the Centre Roland Mousnier (CNRS - Sorbonne Université, Paris). The atlas is based on a massive database, which contains hundreds of thousands of entries from archival documents relative to around forty localities in Italy. In addition to Rome and the Church States, these include local archives (or those of the Jewish communities) in Tuscany (Florence, Siena, Livorno and Pisa), Lombardy (Duchy of Mantua), Emilia-Romagna (Reggio Emilia, and Modena), Veneto (Venice, Padua, Rovigo, and Verona), which have been used extensively to study:
1) the economic and social history of Jewish populations from the mid-fifteenth to the end of the nineteenth century;
2) the historical demography of the Jews;
3) the legal norms regulating the Jewish presence in Italy.
The atlas is devised to become an invaluable resource for the history of Italian Jews. It has also been the subject of various public presentations and scientific publications since 2018. This workshop organised in Paris on October 19th-20th, 2023, which will bring together researchers working on other populations and geographical areas, will present the advances made in the digital atlas of the Jewish populations of Italy, particularly as concerns mobility, migration and historical demography.
Bologna 24-26 ottobre 2018
A seguito del cambiamento nell’approccio all’analisi della famiglia nel contesto storico-demografico – dall’analisi statica delle classificazioni strutturali allo studio dinamico e longitudinale dei gruppi familiari – il convegno si propone di fare il punto sui nuovi indirizzi, sulle nuove tematiche e sulle prospettive relative al ruolo della famiglia all’interno dei processi e dei meccanismi demografici. Per la natura stessa dell’argomento del convegno, sono benvenute proposte che affrontino il tema in chiave multidisciplinare per valorizzare approcci di ricerca e framework interpretativi diversi. La S.I.De.S. sollecita anche interventi di carattere comparativo, sia nel contesto italiano che europeo. Per quanto riguarda l’arco temporale, saranno privilegiati contributi storici, ma non si escludono a priori ricerche e analisi che affrontino la tematica in ottica diacronica, collegando passato e presente.
Jeudi 2 mai 2022
Centre Roland Mousnier
59-61 rue Pouchet,
75017 Paris
Ce projet de recherche sur les mariages mixtes en Europe occidentale entre la fin du XVIIIe siècle et 1914 se propose de traiter la question des unions inter-religieuses de manière pluridisciplinaire, sous l’angle de l’histoire du droit, de l’histoire économique et sociale, de l’histoire culturelle, ou encore de l’histoire et de la sociologie de la famille.
Outre la question même de la définition des mariages mixtes, de leurs rites et cérémonies, les comportements des acteurs et leurs trajectoires, individuelles comme collectives, sont analysés à différentes échelles, familiale, locale, nationale ou internationale.
Ce projet de recherche collectif se propose de contribuer non seulement au renouvellement de l’histoire de la famille à travers la focale originale de la mixité matrimoniale, mais aussi à donner une profondeur historique à un phénomène très contemporain, qui touche des sociétés confrontées à une pluralité religieuse croissante.
Les propositions de communication, d’une longueur d’une page et accompagnées des nom, statut et adresse mail, devront être adressées avant le 31 mars 2019 par courriel à Karine Karila-Cohen ([email protected]) et à Isabelle Rosé ([email protected]). Le résultat de la sélection sera communiqué à la fin du mois de mai 2019, après examen par le conseil scientifique.
Les textes présentés seront fournis avant le 1er septembre 2019. L’organisation prendra en charge une à deux nuitées, dans certains cas, et la plupart des repas au cours de la rencontre. Les frais de transport sont à la charge des intervenant.e.s ou de leur laboratoire.
Cette initiative est possible grâce au soutien du LAHM-CReAAH (Université Rennes 2 / UMR 6566), de Tempora (Université Rennes 2), de l’UFR Sciences sociales et l’Université Rennes 2, de l’URFIST, de la MSHB et du GDR CNRS Analyse de réseaux en SHS.
