
Marc Heijmans
Address: MMSH - Centre Camille Jullian
5 rue du Château de l'Horloge
BP 647
13094 Aix-en-Provence
France
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Books by Marc Heijmans
To-date, research on city walls in the two halves of the empire has highlighted chronological and regional variations, enabling scholars to rethink how and why urban circuits were built and functioned in Late Antiquity. Although these developments have made a significant contribution to the understanding of late-antique city walls, studies are often concerned with one single monument/small group of monuments or a particular region, and the issues raised do not usually lead to a broader perspective, creating an artificial divide between east and west. It is this broader understanding that this book seeks to provide.
The volume and its contributions arise from a conference held at the British School at Rome and the Swedish Institute of Classical Studies in Rome on June 20-21, 2018. It includes articles from world-leading experts in late-antique history and archaeology and is based around important themes that emerged at the conference, such as construction, spolia-use, late-antique architecture, culture and urbanism, empire-wide changes in Late Antiquity, and the perception of this practice by local inhabitants.
Si aujourd’hui les céramologues ont plutôt tendance à être ultraspécialisés sur une période ou encore sur une thématique précise, Jean fait partie d’une génération où l’on apprenait « sur le tas ». Cet autodidacte acharné a ainsi fait toute sa carrière au sein du service archéologique des Musées d’Arles, où il est devenu l’un des connaisseurs les plus réputés de la céramique antique et médiévale. Accueillant pendant des années de nombreux chercheurs, et dispensant avec beaucoup de générosité son
savoir et son expertise, sans en attendre pour autant une participation éditoriale, Jean a su tisser un réseau d’amitié dont l’importance du volume témoigne.
On trouve ainsi dans cet ouvrage, de près de 700 pages, pas moins d’une trentaine d’articles très richement illustrés et rédigés par soixante-deux auteurs. Il n’est pas étonnant que la majorité des textes se rapporte à des dossiers de céramologie, qu’il s’agisse d’études de mobiliers issus de fouilles récentes arlésiennes, de types particuliers de céramiques, ou encore d’autres objets conservés dans la riche collection du Musée départemental Arles antique.
Ce recueil est aussi l’occasion de publier des études complètes de quelques sites arlésiens inédits. Bien que les responsables de ce volume aient voulu initialement limiter les contributions à la ville d’Arles et son territoire durant l’Antiquité, certains auteurs n’ont pas hésité à explorer les limites de la civitas, déjà très vaste, ou à faire quelques incursions vers des périodes plus récentes.
Au cours de ces trois siècles, la Gaule, qui passe de la domination de Rome à celle de souverains germaniques, est progressivement conquise au christianisme, à tel point que, dès la seconde moitié du VIe s., ses habitants, toutes origines et toutes conditions confondues, partagent tous la même foi, bien qu’ils ne vivent pas tous celle-ci avec la même ardeur. Particulièrement riches, les sources exploitées offrent un large éventail de plus de 3 000 personnalités fort diverses. Bien plus, le système des renvois entre celles-ci, d’une notice à l’autre, permet une plongée dans la société gauloise, à la faveur d’une double lecture possible. Horizontalement, soit pour une même époque, la mise en évidence de destins croisés révèle l’existence de réseaux de solidarité ou d’influence. Verticalement, d’une génération à l’autre, se laisse percevoir la manière dont se transmettent les héritages familiaux, intellectuels ou spirituels. Enfin, les liens entretenus entre la Gaule et l’Hispanie laissent espérer la prochaine publication d’un cinquième ouvrage qui, consacré à cette dernière région, est actuellement préparé sous la direction de Josep Vilella, professeur de l’université de Barcelone.
Au travers de l’étude des sources, puis des monuments civils et profanes, des monuments chrétiens et de l’habitat privé, cette étude nous livre un « profil d’une ville » pas tout à fait comme les autres, qui fut durant l’Antiquité tardive la résidence d’importantes administrations impériales et le siège des évêques puissants et influents, dont le rayonnement dépassait de loin les limites de son diocèse.
Papers by Marc Heijmans
and identification of Late Antiquity palaces. Since his time at the École française de Rome, Duval opposed the idea that there was a typical palatial architecture and argued that what distinguished an imperial residence from a rich contemporary aristocratic residence was not so much the plan as the means used. He devoted some thirty articles to this issue, but unfortunately his planned monograph, Les palais impériaux et royaux de l’Antiquité tardive, has never been published.
