Book by Lionel Dumarty

Vrin, "Textes et traditions", 2021
Le traité Des adverbes est l’une des quatre monographies que la tradition nous a conservées de l’... more Le traité Des adverbes est l’une des quatre monographies que la tradition nous a conservées de l’œuvre d’Apollonius Dyscole, grammairien alexandrin du IIe siècle de notre ère. Cette étude systématique de l’adverbe, qui s’inscrivait dans une vaste collection de traités techniques consacrés aux parties de la phrase, n’est pas seulement notre témoin le plus ancien en la matière ; elle fut une référence de premier plan pour l’ensemble de la tradition grammaticale postérieure, dans les domaines grec et latin, au moins jusqu’à la fin du moyen âge byzantin.
Après avoir fondé en raison la définition de l’adverbe – un mot invariable qui prédique un verbe –, Apollonius recense plus de six cents adverbes, qu’il distribue dans une vingtaine de types morphologiques. Ce travail de classement participe du projet scientifique du grammairien, qui consiste à formuler les normes de correction auxquelles toute irrégularité apparente doit se soumettre. Inlassablement, le maître alexandrin énonce une règle, signale l’irrégularité – un barbarisme, une forme ambiguë, une variante dialectale –, puis la rejette ou s’efforce de la justifier en levant l’ambiguïté ou en remontant à la forme « saine ». À travers plusieurs centaines d’étymologies, Apollonius érige, au fil du traité, les principes fondamentaux (lois de l’accentuation, pathologie, distinction entre dérivation et altération) de la grammaire alexandrine.
Le présent ouvrage propose une nouvelle édition critique et la première traduction du traité Des adverbes dans une langue moderne, assortie d’un commentaire méthodique.
Edited book by Lionel Dumarty
Histoire Epistemologie Langage 46-1, 2024

Description et normalisation des langues classiques du IIIe s. av. J.-C. au XIIe s. de notre ère.... more Description et normalisation des langues classiques du IIIe s. av. J.-C. au XIIe s. de notre ère.
L. Dumarty (ed.)
Brepols Book Series Lingua Patrum, vol. 15
Depuis la naissance de la grammaire, les premiers théoriciens de la langue se sont heurtés à un paradoxe : est-il possible de réduire la somme indéfinie des faits de langue à un ensemble fini de règles ? Ce paradoxe appelle d’autres prolongements : les travaux des grammairiens témoignent-ils tous, et tous de la même manière, du rapport, parfois contradictoire, entre la langue qu’ils observent, avec ses variantes, ses particularismes, et celle qu’ils donnent à voir comme un système ordonné et fondé en raison ? Et s’il y a pour eux tension entre les deux démarches, comment se comportent-ils face à la difficulté ? Cherchent-ils à résoudre la contradiction ou à la contourner ? Y parviennent-ils et, dans ce cas, quelles stratégies déploient-ils pour y parvenir ?
Les huit contributions de ce volume couvrent une large période, courant sur plus d’un millénaire, depuis les scholiastes d’Homère, pères de la grammaire alexandrine (IIIe s. av. J.-C.), jusqu’au commentateurs médiévaux de Priscien (XIIe s. ap. J.-C.). Le problème du rapport entre norme et usage y est abordé dans divers domaines et sous de nombreux aspects : la question de l’orthographe et de la syntaxe et le statut de la correction de la langue (la pureté linguistique : Hellenismos, Latinitas) et de la faute (barbarisme et solécisme) ; le problème de la règle (analogia), de ses extensions, de ses limites ; le rôle fondamental de l’étymologie et, derrière le rapport entre la forme et le sens, la question de la pathologie linguistique.
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Histoire Épistémologie Langage 43-1, 2021
Dossier thématique dirigé par Émilie Aussant et Lionel Dumarty
PhD Thesis by Lionel Dumarty
Le Traité des adverbes d'Apollonius Dyscole : texte, traduction, et commentaire. Soutenue le 24 m... more Le Traité des adverbes d'Apollonius Dyscole : texte, traduction, et commentaire. Soutenue le 24 mars 2018.