Être juif et pauvre. Rôles sociaux et capacités d’agir en mondes chrétiens et musulmans (Moyen Âge – époque moderne)
Paris, 5 et 6 novembre 2018
Organisateurs : Michaël Gasperoni (Centre Roland Mousnier/CNRS) et Davide Mano (Etudes juives – CRH/EHESS)
Lundi 5 novembre :
EHESS (salle BS1_05)
54, Boulevard Raspail
75006 Paris
Mardi 6 novembre :
EHESS (Salle BS1_28)
54, Boulevard Raspail
75006 Paris
Être juif et pauvre. Rôles sociaux et capacités d’agir en mondes chrétiens et musulmans (Moyen Âge – époque moderne)
Sous l’angle d’une histoire économique, institutionnelle et sociale de la pauvreté, ce colloque invite à une contextualisation des expériences juives, ainsi qu’à l’étude systématique de la stratification et de la diversité interne des sociétés juives du Moyen Âge à l’émancipation, en Europe et dans l’Empire ottoman. Que signifiait être juif et pauvre dans les sociétés du passé ? Et comment mesurer l’évolution socio-économique et la complexification des populations juives au milieu des mondes chrétiens et musulmans ? Si certaines sources anciennes ou plus récentes, souvent teintées d’antijudaïsme ou d’antisémitisme vindicatif ont insisté sur la supposée « richesse » des juifs, de nombreux autres documents et témoignages montrent au contraire combien la pauvreté aurait été une question et un problème récurrents dans les sociétés juives du passé. Itinérants, vagabonds, petits colporteurs, petits marchands, artisans, étrangers, marginaux, réfugiés, rabbins ou encore prostituées : un large panel d’acteurs et leurs histoires et trajectoires singulières et collectives seront au cœur des recherches présentées.
EHESS (salles BS1-05 et BS1-28) – 54 Boulevard Raspail, 75006 Paris
Programme: https://www.ehess.fr/fr/colloque/être-juif-et-pauvre
Séminaire hybride présentiel/visio.
Sociétés, parenté, migrations, enfance, genre, sexualité, santé
Centre Roland Mousnier 5UMR 8596)
Sorbonne Université - CNRS
1er et 3e jeudis du mois de 13 h à 15 h (salle 6, 105 bd Raspail, Paris),
du 7 novembre 2019 au 4 juin 2020
Programme du 2nd semestre 2019-2020
Le séminaire Histoire et Anthropologie de la famille et de la parenté que nous organisons pour la seconde année propose une offre d’enseignement collectif, pluridisciplinaire et pluri-institutionnel. Il est organisé par des enseignant-e-s et chercheurs-ses de l’EHESS (Laboratoire d’anthropologie sociale), du CNRS (Centre Roland Mousnier, Université Paris-Sorbonne, IRHiS, Université Lille III, et Laboratoire d’ethnologie et de sociologie comparative, Paris Ouest-Nanterre) et des Universités Katholische Universität Eichstätt-Ingolstadt et Università Roma Tre.
Nous entendons renouer ici avec la grande tradition de rencontre entre Histoire et Anthropologie qui a naguère su nouer un dialogue fécond entre certains des plus grands esprits de notre époque. De Georges Duby à Jean-Pierre Vernant en passant par Marcel Détienne, Paul Veyne, Gérard Delille, Philippe Moreau ou Marcel Granet d’un côté, de Marcel Mauss à Claude Lévi-Strauss, Jack Goody ou Marshall Shalins de l’autre, nos disciplines sont parvenues, sur certaines thématiques spécifiques, à construire de véritables objets communs. Au nombre de ces derniers, les études sur la parenté et sur la famille occupent une place centrale.
Depuis quelques années, toutefois, l’offre pluridisciplinaire et collective est plus clairsemée, ce, tant à l’université qu’au sein même de l’École des hautes études en sciences sociales dont elle est pourtant l’une des vocations premières. Beaucoup d’entre nous s’en sont retournées à leurs terres d’attaches hésitant à s’aventurer plus avant dans ces pérégrinations dans des contrées lointaines.