This historiographical contribution traces the evolution of Duval’s theories, the ways in which they were accepted by contemporary scholars, and finally the that his ideas had on the current conception of aulic architecture in Late Antiquity.
To-date, research on city walls in the two halves of the empire has highlighted chronological and regional variations, enabling scholars to rethink how and why urban circuits were built and functioned in Late Antiquity. Although these developments have made a significant contribution to the understanding of late-antique city walls, studies are often concerned with one single monument/small group of monuments or a particular region, and the issues raised do not usually lead to a broader perspective, creating an artificial divide between east and west. It is this broader understanding that this book seeks to provide.
The volume and its contributions arise from a conference held at the British School at Rome and the Swedish Institute of Classical Studies in Rome on June 20-21, 2018. It includes articles from world-leading experts in late-antique history and archaeology and is based around important themes that emerged at the conference, such as construction, spolia-use, late-antique architecture, culture and urbanism, empire-wide changes in Late Antiquity, and the perception of this practice by local inhabitants.
Si aujourd’hui les céramologues ont plutôt tendance à être ultraspécialisés sur une période ou encore sur une thématique précise, Jean fait partie d’une génération où l’on apprenait « sur le tas ». Cet autodidacte acharné a ainsi fait toute sa carrière au sein du service archéologique des Musées d’Arles, où il est devenu l’un des connaisseurs les plus réputés de la céramique antique et médiévale. Accueillant pendant des années de nombreux chercheurs, et dispensant avec beaucoup de générosité son
savoir et son expertise, sans en attendre pour autant une participation éditoriale, Jean a su tisser un réseau d’amitié dont l’importance du volume témoigne.
On trouve ainsi dans cet ouvrage, de près de 700 pages, pas moins d’une trentaine d’articles très richement illustrés et rédigés par soixante-deux auteurs. Il n’est pas étonnant que la majorité des textes se rapporte à des dossiers de céramologie, qu’il s’agisse d’études de mobiliers issus de fouilles récentes arlésiennes, de types particuliers de céramiques, ou encore d’autres objets conservés dans la riche collection du Musée départemental Arles antique.
Ce recueil est aussi l’occasion de publier des études complètes de quelques sites arlésiens inédits. Bien que les responsables de ce volume aient voulu initialement limiter les contributions à la ville d’Arles et son territoire durant l’Antiquité, certains auteurs n’ont pas hésité à explorer les limites de la civitas, déjà très vaste, ou à faire quelques incursions vers des périodes plus récentes.
Au cours de ces trois siècles, la Gaule, qui passe de la domination de Rome à celle de souverains germaniques, est progressivement conquise au christianisme, à tel point que, dès la seconde moitié du VIe s., ses habitants, toutes origines et toutes conditions confondues, partagent tous la même foi, bien qu’ils ne vivent pas tous celle-ci avec la même ardeur. Particulièrement riches, les sources exploitées offrent un large éventail de plus de 3 000 personnalités fort diverses. Bien plus, le système des renvois entre celles-ci, d’une notice à l’autre, permet une plongée dans la société gauloise, à la faveur d’une double lecture possible. Horizontalement, soit pour une même époque, la mise en évidence de destins croisés révèle l’existence de réseaux de solidarité ou d’influence. Verticalement, d’une génération à l’autre, se laisse percevoir la manière dont se transmettent les héritages familiaux, intellectuels ou spirituels. Enfin, les liens entretenus entre la Gaule et l’Hispanie laissent espérer la prochaine publication d’un cinquième ouvrage qui, consacré à cette dernière région, est actuellement préparé sous la direction de Josep Vilella, professeur de l’université de Barcelone.
Au travers de l’étude des sources, puis des monuments civils et profanes, des monuments chrétiens et de l’habitat privé, cette étude nous livre un « profil d’une ville » pas tout à fait comme les autres, qui fut durant l’Antiquité tardive la résidence d’importantes administrations impériales et le siège des évêques puissants et influents, dont le rayonnement dépassait de loin les limites de son diocèse.
and identification of Late Antiquity palaces. Since his time at the École française de Rome, Duval opposed the idea that there was a typical palatial architecture and argued that what distinguished an imperial residence from a rich contemporary aristocratic residence was not so much the plan as the means used. He devoted some thirty articles to this issue, but unfortunately his planned monograph, Les palais impériaux et royaux de l’Antiquité tardive, has never been published.
This historiographical contribution traces the evolution of Duval’s theories, the ways in which they were accepted by contemporary scholars, and finally the that his ideas had on the current conception of aulic architecture in Late Antiquity.