Dir. Mme. Isabelle BOEHM (Lyon 2-Lumière)
Jury :
M. Bernard COLOMBAT (Paris 7-Diderot)
Mme. Frédérique ILDEFONSE (CNRS)
M. Jean LALLOT (ENS-Ulm)
M. Frédéric LAMBERT (Bordeaux-Montaigne)
M. Jean SCHNEIDER (Lyon 2-Lumière)
M. Alfons WOUTERS (KU-Leuven)
Papers by Lionel Dumarty

HEL 46-2, 2024
-Le Lexicon syriacum de Bar Bahlūl (x e siècle) compte plusieurs milliers de mots grecs translitt... more -Le Lexicon syriacum de Bar Bahlūl (x e siècle) compte plusieurs milliers de mots grecs translittérés en syriaque et traduits en arabe. Parmi ces formes, puisées à diverses sources de la tradition grecque, on relève des centaines de verbes conjugués, qui, d'après une thèse présentée par Nikolaï Serikoff dans un article de 2018, pourraient provenir, directement ou indirectement, des Épimérismes du Psautier, un manuel de grammaire grecque composé par Georges Choeroboscus, professeur à l'université de Constantinople au ix e siècle. Dans ce manuel, Choeroboscus dresse la liste de chacun des mots du Psautier pour en offrir une analyse grammaticale aussi complète que possible. Cet article vise d'abord à faire la lumière sur cet insolite traité de grammaire, qui ne connaît que peu d'équivalents dans la littérature grammaticale antique, mais qui semble pourtant avoir joué un rôle essentiel dans la tradition scolaire occidentale jusqu'à la fin du moyen âge byzantin. Dans un second temps, il s'agira de mettre à l'épreuve d'une analyse serrée des deux textes l'hypothèse de Serikoff, qui, en tant que telle, nous fournit le précieux témoignage d'une connexion entre les traditions grecque et syro-arabe.

Histoire Épistémologie Langage, 2022
-Les premiers grammairiens alexandrins ont Þ xé à huit le nombre des parties de la phrase (ou cla... more -Les premiers grammairiens alexandrins ont Þ xé à huit le nombre des parties de la phrase (ou classes de mots) et les ont rangées dans un ordre devenu canonique pour l'ensemble de la tradition grammaticale grecque : nom, verbe, participe, article, pronom, préposition, adverbe, conjonction. S'eff orçant de proposer, au début de la Syntaxe, une justiÞ cation a posteriori de cet ordre intangible, Apollonius Dyscole (II e s. apr. J.-C.) établit une étrange analogie, disant que cet ordre est « une image de la phrase complète » (mímēma toû autoteloûs lógou). Aussi étonnant que cela soit, cette formule, pas plus que la question de l'ordre (táxis), ne semble avoir retenu l'attention des commentateurs d'époque tardive et byzantine, qui ont pourtant longuement récapitulé l'histoire du système des parties de la phrase. Depuis une trentaine d'années, quelques spécialistes se sont emparés du problème, sans parvenir, semble-t-il, à s'accorder vraiment sur le sens de la formule d'Apollonius. Cet article s'attache à fournir de nouveaux éléments de réß exion, notamment en prenant appui sur des témoignages tardifs jusque-là peu mobilisés. Mots-clés-Apollonius Dyscole, parties du discours (ordre des ~, institution du nom des ~), phrase complète, place des mots Abstract-The early Alexandrian grammarians Þ xed the number of parts of speech (or word classes) at eight and arranged them in an order that became canonical for the whole Greek grammatical tradition: noun, verb, participle, article, pronoun, preposition, adverb, conjunction. In trying to propose (at the beginning of the treatise On Syntax) an a posteriori justiÞ cation for this intangible ordering, Apollonius Dyscolus (2 nd c. AD) establishes a strange analogy, saying that this ordering is "a reß ection of the complete sentence" (mímēma toû autoteloûs lógou). Surprisingly, neither this statement of Apollonius nor the problem of ordering (táxis) seems to have interested Byzantine grammarians. Yet, these commentators studied at length the history of the system of parts of speech. Over the past thirty years, some scholars have examined this question. But they do not seem to have reached perfect agreement on the meaning of Apollonius' statement. This article seeks to provide new avenues of investigation, notably by drawing on late testimonies that have been little exploited until now.
Revue des Études Grecques 135 (2022/1), p. 43-64.