Nous nous proposons, quant à nous, de renouer ce dialogue fructueux et de favoriser les rencontres entre disciplines voisines, quitte à en gommer les frontières. Pour ce faire nous mènerons une réflexion autour de l’évolution des formes familiales et des systèmes de parenté à la fois dans l’espace et dans le temps. Chaque année nous aborderons un thème spécifique, qui sera cohérent du point de vue des études sur la parenté et la famille, sans nécessairement s’astreindre à suivre une trame chronologique ou géographique linéaire.
Pour cette seconde année notre recherche se poursuivra sur les Mondes Anciens et Médiévaux, ces derniers incluant à la fois espaces et traditions européennes et extra-européennes.
Ce séminaire est ouvert à tous nos collègues chercheurs et enseignants ainsi qu’aux étudiant-e-s à partir du master. Il est validable pour ces derniers dans le cadre du master de l’EHESS.
Mercredi 7 novembre 2018, 14h-16h
École des hautes études en sciences sociales,
54 Boulevard Raspail, 75006 Paris, salle BS1_28
En présence de l’auteur, Giacomo Todeschini, interviendront : Javier Castaño (CSIC, Madrid), Mathias Dreyfuss (Musée national de l’histoire de l’immigration), Michaël Gasperoni (CNRS / Centre Roland Mousnier), Sylvie Anne Goldberg (Études juives, EHESS), Davide Mano (Études juives, EHESS).
Mercredi 7 novembre 2018, 14h-16h
École des Hautes Etudes en Sciences Sociales (EHESS),
54 Boulevard Raspail, 75006 Paris,
salle BS1_28
En présence de l’auteur, Giacomo Todeschini, interviendront : Javier Castaño (CISC, Madrid), Mathias Dreyfuss (Musée national de l’histoire de l’immigration), Michaël Gasperoni (CNRS / Centre Roland Mousnier), Sylvie Anne Goldberg (Études juives, EHESS), Davide Mano (Études juives, EHESS).
Prenant appui sur une très longue et riche tradition historiographique, ce colloque entend accorder une large place aux recherches en cours et ouvrir de nouveaux chantiers de recherche. Il s’agira notamment de placer au cœur de la réflexion les dynamiques internes aux différentes communautés juives des États de l’Église, mais aussi leurs relations, parfois conflictuelles ou empreintes d’échanges et de solidarités ou encore sur les rapports qu’elles entretenaient avec les autorités locales ou centrales, dans un contexte de raidissement à leur encontre. En effet, à partir de 1555, les populations juives de Rome et d’Ancône d’abord, d’Avignon et du Comtat Venaissin ensuite, puis de la Légation de Ferrare et enfin d’Urbino furent contraintes de vivre recluses dans des ghettos, qui constituèrent leur cadre de vie pendant de longs siècles.
Fruit d'une collaboration entre le Centre Roland Mousnier (Michaël Gasperoni) et le Centre de recherches historiques (Davide Mano), le colloque est organisé en l’honneur d’Angela Groppi (1946-2020). Il se terminera par une table ronde autour du nouveau livre de Kenneth Stow, Feeding the Eternal City. Jewish and Christian Butchers in the Roman Ghetto, paru chez Harvard University Press en 2024.