Brepols, coll. Lingua Patrum, 2022
Among Greek and Latin grammarians, the adverb derives its name and definition from its relationsh... more Among Greek and Latin grammarians, the adverb derives its name and definition from its relationship to the verb alone. By comparing some passages from Apollonius Dyscolus’ Peri epirrêmatôn and Priscian’s De adverbio, we show that it is possible to provide a rational explanation for the silence of the two grammarians about the combinations of adverbs with other parts of speech. This retrospective reading of Apollonius from Priscian’s text highlights important differences in method and aim between the two grammarians. While for Apollonius the exclusivity of the link between the adverb and the verb seems to be due to the system itself, for Priscien it steams essentially from a concern to base Latin gram- mar on the Greek model.
Histoire Epistemologie Langage, 43.1, 2021
Histoire Épistémologie Langage 42/I, 2020
In an isolated testimony, Apollonius Dyscolus argues that some simple words are formed from words... more In an isolated testimony, Apollonius Dyscolus argues that some simple words are formed from words compounded with alpha privative, by means of the deletion of the alpha (ἀέκητι → ἕκητι). The way Apollonius discusses this formation is paradoxical. Indeed, the grammarian regards this formation as a pathos (morphological change). However, a corrupted word-form, according to Apollonius himself, should always retain the meaning of the original form, whereas a simple word necessarily means the opposite of its privative compound. This article aims to show what this conception of Apollonius, which challenges the very principle of pathology, teaches us about the particular status of the privative compound and its place in ancient grammatical theory.

Les défaillances de la tradition manuscrite et le style réputé opaque et elliptique de son auteur... more Les défaillances de la tradition manuscrite et le style réputé opaque et elliptique de son auteur rendent par endroits le texte du traité Des adverbes d'Apollonius Dyscole particulièrement difficile à établir. On en trouve un exemple éloquent en 130, 11-131, 1, passage qui a donné lieu à de nombreuses conjectures : Schneider, qui édite le traité en GG II, 1, en propose lui-même, successivement, deux lectures très différentes, conférant au texte, après d'importantes corrections, un sens clair et une structure solide. Pourtant, il nous semble que, à trop vouloir reconstruire la ligne argumentative du passage, Schneider finit par lui prêter une structure artificielle qui en masque les enjeux réels. Dans cet article, nous cherchons à montrer que le texte tel qu'il nous est parvenu par le manuscrit unique recèle déjà une argumentation claire, cohérente et parfaitement justifiée, pourvu que l'on tienne compte des difficultés inhérentes au style d'Apollonius.
The text of Apollonius Dyscolus' treatise On Adverbs is, in some passages, particularly difficult to establish, partly because it has survived thanks to a single manuscript, and partly because Apollonius' style is opaque and elliptical. We find striking example of this in 130, 11-131, 1: several alternative versions have been suggested, and Schneider himself, when editing the text in GG II, 1, produces consecutively two very different readings of this passage and eventually offers a clear and well-structured text thanks to important emendations. However, in his keenness to reorganize the argument of the passage, Schneider seems to reconstruct an artificial structure and loses sight of some of what is realy at stake in this passage. In this article, I will try to show that the present reading of the manuscript already offers a clear, coherent and perfectly justified argument, provided that account is taken of Apollonius’ original style.

Commentaria Classica volume 1, 2014
The treatise On Adverbs of Apollonius Dyscolus (Alexandrine grammar- ian of the 2nd century A. D.... more The treatise On Adverbs of Apollonius Dyscolus (Alexandrine grammar- ian of the 2nd century A. D.) survives thanks to two manuscripts, the Parisinus graecus 2548 (A) from the end of the 11th century and a copy (apographum) held in Leiden (L). However, A is almost always considered as unicus by those few philologists who have so far edited the text. In order to provide a further edition of this treatise, it is neces- sary to determine systematically (what has never been done before) whether L really has no value. The problem is twofold: (1) Is L really a direct copy of A? (2) And if so, does this mean then that it should be rejected? Indeed, as A is heavily damaged, the hope is that the copy will be a valuable tool to fill out many gaps of the text. Thanks to the analysis of the two manuscripts, it appears first that it is fairly accurately possible to date the L manuscript, and to demonstrate that it was directly copied from A. It is also shown not only that this copy is of no help in filling gaps of the text in A, but also that it gives wrong reading (conjecture? errors of inattention?) where A poses no problems.
Other works by Lionel Dumarty
Le�re aux novices et profanes) Nul n'échappe à la rumeur et aux a priori. Pas même celle qui prét... more Le�re aux novices et profanes) Nul n'échappe à la rumeur et aux a priori. Pas même celle qui prétend les comba�re.
Book reviews by Lionel Dumarty
Historiographia Linguistica, 2024
Histoire Epistémologie Langage 43.1, 2021
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Book by Lionel Dumarty
Après avoir fondé en raison la définition de l’adverbe – un mot invariable qui prédique un verbe –, Apollonius recense plus de six cents adverbes, qu’il distribue dans une vingtaine de types morphologiques. Ce travail de classement participe du projet scientifique du grammairien, qui consiste à formuler les normes de correction auxquelles toute irrégularité apparente doit se soumettre. Inlassablement, le maître alexandrin énonce une règle, signale l’irrégularité – un barbarisme, une forme ambiguë, une variante dialectale –, puis la rejette ou s’efforce de la justifier en levant l’ambiguïté ou en remontant à la forme « saine ». À travers plusieurs centaines d’étymologies, Apollonius érige, au fil du traité, les principes fondamentaux (lois de l’accentuation, pathologie, distinction entre dérivation et altération) de la grammaire alexandrine.
Le présent ouvrage propose une nouvelle édition critique et la première traduction du traité Des adverbes dans une langue moderne, assortie d’un commentaire méthodique.
Edited book by Lionel Dumarty
L. Dumarty (ed.)
Brepols Book Series Lingua Patrum, vol. 15
Depuis la naissance de la grammaire, les premiers théoriciens de la langue se sont heurtés à un paradoxe : est-il possible de réduire la somme indéfinie des faits de langue à un ensemble fini de règles ? Ce paradoxe appelle d’autres prolongements : les travaux des grammairiens témoignent-ils tous, et tous de la même manière, du rapport, parfois contradictoire, entre la langue qu’ils observent, avec ses variantes, ses particularismes, et celle qu’ils donnent à voir comme un système ordonné et fondé en raison ? Et s’il y a pour eux tension entre les deux démarches, comment se comportent-ils face à la difficulté ? Cherchent-ils à résoudre la contradiction ou à la contourner ? Y parviennent-ils et, dans ce cas, quelles stratégies déploient-ils pour y parvenir ?
Les huit contributions de ce volume couvrent une large période, courant sur plus d’un millénaire, depuis les scholiastes d’Homère, pères de la grammaire alexandrine (IIIe s. av. J.-C.), jusqu’au commentateurs médiévaux de Priscien (XIIe s. ap. J.-C.). Le problème du rapport entre norme et usage y est abordé dans divers domaines et sous de nombreux aspects : la question de l’orthographe et de la syntaxe et le statut de la correction de la langue (la pureté linguistique : Hellenismos, Latinitas) et de la faute (barbarisme et solécisme) ; le problème de la règle (analogia), de ses extensions, de ses limites ; le rôle fondamental de l’étymologie et, derrière le rapport entre la forme et le sens, la question de la pathologie linguistique.
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PhD Thesis by Lionel Dumarty
Dir. Mme. Isabelle BOEHM (Lyon 2-Lumière)
Jury :
M. Bernard COLOMBAT (Paris 7-Diderot)
Mme. Frédérique ILDEFONSE (CNRS)
M. Jean LALLOT (ENS-Ulm)
M. Frédéric LAMBERT (Bordeaux-Montaigne)
M. Jean SCHNEIDER (Lyon 2-Lumière)
M. Alfons WOUTERS (KU-Leuven)
Papers by Lionel Dumarty
The text of Apollonius Dyscolus' treatise On Adverbs is, in some passages, particularly difficult to establish, partly because it has survived thanks to a single manuscript, and partly because Apollonius' style is opaque and elliptical. We find striking example of this in 130, 11-131, 1: several alternative versions have been suggested, and Schneider himself, when editing the text in GG II, 1, produces consecutively two very different readings of this passage and eventually offers a clear and well-structured text thanks to important emendations. However, in his keenness to reorganize the argument of the passage, Schneider seems to reconstruct an artificial structure and loses sight of some of what is realy at stake in this passage. In this article, I will try to show that the present reading of the manuscript already offers a clear, coherent and perfectly justified argument, provided that account is taken of Apollonius’ original style.