Contacts :
Michaël Gasperoni, Centre Roland Mousnier, [email protected]
Davide Mano, Centre de recherches historiques, [email protected]
Programme
Jeudi 20 février 2025
9h Accueil des participant.es et introduction au colloque
9h20 Lecture d’un texte de Gabriella Ripa di Meana en hommage à Angela Groppi
9h30-10h45 - Historiographie(s) des juifs de Rome et des États de l’Église
Discutant : Michaël Gasperoni (CNRS)
Myriam Silvera (Unione delle Comunità Ebraiche Italiane), Gli studi sulla Roma ebraica nella Rassegna Mensile di Israel
Luca Andreoni (Università politecnica delle Marche), Histoire économique des juifs des États de l’Église
10h45-11h Pause-café
11h-13h - Les juifs et la justice
Discutant : Luca Andreoni (Università Politecnica delle Marche)
Irene Fosi (chercheuse indépendante), Gli ebrei e il Tribunale del Governatore di Roma
Kenneth Stow (Université de Haïfa), Jews in civil trials : first investigations
Isabelle Poutrin (Université de Reims Champagne-Ardenne), Le tribunal de la Rote romaine et les juifs (fin XVIe-XVIIe siècle)
13h-14h30 Pause déjeuner
14h30-16h - Familles & population(s)
Discutant : Jean-François Chauvard, (Université Paris 1 Panthéon Sorbonne)
Matteo Al Kalak (Università di Modena e Reggio Emilia), Lucrezia Barberini: tra ebrei e malinconia
Michaël Gasperoni (CNRS/Centre Roland Mousnier), La population juive des États de l’Église (1500-1870)
Asher Salah (Académie des arts et du design Bezalel / Université hébraïque de Jérusalem), Les rabbins comme témoins de mariage dans les États de l’Église et dans les autres États italiens à l’époque moderne, une analyse comparative
16h15 Pause-café
16h15-18h - Culture et patrimoine
Discutante : Alessia Fontanella (Université de Bar-Ilan)
Dora Liscia Bemporad (Università di Firenze) : L’oreficeria tra Firenze e Roma attraverso gli arredi del Museo ebraico di Roma
Davide Spagnoletto (chercheur indépendant), Tra confische e dispersioni al tempo del ghetto: strategie delle Scole per la salvaguardia del patrimonio liturgico
Silvia Haia Antonucci (ASCER), Gli archivi della Comunità Ebraica di Roma tra passato e presente
Vendredi 21 février 2025
9h-10h15 - Ségrégations : du ghetto à l’émancipation
Discutant : Davide Mano (CNRS)
Rémy Charbonnier (chercheur indépendant), Une législation adaptée ? Le cas des juifs d’Avignon et du Comtat Venaissin (1555-1694)
Laura Graziani Secchieri (chercheuse associée au Centre Roland Mousnier), La Legazione apostolica di Ferrara esecutrice delle volontà pontificie nella realizzazione del secondo ghetto (1825-1830)
10h15-10h30 Pause-café
10h30-11h45 - Les juifs et la Révolution
Discutant : Joël Sebban (EHESS)
Martina Mampieri (University of Pennsylvania / Università di Modena e Reggio Emilia),
'Voi ste Macchà cercate o Ieudim' : sonnets et violence contre les juifs de Rome (1793)
Davide Mano (CNRS/Centre de recherches historiques), Le sens de fin d’une époque : le rituel du « Moed de plomb » de Rome en 5553 (1793)
11h45-12h Pause-café
12h-12h15 Conclusions du colloque
12h15 - 13h30 Table ronde
Luca Andreoni, Michaël Gasperoni, Davide Mano
Autour du livre de Kenneth Stow, Feeding the Eternal City. Jewish and Christian Butchers in the Roman Ghetto, Harvard University Press, 2024.
Lieu
EHESS (Salle BS1_28)
54, boulevard Raspail
75006 Paris
Contact Email
[email protected]
URL
http://crh.ehess.fr/index.php?9899=
28 novembre 2019
Ciclo di conferenze "Carte rivelatrici"
"La digitalizzazione del patrimonio culturale"
Università degli Studi di Modena e Reggio Emilia
Dipartimento di Studi Linguistici e Culturali
Ore 14-17
AULA B1.6
Mondes juifs d'hier à aujourd'hui
Université de Strasbourg
30 juin-2 juillet 2019
ITHACA is based on the idea of creating a digital platform - the ITHACA Platform, that brings together migration narratives from the 15th century to the present. In this way, the better understanding of a common or divided past could lead to a more inclusive future, enhancing the design and application of inclusive policies by local, national and EU policy-makers.
The ITHACA Platform will include a superarchive and it will offer a digital environment that collects and enhances all the research and policy-oriented activities carried out during the project. The Platform will contain not only data produced and collected by the two main research sections (Migration Narratives: Past and Present) but also educational, civic engagement, and training tools.
Therefore, the ITHACA web portal aims at becoming a reference digital space for: (1) scholars; (2) practitioners (NGOs, teachers, volunteers involved in the assistance and support of migrant agency); (3) policy makers.