Other works by Lionel Dumarty
Book reviews by Lionel Dumarty
Après avoir fondé en raison la définition de l’adverbe – un mot invariable qui prédique un verbe –, Apollonius recense plus de six cents adverbes, qu’il distribue dans une vingtaine de types morphologiques. Ce travail de classement participe du projet scientifique du grammairien, qui consiste à formuler les normes de correction auxquelles toute irrégularité apparente doit se soumettre. Inlassablement, le maître alexandrin énonce une règle, signale l’irrégularité – un barbarisme, une forme ambiguë, une variante dialectale –, puis la rejette ou s’efforce de la justifier en levant l’ambiguïté ou en remontant à la forme « saine ». À travers plusieurs centaines d’étymologies, Apollonius érige, au fil du traité, les principes fondamentaux (lois de l’accentuation, pathologie, distinction entre dérivation et altération) de la grammaire alexandrine.
Le présent ouvrage propose une nouvelle édition critique et la première traduction du traité Des adverbes dans une langue moderne, assortie d’un commentaire méthodique.
L. Dumarty (ed.)
Brepols Book Series Lingua Patrum, vol. 15
Depuis la naissance de la grammaire, les premiers théoriciens de la langue se sont heurtés à un paradoxe : est-il possible de réduire la somme indéfinie des faits de langue à un ensemble fini de règles ? Ce paradoxe appelle d’autres prolongements : les travaux des grammairiens témoignent-ils tous, et tous de la même manière, du rapport, parfois contradictoire, entre la langue qu’ils observent, avec ses variantes, ses particularismes, et celle qu’ils donnent à voir comme un système ordonné et fondé en raison ? Et s’il y a pour eux tension entre les deux démarches, comment se comportent-ils face à la difficulté ? Cherchent-ils à résoudre la contradiction ou à la contourner ? Y parviennent-ils et, dans ce cas, quelles stratégies déploient-ils pour y parvenir ?
Les huit contributions de ce volume couvrent une large période, courant sur plus d’un millénaire, depuis les scholiastes d’Homère, pères de la grammaire alexandrine (IIIe s. av. J.-C.), jusqu’au commentateurs médiévaux de Priscien (XIIe s. ap. J.-C.). Le problème du rapport entre norme et usage y est abordé dans divers domaines et sous de nombreux aspects : la question de l’orthographe et de la syntaxe et le statut de la correction de la langue (la pureté linguistique : Hellenismos, Latinitas) et de la faute (barbarisme et solécisme) ; le problème de la règle (analogia), de ses extensions, de ses limites ; le rôle fondamental de l’étymologie et, derrière le rapport entre la forme et le sens, la question de la pathologie linguistique.
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Dir. Mme. Isabelle BOEHM (Lyon 2-Lumière)
Jury :
M. Bernard COLOMBAT (Paris 7-Diderot)
Mme. Frédérique ILDEFONSE (CNRS)
M. Jean LALLOT (ENS-Ulm)
M. Frédéric LAMBERT (Bordeaux-Montaigne)
M. Jean SCHNEIDER (Lyon 2-Lumière)
M. Alfons WOUTERS (KU-Leuven)
The text of Apollonius Dyscolus' treatise On Adverbs is, in some passages, particularly difficult to establish, partly because it has survived thanks to a single manuscript, and partly because Apollonius' style is opaque and elliptical. We find striking example of this in 130, 11-131, 1: several alternative versions have been suggested, and Schneider himself, when editing the text in GG II, 1, produces consecutively two very different readings of this passage and eventually offers a clear and well-structured text thanks to important emendations. However, in his keenness to reorganize the argument of the passage, Schneider seems to reconstruct an artificial structure and loses sight of some of what is realy at stake in this passage. In this article, I will try to show that the present reading of the manuscript already offers a clear, coherent and perfectly justified argument, provided that account is taken of Apollonius’ original style.
24 oct. 2019
Bordeaux, 21-22 mars 2019.
5 mars 2019
25 janvier 2019
25 mai 2005